Chaleur
  • Boire beaucoup (au moins 1.5 litre d’eau minérale ou d’eau gazeuse par jour).
  • Passer plusieurs heures par jour dans des endroits frais ou à l’ombre (fermer fenêtres, volets et stores pendant la journée).
  • Eviter des activités physiques intenses pendant les heures les plus chaudes.
  • Se rafraîchir en prenant des douches ou des bains partiels.
  • Aller quotidiennement chez les personnes âgées de votre entourage qui vivent seules. Vérifier qu’elles disposent de suffisamment d’eau minérale et qu’elles en consomment assez.

 

Plus d'informations ici sur le site du Ministère de la Santé.

Services associés
SWAN-GANZ

SWAN-GANZ

Pour mieux comprendre votre problème respiratoire, votre médecin vous propose de faire un cathéterisme du cœur droit.

Cet examen permet de déterminer les pressions au niveau de l’oreillette droite, du ventricule droite, de l’artère pulmonaire et de calculer le débit cardiaque. Cet examen est important pour confirmer le diagnostic de certaines maladies respiratoires tel que l’hypertension artérielle pulmonaire.

Il permet de déterminer certains signes de gravité et d’adapter au mieux le traitement que vous prenez. C’est un élément important du suivi des patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire.
 

Certaines informations sont nécessaires pour le bon déroulement de l’examen :

  • Avisez le personnel si vous êtes allergique au latex, aux anesthésiques ou à toute autre substance ou médicament
  • Informez le médecin de tous les traitements que vous prenez (avec ou sans ordonnance), surtout les médicaments fluidifiants du sang (sintrom, Plavix, aspirine, Brilique...)
  • Informez le médecin d’une grossesse
  • Signalez un syndrome fébrile dans les dernières 48h
  • Signalez toute maladie sanguine (hémophilie, troubles de la coagulation)
  • Informez le médecin d’une éventuelle complication lors d’un cathéterisme antérieur
  • Informez le médecin de toute intervention chirurgicale cervicale (chirurgie d’une sténose carotidienne...)
     

Déroulement de l’examen :

  • Pendant tout l’examen la fréquence cardiaque, la tension et la saturation sont surveillées par un scope
  • L’examen se déroule en position allongée sur le dos
  • Tout le corps sera recouvert par des champs stériles pour des raisons d’asepsie
  • La voie d’abord se situe au niveau de la veine jugulaire (cou); le médecin va prendre ses repères anatomiques en vous demandant de tourner la tête sur le côté et ce repère sera confirmé par un contrôle échographique

  • Désinfection de la région du cou avec de la bétadine

  • Au moment de la ponction de la veine, votre tête sera un peu baissée et vos pieds relevés (position de trendelenbourg) pour quelques instants
  • Une 1ere ponction pour faire une anesthésie locale; il faudra prévenir votre médecin si une douleur importante persiste après cette anesthésie locale

  • Une 2eme ponction avec une autre aiguille permettra de positionner un guide dans la veine jugulaire, afin de mettre en place un premier cathéter. Dès que ce cathéter est en place, le médecin n’a plus besoin de piquer au niveau du cou

  • Le médecin prépare le cathéter de Swan-Ganz, ce qui dure +/- 5 minutes

  • Ensuite le médecin introduit le cathéter de Swan-Ganz dans la voie qui est en place au niveau jugulaire, pour le diriger jusqu’au cœur

Pendant la mise en place de la Swan-Ganz vous ne ressentez généralement rien, à part des éventuelles palpitations qui entraînent parfois des alarmes au niveau du scope. Ceux-ci sont favorisés par le déplacement du cathéter dans le cœur et disparaissent généralement dès qu’on déplace de nouveau le cathéter. Une fois le cathéter positionné, le médecin calcule les pressions dont il a besoin

Dès que cette première partie de l’examen s’est bien déroulé, le médecin décide éventuellement de compléter le bilan par les mesures suivantes qui pourraient avoir un impact sur votre prise en charge :

  • La détermination de la consommation en oxygène au repos (Vo2), ce qui nécessite la mise en place d’un masque sur le visage pendant 10 minutes (comme un masque d’oxygène)
  • Un prélèvement artériel au niveau de l’avant bras pour vérifier l’oxygénation artérielle (Po2)
  • Un test thérapeutique avec inhalation de monoxyde d’azote, un gaz qui dilate certains vaisseaux et qui nous permet de savoir si un traitement oral est envisageable
  • Un test de remplissage au sérum physiologique pour vérifier l’évolution des pressions au niveau du cœur
  • Un test d’oxygénation à 100%, ce qui nécessite une mise en place de lunettes spéciales au niveau du nez, permet tant d’apporter de l’oxygène en haute concentration
  • A la fin de l’examen le cathéter sera enlevé complètement et un pansement sera mis en place au niveau du cou

Durée de l’examen :

L'examen dure environ une heure.
 

