Acquisition d’un scanner permettant un examen en charge sur le site CHL Eich (Cone-beam CT)

Acquisition d’un scanner permettant un examen en charge sur le site CHL Eich (Cone-beam CT)

En octobre 2023, le service de Radiologie interventionnelle et diagnostique a réceptionné sur le site d’Eich le premier scanner du CHL permettant de réaliser des examens en charge, indispensables à l’évaluation de certains patients atteints de pathologies de l’appareil locomoteur. Il s'agit d'une première au Luxembourg.

Intérêt dans la chirurgie orthopédique et la médecine du sport

Lors d’affections du membre inférieur, une limite importante du bilan radiologique actuel (radiologie conventionnelle, scanner, arthroscanner, échographie, IRM) est qu’il permet uniquement l’acquisition d’images en position couchée. Les pathologies du membre inférieur sont toutefois souvent des affections dites fonctionnelles. En réalisant l’examen en position debout, la mise en charge des membres inférieurs permet de replacer le squelette dans sa position quotidienne. Il est ainsi possible de déceler d’éventuels rétrécissements de l'espace articulaire, frottements entre les os et/ou un mauvais alignement du membre qui ne seraient pas détectables en position couchée.

Image du scanner

Le scanner en charge est particulièrement intéressant pour l’examen du pied, de la cheville ou du genou. Par exemple, après une entorse de l’une de ces articulations, l’articulation entière peut souffrir et devenir instable avec le temps. Les tissus mous (par exemple les ligaments), s’ils sont trop sollicités, peuvent en effet perdre leur capacité à maintenir l’articulation en appui. Le scanner en charge permettra de déceler comment l’articulation s’adapte, de mieux planifier les interventions chirurgicales en fonction de cette adaptation ainsi que d’assurer le suivi des patients, qu’ils soient opérés ou non. Le scanner en charge permettra aussi de contrôler les implants, s’ils sont anormalement mobiles ou présentent une usure précoce.

Avantages par rapport aux techniques d’imageries existantes

Il existe déjà des radiographies en charge. Celles-ci sont par exemple utilisées pour évaluer le stade de pincement articulaire au niveau du genou présent lors d’une arthrose avancée. Les radiographies ne permettent toutefois pas de visualiser les tissus mous en 3 dimensions comme le propose le scanner en charge. Leur apport diagnostique reste donc très limité et spécifique à certaines pathologies.

Les scanners classiques et les IRM sont plus coûteux et volumineux que le scanner en charge. Ce dernier permet d'obtenir des images d’un membre en 3 dimensions plus rapidement et avec une meilleure résolution, permettant une analyse plus précise de l’articulation.  De plus, les doses de rayonnement sont moindres comparées au scanner standard et il représente une bonne alternative à l'IRM chez les patients souffrant de claustrophobie ou d'autres contre-indications à cet examen.

Avantages pour la société civile

Le scanner en charge peut permettre de remplacer certains examens actuels (radiographies, IRM, arthro-CT scans genoux et chevilles), allégeant en partie les temps d’attente pour un rendez-vous. Pour le patient, l’examen est aussi plus confortable (temps de réalisation moindre, non fermé comme l’IRM) et moins irradiant.

Dans les situations où le scanner en charge est indiqué et grâce à la précision de l’imagerie en 3 dimensions, le patient pourra bénéficier d’une meilleure qualité de diagnostic et d’une mise en place plus rapide d’un traitement approprié. Ceci permettra de limiter certaines arthroscopies diagnostiques jusqu’alors nécessaires par manque de technologies adaptées. En cas d’acte chirurgical, celui-ci pourra aussi être mieux planifié et personnalisé. L’acte chirurgical sera plus précis et sûr avec une diminution des récidives et reprises chirurgicales.

Enfin, en permettant une reconstruction précise de l’anatomie en 3 dimensions, le scanner en charge aura aussi un rôle non négligeable dans la formation et d’éducation des médecins en formation. 
 

Docteur Eugenie Riesenkampff

Docteur Eugenie Riesenkampff

Dr Riesenkampff arbeitet als Kinderkardiologin am CHL.
Der Kontakt mit Patienten und ihren Eltern ist ihr besonders wichtig und sie freut sich, ihre Erfahrungen am CHL einzubringen.

