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Le CHL publie son rapport annuel 2022

Le CHL publie son rapport annuel 2022

Cette nouvelle édition du rapport annuel est l’occasion de revenir sur les événements qui se sont déroulés au CHL durant toute l’année 2022 et qui reflètent bien le dynamisme qui caractérise l’institution.

Pour le CHL, l’année 2022 a été positive à bien des égards. Après une première accréditation délivrée en juin 2018, le CHL a été réaccrédité par la Joint Commission International (JCI) en 2022, confirmant ainsi son engagement envers l’excellence dans les soins, la sécurité des patients et l’amélioration continue des pratiques. Le laboratoire d’échocardiographie du CHL s’est, lui aussi, illustré en obtenant une accréditation en échocardiographie transthoracique, en échocardiographie transoesophagienne et en échocardiographie d’effort délivrée par l’European Association of Cardiovascular Imaging (EACVI).

Un autre moment fort de l’année a été le vote de la loi du 15 juillet  « autorisant l'État à participer au financement des travaux de construction du nouveau CHL Centre ». Depuis le début des travaux de terrassement au quatrième trimestre 2022, le chantier a bien progressé. Actuellement, la pose de la première pierre de ce projet de construction ambitieux est planifiée pour le début de l’année 2024.

L’année 2022 a également été marquée par deux évènements de collaborations majeures. D’une part, l’inauguration officielle du LCTR (Luxembourg Clinical and Translational Research Center), fruit d’une collaboration entre le LIH et le CHL, et véritable pierre angulaire pour l’avancement de la recherche clinique au Luxembourg. D’autre part, la signature d’une convention entre le CHL et l’État, autorisant la création d’une nouvelle antenne du service d’imagerie médicale du CHL au Potaschbierg.

Photo de l'inauguration du LCTR

Comme les deux années précédentes, l’année 2022 aura elle aussi eu son lot de défis, en raison notamment du prolongement de la pandémie de Covid-19 et surtout de la survenue, vers la fin de l’année, de l’épidémie de bronchiolite RSV chez les enfants de bas âge.  

Quelques chiffres clés

En 2022, le CHL a réalisé 28 238 hospitalisations en stationnaire (+0,94 % par rapport à 2021), 11 927 hospitalisations en hôpital de jour (+11,3 % par rapport à 2021) et 609 782 prises en charge en ambulatoire dans les consultations et les secteurs médico-techniques, représentant 189 219 patients traités et suivis sur l’année.

Pour 2022, l’hôpital note 43 745 passages aux urgences adultes (+3,19 % par rapport à 2021)  et 59 231  passages aux urgences pédiatriques (+26,4 % par rapport à 2021).

Le CHL est aussi un acteur socio-économique important au Luxembourg (11e employeur). En 2022, le CHL a employé 2743 collaborateurs (2021: 2678 collaborateurs). Les effectifs ont ainsi légèrement augmenté pour répondre à la hausse de l’activité hospitalière.

Cliquez ici pour découvrir le Rapport Annuel 2022 du CHL.

Visite de S.A.R la Grande-Duchesse au service d'onco-hématologie pédiatrique du CHL

Visite de S.A.R la Grande-Duchesse au service d'onco-hématologie pédiatrique du CHL

S.A.R. la Grande-Duchesse a rendu visite, ce mardi matin, à des enfants suivis au service d'onco-hématologie pédiatrique (SOHP) de la « Kannerklinik » du CHL.

Photo de SAR la Grande-Duchesse et d'un enfant

Accueillie notamment par M. Paul Mousel, Président de la Commission administrative, et par le Dr Martine Goergen, Directeur général du CHL, la Grande Duchesse a d'abord assisté à une brève présentation du service et de son fonctionnement.
Photo de SAR la Grande-Duchesse avec le président de la CA et de la Direction du CHL

Photos de la présentation du servicePhotos de la présentation du service à la Grande-Duchesse

La visite a été marquée par de nombreux échanges avec plusieurs enfants, leurs familles, ainsi qu'avec le personnel médico-soignant: médecins, infirmiers, psychologues et assistants sociaux. 

