Le vendredi 21 juillet 2023, la ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Taina Bofferding, et le ministre de l'économie Franz Fayot ont rendu visite à Sodexo Luxembourg au CHL pour discuter de la promotion de l'entrepreneuriat au Luxembourg et de la mise en œuvre du plan d'action pour l'égalité femmes-hommes et le bien-être au travail. Le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, et M. Paul Meyers, Directeur administratif et financier du CHL, participaient à la discussion.
Le CHL et l'INCCI ont décidé d’un commun accord de faire don aux associations Lions Club Luxembourg Xenium et LUkraine asbl d'une trentaine de lits d'hospitalisation équipés de matelas ainsi que de chariots à linge, pour couvrir les besoins en matériel de l'hôpital régional de Zaporizhzhia en Ukraine.
Ces lits, récemment remplacés au CHL et à l'INCCI, ont été affrétés directement dans le camion à destination de l'Ukraine les 6 et 7 juillet 2023.
Vingt artistes de renommée internationale provenant de 8 pays différents ont réalisé une fresque de « Street Art » géante pour embellir les palissades en bois qui masquent le chantier de construction du futur CHL Centre.
Un projet exceptionnel d’Art Urbain
En attendant l’ouverture de son nouvel hôpital, le CHL a en effet décidé d’embellir le quotidien des riverains du quartier et des passants, en leur offrant un « une exposition à ciel ouvert » avec une fresque monumentale de 750 mètres de long et 3 mètres de hauteur.
Pour réussir ce projet exceptionnel, le CHL s’est associé à ces vingt artistes suivants:
LU : Alain Welter (Mope), Joël Rollinger (Rojo), Sader, Spike, Stick, Sumo, Thomas Iser
DE : Cone the Weird, Love, Mars
FR : Amose, Nilko, Rea
IT : Bo, MicroBo
BE : Defo, El Nino
AT : Kryot
NL : Daan Botlek
UK : Dave the Chimp
Chaque artiste a eu carte blanche pour laisser libre cours à sa créativité, sur une zone prédéfinie.
Le Centre socio-éducatif « Liewenshaff » a également été associé à ce projet. En effet, à la suite d’un workshop, un groupe de jeunes volontaires s'est chargé de personnaliser le logo du CHL prévu comme élément graphique sur la palissade.
La décoration des palissades restera visible jusqu’à l’enlèvement des palissades, à la fin du chantier.
La médecine nucléaire connaît actuellement un essor important, tant sur le volet diagnostic que thérapeutique. Tour d’horizon de cette discipline médicale avec le Dr Olivier Schaeffer, nouveau chef de service du service de médecine nucléaire du CHL.
Qu’est-ce que la médecine nucléaire ?
La médecine nucléaire est la branche de la médecine qui utilise les propriétés des isotopes radioactifs à des fins médicales diagnostiques (imagerie) et thérapeutiques.
La médecine nucléaire diagnostique (partie imagerie de la spécialité) s’est fortement développée et joue aujourd’hui un rôle central dans la médecine nucléaire. Elle représente plus de 90 % de l’activité du service de médecine nucléaire du CHL. Les deux modalités d’imagerie en médecine nucléaire les plus couramment réalisés sont la tomo-scintigraphie TEMP et le PET-CT (ou TEP-TDM en français). La médecine nucléaire thérapeutique représente quant à elle moins de 10 % de l’activité du service de médecine nucléaire du CHL, et concerne majoritairement les pathologies thyroïdiennes (cancéreuses ou non) ainsi que les cancers métastatiques.
La médecine nucléaire couvre le diagnostic et le suivi de nombreuses pathologies :
cancéreuses (historiquement et essentiellement),
endocriniennes,
cardiopathies (coronariennes essentiellement ou infectieuses),
maladies inflammatoires, systémiques,
pathologies ostéoarticulaires (orthopédiques, rhumatismales, traumatiques ou infectieuses),
de nombreuses explorations fonctionnelles d’organes cibles (en pneumologie, néphrologie, neurologie…).
Le service de médecine nucléaire du CHL dispose des équipements médicaux polyvalents, à savoir :
Deux gamma-caméra, qui permettent de faire des tomoscintigraphies TEMP.
