Qu’est-ce qu’un PET-SCAN?

Qu’est-ce qu’un PET-SCAN?

Qu’est-ce qu’un PET-SCAN ?

Le PET-scan est une technique d’imagerie qui étudie l’activité métabolique des tissus en injectant un produit radioactif.

Cet examen est complémentaire à la radiographie, à l’échographie, à l’IRM, au scanner, qui sont des techniques d’imagerie anatomique.

 

Préparation à l'examen

Vous devez être à jeun et ne pas fumer 5 à 6 heures avant l’examen (boire de l’eau est autorisé) :

  • Si vous avez rendez-vous avant 12h00 : ne plus rien manger à partir de minuit ; boire de l’eau est autorisé.
  • Si vous avez rendez-vous après 12h00 : un léger petit déjeuner non sucré est permis tôt le matin (avant 07h00).

Vous pouvez poursuivre votre traitement médicamenteux habituel sauf indication contraire de notre part. (En cas de doute prenez contact avec notre service).
Veuillez également nous informer si vous êtes enceinte (même en cas de doute) ou si vous allaitez.


Précautions pour les patients diabétiques

Si vous prenez un médicament par voie orale pour le diabète, vous pouvez poursuivre normalement votre traitement habituel. Par contre, si vous vous injectez de l'insuline, veuillez contacter notre service et suivre les instructions qui vous seront données.


À votre arrivée

Le jour de votre rendez-vous, vous devrez vous présenter à l’annexe du Centre Hospitalier de Luxembourg (sous-sol).
Une réceptionniste vous accueillera et vous orientera vers le Centre National PET.


Durée de l'examen

Il faut compter au maximum 2 heures de présence dans notre service.

Déroulement

Vous serez installé(e) dans une salle de repos où nous vous placerons une perfusion intra-veineuse et où nous mesurerons votre glycémie.
Un produit radioactif sera ensuite injecté par cette voie veineuse. Ce produit n’engendrera aucun effet secondaire et mettra 60 minutes pour se fixer dans votre corps.
Durant cette période, il sera indispensable que vous restiez au repos complet.
Pour la réalisation des images, la perfusion sera retirée et vous serez confortablement allongé sur la table d’examen pour une durée allant de 10 à 20 minutes.
Durant l’examen, une immobilisation stricte vous sera demandée.

Résultat

Le médecin ayant réalisé l’examen ne pourra donner des informations qu’une fois les images enregistrées et reconstruites intégralement.
Les résultats définitifs seront envoyés au médecin prescripteur les deux à trois jours suivants votre examen.

Précaution après l'examen

Après l’examen vous resterez faiblement irradiant(e).
Une bonne hydratation favorisera l’élimination du produit.
Bien que les risques liés à la radioactivité soient minimes, nous vous conseillons d’éviter jusqu’au soir de l’examen tout contact avec les enfants en bas-âge et les femmes enceintes.

Pour une qualité optimale des images, il est important de respecter l’horaire de votre rendez-vous et la préparation demandée.

Si vous ne pouvez vous rendre à votre rendez-vous, nous vous prions de bien vouloir nous contacter dans les plus brefs délais au numéro 4411 6810 ou par mail à sec.petscan@chl.lu.
Nous répondrons volontiers aux questions que vous pourriez encore vous poser à propos de votre examen PET-Scan, et espérons que ces quelques informations vous auront été utiles.

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Post Exposure Prophylaxis

Post Exposure Prophylaxis

Le « traitement d’urgence » ou la prophylaxie post exposition (Post Exposure Prophylaxis = PEP)

Suite à une situation à haut risque de transmission du HIV/SIDA, il est possible de faire un traitement d’urgence appelé prophylaxie postexposition (PEP) qui a pour but d’empêcher que la personne ne devienne séropositive. 

Attention, cette thérapie n’est pas une garantie absolue contre l’infection HIV/SIDA.

Elle n’est donc pas efficace dans tous les cas. En aucun cas, ce traitement d’urgence ne remplace la prévention.