Photos de la Grande-Duchesse avec des jeunes patients

S.A.R. la Grande-Duchesse a également manifesté un vif intérêt pour le programme scolaire mis en place pour les enfants hospitalisés. Au sein de l’école installée dans l’hôpital, elle a notamment assisté à un cours avec quelques enfants. 

Photo de la Grande-Duchesse à l'école de la Kannerklinik

Enfin, assumant son Haut Patronage de l’Association Nationale des Infirmiers et Infirmières du Luxembourg (ANIL, depuis 1991), elle a rencontré Mme Daniela Collas, Directrice des soins du CHL et une jeune infirmière pédiatrique pour évoquer la pénurie du personnel soignant qui touche aussi le Luxembourg et les mesures mises en place ces dernières années.

Photos de la Grande-Duchesse et une infirmièrePhotos de la visite
Le CHL célèbre son 450e don de cornée

Le CHL célèbre son 450e don de cornée

Ce 15 avril, la Direction du CHL a rencontré le Dr Max Bofferding, médecin membre de la Clinique ophtalmologique universitaire de la Sarre à Homburg et Nico Bley, membre du Lions Club District 113 G-D de Luxembourg et coordinateur SightFirst, pour célébrer ensemble un cap symbolique : le 450e don de cornée réalisé au CHL.

Cet événement a également été l'occasion de rappeler l'importance du don de cornée et de poursuivre les efforts de sensibilisation auprès du grand public et des professionnels de santé.

Photo d'équipe

De gauche à droite : Mme Daniela Collas, directrice des soins du CHL, M. Nico Bley, membre du Lions Club District 113 G-D de Luxembourg et coordinateur SightFirst, Dr Vito De Blasi, référent médecin du don de cornée au CHL, Dr Max Bofferding, médecin membre de la Clinique ophtalmologique de la Clinique ophtalmologique universitaire de la Sarre à Homburg, M. Jorge De Sousa, référent soignant du don de cornée au CHL, Dr Martine Goergen, directeur général du CHL, M. Samuel Da Silva, préleveur de cornées au CHL, Mme Manon Wagner, préleveuse de cornées au CHL
 

Dr Max Bofferding : « Dans cette optique, une campagne de sensibilisation sur le don de cornée sera prochainement menée au sein des hôpitaux luxembourgeois. Une brochure explicative sur le don de cornée a été spécialement conçue pour l’occasion, avec le précieux soutien du District 113 G-D de Luxembourg du Lions International. »

Depuis 2012, grâce à une convention officielle avec la banque de cornées LIONS de la région « Saar-Lor-Lux-Trier/Westpfalz », rattachée à la Clinique ophtalmologique universitaire de la Sarre à Homburg, le CHL est devenu le premier centre préleveur de cornées reconnu au Luxembourg. En 13 ans, 450 prélèvements ont été réalisés au CHL grâce à l'engagement d'une équipe dédiée de 5 préleveurs – Manon Wagner, Samuel Da Silva, Julie Simon, François Evora et Claire Hillard – sous la coordination du Dr Vito De Blasi, médecin référent, et de Jorge De Sousa, soignant référent.

Le 5 octobre 2023, une nouvelle étape a été franchie avec la reconnaissance officielle du CHL en tant qu'établissement inscrit au registre des établissements de tissus de l’Union européenne sous le nom de « CHL OPHTALMIQUE ». Cette reconnaissance renforce son rôle dans la chaîne du don et de la greffe de cornée.

Au Luxembourg, entre 2012 et 2023, 390 patients ont pu ainsi bénéficier d’une greffe de cornée, avec un délai moyen d’attente de 3 à 4 mois. En parallèle, jusqu’en 2024, 1178 cornées ont été prélevées à l’échelle nationale.