Ausbildung zur Kinderärztin und Kinderkardiologin an der Charité Berlin und am Deutschen Herzzentrum Berlin (jetzt Deutsches Herzzentrum der Charité).
Langjährige Erfahrung in der Betreuung von Patienten mit Angeborenem Herzfehler vom Säuglings- bis ins Erwachsenen-Alter mit Spezialisierung in der Bildgebung mit MRT.
Zuletzt "Clinical Research Fellow" am Hospital for Sick Children in Toronto/Kanada (bewertet als Bestes Kinderkrankenhaus weltweit/Newsweek 2022)

Doktorarbeit in Berlin und Forschungstätigkeit in Berlin und Toronto mit Veröffentlichungen in renommierten Fachzeitschriften und Vorträgen auf internationalen Kongressen.

Mitgliedschaften:  DGKJ (Deutsche Gesellschaft fuer Kinderheilkunde und Jugendmedizin)
SCMR (Society for Cardiovascular Magnetic Resonance)


Le Dr Riesenkampff travaille comme cardiologue pédiatrique au CHL.
Le contact avec les patients et leurs parents est particulièrement important pour elle et elle se réjouit de pouvoir apporter son expérience au CHL.

Formation de pédiatre et de cardiologue pédiatrique à la Charité Berlin et au Deutsches Herzzentrum Berlin (désormais Deutsches Herzzentrum de la Charité).
Longue expérience dans le suivi de patients atteints de cardiopathie congénitale, du nourrisson à l'adulte, avec spécialisation dans l'imagerie par IRM.
Dernier "Clinical Research Fellow" à l'Hospital for Sick Children à Toronto/Canada (classé meilleur hôpital pour enfants au monde/Newsweek 2022).

Thèse de doctorat à Berlin et activités de recherche à Berlin et Toronto avec des publications dans des revues spécialisées renommées et des présentations lors de congrès internationaux.
Membres de l'association :  DGKJ (Société allemande de pédiatrie et de médecine de l'adolescence)
SCMR (Society for Cardiovascular Magnetic Resonance)
 


Langues parlées :

  • Allemand
  • Anglais
  • Francais
CHL - CHL KannerKlinik

Pédiatrie Générale

Fax :
  +352 4411-6116
CHL KannerKlinik

Hôpital de jour de pédiatrie

Tél : +352 4411-3487
CHL KannerKlinik

Unité d'hospitalisation 64

Tél : +352 4411-6464
CHL KannerKlinik

Unité d'hospitalisation 62

Tél : +352 4411-3164
Congress : Evolutionary Roots of Human Brain Diseases

Congress : Evolutionary Roots of Human Brain Diseases

Congress held on February 22, 23 and 24, 2024 at the Hôtel Légère in Muensbach, Luxembourg.

Under the Auspices of Société des Sciences Médicales de Luxembourg


SCIENTIFIC COMMITTEE:

Nico J Diederich, MD

  • Consultant in Neurology at the Centre Hospitalier de Luxembourg and Adjunct Professor of Neurology at the University of Cologne (Germany)

Martin Brüne, MD

  • Professor of Psychiatry and Head of the Division of Social Neuropsychiatry and Evolutionary Medicine at the LWL University-Hospital, Ruhr-University Bochum (Germany)

Katrin Amunts, MD

  • Professor Director of the C. and O. Vogt-Institute for Brain Research, Heinrich-Heine University Duesseldorf, and of the Institute of Neuroscience and Medicine Research Center Juelich (Germany)

Christopher G Goetz, MD, FAAN

  • Professor of Neurological Sciences and Pharmacology at Rush Medical College, Chicago (USA)

PROGRAM:

SESSION 1 : THURSDAY, FEBRUARY 22, 2024 / CHAIR : KATRIN AMUNTS
  • 14h00 : Welcome address - Guy Berchem - Centre Hospitalier de Luxembourg and Luxembourg Institute of Health
  • 14h10 : Introduction to the congress - Nico Diederich - Centre Hospitalier de Luxembourg
  • 14h20 : Human telencephalization - Katrin Amunts KEYNOTE
  • 14h50 : General aspects in the evolution of glia cells - Corrado Cali - Department of Neuroanatomy, University of Turin (Italy)
  • 15h10 : Metabolic evidence supporting the evolution of glial cells - Pierre Magistretti - Emeritus Professor Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne and King Abdullah University of Science and Technology (Switzerland and Saudi Arabia)
  • 15h30 : The overstrain on mitochondria - Anne Grünewald - Luxembourg Centre for Systems Biomedicine, Esch-Belval (Luxembourg)
  • 16h00 : Break
  • 16h20 : Intrinsic templates for neurodegeneration - Toshiki Uchihara - Program Director, University of Hawaii postgraduate medical education program at Okinawa Chubu Hospital, Okinawa, Japan
  • 16h50 : Goal-directed and habitual behaviours - Ledia F. Hernandez - Network center for Biomedical Research, Carlos lI Health Institute/Madrid (Spain)
  • 17h20 : Adaptive archaic introgression - Olga Dolgova - Centre Nacional d'Analisi Genòmica; Centre de Regulació Genomica, Barcelona (Spain)
  • 17h50 : Round table - Lead: Michel Heneka - Director, Luxembourg Centre for Systems Biomedecine, Esch-Belval (Luxembourg)
  • 18h15 : Cocktail Party and Networking

 

SESSION 2 : FRIDAY, FEBRUARY 23, 2024 / CHAIR : NICO DIEDERICH
  • 9h00 : Differences in brain gene expression between humans and primates - Genevieve Konopka - Department of Neuroscience, University of Texas, Dallas (USA)
  • 9h30 : Alzheimer's Disease, the parietal lobes, and the evolution of the human genus - Emiliano Bruner - Centro Nacional de Investigación sobre l Evolución Humana, Burgos (Spain) KEYNOTE
  • 10h10 : Parkinson's disease - overstrain of basal gangia and brainstem nuclei - Christopher G Goetz
  • 10h40 : Brain diseases associated with unstable repeats - Peng lin - Department of Human Genetics, Emory University, Atanta (USA)
  • 11h00 : Pause
  • 11h30 : The Properties of Cortico-motoneuronal. Connections and their Evolutionary Significance for Amyotrophic Lateral Sclerosis - Roger lemon - Department of Cinical and Movement Neurosciences, UCL Queen Square Institute of Neurology, London (United Kingdom)
  • 12h00 : Round table - Lead: Rejko Krüger - Centre Hospitalier de Luxembourg, Luxembourg Institute of Health, Luxembourg, Centre for Systems Biomedicine, Esch-Belval (Luxembourg).
  • 12h30 : Lunch

 

SESSION 3 : FRIDAY, FEBRUARY 23, 2024 / CHAIR : MARTIN BRÜNE
  • 14h00 : REM sleep behaviour disorder: nocturnal replay of "fight and flee? - Nico Diederich - Centre Hospitalier de Luxembourg
  • 14h30 : Mood disorders: An evolutionary psychoneuroimmunological approach - Markus / Rantala - Department of Biology, University l Turku, Turku (Finland)
  • 15h00 : ADHD: lost benefit of excessive novelty - Annie Swanepoel - Learning Disability team, North East London NHS Foundation, London (United Kingdom)
  • 15h30 : Pause
  • 15h50 : Substance abuse: An evolutionary perspective of reward and motivation principles - Roger Sullivan - Department of Anthropology. California State University
  • 16h20 : Schizophrenia: Embracing the Spectrum - John S Allen - Department of Anthropology, Indiana University, Bloomington, Indiana (USA) KEYNOTE
  • 16h50 -17h20 : Round table - Lead : Alfonso Troisi - Department of Systems Medicine, Unives of Rome Tor Vergata, Rome (Italy)

 

SESSION 4 : SATURDAY, FEBRUARY 24, 2024 / CHAIR : CHRISTOPHER G GOETZ
  • 9h00 : Conditions of comparative brain connectomics - Kathleen S Rockland - Department of Anatomy and Neurobiology, Boston University School of Medicine, Boston (USA)
  • 9h30 : Are evolutionary concepts helpful in designing preventive strategies for brain diseases? - Gilberto Levy - Independent Researcher, Rio de Janeiro (Brazil)
  • 10h00 : Evolutionary aspects of neuropsychopharmacology - Martin Brüne KEYNOTE
  • 10h40 : Pause
  • 11h00 : Ongoing human evolution? - Nicole Bender - Institute of evolutionary medicine, University of Zürich (Switzerland)
  • 11h30 : Ongoing cultural evolution outpaces ongoing biological evolution - Jean-Pierre Changeux - Emeritus professor, Department of Neuroscience, Pasteur Institute and Collège de France, Paris (France)
  • 12h00 : Round table discussion - Lead: Axel Karenberg - Institute for the History of Medicine and Medical Ethics, University of Cologne, Cologne (Germany)
  • 12h30 : Wrap-up - Sten Grillner - Distinguished Professor , Karolinska Institute Stockholm (Sweden)

REGISTRATION:

There is no registration fee, but places are limited.