Complications du cathéterisme du cœur droit :

Elles sont très rares. (complications sans gravité 1.1%, complications graves 0.055%; J am Coll Cardiol 2006 ; 48: 2546-52).

Les complications les plus fréquentes sont :

  • Difficultés de voie d’abord au niveau jugulaire et nécessité de prendre une autre voie d’abord
  • Saignement au point de ponction au niveau du cou, risque d’hématome
  • Troubles du rythme, qui s’améliorent spontanément suite au changement de position du cathéter

Les complications exceptionnelles, très rares sont :

  • Saignements importants
  • Pneumothorax (décollement du poumon de la paroi thoracique, justifiant parfois un drainage thoracique)
  • Troubles du rythme plus graves
  • Complications infectieuses

Précautions à prendre :

  • Avant l’examen :
    • Prendre son traitement habituel sauf les diurétiques (lasix, aldactone...) ; généralement les traitements anticoagulants et antiagrégants sont arrêtés sauf cas particuliers à préciser avec le médecin. Ne pas fumer avant l’examen
  • Pendant l’examen :
    • Cet examen sera facilité si vous êtes détendu. Dès que tout le cathéter est en place, nous enlevons les champs stériles du visage pour que le déroulement de l’examen soit plus agréable pour vous. Nous vous expliquons chaque geste pendant l’examen. Vous avez la possibilité de nous parlez pendant l’examen
  • Après l’examen :
    • Il faudra suivre les instructions du médecin. Généralement une radiographie du thorax sera faite dans les 2 heures après l’examen et il faudra rester au lit pendant au moins une heure
    • Parfois le médecin décide de poursuivre la surveillance par scope pendant quelques heures après l’examen. Le point de ponction sera surveillé par les infirmières du service
    • Il faudra bien entendu nous prévenir en cas de problème. Généralement le médecin préfère vous garder en hospitalisation jusqu’au lendemain

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

L’équipe soignante (médecins, infirmières...) reste votre interlocuteur privilégié face à un examen important pour la prise en charge de votre problème de santé.

Services associés
Capillaroscopie

Capillaroscopie

Qu’est-ce que la capillaroscopie ?

La capillaroscopie est un examen qui permet de visualiser les très petits vaisseaux appelés « capillaires » - voir schéma ci-dessous.

Illustration de capillaires

Il est réalisé par un angiologue: médecin spécialiste des problèmes de la circulation sanguine (artérielle et veineuse) et lymphatique.

Cet examen s’effectue au niveau des doigts de la main. un microscope équipé d’un éclairage spécial produit une lumière froide.
 

À quoi sert-elle ?

Elle permet d’observer au microscope le nombre, la forme et la disposition des capillaires (très fins vaisseaux), les cuticules, les lambeaux de peau qui recouvrent la racine des ongles. Elle permet également d’évaluer qualitativement ou quantitativement la perméabilité capillaire et l’écoulement des globules sanguins dans l’anse capillaire.

Photo de capillaires

Ce test est destiné à mesurer les pressions digitales et capillaires, la vélocité (rapidité) globulaire ou la réactivité vasomotrice (réaction à se fermer ou s’ouvrir).

Elle exclut une maladie des vaisseaux qui ne sont pas visibles par écho-doppler, car ils sont trop petits.
 

Précautions

  • Vous pouvez manger et boire normalement
  • Prenez votre traitement habituel selon les instructions des médecins
  • Ne portez ni ongles artificiels (faux ongles) ni de vernis depuis au moins une semaine
  • Les mains doivent être propres et ne pas avoir subies de manucure dans les jours précédents l’examen
  • Le médecin ne fera ni piqûre ni radiographie

Si vous avez déjà eu ce type d’examen, veuillez s’il vous plaît vous munir de vos anciens comptes-rendus et de vos images.
 

Déroulement

Le patient s’assoit et pose sa main sur une plaque lumineuse. Le médecin observe à l’aide d’un microscope (appelé capillaroscope), grossissant de 50 à 100 fois, la peau du rebord de l’ongle afin de noter le nombre et l’aspect des capillaires. Chaque ongle du doigt sera examiné.

La présence de mégacapillaires (capillaires très dilatés) constitue un argument majeur du diagnostic de microangiopathie (atteinte des vaisseaux de petit calibre) organique.

Des photos seront réalisées pour avoir des éléments de comparaison tant au niveau du diagnostic que du suivi thérapeutique.

