Jeudi 01 février 2018, s’est tenue la 8ième édition du CHL ACADEMY en présence notamment de Mme Lydia Mutsch, ministre de la Santé, de M. Paul Mousel, président de la Commission administrative du CHL, des membres de la Direction et de nombreux collaborateurs du CHL.
Cet événement a été l’occasion de valoriser et de reconnaître l’investissement important de nos collaborateurs dans le processus d’apprentissage, de recherche et d’enseignement réalisé au cours de ces deux dernières années.
En introduction, M. Paul Mousel, Président de la Commission administrative du CHL a souligné la « longue tradition de construction des savoirs dans notre Centre Hospitalier, construction portée par notre politique de formation continue ».
Dans son discours, la Directrice des Soins Mme Monique Birkel explique: « Le CHL Academy reflète le CHL comme une organisation apprenante qui investit dans l'enseignement et la recherche pour former les futurs talents. Cela commence avec la formation des stagiaires et cela continue tout au long de la carrière des collaborateurs.»
Cette année, les travaux présentés concernent la Direction des soins. Les différents thèmes traités reflètent la palette des compétences cliniques, managériales et organisationnelles mises en oeuvre et des projets initiés dans les services. A titre d’exemple:
La prise en charge de la douleur
L’outil pédagogique de simulation en santé
L’accompagnement des soins palliatifs
Les soins et la médecine de catastrophe
Le développement d’une clinique de la Ménopause › Le métier de coach
La clôture de dossier
La Ministre de Santé a félicité les différents collaborateurs pour leur engagement personnel dans l’acquisition de nouvelles compétences dans un contexte d’innovation de la profession. Elle a conclu son discours en mettant en avant la richesse du métier de l’infirmière et l’importance d’intéresser les jeunes pour ce métier passionnant avant de passer à la remise des diplômes.
A la suite des discours officiels, les diplômés on pu présenter le détail et les acquis de leur formation. De nombreux et riches échanges ont permis aux intervenants d’exprimer leur motivation à se former, et leur passion du métier.
Réels aboutissements de la pensée soignante, ces travaux vont contribuer également à approfondir et à innover dans la pratique soignante, et à engager des réflexions voire des projets concrets au sein des départements et des services pour améliorer la prise en charge du patient au quotidien.
Découverte il y a 10 ans par des équipes médicales sud-coréennes, ce procédé est actuellement développé en France dans plusieurs Centres ( Paris, Hopital américain, Toulouse, Marseille) et en Allemagne à Francfort par le Pr KORKUSUZ.
C’est un geste court, pratiqué uniquement sur des nodules bénins volumineux.
L'indication doit être soigneusement posée après avoir réalisé une bonne évaluation du nodule par échographie éventuellement associé à une scintigraphie et une cytoponction pour s'assurer de la bénignité du nodule.
Pratiquée sous anesthésie locale, dans le cadre d’un séjour ambulatoire, cette technique permet de supprimer des nodules thyroïdiens bénins sans procéder à l’ablation de la thyroïde. Sous contrôle échographie, le médecin introduit une aiguille fine délivrant directement et avec précision de l’énergie thermique dans le nodule, selon le procédé de radiofréquence.
Apres une surveillance en hôpital de jour, le patient peut regagner son domicile le jour même.
L’efficacité s’apprécie quelques mois plus tard par la réduction progressive de volume du nodule en échographie.
Il s'agit donc d'une alternative innovante à la chirurgie classique, présentant de multiples bénéfices pour le patient : une récupération rapide, une réduction des complications liées à la chirurgie ( hypoparathyroidie, hypothyroidie et traitement médicamenteux à vie, cicatrice ) ,l'absence d'anesthésie générale.
Cette pratique mini-invasive a fait ses preuves, avec un taux de réduction des nodules avoisinant les 90%.
Au Centre Hospitalier de Luxembourg, les patients qui présentent des nodules thyroidiens pourront avoir leur cas examiné au cours des réunions multidisciplinaires auxquelles participent les endocrinologues, les chirurgiens, les échographistes, et les médecins nucléaires . A la suite de ces réunions en fonction des résultats des différents examens réalisés le traitement préconisé pour leur nodule pourra être soit:
une simple surveillance
soit un traitement par radiofréquence
soit une chirurgie
soit un traitement par radioiode
Les médecins qui prennent en charge ces pathologies au Centre Hospitalier de Luxembourg
En médecine d’urgence, un polytraumatisé est une victime ayant plusieurs traumatismes (plaie, fracture, brûlure...) dont au moins une met en danger les fonctions vitales...