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Lipödem Lëtzebuerg a.s.b.l.

Lipödem Lëtzebuerg a.s.b.l.

Lipödem Lëtzebuerg a.s.b.l. est une association de bénévoles sans but lucratif fondée en 2017 par des personnes touchées par le lipœdème chronique évolutif avec pour objectifs d’informer sur le lipœdème, les thérapies et de défendre les intérêts/droits des personnes atteintes par la maladie
Leur message « Informer d'abord - juger ensuite ».

« Informer d'abord - juger ensuite ».

Missions :

  • Accompagner les personnes concernées sur le chemin du diagnostic et sur celui de la meilleure thérapie possible.
  • S’engager auprès des politiques et des caisses d'assurance maladie pour la prise en charge d'une thérapie équitable.
  • Sensibiliser les médecins, les politiques, la presse, les familles, les amis et les personnes concernées.
     

Contact :

 

Accès à votre dossier / à vos données personnelles

Accès à votre dossier / à vos données personnelles

Vous pouvez demander des éléments du dossier ou une copie complète de votre dossier.

Votre demande doit être adressée au secrétariat de votre médecin traitant. Le secrétariat se chargera, avec le médecin responsable de votre prise en charge, de préparer la copie des éléments du dossier demandés.

Qui peut formuler la demande?

La demande peut émaner du patient, de son représentant légal ou d’une tierce personne.

Comment formuler sa demande?

Vous pouvez formuler votre demande oralement auprès du secrétariat du service concerné.
Vous pouvez également formuler votre demande sur papier libre ou par mail au secrétariat du service concerné.
Nous vous prions de bien vouloir toujours préciser votre demande en y spécifiant, au moins:

  • le nom du/des service(s) concerné(s)
  • la/les période(s) visée(s).

Qui reçoit les éléments du dossier?
Vous pouvez retirer les éléments dossier auprès du secrétariat qui vous aura contacté à cette fin.
Si le dossier doit être remis à un tiers, vous devez lui donner une procuration à cette fin ici. 
La transmission d’un élément du dossier d’un patient décédé à un tiers peut être refusée si le patient s’y était opposé ou si les conditions légales ne sont pas remplies.
 

Découvrez la Politique de protection des données personnelles du Centre Hospitalier de Luxembourg ici.

La Pharmacie du CHL se mobilise à l’occasion de la MedSafetyWeek pour promouvoir la pharmacovigilance

La Pharmacie du CHL se mobilise à l’occasion de la MedSafetyWeek pour promouvoir la pharmacovigilance

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les effets indésirables liés aux médicaments sont la 14ème cause de mortalité/morbidité. Au CHL, une campagne de sensibilisation démarre aujourd’hui à l’occasion de la MedSafetyWeek. Cette initiative, soutenue par OMS, s'étendra du 6 au 12 novembre 2023, avec pour objectif principal de sensibiliser le grand public à l'importance de la sécurité des médicaments et à leur utilisation appropriée. 

 

Sandrine Garnier, pharmacien gérant adjoint et coordinatrice clinique de la Pharmacie du CHL : « C’est en étroite collaboration avec la Division de la Pharmacie et des Médicaments de la Direction de la Santé, ainsi que d'autres pharmaciens hospitaliers et de ville, que notre hôpital s'engage activement dans cette campagne de sensibilisation mondiale, pour la deuxième année consécutive. À cette occasion, les pharmaciens seront les ambassadeurs de la sécurité des médicaments et sensibiliseront les patients aux effets indésirables des médicaments. Il sera mis à disposition des dépliants informatifs et des cartes explicatives. En parallèle, des vidéos didactiques sur la pharmacovigilance sont diffusées dans les salles d'attente et les halls d'accueil du CHL, ainsi que dans les pharmacies de ville. »

Photo d'une pharmacienne

 

 

La pharmacovigilance, qu’est-ce que c’est ?   