Photo d'un capillaroscope

 

Réf. : Flyer Echo Doppler Capillaroscopie Août 2015

Services associés
Bronchiolite

Bronchiolite

Qu'est-ce qu'une bronchiolite ?

C’est la maladie infectieuse la plus fréquente des voies respiratoires inférieures des bébés et des petits enfants en dessous de 2 ans. Elle apparaît surtout pendant les mois d’hiver. La bronchiolite peut être causée par plusieurs virus, le plus fréquent étant le Virus Respiratoire Syncitial  (RSV). Ces virus provoquent une forte inflammation des bronchioles, c’est-à-dire des voies respiratoires les plus fines, ce qui a pour conséquence un rétrécissement des voies respiratoires.
 

Quels sont les symptômes d’une bronchiolite ?

Les premiers symptômes sont un écoulement nasal avec une petite toux, accompagné d’une légère fièvre pendant un à trois jours. Ensuite la toux peut devenir plus forte et des difficultés respiratoires apparaissent: la respiration devient de plus en plus rapide, bruyante et sifflante. La toux provoque des vomissements, l’enfant est tellement essoufflé qu’il n’arrive plus à téter; il peut être grincheux et agité.
 

Quel est le risque de transmission d’une bronchiolite ?

Le risque de contagion de la bronchiolite de votre bébé vers d’autres bébés et petits enfants est très élevé. La transmission de cette maladie se fait par de minuscules gouttelettes expulsées par la toux, les sécrétions nasales ou la salive.  Aussi, il est très important :

  • de se laver les mains après des soins auprès de l’enfant malade
  • d'éviter d'aller avec votre enfant dans les endroits publics fermés (ex: supermarché)
  • d'éviter de fumer en présence des enfants
     

Comment fait-on le diagnostic de bronchiolite ?

Le diagnostic de bronchiolite est posé par le médecin sur la base des signes et des symptômes énumérés plus haut. Une recherche du Virus Respiratoire Syncitial dans les sécrétions nasales peut confirmer le diagnostic.

Comment évaluer une détresse respiratoire?


 

Que puis-je faire à la maison ?

Une forme légère de bronchiolite peut parfaitement être traitée à la maison. Les difficultés respiratoires sont les plus importantes durant les 3 – 4 premiers jours, puis s’améliorent ; la toux et le rhume peuvent durer pendant une à deux semaines.
 

Afin d’alléger les difficultés respiratoires de l’enfant, il est recommandé de :

  • Fractionner les repas: donner des quantités plus petites plus fréquemment
  • Bien nettoyer le nez avec du sérum physiologique (eau de mer), aussi souvent que nécessaire
  • Surélever la tête de lit de 30° en position dorsale
  • Bien contrôler la température (température inférieure à 38.5°C)
  • Faire, si le médecin le juge nécessaire, de la kiné respiratoire qui peut être prescrite pour aider votre bébé à éliminer certaines sécrétions trop collantes
  • Laisser votre bébé tranquille pour qu’il puisse récupérer
     

Quand faut-il voir un médecin ou venir à l’hôpital ?

Si votre bébé est enrhumé et qu’il présente l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

  1. âge de moins de 6 semaines
  2. difficultés respiratoires : tirage des côtes, battement des ailes du nez ou pauses respiratoires (apnées)
  3. s’il s’alimente mal ou pire, s’il refuse de boire
  4. s’il a de la fièvre (plus de 38.5°C)

Il est important que votre enfant puisse respirer un air ambiant libre de fumée, les enfants de fumeurs sont plus sévèrement atteints.

Quels sont les traitements en cas d'hospitalisation?

  • Outre les mesures mentionnées précédemment, l’oxygénation du sang est contrôlée (mesure de la saturation) et, en cas de besoin, de l’oxygène est administré,
  • en cas de difficultés alimentaires importantes, une perfusion sera prescrite,
  • si le médecin le juge nécessaire, l’enfant aura de la kiné respiratoire. 
Services associés
Baby blues

Baby blues

« Qu’est-ce qui m’arrive? Toutes les conditions sont réunies pour que je me sente bien et que je sois heureuse avec mon bébé et pourtant je suis triste, je pleure sans raison, je ne dors pas », nous dit la jeune maman à l’unité du post-partum.

Elle souffre comme beaucoup de femmes du baby-blues, phénomène qui intervient généralement entre le 3e et le 5e jour après l’accouchement. Sa durée est variable d’une personne à l’autre, allant de quelques heures à plusieurs jours.