La prise en charge d’un patient polytraumatisé est complexe. Elle nécessite un personnel nombreux et entraîné!
Les équipes médico-soignantes du CHL ont travaillé intensément afin d’optimiser la prise en charge du patient polytraumatisé avec l’objectif de pouvoir évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes et de déployer les soins appropriés.
A cette occasion, la Direction du CHL a remis le certificat « Regionales Traumazentrum» aux équipes médico-soignantes.
Le CHL vient en effet d’être reconnu comme «Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz» (l’un de 50 réseaux régionaux, fondé en 2007). Le « Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » est un regroupement d’une quinzaine d’hôpitaux, garantissant la meilleure prise en charge du patient polytraumatisé, et ce 24hrs/24hrs, 7j/7j, et 365 jours chaque année.
En participant au TraumaNetzwerk®, le CHL ne s'engage pas seulement au respect des standards de qualité requis lors du traitement des grands blessés et des polytraumatisés, mais aussi à mener un processus d'amélioration constante.
En 2016, le CHL a accueilli 54 polytraumatisés, dont 13 étaient des transferts secondaires. Selon la moyenne 2016 de tous les hôpitaux participant au TraumaNetzwerk®, le taux de mortalité des polytraumatisés était de 9,5%. Au CHL, le taux de mortalité était de 7,3% (donc 2,2 % en dessous de la moyenne générale).
En 2017, le CHL a accueilli 74 polytraumatisés, dont 17 étaient des transferts secondaires.
Nutrition infantile et développement du diabète de type 1
L’étude TRIGR est une étude d’intervention randomisée d’envergure internationale. Elle réfute l’hypothèse selon laquelle la consommation de lait dans la petite enfance augmenterait l’incidence du diabète de type I.
Le résultat tant attendu de l'étude internationale TRIGR, comprenant 2159 enfants recrutés entre mai 2002 et janvier 2007 dans 78 centres d’études de 15 pays - dont le DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) du CHL, montre que le lait pour nourrissons dans lequel les protéines du lait de vache ont été fractionnées ne prévient pas le diabète de type 1 chez les enfants présentant un risque génétique de diabète de type 1.
Certaines etudes constataient une corrélation entre la consommation précoce de protéines étrangères complexes, comme les protéines du lait de vache, et le risque d’apparition d’un diabète de type I chez les personnes présentant un risque génétique de diabète de type 1. Il fallait une étude d’intervention pour investiguer plus avant cette possible relation. C’est ce que s’est proposé de réaliser l’étude TRIGR (Trial to Reduce IDDM in the Genetically at Risk).
“En 2002, nous nous sommes donc lancés dans une étude à grande échelle sur 2159 nourrissons atteints d'un membre de leur famille atteint de diabète de type 1 et présentant un risque génétique pour le diabète de type 1 afin de trouver une réponse à la question de savoir si retarder l'exposition à des protéines étrangères complexes diminuerait le risque de diabète ", explique le professeur Mikael Knip de l'Université d'Helsinki, l’investigateur principal et coordinateur de l'étude internationale TRIGR (https://www.trigr.org/).
Après l'arrêt de l’allaitement, les nourrissons ont reçu ou bien un lait spécial (caséine fortement hydrolysée) - les protéines du lait de vache étant divisées en petits peptides (petits morceaux de la protéine)- ou bien un lait de bébé normal à base de lait de vache contenant des protéines intactes.
Les nourrissons ont reçu le lait spécial pendant au moins 2 mois, jusqu' à l'âge de 6 à 8 mois, tout en évitant les protéines du lait de vache provenant d'autres sources alimentaires. Les participants ont été suivis pendant au moins 10 ans pour évaluer le pourcentage d'enfants développant des signes cliniques d’un diabète.
Après environ 11,5 années de suivi, les résultats dans cet essai international montrent que l’utilisation d’un lait à base de caséine fortement hydrolysée pendant la petite enfance ne réduit pas l'incidence du diabète de type 1 par rapport au lait de bébé habituel à base de lait de vache. Par conséquent, il n'existe donc aucune preuve permettant de réviser les recommandations alimentaires actuelles pour les nourrissons à risque élevé de diabète de type 1.