Quand faire appel au traitement d’urgence ?

  • Vous êtes professionnel de santé et vous venez de vous piquer avec une aiguille contenant du sang contaminé, vous venez de recevoir du sang dans les yeux, dans la bouche (toux avec expectoration de sang d’un patient).
  • Après des rapports sexuels vaginaux ou anaux non protégés avec une personne séropositive.
  • Après des rapports bucco-génitaux non protégés avec une personne séropositive, quand le sperme ou du sang des règles pénètre dans la bouche et/ou est avalé.
  • En cas de rupture du préservatif lors d’un rapport sexuel avec une personne séropositive.
  • Après un échange de seringue avec une personne séropositive.
  • Lorsque le statut de séropositivité du (de la) partenaire n’est pas connu avec certitude, il appartient au médecin contacté de juger, avec le patient, de l’opportunité de commencer un traitement d’urgence.

Que faire pour bénéficier du traitement d’urgence ?

Dans ce cas, il faut se rendre immédiatement après la situation à haut risque et au plus tard dans les 72 heures, qui suivent la situation à haut risque au Centre Hospitalier du Luxembourg.

Comment se déroule le traitement d’urgence ?

Il faut prendre plusieurs médicaments par jour pendant 4 semaines à heures fixes. 

Les effets secondaires sont fréquents et désagréables et une grande discipline est requise pour avoir des chances d’éviter l’infection.

Un test de dépistage sera fait immédiatement pour déterminer si la personne est séronégative. Il sera répété après six semaines et trois mois.

Attention :

En cas d'exposition accidentelle professionnelle, ne pas oublier de désinfecter immédiatement la plaie avec de l'eau de javel (700 ml eau + 30 ml eau de Javel) ou de l’alcool à 70° pendant 10 mn.

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Parkinson

Parkinson

Après la démence d’Alzheimer, la maladie de Parkinson est la maladie neurodégénérative la plus fréquente. Classiquement elle se définit par une triade de symptômes moteurs: tremblement de repos, ralentissement des mouvements (bradykinésie), rigidité. S’y associe fréquemment une instabilité posturale.

Durant les dernières décennies notre éventail thérapeutique s’est considérablement élargi; actuellement nous avons à notre disposition non seulement des médicaments très divers, mais aussi des techniques neurochirurgicales souvent très efficaces, dont surtout la stimulation cérébrale profonde de plusieurs ganglions de la base.

Alors n’ y a-t-il eu que du progrès ?

Malheureusement ce n’est pas le cas. Durant les dernières années, nous avons appris à connaître de plus en plus de symptômes non moteurs de cette maladie, symptômes souvent dévastateurs. Méconnus dans le passé car souvent masqués par le syndrome moteur, ils contribuent largement au bien-être (ou mal-être) du patient. C’est ainsi la dépression, et non la motricité déficiente, qui détermine majoritairement la qualité de vie du patient. La démence est inéluctable chez 50% des patients, s’ils réussissent à survivre les deux premières décennies de leur maladie. Autres symptômes fréquents:  

  • constipation sévère
  • hypotension artérielle
  • troubles de la parole
  • déglutition
  • apathie
  • troubles du sommeil.

C’est donc tout naturel que les cliniciens-chercheurs s’intéressent maintenant tout particulièrement à ces symptômes non moteurs, d’autant plus que nos moyens thérapeutiques sont très limités dans ce domaine. Avec le soutien financier du Fonds National de la Recherche, le service de Neurologie du CHL a conduit une large étude sur les signes non moteurs au premier stade de la maladie. V. Pieri, G. Hipp, O. Rufra et N. Diederich, avec le soutien en statistique de M. Vaillant du CRP-Santé, ont trouvé que différents déficits multisensoriels (odorat, vision) et dysautonomes distinguent parfaitement ces patients de leurs pairs non parkinsoniens de même âge.