Photos des intervenants

Le don de cornée

La cornée est la partie transparente de la membrane qui enveloppe l’œil. Sa fonction principale est de protéger l’œil et de transmettre la lumière à la rétine.

Il arrive que la cornée perde sa transparence pour diverses raisons, telles que des blessures, des corps étrangers, l'exposition à des produits corrosifs, des infections ou des maladies héréditaires. Ces altérations peuvent entraîner des troubles de la vision. Dans les cas les plus graves, ces troubles visuels peuvent aller jusqu’à cécité, c’est-à-dire à la perte totale de la vue.

La greffe de cornée est l’unique solution permettant de rétablir la vue. Seule la cornée est prélevée, préservant ainsi l’aspect esthétique du défunt. La dignité et l'intégrité corporelle du défunt sont strictement respectées tout au long du processus.

Le prélèvement de cornée requiert le consentement écrit de la personne décédée ou, le cas échéant, celui de ses proches.


Comment devenir donneur ?

Le don d’organe est un acte de solidarité à l’égard de ceux qui souffrent. Souvent les proches se consolent en sachant qu’une petite partie de l’être aimé continue à vivre et que la vue a pu être redonnée à une autre personne.

Parlez-en avec vos proches ou adoptez la carte de donneurs d’organes, ainsi votre décision sera comprise et acceptée. La décision est d’autant plus facile pour vos proches lorsqu’ils connaissent votre volonté.
 

IA : Comment le CHL optimise ses examens PET-SCAN avec SubtlePET™

IA : Comment le CHL optimise ses examens PET-SCAN avec SubtlePET™

L’Intelligence Artificielle (IA) ouvre une nouvelle ère pour l’imagerie médicale, en transformant profondément la manière dont les examens sont réalisés.

Face à une demande croissante en PET-scanner (TEP-TDM en français), le Centre National PET du CHL a décidé d’adopter l’outil SubtlePET™, une solution innovante basée sur l’IA, intégrée à son PET-scan Philips Véréos. Résultat ? Des images d’une qualité équivalente à celles acquises dans des conditions standards, mais avec des acquisitions plus rapides et à dose réduite de radiotraceur.


Un besoin croissant en examens PET-SCAN

À l’instar de nombreux centres de médecine nucléaire, le Centre National PET du CHL fait face à une forte augmentation de la demande. Le nombre d’examens PET-SCAN a ainsi plus que doublé en 5 ans, passant de 3 448 en 2019 à 7 811 en 2024. Le Dr Olivier Schaeffer, médecin chef du Service de Médecine Nucléaire au CHL, explique : « Avec un seul PET-SCAN et des possibilités de livraisons de radiotraceurs limitées par nos fournisseurs aux jours ouvrables, les délais d’examen s’allongeaient sans que nous ne puissions absorber cette augmentation des demandes. Pour optimiser notre activité, nous avons donc décidé de nous tourner vers l’Intelligence Artificielle. » 

Pour mieux comprendre, les PET-scanners sont des appareils d’imagerie qui nécessitent l’administration d’un traceur faiblement radioactif au patient, appelé radiotraceur. Ces radiotraceurs n’ont des durées de vie que de quelques heures ; selon l’émetteur utilisé, toutes les 1 à 2 heures, leur radioactivité est réduite de moitié. Cela nécessite donc de se faire livrer plusieurs fois par jour au CHL, car ces radiotraceurs sont livrés depuis l’étranger par les fournisseurs industriels.

Photo d'un médecin devant un ordinateur

Les bénéfices de SubtlePET™

Face à ces défis, SubtlePET™ s’est imposé comme une solution efficace, offrant plusieurs avantages concrets : 

1.    UNE RÉDUCTION DU TEMPS D’ACQUISITION

SubtlePET™ permet d’obtenir une qualité d’image égale tout en réduisant significativement le temps d’acquisition des images pour chaque patient grâce à ses algorithmes d’IA. Cela a donc permis d’augmenter le nombre d’examens réalisés quotidiennement. Le Dr Olivier Schaeffer témoigne : « Grâce à SubtlePET™, nous avons réduit le temps d’acquisition de 20 %. L’intervalle entre deux patients est passé d’environ 20 à 15 minutes, ce qui nous permet d’accueillir jusqu’à 35 patients chaque jour, ce qui n’était pas envisageable auparavant sur un seul appareil PET-scan. »