Les symptômes sont diffèrents et sont ceux d’une dépression, à savoir une grande tristesse avec des pleurs fréquents, une fatigue intense, un désintérêt, une dépréciation de soi, une agressivité contre l’entourage et une inquiétude centrée sur le bébé.

Le baby blues peut s’expliquer par la chute brutale des hormones progestatives après l’accouchement, mais aussi par la fatigue accumulée durant la grossesse et les angoisses associées, la peur de ne pas savoir bien s’occuper du bébé et de ne pas être la mère parfaite.

Nos équipes de la Maternité sont sensibilisées au problème du baby blues et sont à l’écoute de la maman. Pour retrouver son équilibre, il lui faut beaucoup de repos, limiter les visites, prendre soin de soi, profiter d’une séance de massage etc.. La participation aux groupes de parentalité organisés au sein de la Maternité permet de partager ses inquiétudes avec les autres mamans. Quant au papa on lui demande de rassurer sa femme, de lui porter plein d’attentions, de la gâter.

De retour à la maison, la maman ne doit pas hésiter à demander de l’aide à son entourage, à se reposer et prendre du plaisir d'être avec son bébé.

Si les symptômes persistent, nous conseillons à la mère de consulter un médecin qui pourra la guider vers un traitement ou une prise en charge adaptée.

Services associés
Artériographie

Artériographie

Votre artériographie est-elle programmée ?

Il s’agit d'un examen aux rayons X de vos artères. Il est réalisé par un radiologue qui va placer dans le vaisseau de la région à examiner un petit tuyau (ou cathéter) et y injecter un produit de contraste iodé qui rend les artères visibles aux rayons X.

Cet examen peut être :

  • diagnostique le médecin radiologue réalise des images qui vont permettre d’établir un diagnostic précis de l’état de vos vaisseaux.
  • interventionnel (thérapeutique): les images vues et avec votre accord, le médecin radiologue peut vous proposer un traitement directement dans l’artère ou la veine au moyen d’un petit ballon (dilatation) pouvant être complété par la pose d’une prothèse (stent).
     

Avant l'artériographie

Bilan sanguin 

Une prise de sang est nécessaire afin de vérifier le fonctionnement de vos reins et l’absence de problème de coagulation : si vous suivez un traitement pour la coagulation sanguine, contactez votre médecin traitant pour savoir quand l’interrompre, en fonction de la date de l’examen. Si vous êtes en possession de résultats sanguins récents, veuillez impérativement nous les apporter le jour de l’examen.
 

Antécédents 

Veillez à ramener vos anciens clichés et à mentionner les opérations chirurgicales éventuelles.

  • Rappel en cas des allergies ou du diabète : les/l’avez-vous bien signalé à votre prise de rendez vous ?
  • En cas d’antécédents d’allergies ou d’asthme, un traitement spécial de préparation à l’examen vous sera prescrit, à prendre pendant les trois jours précédant l’artériographie
  • Si vous êtes diabétique : prenez-vous du glucophage ?
     

Hygiène 

Il vous est demandé de prendre une douche avec savon.

  • Pourquoi ?

En diminuant le nombre de microbes sur tout le corps, vous diminuez fortement les risques d’infection après l’examen.

  • Quand ?

La veille au soir si l’artériographie est programmée dans la matinée. Le matin si l’artériographie est programmée dans l’après-midi.

  • Comment se savonner ?
  • Shampouiner la tête
  • Savonner la partie située au-dessus de la taille en procédant du haut vers le bas et en utilisant un gant de toilette propre
  • Accorder une attention particulière aux régions suivantes: pourtour du nez, oreilles, creux axillaires (aisselles), ombilic (nombril)
  • Se rincer
  • Savonner la partie située en-dessous de la taille en procédant toujours du haut vers le bas
  • Accorder une attention particulière aux régions suivantes: plis inguinaux, régions génitale et anale, pieds
  • Se rincer et sécher

Porter des vêtements propres.

Veiller à ce que les ongles soient courts, propres et sans vernis.

Veiller à ne pas se maquiller et à ne pas porter de bijoux.

Merci de votre compréhension et de votre collaboration.
 

Le jour de l'examen

Le jour de l’examen, vous devez être à jeun depuis environ 6 heures. Vous pourrez boire un peu d’eau si besoin et par conséquent prendre les médicaments autorisés, en particulier les médicaments contre la tension. Le médecin vous donnera toutes les informations relatives aux complications éventuelles.
 