Le CHL coopère d’autre part avec le Luxembourg Centre of Systems Bio-medicine (LCSB) de l’Université de Luxembourg, dont un des axes principaux de recherche est la maladie de Parkinson. Les chercheurs autour du professeur R. Balling s’intéressent particulièrement aux troubles énergétiques des cellules neuronales affectées par la maladie. Avec diverses techniques très sophistiquées ils étudient les mitochondries qui sont les “centrales nucléaires” des cellules. Ils essaient de trouver de nouveaux modèles animaux, d’établir des modèles mathématiques des réseaux dysfonctionnels sous-jacents, de trouver de nouveaux biomarqueurs, etc.. Du pain sur la planche!

Le Luxembourg peut être fier que des chercheurs locaux, tous passionnés par ce domaine de recherche, participent activement à cette grande aventure scientifique du XXIme siècle qu’est la quête des fondements et du traitement des maladies neurodégénératives.

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Examens / Check-up médico sportif

Il s’agit d’un examen médico-sportif de cardiologie du sport et orthopédique (selon les directives de l’examen annuel des cadres nationaux) qui comprend :

  • Consultation avec examen corporel cardio-pulmonaire et orthopédique (incluant les tests fonctionnels musculaires)
  • Examen de laboratoire : hémogramme, signes d’infection, facteurs de risques cardiovasculaires, électrolytes incluant réserve ferrique, paramètres de surcharge musculaire et métabolique, paramètres hépatiques et rénales
  • Echocardiographie (examen ultrason du cœur) avec détermination du volume cardiaque, appréciation structurelle et fonctionnelle du muscle et des valves cardiaques
  • Spirométrie avec détermination de la capacité vitale, volume expiratoire maximal seconde et volume expiratoire forcé
  • Test d’effort spécifique sur cyclo-ergomètre (adaptable à tous les systèmes de pédales) ou sur tapis roulant ultra-performant (utilisable aussi pour chaises roulantes) ou sur ergomètre d’aviron avec :
    • Test d'effort avec analyse du lactate (détermination du seuil anaérobie individuel, calcul de la consommation maximale d'oxygène (VO2max) et du taux maximal de production de lactate (VLamax), détermination de la performance sportive et des zones d'entraînement individuelles)
    • Spiroergométrie (détermination de la consommation maximale d'oxygène (VO2max), des échanges gazeux (O2 et CO2), de la performance cardio-respiratoire, des seuils ventilatoires et des zones d'entraînement individuelles)
    • ECG d’effort pour détection d’arythmies cardiaques et troubles de circulation coronarienne du muscle cardiaque
    • Evaluation de la régulation de la tension artérielle pendant l’effort
    • Evaluation de la performance
    • Recommandations individuelles pour entraînement physique
    • Rapport écrit détaillé.

Tarifs sur demande, informations: Tel. (+352) 4411-7333

  • Mesure des paramètres spirométriques pendant l’effort incluant la mesure de la consommation maximale d’oxygène
  • Tests anaérobic (p. ex. sprints) sur tapis roulant ou cyclo-ergomètre
  • VëlosLabo (mesure de la force de pédalage / Bike fit / Bike size)
  • Tests de saut
  • Etude approfondie de la composition corporelle (muscles, graisses, liquides intra/extracellulaires, contenu minéral osseux) dans 5 segments (bras d/g, jambe d/g, tronc) par Bioimpédance électrique multifrequentielle (InBody 770)
  • Analyse nutritionnelle
  • Analyse de la colonne vertébrale et de la posture
  • Tests musculaires isocinétiques avec recommandations pour exercices individuels
  • Test d’équilibre statique et dynamique
  • Diagnostic du syndrome des loges
  • Tests spécifiques sur terrain, p.ex. évaluation d’endurance et de vitesse.

Tarifs sur demande (tarifs spéciaux pour clubs et fédérations), informations: Tel. (+352) 4411-7333

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Mesure d'éviction des moisissures

Mesure d'éviction des moisissures

Les moisissures sont des champignons microscopiques. Il en existe un grand nombre, avec pour certaines, de nombreuses variétés. Quand une colonie se développe, elle prend habituellement l’aspect d’une tâche plus ou moins vaste, de couleur blanche, grise, brune, verte ou noire, formée de filaments chargés de spores.