Photo du Dr Schaeffer

2.    UNE DIMINUTION DE L’EXPOSITION AUX RADIATIONS SANS COMPROMIS SUR LA QUALITÉ D’IMAGE

La qualité des images en PET-scanner dépend de la nature et de la quantité du radiotraceur injecté. Grâce à ses algorithmes, SubtlePET™ permet de réduire cette quantité pour chaque patient sans faire de compromis sur la qualité des images.
Cette réduction de la radioactivité injectée permet ainsi de réduire les doses d’exposition :

  • des patients,
  • du personnel travaillant au PET-scanner (notamment les ATM en charge de l’injection du radiotraceur et de l’acquisition des images). 

Un article scientifique détaillant ces résultats est en cours de publication sous la direction du Dr Zhang Arlon

Une diminution de l’activité injectée et du temps d’acquisition devrait, en théorie, affecter la qualité des images, mais l’algorithme avancé du logiciel compense efficacement l’impact de ces variations pour garantir des résultats précis et fiables.

Joël Aerts, radiopharmacien au CHL, illustre cette avancée avec l'exemple du 18F-FDG (fluorodéoxyglucose), un analogue du « sucre » et la molécule la plus couramment utilisée au Centre National PET : « Avec SubtlePET™, nous avons pu diminuer les quantités injectées de ce radiotraceur de 16 % à 41 %, chez nos patients. Cette optimisation présente un double avantage : une moindre exposition aux radiations (pour le patient et le personnel) et une réduction globale des coûts. »

Photo de Joël Aert

3.    UNE SOLUTION POLYVALENTE ADAPTÉE À DIVERS TRACEURS

Les atouts de SubtlePET™ est sa facilité d’intégration à notre service, sa flexibilité et surtout la compatibilité avec presque tous les radiotraceurs couramment utilisés en médecine nucléaire, notamment : 18F-FDG (applications diverses en oncologie, neurologie, pathologies inflammatoires et infectieuses…), 18F-Flutémétamol (plaque amyloïde), 18F-FDOPA (maladie de Parkinson, tumeurs cérébrales, paragangliomes, tumeurs endocrines digestives, cancer médullaire de la thyroïde), 18F-FCholine (Hyperparathyroïdie, carcinome hépatocellulaire, tumeurs prostatiques) et 68Ga-PSMA (tumeurs prostatiques).


Perspectives et avenir

L’intégration de SubtlePET™ au Centre National PET du CHL démontre clairement le potentiel de l’Intelligence Artificielle pour révolutionner l’imagerie médicale. Toutefois, l’adoption de l’IA dans le domaine médical, bien qu'encourageante et passionnante, reste un processus long. Le Dr Schaeffer précise avec justesse : « Même si l’engouement pour l’IA en imagerie, notamment médecine nucléaire, est énorme, son intégration en routine reste progressive. Quand on parle IA, on évoque généralement des aides à l’interprétation des images, voire des logiciels capables d’interpréter des examens en toute autonomie. Mais les logiciels actuels ne le permettent pas encore dans notre cas. Les logiciels d’IA disponibles permettent pour l’instant surtout d’automatiser des tâches longues (comme mesurer toutes les lésions) mais sans offrir de réelle interprétation diagnostique. En revanche, l’IA a déjà eu un impact très positif dans notre organisation quotidienne en optimisant le flux des patients. L’évolution vers l’IA ne fait toutefois que commencer. »


Source : https://incepto-medical.com/product/subtlepet
 

Une première au Luxembourg : implantation d’un stimulateur cardiaque sans sonde double chambre à l’INCCI

Une première au Luxembourg : implantation d’un stimulateur cardiaque sans sonde double chambre à l’INCCI

Après la mise en place, depuis plusieurs années, d’un programme de stimulation sans sonde au CHL-INCCI, les Dr Laurent Groben et Dr Patrick Leitz du CHL, en collaboration avec les équipes de l’INCCI, ont implanté pour la première fois au Luxembourg un stimulateur cardiaque sans sonde double chambre.