Le seul appareil PET-SCAN (TEP-TDM) du pays, partagé entre les différents services de médecine nucléaire de Luxembourg au sein du Centre National PET avec la majorité des radiotraceurs autorisés en Europe. Un générateur Gallium-68 est notamment en utilisation depuis deux ans, grâce à l’installation d’une radiopharmacie et de la collaboration étroite avec les radiopharmaciens, permettant d’utiliser des radiotraceurs pour l’exploration des cancers de la prostate et neuro-endocrine.
Deux chambres de thérapie au sein de l’unité 23 pour les traitements par iodothérapie (des pathologies thyroïdiennes notamment).
En tant que nouveau chef de service du service de médecine nucléaire du CHL, quels sont les objectifs que vous souhaitez atteindre dans le cadre de votre nouvelle fonction ?
Trois objectifs sont évoqués par Dr Schaeffer :
« Le premier objectif, plus pragmatique, est de perfectionner notre activité de routine clinique (en TEMP et TEP) : que ce soit au niveau des procédures d’acquisition, des équipements ou des comptes-rendus médicaux, afin de répondre de façon optimale aux questions des médecins demandeurs pour apporter le meilleur service médical rendu possible au patient et son intégration à la prise en charge globale du patient. »
« Ledeuxième objectif est de renforcer la position de la médecine nucléaire au sein de la prise en charge multidisciplinaire des patients, surtout en cancérologie, et de continuer à développer notre participation et notre rôle au sein des Tumorboard. »
« Le troisième objectif est de mettre en place la thérapie au 177-luthétium, dans certaines indications de cancer prostatique ou neuro-endocrines métastatiques qui est complémentaire de l’activité d’imagerie diagnostique déjà réalisée à l’aide du générateur de Galium-68 (c’est-à-dire les PETscan au 68Ga-PSMA et 68Ga-DOTA-TOC). C’est ce que l’on appelle la théranostique (contraction de thérapie et diagnostic) ; une « nouvelle » approche personnalisée en médecine nucléaire visant à sélectionner des patients à l’aide d’un radiotraceur en imagerie fonctionnelle (en PETscan au 68Ga-PSMA ou 68Ga-DOTA-TOC) qui pourraient bénéficier d’un traitement par radiothérapie interne vectorisée (par 177Lutétium utilisant la même cible fonctionnelle qu’en imagerie : à savoir les analogues PSMA ou DOTA-TOC).
Un nouveau médecin, à temps plein salarié, viendra compléter l’équipe médicale du service de médecine nucléaire du CHL d’ici la fin de l’année 2023/début 2024.
Les objectifs poursuivis sont les suivants :
Répondre à une demande croissante d’activité standard en médecine nucléaire,
Mettre en place la théranostique (177Lu en prostate et tumeur neuro-endocrine),
Mener davantage de projets pour développer l’activité du service,
Promouvoir la visibilité des examens d’imagerie médicale (PET-Scan, scintigraphie…) par des actions de communication, et mettre l’accent sur la qualité et la sécurité de ces examens,
Commencer à participer à des projets de recherche et universitaires.
Dr Olivier Schaeffer précise : « La croissance de l’activité en PETscan a largement dépassé nos prédictions ces dernières années, et ceci augmente pour deux raisons principales à mon sens. D’une part, le nombre d’indications d’examens d’imagerie en médecine nucléaire a augmenté : à chaque fois que l’on obtient un nouveau radio-traceur (en PETscan par exemple), de nouvelles indications se rajoutent à notre activité. D’autre part, la technique PETscan a prouvé son utilité dans le diagnostic et le suivi d’un nombre croissant de pathologies. En cancérologie notamment, le PETscan est indiqué dans un nombre croissant de types de tumeurs. Grâce à l’amélioration spectaculaire des traitements anti-cancéreux, les patients bénéficient de d’avantages d’options et de meilleurs traitements, dont il est nécessaire d’évaluer l’efficacité et, par conséquent, de recourir à l’imagerie médicale pour leur suivi médical. C’est pourquoi nous avons un recrutement de patients de plus en plus important et au plus long cours. »
Quel est votre message pour rassurer les patients sur les risques potentiels inhérents à la médecine nucléaire ?