Les moisissures les plus courantes sont :

  • Aspergillus : se trouve partout, près de 300 espèces. Il se trouve dans le sol, le compost, les débris organiques (céréales, pain, fruits, légumes, confitures,…), les épices notamment le poivre, les entrepots de grains...
  • Alternaria : très répandu, surtout l’été. Il parasite les végétaux en décomposition et les débris organiques.
  • Cladosporium : la plus abondante des moisissures, surtout l’été. Ses colonies poussent dans le sol, les cadres de fenêtres, les surfaces peintes voire sur les plantes mourantes, les aliments.

Où se trouvent les moisissures ?

Elles se développent dans les endroits obscurs, humides et mal aérés, le plus souvent entre 10 et 30°C. On les rencontre à l’intérieur des habitats humides, dans les salles de bains, les cuisine, sur les tapisseries, sur les plantes d’intérieur, dans les aquariums. 

Qu’est-ce qui est allergisant dans les moisissures ?

En se reproduisant, les moisissures expulsent des millions de spores qui restent en suspension dans l’air qui sont ensuite inhalée et provoquent des réactions allergiques (rhinite, conjonctivite, asthme,…)

A quelle époque y a t-il un taux maximal de moisissures ?

Il y en a toute l’année mais davantage lorsqu’il fait chaud et humide (entre octobre et mai).

Ce qu'il est conseillé de faire :

  • Accroître l’aération de l’habitation: ouvrir largement les fenêtres, au moins 30 minutes deux fois par jour, laisser entrer le soleil.
  • Accroître la ventilation des pièces humides (salle de bain, cuisine, lingerie).
  • Revoir l’isolation de la maison.
  • Vérifier toutes les huisseries et embrasures de fenêtres et de portes donnant sur l’extérieur à la recherche de liserés colorés témoignant de la présence de moisissures.
  • Regarder attentivement les tissus et papiers muraux. Vérifier l’absence de plaques d’humidité qui témoignent de l’existence de moisissures inapparentes qui se sont développées sous le papier entre le mur et le papier, dans la colle. Lorsque cette pousse de moisissures est importante, le papier ou tissu mural se décolle.
  • Maintenir un taux d’humidité de 50% maximum et si besoin recourir à un absorbeur d’humidité.
  • Mettre des saturateurs sur les radiateurs. S’ils comportent des feuilles de papier buvard, elles doivent être changées régulièrement et les bacs doivent être javellisés une fois par semaine.
  • Chauffer régulièrement toutes les pièces de l’habitation.
  • Faire le ménage régulierement, en particulier aspirer les différentes pièces.
  • Nettoyer à l’eau de javel les poubelles (chaque semaine), les salles d’eau (rideaux de douche, joints), les robinetteries, les joints de réfrigérateur, de machines à laver et les cadres de fenêtres.
  • Supprimer les plantes vertes de l’habitation. Quelques petits pots de plantes sont acceptables. Aucune plante dans la chambre à coucher.
  • Supprimer les aquariums.
  • Dans la mesure du possible, ne pas faire sécher de linge dans une pièce de l’habitation.
  • Eviter les promenades en forêt après la pluie et le brouillard, le ramassage des feuilles et du bois morts.