L'étude menée dans 78 centres d’études de 15 pays, dont le DECCP de la Kannerklinik du CHL, a principalement été financée par les National Institutes of Health (NIH), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la Commission des Communautés européennes.
Article: Effet de la préparation pour nourrissons hydrolysée par rapport à la préparation conventionnelle sur le risque de diabète de type 1: l'essai clinique randomisé TRIGR
Groupe de rédaction du groupe d'étude TRIGR: Knip M, Åkerblom HK, Al Taji E, Becker D, Bruining J, Castano L, Danne T, de Beaufort C, Dosch H-M, Dupre J, Fraser WD, Howard N, Howard N, Ilonen J, Konrad D, Konrad D, Kordonouri O, Krischer JP, Lawson ML, Ludvigsson J, Madacsy L, Mahon JL, Orm JAMA 2018;319: sous presse (a été publié le 2 janvier 2018).
La définition classique du polytraumatisé est un blessé porteur de deux lésions traumatiques (plaie, fracture, brûlure…) ou plus dont une au moins met en jeu le pronostic vital.
Défis de prise en charge
Le traumatisme reste une cause importante de mortalité, en particulier chez l’adolescent et l’adulte jeune. Le pronostic d’un patient polytraumatisé dépend essentiellement de la rapidité et de la qualité de la prise en charge initiale médico-chirurgicale et soignante. Afin de pouvoir garantir une prise en charge et un traitement optimal 24h/24, les équipes pluridisciplinaires du CHL ont travaillé sur plusieurs axes afin d’optimiser la prise en charge du patient polytraumatisé avec l’objectif de pouvoir évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes et de déployer les soins appropriés.
L’accueil aux urgences
Nouvelle salle de déchocage aux urgences
Les urgences du CHL ont récemment été équipées d’une salle de déchocage dédiée, ceci afin d’améliorer les conditions d’accueil du patient. Elle contient tout le matériel nécessaire et spécifique à une prise en charge traumatologique. La salle est fonctionnelle et spacieuse en raison du volume des différents dispositifs et du nombre potentiel d’intervenants. Une équipe de déchocage qualifiée sous la responsabilité d’un médecin urgentiste est prête à intervenir 24h/24h pour garantir une prise en charge rapide. À cette équipe s'ajoutent, en cas de besoin, d'autres médecins spécialistes en traumatologie, chirurgie générale, neurochirurgie, urologie, chirurgie vasculaire, le service de chirurgie plastique, de chirurgie de la main et de chirurgie reconstructrice, ainsi que des médecins spécialistes en anesthésie-réanimation.
Elle garantit une prise en charge pluridisciplinaire et simultanée afin de pouvoir rapidement établir une stratégie diagnostique et thérapeutique.
Grâce à cette nouvelle salle de déchocage, il est désormais possible au CHL de prendre en charge simultanément deux patients polytraumatisés.
Proximité avec les services nationaux
En cas de lésions neurochirurgicales ou cardiaques, les équipes peuvent directement faire appel aux / échanger avec les équipes du service national de neurochirurgie et de l’INCCI, installés tous les deux à proximité des urgences et des soins intensifs du CHL.
En octobre 2017, le CHL a signé une convention de collaboration avec le CHU de Liège pour la prise en charge des patients grands brûlés.
Formations en médecine de catastrophe
Plusieurs médecins et soignants du service Policlinique-Urgences du CHL suivent actuellement des formations spécifiques en médecine de catastrophe. Les professionnels de l’urgence se retrouvant en première ligne en cas de catastrophe d’un attentat ou de circonstances sanitaires exceptionnelles (afflux important et simultané des victimes vers la structure hospitalière), ces formations permettent de mieux préparer la structure hospitalière à un afflux massif de patients.
Prise en charge optimisée aux soins intensifs
Rôle de la réanimation
Le patient polytraumatisé présente le plus souvent, immédiatement ou secondairement, des défaillances des grandes fonctions vitales (neurologiques, respiratoires, cardiaques, rénales, etc...), que le réanimateur doit maintenir et optimiser pour permettre au chirurgien de réaliser les nombreuses interventions restant nécessaires après la phase initiale. Une fois le pronostic vital écarté, l'équipe de réanimation (médecins, infirmières, kinésithérapeutes, psychologues) prend en charge le patient et sa famille pendant les semaines voir les mois souvent nécessaires à la récupération. Le service de réanimation du CHL (U33) dispose pour cela d'une équipe médicale et soignante hautement qualifiée.