 

La pharmacovigilance consiste à signaler les effets indésirables associés aux médicaments et aux vaccins, tant par les professionnels de la santé que par les patients eux-mêmes. Cette surveillance se concentre principalement sur les produits après leur mise sur le marché. Sandrine Garnier explique : « Pendant les essais cliniques, seules de petites cohortes de patients, soigneusement sélectionnées, sont étudiées, ce qui signifie que certains effets indésirables peuvent survenir lorsque des milliers voire des millions de personnes utilisent ces produits. La pharmacovigilance a donc pour objectif de signaler et de surveiller les effets indésirables des médicaments avant, pendant et après leur commercialisation. Cela peut concerner des effets indésirables attendus mais aussi des effets non attendus. Elle permet également d'évaluer le rapport bénéfices/risques des médicaments, en particulier si des effets indésirables graves surviennent en dehors des essais cliniques. Cela garantit une utilisation plus sûre et plus efficace des médicaments, pour le bien-être des patients. »

 

Comment identifier un effet indésirable lors de la prise d'un médicament ?

 

Sandrine Garnier : « C'est précisément pour répondre à cette question que nous avons mis en place un processus de signalement. Lorsque nous soumettons une déclaration d'effets indésirables, ou lorsque le patient prend l'initiative de le faire, nous collaborons étroitement avec le Centre de Pharmacovigilance de Nancy, ainsi qu'avec la Division de la Pharmacie et du Médicament de la Direction de la Santé en charge de la pharmacovigilance. Notre déclaration est détaillée et comprend des informations telles que la durée pendant laquelle le patient prend le médicament, les éventuelles interactions avec d'autres médicaments, la disparition de l’effet indésirables après l’arrêt du médicament, la présence de maladies chroniques, les antécédents médicaux, et les résultats d'analyses biologiques pertinents. Nous transmettons l'ensemble de ces données, formant un dossier complet, au Centre de Pharmacovigilance. Là-bas, ils se chargent ensuite de consulter les bases de données européennes et mondiales pour rechercher d'autres déclarations similaires concernant ce médicament. Si des informations supplémentaires sont nécessaires, ils peuvent revenir vers nous pour les obtenir. »

 

 

Pourquoi est-il crucial de signaler les effets indésirables ?

 

Sandrine Garnier : « Les recherches effectuées à partir des déclarations d’effets indésirables permettent de mettre à jour les informations sur les notices de médicaments, y compris les contre-indications et les avertissements d'utilisation. Cela peut notamment conduire à des restrictions dans l'utilisation de certains médicaments ou vaccins voire au retrait du marché de médicaments. Lors de la 1ère campagne de vaccination contre la Covid-19, comme il s’agissait de nouveaux vaccins, une sensibilisation sur la pharmacovigilance a été faite au CHL, ce qui nous a permis d’enregistrer un total de 120 déclarations auprès du Centre de Pharmacovigilance de Nancy. En temps normal, nous observons généralement une moyenne annuelle d'environ 30 à 40 déclarations. » Ce qui laisse à penser une sous déclaration de ces effets indésirables.

 

Des conseils généraux à donner aux patients en matière de pharmacovigilance ? 

 

Sandrine Garnier : « Un premier conseil que je peux prodiguer concerne la prudence en matière d'automédication. Il est impératif que les patients consultent leur médecin généraliste ou leur pharmacien pour obtenir des conseils sur la posologie et, surtout, sur les éventuelles interactions médicamenteuses. Cela vise à prévenir la prise d'un médicament supplémentaire susceptible d'affecter les reins ou d'entrer en conflit avec les médicaments habituellement pris, ce qui pourrait engendrer des effets indésirables graves. Je conseille également vivement aux patients de ne pas minimiser les effets indésirables légers d'un médicament, tels que des maux de tête, des troubles gastro-intestinaux, et de les aborder ouvertement avec leur médecin et de ne pas arrêter son traitement sans un avis médical. Votre professionnel de santé sera en mesure de vous recommander une alternative plus adaptée le cas échéant ou d’arrêter votre traitement si nécessaire. Enfin, dans la même optique, il est essentiel que les patients puissent faire le signalement des effets indésirables modérés à graves. Le signalement de ces effets contribue en effet à avoir une meilleure compréhension de la fréquence des personnes touchées par les effets indésirables rares des médicaments ou des vaccins. »