Il s’agit d’une technologie innovante aux multiples avantages.

Ce dispositif miniaturisé est directement implanté dans le cœur, sans sondes ni boîtier sous la peau, offrant ainsi plusieurs bénéfices :

  • Réduction du risque de complications : diminution des risques d’infections et de déplacements des sondes.
  • Intervention moins invasive : pose par voie percutanée, favorisant une récupération et une mobilisation rapides du patient.
  • Discrétion et confort : absence de cicatrice visible, un atout esthétique et psychologique, notamment chez les patients plus jeunes.
  • Parfois la seule alternative : en cas d’impossibilité d’un abord vasculaire classique (absence d’accès veineux périphérique sous-clavier, certains patients dialysés chroniques, haut risque infectieux, etc.).

C’est une véritable avancée pour les patients, et les indications d’implantation de cette technologie devraient très probablement s’élargir à l’avenir.

Photo de l'intervention chirurgicalePhoto de l'intervention chirurgicaleimage radiologique de la sondeImage radiologie de la sondePhoto de l'équipe CHL - INCCI
Le Centre National PET débute l’activité de son deuxième PET-CT définitif

Le Centre National PET débute l’activité de son deuxième PET-CT définitif

Le CHL vient d'installer un second équipement national PET-CT de dernière génération : l'Omni Legend, un modèle de la marque GEMS.

Associé à de l’intelligence artificielle (IA) embarquée, ce système comprend une toute nouvelle technologie de détection qui offre une sensibilité 2,5 fois supérieure à celle des systèmes numériques actuels.

Photo du Pet Scan

Ce PET-CT permet des temps d’acquisition d’images plus rapides, avec une durée d’examen de seulement 7 à 8 minutes pour le corps entier. Il permet également de détecter des lésions de très petite taille, jusqu’à 0,5 mm, tout en garantissant une exposition minimale aux radiations pour les patients.

Photo de l'équipe devant le Pet-Scan

Ainsi, des lésions extrêmement petites, auparavant difficilement observables, deviennent clairement visibles, permettant dès lors une plus grande certitude diagnostique.

Photo du Pet Scan

Ce nouveau PET-CT est opérationnel depuis le 18 mars 2025.

Photo du Pet CT

Dans la continuité de l’évolution du plateau technique PET-CT national, le CHL  a officiellement déposer une demande auprès de la Commission Permanente des Hôpitaux (CPH) pour renouveler son premier PET-CT afin de disposer de deux systèmes identiques et de nouvelle génération.  

Photo de la salle de préparation
Des étudiants en BTS Media Writing en immersion au CHL pour la Journée mondiale du Rein

Des étudiants en BTS Media Writing en immersion au CHL pour la Journée mondiale du Rein

Ce jeudi 13 mars, à l’occasion de la Journée mondiale du Rein, l’équipe médico-soignante du service de Néphrologie du CHL, en collaboration avec l’équipe de diététique, a organisé une journée dédiée au dépistage et à la sensibilisation aux maladies rénales.

Parmi les nombreux visiteurs, un groupe d’étudiants en BTS Media Writing du Lycée classique de Diekirch a quitté les bancs de l’école pour une immersion en conditions réelles. Dans le cadre de leur cours de Content Marketing, ils avaient une mission bien précise : créer des contenus journalistiques pour informer et sensibiliser le grand public à la thématique des maladies rénales.