Avec près de 20% de ses patients adressés par des hôpitaux périphériques, la réanimation du CHL apparaît comme un pivot central de la prise en charge des pathologies aigues au Luxembourg. La proximité avec les centres nationaux, notamment de neurochirurgie, lui permettant d'offrir un niveau de prise en charge maximal, 24h/24 et 7j/7.
Formations ATLS (Advanced Trauma Life Support) en équipe médico-soignante
Plus de 60 médecins et soignants du CHL impliqués dans l'accueil et le traitement des victimes de traumatismes graves ont suivi le cours d’« ATLS » (Advanced Trauma Life Support). L’objectif de ces cours est l'implémentation d'une procédure standardisée pour la prise en charge des patients dans la « première heure critique » après leur admission à l'hôpital. A titre d’exemple :
- évaluer rapidement et avec précision l’état des patients
- réanimer et stabiliser le patient sur une base prioritaire
- s'assurer que les meilleurs soins soient fournis à chaque étape du processus
Revue de mortalité et morbidité (RMM)
La démarche d’évaluation de la prise en charge des patients polytraumatisés graves est le prérequis à l’amélioration des pratiques professionnelles. C’est ainsi qu’a été mis en place au CHL une revue de mortalité et morbidité (RMM) et d’un cercle de qualité. Une analyse rétrospective, systématique collective est réalisée en présence de toutes les spécialités impliquées dans la prise en charge du polytraumatisé (SAMU, urgentistes, neurochirurgiens, réanimateurs, traumatologues, cadre soignante chef de département). Elle a pour objectif la mise en œuvre et le suivi d’actions pour améliorer la prise en charge des patients et optimiser la sécurité des soins.
Innovations en traumatologie
Traumatismes du bassin
Les traumatismes du bassin sont assez fréquents chez les patients polytraumatisés et peuvent rapidement mettre en jeu le pronostic vital. « Les fractures du bassin constituent la 3ème cause de mortalité lors d’accidents de la voie publique et ne sont précédées que par les traumatismes crâniens et les traumatismes thoraciques*». Il est donc primordial de pouvoir rapidement prendre en charge de façon adéquate un traumatisme du bassin lors de son arrivée en salle de déchocage.
Au CHL, la prise en charge des traumatismes du bassin relève d’une équipe de chirurgiens spécialisée et entraînée en « traumatologie grave » qui se concerte dès l’arrivée du patient avec les anesthésistes, réanimateurs et radiologues. Son intervention repose sur des protocoles pré-établis et standardisés selon les recommandations internationales, dont celles de la Fondation « Arbeitsgemeinschaft Osteosynthese – AO Foundation ».
Selon la classification des critères de gravité, ces lésions nécessitent en principe une stabilisation chirurgicale immédiate. Les fractures les plus graves s’accompagnent d’une perte de plusieurs litres de sang endéans quelques minutes (choc hémorragique). Une fracture du bassin est donc toujours une fracture à haut risque de mortalité.
Imagerie tomographique intra-opératoire
En cas de d’intervention chirurgicale en urgence, une imagerie intraopératoire fiable s'avère essentielle. Au CHL, les équipes disposent d’un appareil d’imagerie (Ziehm Vision 3d) permettant de générer des images 2d et 3d de toutes les structures osseuses en salle d’opération. Ces images jouent un rôle essentiel pendant l'intervention; elles permettent un contrôle immédiat et complet intraopératoire du positionnement des implants, des vis ou du matériel d'osthéosynthèse. Les chirurgiens peuvent ainsi corriger immédiatement un mauvais positionnement de vis, gagner ainsi du temps et éviter des révisions coûteuses. Le risque de blessures au niveau des structures importantes, p.ex des vaisseaux ou des nerfs, est également limité.
Information du Patient / Patient partenaire de soins
Le recueil d’un consentement libre et éclairé est un moment essentiel de la planification d’une intervention chirurgicale. L’utilisation d’une application web du recueil du consentement „E-consent“ par l’équipe de traumatologie du CHL leur permet de mettre à disposition du patient un contenu informatif multimédia sur la pathologie et les options et enjeux de traitement. Le but de ce travail est de réellement faire participer le patient à son traitement.
Certification Traumanetzwerk
Le CHL vient d’être reconnu comme « Centre de Traumatologie Régional du Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » (l’un de 50 réseaux régionaux, fondé en 2007). Le « Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » est un regroupement d’une quinzaine d’hôpitaux, garantissant la meilleure prise en charge du patient polytraumatisé, et ce 24hrs/24hrs, 7j/7j, et 365 jours chaque année.