Photo d'un pharmacien

Photo d'un pharmacienAffiche de l'événementAffiche de l'événement en allemand
Docteur Nicolas Bonnet

Docteur Nicolas Bonnet

Le Dr Nicolas Bonnet est médecin pédiatre dans le service d'endocrinologie et diabétologie pédiatrique

BIOSKETCH FORMATION MÉDICALE DE BASE :

  • Bachelier en Médecine à la Faculté Universitaire Notre-Dame de la Paix à Namur, Belgique (2009 – 2012)
  • Master en Médecine à l’Université Catholique de Louvain, Belgique   (2012 – 2016)

 

SPÉCIALISATIONS :

  • Master de Spécialisation en Pédiatrie aux Cliniques Universitaires Saint-Luc (Bruxelles, Belgique)
  • Diplôme Inter-Universitaire d’Endocrinologie et Diabétologie pédiatrique (La Timone, Marseille, France)
  • Diplôme Inter-Universitaire d’Endocrinologie Périnatale (Le Kremlin Bicêtre, Paris, France)
  • Formation pratique en Endocrinologie et Diabétologie Pédiatrique aux Cliniques Universitaires Saint-Luc (Belgique) et à la KannerKlinik (Luxembourg)
     

INTÉRÊTS PARTICULIERS :

  • Diabète de l’enfant et de l’adolescent et technologie autour du diabète (CGM, système « hybrid closed-loop », …)
  • Endocrinologie fœtale et néonatale
  • Croissance de l’enfant et de l’adolescent
  • Obésité infantile et sa prise en charge
     

LANGUES PARLÉES :

  • Français
  • Anglais
  • Allemand
20375 Nicolas Bonnet
CHL - CHL KannerKlinik

Endocrinologie-Diabétologie Pédiatrique

Fax :
  +352 4411-6466
CHL - CHL Centre

Centre Luxembourgeois de Mucoviscidose et des Maladies apparentées

Les boissons : "La goutte d'eau qui fait déborder le vase?" - Dialyse

Les boissons : "La goutte d'eau qui fait déborder le vase?" - Dialyse

Les conseils ?

  • Buvez par petites gorgées. 
  • Utilisez des petites tasses et des petits verres.
  • Privilégiez l’eau plate ou gazeuse (les boissons sucrées ou l’alcool accentuent la soif).
  • Pensez aux rondelles d’agrumes (citron / orange), des feuilles de menthe pour parfumer votre eau.
  • Préférez les boissons fraîches.
  • Manger un bonbon à la menthe et boire une gorgée d’eau juste après permet de bien rafraîchir la bouche.
  • Sucez des tranches d’agrumes que vous aurez préalablement congelées ou des glaçons natures ou aromatisés avec du citron par exemple.
  • Rincez-vous la bouche avec de l’eau fraîche.
  • Evitez les aliments riches en sel (charcuteries / fromages à pâte dures, biscuits salés, préparations industrielles…) ou trop sucrés ou trop épicés car cela accentue la soif.
Verre d'eau

Quand il fait chaud : adoptez les bons réflexes

  • Tentez de garder votre logement le plus frais possible, en fermant les fenêtres et les stores / rideaux durant la journée et en les ouvrant le soir et la nuit si la température baisse.
  • Evitez de sortir aux heures où le soleil est au zénith (10h00 / 15h00).
  • Si vous souhaitez sortir, munissez-vous d’un chapeau, d’une casquette, d’un t-shirt humide pour vous protéger du soleil et essayez de trouver des endroits frais (climatisés). N’oubliez pas de protéger votre peau avec une crème solaire.
  • Glissez un brumisateur dans votre poche ou votre sac.
  • Pensez à vous rafraîchir : humidifiez-vous les cheveux, la nuque, le cou et les poignets avec de l’eau froide ou prenez des douches supplémentaires. Attention toutefois à ne pas prendre des douches trop froides. L’eau froide fait du bien, mais le corps ressent cela comme une agression et va se battre pour maintenir sa température à 37°C induisant un risque de choc thermique.
  • Evitez le confort de dormir avec un ventilateur orienté directement vers vous car l’air qu’il produit est très sec. 
    Préférez utiliser le ventilateur avant le couché en plaçant un bol d’eau ou un linge humide devant. Et ainsi humidifier un peu votre chambre.
  • Limitez les efforts physiques pendant les heures les plus chaudes (10h00 / 15h00).
  • Préférez les repas froids ou tièdes et évitez les plats trop riches en graisses.
Femme qui se rafraîchit avec un éventail

Mon abord d'abord : ce qu'il faut savoir en cas de forte chaleur

  • Pensez à protéger votre Fistule artério-veineuse et/ou Cathéter du soleil.
  • Surveillez bien le Thrill de votre Fistule artério-veineuse.