Ce qu'il est utile de savoir :

  • L’apparition de buée sur les vitres témoigne d’un degré d’humidité trop élevé dans la pièce. Cela favorise la multiplication des moisissures d’intérieur, mais aussi des acariens qui s’en nourrissent.
  • Eviter l’obstruction des bouches d’aération dans les habitations, les mesures d’isolation et de calfeutrages excessifs. Il faut bien aérer et ventiler l’habitat.
  • Après une inondation, tapisseries, boiseries, planchers, tapis et moquettes sont rapidement envahis par les moisissures.
  • Les concentrations de spores dans l’atmosphère augmentent sensiblement, durant 3 à 4 jours, après les orages.
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Premier groupe luxembourgeois de reprise du sport

Premier groupe luxembourgeois de reprise du sport

Contexte

Pour garantir une reprise du sport en toute sécurité, tout le monde s'accorde à dire que les athlètes doivent se livrer à des exercices fonctionnels adaptés et spécifiques à chaque sport. En d'autres termes, après avoir retrouvé sa mobilité et sa force, et effectué des exercices de coordination et proprioceptifs, l'athlète doit petit à petit mettre en pratique ces aptitudes dans des situations sportives. Afin de pallier le manque de structures permettant d'assurer une réathlétisation optimale, nous avons créé le «Premier groupe luxembourgeois de reprise du sport».

Objectifs

  • Faire en sorte que les athlètes retrouvent leur niveau de performance d'avant-blessure
  • Restaurer les fonctions complètes des membres blessés
  • Réduire le risque d'une nouvelle blessure
  • Assimiler des exercices visant à prévenir les blessures

Contenu du programme

  • Course, sprint et changements de direction
  • Exercices de coordination
  • Sauts et exercices pliométriques
  • Contrôle neuromusculaire
  • Exercices adaptés à chaque sport
  • Test d'agilité réalisé pendant la première et la dernière session

Critères d'acceptation

  • Avoir subi une chirurgie du LCA (ligament croisé antérieur) il y a environ 6 mois
  • Score IKDC supérieur à 70
  • Pas d'abandon récent du sport
  • LSI (indice de symétrie du membre inférieur) issu de la mesure isocinétique de la force < 25 %
  • LSI issu des tests de saut < 25 %
  • Autorisation des médecins
  • Signature d'un accord par l'athlète ou un parent

Informations générales

  • Lieu: Salle de sports Lycée technique E.C.G. (Ecole de Commerce et de Gestion) 21, rue Marguerite de Brabant, L-1254 Luxembourg.
  • Tarif: 50 € pour 12 sessions.
  • Pas de cours les jours de fête et pendant les vacances scolaires.
  • Pensez à prendre des affaires de sports (short/T-shirt/chaussures de sport).
  • Des vestiaires et des douches sont disponibles sur place.

En cas de questions supplémentaires, veuillez vous adresser par email à: Mme Nina Goedert - Goedert.Nina@chl.lu ou Dr Christian Nührenbörgernuehrenboerger.christian@chl.lu.

Organisateur:

FLASS : Fédération Luxembourgeoise des Associations de Sport de Santé

 

En collaboration avec:

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Insomnie

Insomnie

L’insomnie se définit par des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes, un réveil matinal précoce et une sensation de sommeil non récupérateur avec fatigue diurne qui surviennent au moins trois fois par semaine depuis au moins un mois. L’insomnie peut affecter les gens à n’importe quelle étape de la vie, mais elle est généralement plus fréquente chez les femmes et chez les personnes âgées. Le diagnostic le plus fréquent est l’insomnie psychophysiologique, mais elle peut parfois être secondaire à une pathologie organique, un syndrome d’apnées hypopnées du sommeil ou un syndrome d’impatience des membres inférieurs.

Voici quelques simples conseils pour améliorer la qualité du sommeil dans le contexte de l’insomnie