Photo d'une étudiante

Pour leur professeure, cette expérience venait compléter parfaitement son cours théorique, qui s’est notamment concentré sur le marketing hospitalier : « Dans quelques mois, ces étudiants évolueront sur le marché du travail en tant que journalistes ou communicants. Les plonger dès à présent dans une situation réelle est une étape essentielle de leur formation. Ici, ils doivent interagir avec des professionnels de la santé, faire face à l’imprévu et, surtout, affiner leur regard journalistique en choisissant l’angle de leur reportage tout en rendant l’information médicale accessible à tous. »

Photo d'une étudiante réalisant une interview

Ilana, l’une des étudiantes, a particulièrement apprécié cette immersion : « L’évènement de sensibilisation mis en place au CHL était très bien organisé. Les stands abordaient des sujets variés, comme la diététique ou le don d’organes, avec des informations présentées de manière claire. Ce qui m’a le plus marquée, c’est le stand de l’association Dialyse Patienten, qui présentait des vêtements spécialement conçus pour les patients sous dialyse. Je n’avais jamais imaginé qu’il existait des vêtements adaptés à ces patients, et j’ai trouvé ce concept très intéressant. »

Photo d'un étudiant avec sa caméraPhoto d'une étudiante
 Former, chercher ... soigner, guérir !

Former, chercher ... soigner, guérir !

La nouvelle édition du rapport "Enseignement et Recherche" du CHL est disponible.

C’est avec plaisir, enthousiasme et fierté que la Cellule d'Enseignement Médical et de Recherche du Centre Hospitalier de Luxembourg vous propose la nouvelle édition du rapport « Enseignement et Recherche » du CHL.

Au-delà de la mission évidente de soins des patients, les missions d’enseignement et de recherche sont inscrites dans la loi par laquelle le CHL a été créé en 1975. Mises au cœur de l’histoire et de la culture de notre établissement, elles se sont depuis lors considérablement développées grâce au soutien d’une équipe spécifiquement dédiée, la Cellule d'Enseignement Médical et de Recherche.

Quelques chiffres marquants de ces trois dernières années :

  • Plus de 1200 stages en 2023, toutes professions médicales et soignantes confondues
  • Une augmentation de 40 % des stages en médecine en 4 ans
  • Plus de 100 études de recherche en cours ou en préparation

Découvrez la nouvelle édition du rapport "Enseignement et Recherche" du CHL !

Cellules CAR-T : au coeur de la révolution immunothérapeutique

Cellules CAR-T : au coeur de la révolution immunothérapeutique

Découvrez l'article de MedinLux

"CELLULES CAR-T : AU CŒUR DE LA RÉVOLUTION IMMUNOTHÉRAPEUTIQUE" en cliquant ici.

D’après une discussion avec :

  • PHN Gregory Gaudillot – Coordinateur des opérations, CHL
  • Dr Sigrid De Wilde – Hémato-oncologie, CHL
  • PHN Sara Macchi – Pharmacie, CHL
  • PHN/Biologiste Vincent Schlesser – Laboratoire d’hématologie, CHL
Photo de la couverture de la brochure MedinLux
ImmunoTox : Un nouveau réseau pluridisciplinaire au CHL pour une prise en charge optimale des toxicités immuno-induites

ImmunoTox : Un nouveau réseau pluridisciplinaire au CHL pour une prise en charge optimale des toxicités immuno-induites

L'essor de l'immunothérapie, notamment des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (checkpoint inhibitors), a constitué une révolution majeure en oncologie. Ces traitements ont permis d’obtenir des résultats jusque-là inespérés, avec des rémissions prolongées, une amélioration significative de la survie voire des guérisons pour de nombreux patients atteints de cancers avancés. Cependant, comme tout traitement, l'immunothérapie n’est pas dénuée d’effets secondaires.

Le principal défi posé par ces toxicités n’est pas tant leur fréquence que leur variabilité et leur diversité. En effet, tous les organes peuvent être affectés : peau, poumons, système nerveux central, système endocrinien, yeux, foie, et bien d’autres. Certaines d'entre elles peuvent être irréversibles, sévères (parfois fatales Si non reconnues ou traitées de manière suboptimale). De plus, ces effets secondaires peuvent apparaître à des délais extrêmement variables, allant de quelques semaines à plus d’un an après l’initiation du traitement.