L'examen proprement dit

  • On vous installera une perfusion juste avant l’examen. Celle-ci permettra de vous donner des soins en cas de nécessité. Elle restera en place jusqu’à la fin de l’artériographie, parfois un peu plus selon les besoins
  • Un rasage sera réalisé au niveau de la région où doit être introduit le cathéter (pli de l’aine ou pli du coude)
  • Un membre de l’équipe de radiologie va nettoyer et désinfecter la peau à l’endroit où sera introduit le cathéter; puis vous serez recouvert d’un drap stérile du cou jusqu’aux pieds
  • Le médecin réalisera une anesthésie locale pour endormir le point de ponction
  • Lorsque le cathéter est en bonne position, le produit de contraste iodé est injecté pendant que l’on effectue des radiographies. Vous aurez une sensation de chaleur lors de l’injection du produit de contraste mais cela ne dure que quelques secondes. Il est très important de ne pas bouger pendant la prise des clichés. Le plus souvent plusieurs injections de produit de contraste seront nécessaires pour réaliser un examen complet
  • Lorsque l’examen est terminé, le cathéter est retiré et une compression du point de ponction est effectuée pendant une quinzaine de minutes pour permettre l’arrêt du saignement de l’artère

En général, une artériographie dure de 30 minutes à une heure, parfois d’avantage pour être complète. Le médecin vous donnera toutes les informations nécessaires quant à la suite de l’examen.
 

Après l'artériographie

  • Vous resterez sous surveillance entre 4 et 6 heures sans plier la jambe (ou le bras) du côté ponctionné
  • Vous pourrez manger et boire une heure après l’examen sauf avis contraire
  • Si vous n’êtes pas hospitalisé, vous pourrez rentrer chez vous le jour même

ATTENTION : vous ne pourrez pas conduire, il faut donc vous organiser pour le retour.
 

Après être rentré à la maison

Détendez-vous et reposez-vous 24 heures. Buvez beaucoup d’eau (environ 2 litres par 24 h). Gardez le pansement jusqu’au lendemain matin. Evitez les exercices physiques intenses pendant 48 heures.
 

Après l'artériographie

Si vous constatez :

  • un saignement
  • une douleur
  • une modification de température
  • une grosseur
  • de la fièvre

Contactez-nous à toute heure du jour et de la nuit. La personne présente vous mettra en contact avec le radiologue qui a réalisé l’examen et qui vous informera sur la conduite à tenir.

  • N° de téléphone : +352 4411 8136
Services associés
Écho Doppler - Aorte Abdominale

Écho Doppler - Aorte Abdominale

Qu’est ce que le doppler ou l’écho-doppler de l’aorte abdominale ?

Le doppler permet d’étudier les flux sanguins qui parcourent les veines et les artères, en temps réel. Ceci est possible grâce à une sonde émettrice et réceptrice d’ultrasons.

Le doppler est parfois couplé à une échographie, c’est l’écho-doppler. Ce qui permet de visualiser les veines, les artères et ses structures avoisinantes.

Cet examen permet d’étudier la morphologie et la perméabilité de l’aorte abdominale (partie de l’aorte située dans l’abdomen, partant des piliers du diaphragme et se terminant à la bifurcation ou carrefour aortique), de ses branches digestives, et des artères rénales.


 

En pratique, comment s’effectue l’écho-doppler ?

Il se pratique sur un patient couché sur le dos, le ventre nu. Un peu de gel mis sur la sonde assure la bonne conduction des ultra-sons.
 

Durée de l'examen

L'examen dure environ 20 minutes.
 

Précautions particulières avant ou après l’examen

  • L’exploration par ultrasons a l’avantage d’être non invasive et sans risque.
  • Evitez de mettre des crèmes hydratantes ou autres sur la peau car cela peut gêner le déroulement de l’examen.
  • Prenez votre traitement selon les indications de votre médecin.

Il est important de venir strictement à jeun:

  • Si l’examen a lieu le matin: ne pas manger, ni boire, ni fumer à partir de minuit.
  • Si l’examen a lieu l’après-midi: prendre un petit déjeuner léger avant 08h.

Il est recommandé d’avoir fait un régime adapté (voir page suivante) les 3 jours précédents l’examen car les gaz intestinaux gênent le passage des ultrasons et réduisent la qualité de l’examen.

Merci d’apporter les comptes-rendus et les images de vos examens antérieurs.
 

Quelles sont les informations apportées par l’écho-doppler de l’aorte abdominale ?

L’écho-doppler permet de déceler une éventuelle anomalie de taille et /ou de forme de ces artères (boucle, plicature, anévrisme, refoulement ou compression par un élément voisin...), détecte et mesure l’importance d’une éventuelle obstruction ou rétrécissement artériel par la maladie athéromateuse.