 

Ref. : Flyer Les boissons Dialyse Nov 2023

Services associés
Fiche conseil pour les apports protéines en cas d'insuffisance rénale chronique

Fiche conseil pour les apports protéines en cas d'insuffisance rénale chronique

Quel est le rôle des protéines ?

  • Les protéines sont les « briques » de l’organisme. Elles permettent de fabriquer les muscles, les os, les cheveux, les ongles, la peau… tous les organes mais aussi les hormones, les enzymes et les anticorps….
  • Elles fournissent de l’énergie au même titre que les lipides et les glucides.
  • Il n’y a pas de stockage de protéines dans l’organisme.
  • L’organisme ne peut pas les fabriquer, elles doivent donc être apportées par l’alimentation.

 

Élimination des protéines

  • Lors de la digestion, une partie des protéines alimentaires est dégradée en urée qui est filtrée par les reins et éliminée dans les urines.
  • Plus il y a de protéines alimentaires plus il y a d’urée urinaire, et plus les reins doivent travailler pour éliminer.

 

Où trouve-t-on les protéines ?

ORIGINE ANIMALE :

Viandes, charcuteries, poissons, fruits de mer, oeufs

Lait, laitages, fromages

ORIGINE VEGETALE :

Céréales (riz, blé, maïs, quinoa…)

Dérivés des céréales (pain, biscottes, pâtes, semoule, farine…)

Légumineuses (lentilles, flageolets, pois cassés, haricots secs, fèves…)

Pomme de terre

Soja

Dérivés du soja (tofu, yaourts et desserts au soja…)

dessins d'aliments contenant des protéines

En pratique : recommandations pour les apports en protéines/jour :

  • La quantité de protéines recommandée est de 0,8 g/kg de poids et par jour.
  • Ainsi si vous pesez 70 kg vous devrez consommer 56 g de protéines par jour maximum.
  • Consommez maximum une fois par jour du poisson, de la viande, de la volaille ou des oeufs.

 

On trouve en moyenne 10g de protéines d'origine animale dans :

  • 50 g de viande blanche ou rouge, de jambon, de poisson
  • 2 petits suisses de 60g
  • 2 oeufs
  • 30g de fromage à pâte cuite (Emmenthal, comté, tome...)
  • 250 ml de lait (entier, demi-écrémé ou écrémé)
  • 40g de fromage à pâte fermentée (camembert, brie, munster...)
  • 100g de fromage blanc

 

On trouve en moyenne 5g de protéines d'origine végétale dans :

  • 5 biscottes 
  • 250 g de féculent cuit (pâtes, semoule, riz)
  • 60 g de pain (1/4 de baguette)
  • 3 tranches de pain de mie
  • 100 g de légumes secs cuits : lentilles, flageolets, pois cassés… (riche en potassium à consommer avec modération)
  • 50 g de céréales pour petit déjeuner
  • 150g de maïs
  • 50g de tofu

 

Exemples de repas pauvres en protéines :

  • Penne à l’arabbiata
  • Salade de pommes de terre aux radis et cornichons
  • Curry de légumes et pois chiches
  • Gnocchis à la roquette, tomates cerise, aubergines et scampis
  • Risotto aux champignons
  • Wraps à l’houmous et crudités
  • Entrées : soupes et salades
  • Desserts : salade de fruits, fruits, fruits au sirop, sorbet, biscuit, compote, gaufre

 

Equivalences protidiques : 

  • 100g de viande = 2 oeufs = 120g de poisson = 20g de protéines
  • 150 ml de lait = 25g de fromage = 1 yaourt = 5g de protéines
  • 70g de pain = 6 tranches de biscottes = 60g de céréales = 250g de pommes de terre = 5g de protéines

 

Ref. : Flyer Conseils Protéines_Insuffisance renale_ Dialyse Nov 2023

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