Un autre enjeu de taille est que les recommandations actuelles émanant des sociétés oncologiques, bien qu’unanimes, sont basées essentiellement sur des études rétrospectives. En conséquence, la prise en charge des toxicités immuno-induites repose souvent sur une approche individualisée, en particulier lorsque la corticothérapie de première intention s’avère inefficace et qu’un recours à des traitements ciblés, tels que les anti-IL6 (tocilizumab), devient nécessaire.

Dans ce contexte, l’oncologue seul ne peut plus garantir une prise en charge optimale de ces complications. La complexité croissante des effets secondaires liés à l’immunothérapie impose une approche pluridisciplinaire. La solution ? L'une d'entre elles nous vient de Belgique, où un projet pilote de la BSMO (Belgian Society of Medical Oncology), appelé BiTox, a été mis en place il y a trois ans. Ce réseau réunit des oncologues et des spécialistes d’organes experts en toxicités immuno-induites lors de réunions multidisciplinaires bimensuelles. L’impact de ce dispositif est significatif : sur 250 cas présentés, les recommandations du panel d’experts différaient dans près de 75 % des cas par rapport à la prise en charge initiale.

S’inspirant de ce modèle, le Centre Hospitalier de Luxembourg met en place ImmunoTox, une plateforme collaborative dédiée aux professionnels de santé pour une prise en charge optimale des toxicités immuno-induites. Ce réseau rassemble une liste de spécialistes issus de diverses disciplines – cardiologie, pneumologie, endocrinologie, gastro-entérologie, dermatologie, neurologie, ophtalmologie, entre autres – afin de garantir une expertise adaptée à chaque cas. Pour chaque spécialité, un expert référent s'est proposé pour assurer la discussion des dossiers et proposer les stratégies thérapeutiques les plus appropriées.

L’objectif d’ImmunoTox est double : d’une part, assurer une prise en charge rapide, personnalisée et basée sur les dernières avancées scientifiques ; d’autre part, permettre une amélioration continue des connaissances en immunotoxicologie grâce à une base de données centralisée et une veille scientifique constante.

Avec ImmunoTox, le CHL se positionne ainsi comme un acteur clé de l’innovation en oncologie, en proposant un modèle de prise en charge pluridisciplinaire inspiré des meilleures pratiques internationales. Ce réseau marque une étape décisive vers une gestion efficace, rapide et sécurisée des toxicités sévères liées à l’immunothérapie, au service des patients et des professionnels de santé.

Tableau des spécialités et des référents CHL du réseau ImmunoTox

Nom

Spécialité

Email

ALABART MARTA

PHARMACIE

Alabart.marta@chl.lu

DR BOURLOND

DERMATOLOGIE

Bourlond.florence@chl.lu

DR CODREANU

CARDIOLOGIE

Codreanu.andrei@chl.lu

Dr DEBAUGNIES

LABO HEMATO

Debaugnies.france@chl.lu

Dr KERSCHEN

NEUROLOGIE

Kerschen.philippe@chl.lu

Dr LE GOUEFF

IMMUNOLOGIE

Legoueff.anouck@chl.lu

Dr LINSTER

NEPHROLOGIE

Linster.charel@chl.lu

Dr NGUENANG

PNEUMOLOGIE

Nguenang.marina@chl.lu

Dr PHILIPPI

RADIOTHERAPIE

Swen.philippi@baclesse.lu

Dr PLIER

RHUMATOLOGIE

Plier.marc@chl.lu

Dr RAVARANI

ENDOCRINOLOGIE

Ravarani.lisa@chl.lu

Dr SERVAIS

HEMATOLOGIE

Servais.sophie@chl.lu

Dr WILPUTTE

GASTRO-ENTERO

Wilputte.jean-yves@chl.lu

 

Toutes informations sur le site : https://immunotox.lu/
 

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