L’échodoppler de l’aorte abdominale est très utile pour découvrir, évaluer et suivre un éventuel anévrisme de l’aorte, une oblitération ou un éventuel rétrécissement (sténose) de l’aorte abdominale, mais aussi une éventuelle sténose des artères digestives et/ou des artères rénales.

A l’arrivée dans notre service nous vous remercions de nous informer si vous avez des problèmes de planning (ex: enfants à aller chercher à l’école, rdv, ...). Merci de votre compréhension.

Aliments autorisés

  • Viandes grillées
  • Volailles
  • Jambon blanc
  • Poissons frais
  • Oeufs
  • Légumes verts (exception ceux ci-dessous)
  • Fromage à pâte cuite (Gruyère, Cantal, Hollande, Comté,..)
  • Confitures 
  • Gelée de fruits
  • Fruits bien mûrs (ou cuits, en compote ou sirop)
  • Gâteaux secs
  • Eau ordinaire
  • Eau minérale
  • Biscottes
  • Beurre
  • Sucre
  • Vin coupé d’eau
  • Thé, tisane, café 

Aliments interdits

  • Viandes grasses
  • Charcuterie
  • Légumes verts : (tous les choux, navets, salsifis, oignons, échalotes, ail, épinards, artichauts, poireaux)
  • Légumes secs
  • Pommes de terre
  • Riz
  • Pâtes
  • Semoule
  • Yaourts
  • Fromages blancs
  • Fromages à pâtes fermentées (camembert, roquefort, chèvres,...)
  • Banane
  • Pain
  • Viennoiseries et pâtisseries
  • Boissons gazeuses et bières 
Services associés
Anesthésie loco-régionale

Anesthésie loco-régionale

Depuis plusieurs années, les médecins du Service d’Anesthésie du Centre Hospitalier de Luxembourg pratiquent les anesthésies loco-régionales, telles que l’anesthésie péridurale ou l’anesthésie tronculaire, afin de rendre un territoire insensible pour la réalisation d’un acte chirurgical.

L’introduction des techniques de guidage échographique améliore la sécurité et le succès de l’anesthésie loco-régionale permettant de réduire les doses d’anesthésiques locaux et d’atteindre des territoires nerveux difficiles d’accès.

L’intérêt de l’anesthésie locorégionale réside dans une maîtrise de la douleur au cours d’une intervention chirurgicale, ainsi qu’un contrôle efficace des conséquences de la chirurgie par une réduction des réponses au stress comme la dépression immunitaire, l’augmentation des besoins en oxygène et l’hypertension artérielle.

Combinée à l’anesthésie générale, l’anesthésie locorégionale permet de réduire les doses de produits anesthésiques ainsi que les effets secondaires (intérêt chez le patient fragile ou âgé, et les enfants). Elle permet également la maîtrise de la douleur post-opératoire, favorisant le lever précoce ainsi que la mobilisation et la kinésithérapie. L’anesthésie locorégionale est une technique de choix en chirurgie ambulatoire.

Services associés
Amniocentèse

Amniocentèse

L’amniocentèse est une procédure utilisée couramment en diagnostic prénatal qui consiste à prélever une petite quantité de liquide amniotique (liquide entourant le bébé) dans lequel se trouvent des cellules du bébé qui peuvent être examinées pour rechercher certaines infections foetales ou des anomalies chromosomiques et des maladies héréditaires. 

COMMENT PRATIQUE-T-ON L’AMNIOCENTÈSE ? 

L’amniocentèse est effectuée par ponction à travers la paroi abdominale de la maman. La ponction est sous contrôle échographique permanent, ce qui permet de choisir avec précision l’endroit le plus favorable de prélèvement du liquide et éviter toute blessure du foetus. 

Dans ces conditions et sauf cas particulier, le prélèvement est obtenu dans 99 % des cas dès la première ponction. 

La quantité de liquide, prélevé avec une fine aiguille montée sur une seringue, est de 15 ml en moyenne. 


L’EXAMEN EST-IL DOULOUREUX ?

Non, cet examen est très peu douloureux équivalent à une prise de sang ou à une injection intramusculaire. 


L’AMNIOCENTÈSE EST-ELLE DANGEREUSE ? 

L’amniocentèse réalisée par des praticiens entraînés est un geste sûr, pratiquement dénué de tout risque. 

En théorie, le risque est celui d’une fausse-couche, due à une infection, ce qui justifie les précautions de stérilité prises lors du prélèvement. 

Lorsque très exceptionnellement survient cette fausse- couche, elle se produit dans les jours suivant le prélève- ment. Le risque statistique théorique est de 1 sur 1000 ponctions. Dans notre expérience, ce risque est moindre. 


COMMENT SE DÉROULE L’AMNIOCENTÈSE ? 