Dr Olivier Schaeffer : « Aujourd’hui encore, la plus grande crainte des patients liée à une méconnaissance concerne la radioactivité et l’ensemble des rayonnements ionisants. La lutte contre la radiophobie passe par l’information. Notre rôle consiste donc aussi à donner une information claire aux patients et également aux autres professionnels de santé (essentiellement les médecins demandeurs) sur les effets secondaires liés aux examens irradiants. Il convient particulièrement de rassurer les patients sur les risques de l’imagerie médicale. Le rapport bénéfice-risque lié aux irradiations est évalué par des professionnels de santé au moment où l’examen a été demandé ou prescrit. Une fois que l’examen est fixé, c’est que l’examen est médicalement justifié, et que le risque apparaît très faible, voire négligeable en termes d’effets secondaires. Nous nous tenons également à disposition des médecins demandeurs pour les aiguiller dans le choix du meilleur examen, en fonction du contexte clinique de leur patient. »
Grâce à ce nouvel équipement, le diagnostic et le traitement des patients en (neuro)radiologie interventionnelle, et plus particulièrement des patients atteints d’un AVC ischémique ou d’un anévrisme cérébral, seront considérablement améliorés.
La nouvelle salle d’angiographie BI PLAN du CHL, première salle de ce type au Luxembourg, vient d’être inaugurée officiellement ce mercredi 12 juillet 2023, en présence notamment de Madame la ministre de la Santé, Paulette Lenert, de membres de la direction de la Santé, et de la Direction du CHL.
Cette acquisition répond notamment aux besoins des services nationaux de Stroke Unit niveau II et de neurochirurgie, et permet d’améliorer le diagnostic, le traitement, et la sécurité des patients en neuroradiologie interventionnelle, dont les patients atteints d’un AVC ischémique ou d’un anévrisme cérébral.
En même temps, le Bi-Plan permet de réaliser toute la radiologie interventionnelle vasculaire et viscérale, que ce soit en urgence ou en programmé.
Les travaux d’aménagement et d’installation de la salle d’angiographie BI PLAN ont duré 5 mois. Le coût de l’équipement s’élève à 2 millions d’euros.
Équipée d’un dispositif médical de marque Siemens, le « Artis icono Biplane », la nouvelle salle est en effet destinée à accueillir en priorité les patients qui doivent être traités par voie endovasculaire et mini-invasive de pathologies vasculaires intracrâniennes (anévrisme cérébral et AVC ischémique), de pathologies vasculaires médullaires, aortes, vaisseaux périphériques, de stents carotidiens, d’embolisation des tumeurs et de pathologies du rachis.
Une vision 3D en temps réel et moins de rayons X
Dr Martine Goergen, Directrice médicale du CHL : « Grâce à ce système d’imagerie, le neuroradiologue dispose désormais d’images en 3D que l’on affiche sur l’écran et qui lui permettent de naviguer en 3D dans les artères. Il peut ainsi suivre ses gestes au fur et à mesure de l’intervention et observer l’avancée du traitement avec une grande précision, en temps réel. C’est un véritable atout et une amélioration considérable de la sécurité de l’intervention. L’autre grand avantage est que ce système nécessite beaucoup moins de rayons X. On diminue la dose de 50 à 70 % tout en disposant d’images de très haute qualité. »
Un double capteur numérique piloté par l’intelligence artificielle
Dr Martine Goergen : « Le biplan dispose de deux tubes à rayons X et de deux détecteurs numériques identiques de 40x30 cm. Ceci permet au neuroradiologue de disposer de deux projections à deux angles différents en même temps. Outre la présence des deux plans, le système s’appuie sur l’IA (Intelligence Artificielle) pour générer les images et administrer la dose de rayons X la plus faible possible au patient. Rapide, précis et optimisé, cet équipement permet de diminuer aussi la quantité d’agent de contraste nécessaire et entraîne un meilleur rétablissement du patient. »
Ce 20 juin, Madame Paulette Lenert, ministre de la Santé, accompagnée de Monsieur Jean-Paul Freichel, commissaire aux hôpitaux, du Dr Juliana D’Alimonte, directrice adjointe opérationnelle et technique à la Direction de la Santé, du Dr Jean-Jacques Stelmes, médecin à la Direction de la santé et de Monsieur Alexandre Bonato, expert en santé publique de la Direction de la Santé, se sont rendus au CHL pour une visite de ses services des urgences pour adultes et enfants. Ils ont été accueillis par Monsieur Paul Mousel, Président de la Commission administrative du CHL, des membres du Comité de Direction et les équipes médico-soignantes des services d'Urgences et de Radiologie.