  • Éviter tous les excitants, café, thé, vitamine C, Cola après 17.00; la consommation d’alcool ainsi que le tabac dans la soirée perturbe le sommeil et favorise une fragmentation du sommeil.
  • Ne pas faire de repas copieux le soir, car la sensation de plénitude excessive peut perturber le sommeil.
  • Éviter de pratiquer du sport le soir, mais par contre une activité physique pendant la journée (le matin et l’après-midi) permet d’améliorer la qualité du sommeil.
  • Favoriser les activités relaxantes le soir: lecture, musique, télé (dans le salon et pas au lit); éviter l’ordinateur dans les deux heures avant le sommeil, car la luminosité intense stimule d’éveil et retarde donc l’endormissement.
  • Dormir dans une chambre aérée, dont la température ambiante se situe entre 17-20 degrés.
  • Trouver son propre rythme du sommeil et surtout un rythme régulier pendant toute la semaine (weekend inclus); se coucher et lever tous les jours à la même heure.
  • Ne pas essayer de « récupérer du sommeil » en augmentant le temps passé au lit le matin, voir même l’après-midi, car ceci accentue les éveils et les problèmes d’endormissement. Réduire le temps passé au lit consolide le sommeil et inversement, un excès de temps passé au lit provoque un sommeil léger et fragmenté.
  • «Contrôle du stimulus», c’est-à-dire se mettre au lit quand la fatigue permet un endormissement rapide; ne pas rester au lit si l’endormissement ne survient pas dans les 15 minutes. Si vous ne trouvez pas le sommeil, levez-vous, sortez de la chambre et entreprenez une activité peu stimulante et restez éveillé jusqu’à ce que vous vous sentiez à nouveau fatigué.
  • Réveil: tournez votre réveil ou couvrez-le si vous le regardez fréquemment la nuit.
  • Éviter de prendre des somnifères et organisez avec votre médecin un programme pour le sevrage progressif de ces médicaments si vous les prenez depuis longtemps.

Si malgré ces conseils, vos problèmes de sommeil persistent, sachez qu’une évaluation médicale détaillée suivie de prises de sang ou d’études sur le sommeil peut aider le médecin à diagnostiquer l’insomnie.


 

Pour les problèmes d'insomnie, nous vous proposons de vous orienter vers votre médecin de famille qui pourra vous prendre en charge dans la grande majorité des cas.

Une polysomnographie au laboratoire de sommeil n'est que très rarement indiquée pour ce trouble du sommeil.

Dans certains cas, votre médecin de famille vous orientera vers la Clinique des Troubles Émotionnels (TCC, etc.), et si une pathologie sous-jacente est suspectée, une consultation en neurologie s’avérera nécessaire.

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Haptonomie

Haptonomie

De quoi s’agit-il ?

L’haptonomie est la science de l’affectivité et des rapports qui régissent les comportements de relation de l’être humain. En prénatal, l’haptonomie invite à la découverte précoce de l’enfant à naître et  à créer un lien affectif entre les parents et l’enfant en établissant un contact par la peau et le toucher.

A qui s’adressent les séances d’haptonomie ?

  • A tous les couples dont la maman désire accoucher à la Maternité du CHL.
  • A partir de 20 à 24 semaines de grossesse.
  • Il faut compter environ 6 à 8 séances.
  • Les deux dernières séances sont plus spécifiquement consacrées à l’accouchement et à l’accueil du bébé.
  • Les séances se font en couple, la présence du futur papa est obligatoire.

Objectifs des séances d’haptonomie ?

  • Etablir grâce au toucher affectif une communication entre les parents et le bébé,
  • Apprendre à la mère à ouvrir son corps et son coeur à son bébé,
  • Permettre au père de rencontrer son enfant à travers la mère,
  • Etablir un lien sentimental entre le père et l’enfant: le père se sent aussi reconnu par son bébé,
  • Confirmer affectivement l’enfant, le sécuriser.

Où ont lieu les cours ?

Au rez-de-chaussée de la maternité, en policlinique gynéco-obstétricale.

Comment s’inscrire ?

  • En prenant rendez-vous au secrétariat d’obstétrique.
  • Le tarif pour une séance individuelle est de 60 €.
  • Il n’y a pas de remboursement prévu par la caisse de maladie. 
  • Veuillez passer à la réception de la maternité le jour de votre rendez-vous. 
  • En cas d’empêchement, veuillez prévenir la secrétaire.

Séances d’haptonomie :

  • LARIBI Jasmine

  • MANTISI Lara

Sages-femmes habilitées à pratiquer l’accompagnement pré- et postnatal haptonomique.