On pratique une échographie abdominale.
La peau est désinfectée, un drap stérile est placé au tour de la zone de ponction.
La ponction proprement dite dure environ 30 secondes.

Il est inutile d’être à jeun et il n’est pas nécessaire que votre vessie soit remplie. 

Votre conjoint peut assister et se trouver à vos côtés lors de l’amniocentèse. La présence d'enfant est interdite dans la salle d'examen. 


PRÉCAUTIONS AVANT L'EXAMEN 

  • Prendre une douche le matin de l'examen. 
  • Signaler la prise de médicaments anticoagulants (aspirine, etc). 
  • Apporter votre carte de groupe sanguin le jour de l'examen et la lettre de votre médecin s'il en a fait une. 

CONSEILS POUR APRÈS L’EXAMEN 

Le jour de la ponction, vous devez vous reposer et ne pas travailler. Si vous le souhaitez, nous vous donne- rons un certificat d’arrêt de travail à remettre à votre employeur. 

Nous vous conseillons de rester au calme et de vous reposer le reste de la journée. 

Le lendemain vous pouvez reprendre vos activités de manière normale. 

Cependant, si le jour même ou les jours suivants votre amniocentèse : 

  • vous perdez du liquide amniotique par voie vaginale,
  • vous avez mal au ventre,
  • vous avez de la fièvre, 
  • vous devez revenir à la Maternité à n’importe quel moment ou contacter votre gynécologue traitant. 

QUAND AURAI-JE LES RÉSULTATS ?

Le résultat est transmis par le laboratoire directement à votre médecin qui vous contactera. 

Selon le type d'analyse , il faut compter de quelques jours à quelques semaines pour obtenir les résultats. 


LE RÉSULTAT OBTENU EST-IL FIABLE ? 

Oui, le risque d’erreur est minime.

Dans certaines circonstances peu fréquentes, le résultat doit être confirmé soit par la réalisation d’un caryotype chez vous et votre conjoint, soit par une nouvelle amniocentèse. 

 

Services associés
Guide de l'allaitement

Guide de l'allaitement

Avantage de l’allaitement maternel

Le lait maternel est la meilleure des nourritures pour votre bébé: sa composition répond exactement à ses besoins et lui offre une protection contre les infections surtout digestives. En plus il est disponible à tout moment et à bonne température.

L’OMS et l’UNICEF recommandent de nourrir le bébé uniquement au lait maternel jusqu’à l’âge de 6 mois, puis de poursuivre l’allaitement pendant 2 ans, complété avec une alimentation diversifiée. 

Le fait d’allaiter votre bébé favorise le contact peau à peau si important pour une bonne relation mère - enfant.

L’allaitement maternel est la suite naturelle du processus de la grossesse et de la naissance. Il limite les risques d’hémorragie et postpose le retour des menstruations. 
 

Production du lait maternel 

Les hormones de la grossesse préparent les seins à l’allaitement. Après l’accouchement la femme est prête à allaiter son bébé, qui, né à terme, possède le réflexe de succion. En tétant il déclenche la production de lait : plus il tête plus les seins produisent de lait. 

Le colostrum, substance produite en petite quantité les premiers jours après la naissance, est particulièrement riche et adapté aux capacités digestives du nouveau-né. Grâce aux anticorps qu’il contient, il le protège contre les infections, surtout digestives. 

La « montée laiteuse » qui arrive entre le 2e et le 4e jour postnatal, peut procurer momentanément un inconfort au niveau de vos seins qui deviennent plus volumineux et plus tendus. 
 

Premières mises au sein

Après la naissance, le bébé est placé en peau à peau avec sa maman : La première tétée a lieu dès qu’il montre les signes d’envie de téter. 

Son ventre se trouve contre votre corps, sa tête dans l’axe de son corps, son visage face au sein. Il ouvre bien largement sa bouche pour prendre une grande partie du mamelon, son nez et son menton touchant le sein. Ses lèvres sont retroussées et sa langue, recouvrant la gencive inférieure, se trouve sous le mamelon.

Il est inutile de vouloir dégager le nez du bébé en appuyant sur le sein, car le bébé ne risque pas de s’étouffer en tétant. 

Une tétée peut durer quelques minutes comme une demi-heure, laissez le bébé téter jusqu’à ce qu’il s’arrête. 

Sachez que les mamelons peuvent être sensibles ou douloureux au départ de l’allaitement. 
 

Déroulement des tétées

Chaque bébé a son propre rythme de tétées variant dans le temps. Allaitez-le à l’éveil puis à la demande, y compris la nuit. Les premières semaines le nombre de tétées par 24 heures peut varier entre 8 et 12. L’allaitement à la demande est plus facile si maman-bébé restent ensemble 24 h/24.