La visite a permis de revenir en détail sur les flux d'entrée, le système de triage et la prise en charge des patients admis aux urgences du CHL. Elle a par ailleurs été l'occasion de faire le point sur des filières de prises en charge spécifiques existantes au CHL, telles que celle dédiée au patient gériatrique ou psychiatrique, ou encore celle du patient avec suspicion d’AVC. Les travaux d'aménagement en cours au niveau de ce service, comportant notamment l'installation d'un scanner dédié aux urgences et une augmentation du nombre de lits porte, contribueront à améliorer les flux des patients et donc leur prise en charge globale lors de leur séjour dans le service.
Des explications furent également fournies quant à la création à proximité d'une salle d’angiographie BI PLAN, première salle de ce type au Luxembourg. Celle-ci vise notamment à améliorer le diagnostic et le traitement des patients en neuroradiologie interventionnelle, dont les patients victimes d’un AVC ou de ruptures d'anévrismes cérébraux.
La visite de la ministre au CHL s’est terminée par une visite, sur site, des urgences pédiatriques. Des détails furent donnés quant à la réalisation de travaux importants qui sont amorcés actuellement, avec entre autres le rajout d’une salle d’attente supplémentaire et un agrandissement de l’espace d’accueil, ceci pour une prise en charge optimisée des enfants traités aux urgences à la KannerKlinik.
Le LCTR-Fuerschungsklinik Lëtzebuerg : un atout socio-économique supplémentaire pour le Luxembourg.
Le nouveau centre de recherche translationnelle suscite l'intérêt du Grand-Duc Héritier.
Le mardi 20 juin, le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) ont accueilli Son Altesse Royale le Prince Guillaume, Grand-Duc Héritier de Luxembourg, M. Franz Fayot, Ministre de l'Economie, et M. Claude Meisch, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, pour une visite du Centre Luxembourgeois de Recherche Clinique et Translationnelle (LCTR Fuerschungsklinik Lëtzebuerg), qui visait à illustrer son fonctionnement et son rôle dans la promotion du développement sociétal et économique du Grand-Duché.
Cogéré à la fois par le CHL et le LIH, en étroite collaboration avec les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) et le Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM), le LCTR Fuerschungsklinik est la première infrastructure de recherche nationale réunissant cliniciens, chercheurs et patients dans le but de traduire les résultats de la recherche en solutions thérapeutiques et de diagnostic tangibles. Le centre, qui a ouvert ses portes en décembre 2022, regroupe les infrastructures de recherche de pointe, les équipements médicaux et les compétences administratives et de gestion de projet de l'Unité de Recherche du CHL et du « Translational Medicine Operations Hub » (TMOH) du LIH, les mettant à la disposition des chercheurs et cliniciens des hôpitaux et instituts de recherche luxembourgeois. « L'objectif ultime du LCTR est de favoriser le développement de nouvelles solutions médicales personnalisées pour améliorer la prévention, le diagnosticet le traitement des principales maladies chroniques - telles que le cancer, les maladies infectieuses et les troubles immunitaires et neurodégénératifs - répondant ainsi aux besoins actuellement non satisfaits despatients », explique le Prof. Ulf Nehrbass, Directeur du LIH.
La visite guidée a débuté par les discours de bienvenue du Dr Romain Nati (Directeur Général du CHL) et du Prof. Nehrbass, qui ont mis l'accent sur l'impact économique de cette infrastructure de recherche et d'autres au Luxembourg, ainsi que sur la promotion de la recherche au Grand-Duché. En particulier, le Dr Hermann Thien, directeur du TMOH, et le Dr Manon Gantenbein, responsable du Centre d'investigation clinique et épidémiologique (CIEC) du LIH, ont présenté les services que les plateformes et infrastructures telles que le LCTR, le TMOH et le CIEC peuvent fournir pour soutenir la mise en place et l'exécution d'essais cliniques internationaux au Luxembourg.