Fibroscopie bronchique

Fibroscopie bronchique

Pour mieux comprendre votre problème respiratoire, votre médecin vous propose d’explorer votre arbre respiratoire.

Cet examen permet de visualiser l’intérieur de la trachée et des bronches par l’intermédiaire d’un tube souple muni d’une lumière appelé «fibroscope» et de faire, quand cela est nécessaire, des prélèvements.

Certaines informations sont nécessaires pour le bon déroulement de l’examen:

Avisez le personnel si:

  • vous êtes allergique au latex, aux anesthésiques ou à toute autre substance ou médicaments,
  • vous consommez de la médication (avec ou sans ordonnance), dont les médicaments fluidifiants du sang (anti-coagulants) tels que l’aspirine, sintrom, etc.,
  • vous fumez,
  • vous êtes susceptible d’être enceinte,
  • vous avez une maladie cardiaque et/ou respiratoire,
  • vous êtes fébrile ou grippé avant l’examen,
  • vous avez une maladie sanguine ou des hémorragies fréquentes.

 

Déroulement de l’examen:

  • L’anesthésie locale est réalisée au moyen d’un anesthésiant pulvérisé dans le nez, la gorge et injecté dans les bronches au cours de l’examen.
  • Le médecin introduit le fibroscope de petit calibre (3,5 à 4,5 mm) par le nez (parfois par la bouche).
  • Ce fibroscope est pourvu d’un système optique (caméra) et d’un canal permettant de réaliser les éventuels prélèvements et, le cas échéant, des gestes thérapeutiques.
  • Cet examen peut être désagréable mais est indolore (y compris lors des prélèvements).
  • Si vous êtes particulièrement anxieux, il est possible de vous administrer avant l’examen un médicament relaxant.
  • Pendant l’examen, vous ne pouvez pas parler.
  • Une surveillance continue de votre oxygénation et de votre rythme cardiaque est faite de façon systématique au moyen de capteurs placés au niveau d’un doigt et sur le thorax.
  • Couplée à l’échographie (echoendoscopie), la fibroscopie est faite sous anesthésie générale, auquel cas une consultation d’anesthésie est nécessaire quelques jours avant l’examen;

Durée de l’examen:

  • Sous anesthésie locale, l’examen dure environ 10 à 20 minutes. sous anesthésie générale; une hospitalisation de quelques heures s’impose.

Complications de fibroscopie bronchique:

Elles sont très rares. Les complications les plus fréquentes sont:

  • Allergie au produit anesthésique
  • Léger saignement qui s’arrête le plus souvent spontanément :
    • au niveau du nez lors de l’introduction du fibroscope
    • au niveau des bronches lors des biopsies
  • Majoration transitoire des difficultés à respirer : l’examen sera alors réalisé sous oxygène avec surveillance continue du taux d’oxygène
  • Survenue d’une toux qui cessera après l’examen
  • Fièvre et toux après un lavage; ils régressent le plus souvent spontanément
  • Pneumothorax (décollement du poumon de la paroi thoracique) survenue lors d’une biopsie dans les plus petites bronches: facilement résorbé par la mise en place d’une petit tuyau entre les cotes (drainage ou cathéter).

Précautions à prendre:

  • Avant l’examen:
    • il est essentiel de ne pas manger, boire au moins 6 heures avant l’examen. Il est fortement recommandé de ne pas fumer dans les 48 heures précédant l’examen.
  • Pendant l’examen:
    • Cet examen est facilité si vous êtes détendu. Vous devez éviter les gestes brusques.
  • Après l’examen:
    • il faut rester à jeun pendant 2 heures pour éviter les «fausses routes» (avaler de travers) du fait de l’anesthésie et il ne faut pas conduire dans la journée si vous avez reçu un médicament relaxant ou une anesthésie générale.

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

L’équipe soignante (médecins, infirmiers...) reste votre interlocuteur privilégié face à un examen important pour la prise en charge de votre problème de santé.

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