Alternez l’ordre des seins à chaque tétée. 

Tout complément (lait artificiel, eau, jus de fruit, …) est inutile (sauf indication médicale) et risque de désorganiser l’allaitement. Si un complément est prescrit par le médecin pédiatre, nous conseillons d’utiliser un gobelet, une cuillère ou une pipette pour l’administrer au bébé. 

Evitez de donner au nouveau-né des tétines de biberon et/ou des sucettes : elles diminuent l’efficacité de sa succion.
 

Signes de bien-être du bébé

Pour savoir si le bébé reçoit assez de lait : vérifiez qu’il tête énergiquement, entendez le déglutir, contrôlez ses couches qui seront lourdes de pipi (5 à 6 fois par jour) et la fréquence de ses selles. Les selles sont d’abord noires (méconium) puis deviennent jaune-orange et très liquides. 

Faites-vous confiance et faites confiance au bébé.
 

Positions d’allaitement

Choisissez une position confortable et soutenue pour allaiter, assise ou allongée. La position doit permettre à votre bébé de saisir facilement et efficacement votre sein. N’oubliez pas d’approche le bébé vers votre sein et non le sein vers le bébé.

Il est important de changer la position d’allaitement régulièrement. 

Sachez qu’une bonne position permet d’éviter l’apparition de douleurs, de crevasses et d’engorgement.

Petit conseil : étalez un peu de lait maternel aux propriétés cicatrisantes sur le mamelon après chaque tétée en prévention d’apparition de crevasses.
 

Hygiène de vie de la maman allaitante

Une toilette quotidienne est suffisante pour nettoyer les seins. Il est inutile de les laver avant ou après chaque tétée : le bébé reconnaît l’odeur de sa mère et de son lait, ce qui a pour effet de le stimuler. 

Votre rythme d’éveil/sommeil sera perturbé avec le nouveau-né. Essayez de vous reposer un maximum et en même temps que lui. Le lit du bébé peut être installé près du lit des parents. Ceci facilite les tétées nocturnes.

Ne portez pas de soutien-gorge et/ou des vêtements serrants. 

En cas de maladie, demandez à votre médecin de vous prescrire un médicament compatible avec l’allaitement. Evitez l’automédication.

Essayez d’avoir une alimentation équilibrée et variée, il y a peu de risques que votre enfant réagisse à la nourriture que vous absorbez. L’alcool et le tabac passent dans le lait maternel et sont à éviter.

N’hésitez pas à demandez de l’aide à votre entourage.
 

Seins douloureux et engorgés

Des tétées fréquentes sont la meilleure prévention. Si vos seins sont tendus et douloureux et que le bébé ne veut pas téter, assouplissez vos seins en les massant et en exprimant manuellement un peu de lait. En dehors des tétés vous pouvez aussi essayer des douches tièdes ou appliquer des compresses froides.

Avant la tété, l’application de compresses chaudes permet de faire couler plus facilement le lait.

En cas de mamelons douloureux n’hésitez pas à revoir la position du bébé au sein et de vous adresser à une consultante en lactation ou à une sage-femme.
 

Recueil et conservation du lait maternel

Lorsque pour une raison ou une autre, bébé ne peut pas boire au sein, vous pouvez recueillir le lait par expression manuelle ou utiliser un tire lait électrique/manuel. Veillez à vous laver les mains et à nettoyer correctement le matériel utilisé. 

Le lait maternel se conserve :

  • à température ambiante (19-22°): 10 heures maximum
  • au réfrigérateur bien froid (5°C) : 3-5 jours
  • au congélateur  à -18C°: 3 mois et à -20°C :  6 mois
  • Le lait décongelé se garde 24 heures au réfrigérateur

Réchauffer le lait froid sous l’eau courante tiède. Décongeler le lait gelé dans un bain marie (pas au four à micro-ondes). Administrer le lait au bébé à l’aide d’une tasse, d’un gobelet ou d’une cuillère.
 

Chaque allaitement maternel est unique

Chaque allaitement maternel est unique: le bébé a sa propre personnalité et sa propre manière de téter et vous êtes la personne qui connaîtra au mieux ses besoins. 

Le père a un rôle important à jouer dans l’allaitement, il est source de soutien de la mère. 

N’hésitez pas à faire appel à l’équipe médico-soignante pendant votre séjour à l’hôpital, à prendre rendez-vous avec une consultante en lactation en policlinique ou à contacter une sage-femme libérale quand vous êtes à domicile.

Services associés
Subscribe to