En outre, le Dr Guy Fagherazzi, directeur du département de santé de précision du LIH, a abordé un sujet clé de la santé numérique, à savoir l'impact sociétal de la recherche sur les biomarqueurs vocaux numériques et l'intelligence artificielle sur le suivi des patients.
Enfin, le professeur Rejko Krüger, directeur du Transversal Translational Medicine (TTM) au LIH, a illustré la manière dont la recherche clinique peut être traduite en solutions de santé numérique personnalisées pour s'attaquer au fardeau de plus en plus important des troubles neurodégénératifs dans notre société vieillissante - un sujet d'intérêt particulier pour le Grand-Duc héritier.
« Le Luxembourg se caractérise par un écosystème de recherche biomédicale très soudé, doté d'une infrastructure de recherche et de soins de santé de pointe, ainsi que de scientifiques et de cliniciens hautement qualifiés. Ces atouts sont non seulement essentiels pour générer des avantages sociétaux concrets pour la population, mais aussi pour favoriser la croissance économique du pays. En effet, les pôles de compétence et de technologie tels que le LCTR, le TMOH et le CIEC nous permettront d'attirer, de retenir et de soutenir de plus en plus les entreprises pharmaceutiques internationales établies, ainsi que les jeunes entreprises innovantes qui cherchent à s'établir au Grand-Duché. En leur fournissant les équipements, les échantillons biologiques, les données cliniques et l'expertise en gestion de projet dont ils ont besoin pour réaliser leurs essais et études cliniques et développer de nouvelles solutions diagnostiques et thérapeutiques, nous sommes une destination attrayante », déclare le Prof. Nehrbass. « En effet, nous avons déjà démontré la valeur ajoutée de nos services et de notre expertise, ayant participé récemment à plusieurs projets et essais cliniques internationaux, de SCOL et PADOVA pour le traitement de la maladie de Parkinson, à DISCOVERY pour le traitement du COVID-19 pour n'en citer que quelques-uns, ainsi qu'à des études futures dans les prochains mois », ajoute-t-il.
Pour rappel, le LCTR et ses équipes de support associées sont ouverts à tous les hôpitaux, instituts de recherche et entreprises souhaitant réaliser des projets de recherche translationnelle au Luxembourg, sous réserve de l'approbation préalable par un comité de sélection translationnel dédié, et du financement duprojet.
Le LCTR bénéficie d’un soutien financier du FEDER
A propos du Luxembourg Institute of Health: Research dedicated to life
Le Luxembourg Institute of Health (LIH) est un établissement public de recherche biomédicale focalisé sur la santé de précision et investi dans la mission de devenir une référence de premier plan en Europe pour la traduction de l'excellence scientifique en avantages significatifs pour les patients.Le LIH place le patient au cœur de toutes ses activités, animé par une obligation collective envers la société d'utiliser les connaissances et les technologies issues de la recherche sur les données dérivées des patients pour avoir un impact direct sur la santé des personnes. Ses équipes dévouées de chercheurs multidisciplinaires visent l'excellence, en générant des connaissances pertinentes liées aux maladies immunitaires et au cancer. L'institut considère les collaborations, les technologies de rupture et l'innovation des processus comme des opportunités uniques d'améliorer l'application des diagnostics et des thérapies dans le but à long terme de prévenir les maladies.
À propos du Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL)
Hôpital de pointe avec 587 lits et centre de référence national pour de nombreuses disciplines, le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) assure une activité de diagnostic et de traitement innovante répondant à des standards de qualité internationaux reconnus et accrédités par la Joint Commission International (JCI), ainsi qu’une mission d’enseignement et de recherche en tant qu’établissement public. www.chl.lu
Die Top Sportorthopädie Europas zu Gast in Luxemburg
Vom 15. bis 17. Juni wird Luxemburg zum „Mekka der europäischen Sportorthopädie“. Zum ersten Mal findet der Kongress der länderübergreifenden Gesellschaft für Orthopädisch-Traumatologische Sportmedizin (GOTS) hier in Luxemburg statt. Zum Event kommen unter anderem Top-Mediziner aus Deutschland, Österreich, der Schweiz, Luxemburg, Belgien, Dänemark, Italien, aber auch aus den USA und Japan. Hunderte Teilnehmer - Orthopäden, Unfallchirurgen, Sportorthopäden, Sportmediziner, Sportwissenschaftler, Physiotherapeuten, Trainer und Sportler – treffen sich zum fachlichen Austausch zusammen, informieren sich zu modernsten Therapien, OP-Methoden, konservativen Verfahren, zu Prävention und Rehabilitation.
Die grenzüberschreitende Weitergabe des Wissens, zwischen Ländern aber auch zwischen „alteingesessenen“ und Nachwuchs-Medizinern ist so wichtig, um die bestmögliche medizinische Versorgung von Freizeit- und Profi-Sportlern auf jeder Ebene zu sichern.
Schwerpunkte zum diesjährigen Kongress sind Radsport&Triathlon, Kraftsport, Kampfsport, die Kindersportorthopädie, Ethik&Safeguarding im Sport, Worst-Case-Szenarien aus der Sportorthopädie, Ultraschall-, Injektions- Arthroskopie-Workshops, Knie, Muskel, Sehne, Wirbelsäule, Biomechanik, operative und konservative Sportorthopädie, Bildgebung, Arthrosebehandlung und Vorbeugung und der Behindertensport.
Die teilnehmenden Ärzte betreuen größtenteils auch die namhaften Vereine, Ligen und Mannschaften der Länder bei Europa-, Weltmeisterschaften und Olympischen Spielen. Ob die Bundesliga im Fußball, die Rennrodler oder Skispringer, Triathleten, Leichtathleten bis hin zu Sportlern im Trailrunning, Klettern, Kitsurfen, Wellenreiten und viele mehr.
Der Kongress in deutscher und englischer Sprache wird von Dr. Christian Nührenbörger (Kongresspräsident) und Prof. Romain Seil (GOTS-Past-Präsident) von der Sportklinik des CHL organisiert. Spezielle Ehrengäste in diesem Jahr sind Prof. Jacques Menetrey (Schweiz) und Prof. Carolyn Emery (Kanada). Zusätzlich gibt es eine Sitzung mit den internationalen Topathleten*innen Jan Frodeno, Anne Haug, Andy Schleck und Fränk Schleck.
Alle Sitzungen des 38. Jahreskongresses der GOTS finden im Parc Hotel Alvisse statt. Es befindet sich nur fünf Minuten von Flughafen, Stadtzentrum & Kirchberg – Sitz der europäischen Institutionen – entfernt.
Die Vorträge des fachmedizinischen Kongresses sind auch für die breite Öffentlichkeit zugelassen. Die Gebühren sind gestaffelt, beginnend mit 50 Euro für Studenten.
¡ Die GOTS ist der größte Zusammenschluss von Sportorthopäden in Europa. Sie ist Garant für Seriosität, Kompetenz, Erfahrung sowie Beratungsstärke und Qualität in der Versorgung von Sportverletzungen.
EMDR : Eye movement desensitization and reprocessing
Vanessa Grandjean psycho-oncologue au CHL
Ces dernières années, différentes études ont démontré que la thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) a toute sa place dans l’accompagnement des patients et leur entourage en oncologie. Parmi les nombreuses maladies potentiellement mortelles, le cancer peut être l’un des événements les plus traumatisants qu’une personne puisse être amenée à subir malgré les progrès dans le diagnostic, les traitements et le dépistage.
La détresse psychologique est fréquente chez les patients atteints de cancer. Il peut impliquer des événements stressants qui se répètent ou se poursuivent avec le temps. Les stress vécus à répétitions tout au long du parcours médical peuvent évoluer vers des symptômes de stress post-traumatiques avec des conséquences non négligeables sur leur qualité de vie.
Le patient peut souffrir de ces symptômes à tout moment : du diagnostic à la fin du traitement, en cas de récidive et également en situation palliative.
L’entourage est également impacté. En effet, apprendre qu'un être cher est atteint d’un cancer, le voir dans la douleur sont des événements traumatisants.
Les survivants du cancer et leurs familles ont donc besoin d'une surveillance à long terme du stress post-traumatique. Les premiers symptômes du stress post-traumatique apparaissent généralement dans le mois suivant le traumatisme, mais ils n'apparaissent parfois que plusieurs mois, voire plusieurs années plus tard.
La thérapie EMDR est reconnue mondialement dans la prise en charge du trouble de stress post-traumatique et des affections liées au stress au niveau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Des études récentes ont également montré son efficacité pour la prise en charge de l'anxiété et de la dépression.
Développée à la fin des années 1980 aux Etats-Unis par la psychologue Francine Shapiro, l'EMDR est une thérapie qui consiste à traiter les traumatismes profonds du passé grâce à la visualisation mentale et à la stimulation sensorielle.
Cet accompagnement psychologique permet la remise en route d’un traitement adaptatif naturel d’informations douloureuses bloquées (par exemple après un choc traumatique), la mobilisation de ressources psychiques et la restauration d’une estime de soi déficiente.
Nous utilisons la stimulation sensorielle des deux côtés du corps, soit par le mouvement des yeux, soit par des stimuli auditifs ou cutanés. Celle-ci induit une résolution rapide des symptômes liés à des événements du passé.
Au Centre Hospitalier du Luxembourg (CHL), 22 psychologues sont formés à l’approche EMDR dont 5 travaillent en oncologie (adulte ou pédiatrie). Nous le proposons aux patients et à l’entourage à différentes périodes de la prise en charge.
Les demandes peuvent également émerger des oncologues et des médecins référents lors des consultations de suivi. Un médecin extérieur peut faire appel à un des psychologues qui suit le patient au sein de l’hôpital si celui-ci détecte que le patient a besoin d’un suivi dans le cadre de sa maladie.
En effet, lorsqu’un patient a terminé son parcours médical, il peut ressentir un grand vide, une détresse émotionnelle importante. Via l’EMDR, nous lui proposons d’intégrer les différentes étapes qu’il a traversées en identifiant les moments les plus difficiles.
Parmi lesquels nous retrouvons régulièrement l’annonce du diagnostic, la perte des cheveux, certains effets secondaires. Une fois que ces situations difficiles ont été retravaillées et intégrées via l’EMDR, nous renforçons les ressources psychologiques apprises tout au long du parcours.
Nous avons également des accompagnements spécifiques à des moments précis. C’est notamment le cas, lorsqu’une patiente doit subir une mastectomie.
Dans d'autres cas, Il arrive qu’un patient vive mal une chimiothérapie, entrainant des peurs anticipatoires pour la suivante.
De plus, avant de commencer un traitement en oncologie, certains patients présentent des antécédents personnels ou familiaux en lien avec la maladie et la mort. Ces événements de vie peuvent impacter le vécu actuel de leur propre situation médicale.
Avec l’EMDR, nous accompagnons les patients à intégrer les évènements de vie passées afin qu’ils ne viennent pas contaminer le présent et les étapes suivantes du traitement.
Les consultations s’adaptent en fonction du patient. Lorsque celui-ci est hospitalisé, nous avons la possibilité de travailler en EMDR avec lui les difficultés actuelles. En ambulatoire, nous réalisons un bilan d’accompagnement et d’évaluation des perturbations psychologiques. Selon celui-ci, les séances sont proposées de manière hebdomadaire en tenant compte de l’état du patient
L’accompagnement s’arrête lorsque le patient se sent stabilisé dans son quotidien. Il peut reprendre à d’autres moments de son parcours médical.
L’EMDR ne peut ni effacer, ni changer le passé, mais permet qu’il ne fasse plus mal.
A l’instar d’autres prises en charge en psycho-oncologie, le but est d’apporter une meilleure qualité de vie aux patients pour leur quotidien. Nous sommes convaincus qu’une prise en charge précoce permettrait de prévenir l’apparition des symptômes de stress post-traumatiques.
Bibliographie :
Carletto, S., & Pagani, M. (2016). Neurobiological Impact of EMDR in Cancer. Journal of EMDR Practice and Research, 10(3), 153‑161.
Dolbeault, S., Terrasson, J., Rault, A., Malinowski, D., Bisch, A. M., Soulié, O., & Brédart, A. (2022a). Interventions psycho-oncologiques : quelles approches innovantes ? Bulletin Du Cancer, 109(5), 548 556. https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2022.03.001
Hermelink, K., Bühner, M., Sckopke, P., Neufeld, F., Kaste, J., Voigt, V., Münzel, K., Wuerstlein, R., Ditsch, N., Hellerhoff, K., Rjosk-Dendorfer, D., Braun, M., von Koch, F. E., Härtl, K., Hasmüller, S., Bauerfeind, I., Debus, G., Herschbach, P., Mahner, S., & Harbeck, N. (2017). Chemotherapy and Post-traumatic Stress in the Causation of Cognitive Dysfunction in Breast Cancer Patients. JNCI : Journal of the National Cancer Institute,
Shapiro, F. (2017). Eye Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) Therapy, Third Edition : Basic Principles, Protocols, and Procedures (Third). The Guilford Press.
Les réparations méniscales sont des procédures avancées qui nécessitent une longue courbe d'apprentissage pour être correctement maîtrisées. Actuellement, la méthode privilégiée pour enseigner ces techniques chirurgicales dans un environnement sans risque est la formation sur cadavres. Cependant, les spécimens sont de plus en plus difficiles à acquérir en raison de leur rareté, des changements de réglementation et de l'augmentation des coûts, ce qui rend l'accès régulier à ce type de formation souvent impossible. La formation aux compétences chirurgicales peut toutefois aujourd’hui compter sur l’apparition de simulateurs chirurgicaux toujours plus réalistes.
La société Virtamed, leader mondial de la formation médicale par simulation, propose un simulateur d'arthroscopie du genou en réalité virtuelle: l'ArthroSTM knee (VirtaMed AG, Schlieren, Suisse). Celui-ci est actuellement utilisé comme outil d'enseignement dans le monde entier pour simuler diverses opérations chirurgicales dans le domaine de la chirurgie du genou. Depuis septembre 2021, le CHL codéveloppe avec Virtamed un module de simulation des réparations méniscales grâce à un financement par le programme européen Eurostars. Le Professeur Romain Seil, chirurgien orthopédique et médecin directeur du pôle neurosciences et appareil locomoteur au CHL, et son équipe, composée pour ce projet de plusieurs chirurgiens experts du genou et d’une collaboratrice scientifique, assurent le codéveloppement.
L’équipe du CHL fournit le savoir-faire nécessaire à la création et la validation des procédures de simulation en réalité augmentée pour 5 types de réparations méniscales. Dans un premier temps, une formation anatomique a été donné aux développeurs afin de les familiariser avec l'anatomie et les procédures chirurgicales. La deuxième étape a consisté à convenir des points de référence anatomiques, des étapes de chaque chirurgie et des instruments utilisés pour simuler les processus sans trop sacrifier le réalisme ou la valeur éducative de la simulation. La troisième étape a permis d’adapter progressivement les simulations pour reproduire au mieux l'expérience du chirurgien dans son bloc opératoire, y compris les éléments visuels et haptiques.
Après 18 mois de développement, le module vient d’être mis sur le marché et l’équipe du CHL se prépare à présent à valider scientifiquement les simulations. En proposant à des chirurgiens en orthopédie ou en devenir de tester ces simulations, il sera possible de valider l’apparence et le contenu de chaque simulation. Il sera aussi possible d’établir des références et de comprendre quels paramètres influencent la performance des chirurgiens, ce qui permettra sur le long terme de se former sur ce module de simulation en pouvant suivre sa propre progression dans l’apprentissage de la procédure et d’évaluer le niveau atteint par rapport à des chirurgiens possédant une expertise avancée.
"Nous sommes ravis de lancer ce module de simulation innovant qui offrira aux chirurgiens en orthopédie ou en devenir une expérience pédagogique et réaliste de la réparation méniscale", a déclaré le Professeur Seil. " Il faut une formation approfondie pour maîtriser les techniques chirurgicales requises pour les procédures avancées de réparation méniscale, qui n'ont été développées que ces dernières années. Cependant, les opportunités de formation pratique qui répondent au niveau actuellement élevé de spécialisation nécessaire en chirurgie orthopédique sont limitées et coûteuses. Il était donc crucial de fournir des simulateurs de formation pour pratiquer et affiner ses compétences en toute sécurité et permettre de faibles taux de complications. La prochaine génération de chirurgiens utilisera très certainement cette formation par simulation de manière systématique. »