En participant au TraumaNetzwerk®, le CHL ne s'engage pas seulement au respect des standards de qualité requis lors du traitement des grands blessés et des polytraumatisés, mais aussi à mener un processus d'amélioration constante.
La prise en charge du patient polytraumatisé en quelques chiffres
En 2016, le CHL a accueilli 54 polytraumatisés, dont 13 étaient des transferts secondaires. Selon la moyenne 2016 de tous les hôpitaux participant au TraumaNetzwerk®, le taux de mortalité des polytraumatisés était de 9,5%. Au CHL, le taux de mortalité était de 7,3% (donc 2,2 % en dessous de la moyenne générale).
En 2017, le CHL a accueilli 74 polytraumatisés, dont 17 étaient des transferts secondaires.
Au niveau de la région Centre, les hôpitaux (CHL et HRS) organisent une garde alternée.
Veuillez noter qu'à partir du 1er janvier 2018, il y a un changement d'heure pour les gardes du weekend: l'hôpital de garde débute désormais la garde dès le vendredi soir à 19h00 de manière ininterrompue jusqu'au lundi matin 07h00.
Les HRS étant de garde ce weekend, ils reprendront donc la garde dès ce vendredi soir à 19hrs.
La 14ème cérémonie de remise officielle du label ESR « Entreprise Socialement Responsable », organisée par l’INDR*, s'est déroulée le 24 novembre 2017 à la Chambre de Commerce.
A cette occasion, le CHL a obtenu pour la 3ième fois, après 2011 et 2014, le label ESR. Le CHL reste à ce jour le seul centre hospitalier du Luxembourg à être labellisé. L’institution s’inscrit ainsi dans une démarche d’amélioration continue de son engagement sociétal.
L’obtention du label est basée sur un audit des pratiques internes, des processus et des procédures concernant les aspects liés aux trois piliers « Gouvernance », « Social et Egalité des chances professionnelles, et « Environnement ».
Le pilier Gouvernance
Le CHL agit sur l’ensemble de processus, du cadre légal et règlementaire influant la manière de diriger, d’administrer, de manager et de contrôler sa performance et son évolution, et ce en incluant les relations entre ses nombreux et principaux acteurs (ses parties prenantes) :
Déploiement des valeurs institutionnelles sur le terrain
Formation du management
Mise en place d’un code éthique managériale
Constitution d’un « comité de gestion des partenariats »
Réalisation régulière d’enquêtes de satisfaction auprès de ses patients
Amélioration de la visibilité de la mission de représentation du CHL, et de son ancrage territorial
Soutien des engagements humanitaires individuels et collectifs
Le pilier Social et égalité des chances professionnelles
La politique de gestion des ressources humaines du CHL repose sur le principe d’un réel « partenariat ». Un état d’esprit se reflètant notamment dans :
Politique de recrutement « sans discrimination » et promotion des Jeunes Promotions
Adhésion à la charte de la Diversité Lëtzebuerg et promotion de la Diversité
Formation continue du personnel
Mise en place d’un programme de santé et de bien-être pour favoriser l’équilibre vie professionnelle / vie privée
Réalisation régulière d’enquêtes de motivation et de bien-être auprès des collaborateurs
Le pilier Environnement
La politique environnementale du CHL s’inscrit dans un réel système de management du développement durable, système visant à prendre en compte l’impact environnement de ses activités, à évaluer cet impact et à le réduire :
Tri sélectif selon les normes de la SuperDrecksKescht
Consommation efficiente des énergies
Promotion de la mobilité douce et du co-voiturage
Politique de construction selon les normes écologiques et à faible consommation énergétique
La Journée mondiale du SIDA est l’occasion annuelle d’une mobilisation internationale en signe de solidarité avec les personnes infectées et affectées par le VIH et le SIDA.
Au Luxembourg, les acteurs nationaux actifs dans la riposte au VIH se sont mobilisés pour cette journée:
08h30 - 11h30 : Une journée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à l’intention des élèves des classes de 10ème, 11ème et 12ème Technique, respectivement les 2ème, 3ème et 4ème Classique. Locaux Oekozenter Paffenthal
12h00 - 16h00 : Dépistage par TROD dans le DIMPS et distribution de rubans rouges et de préservatifs. Place de Gare Luxembourg.
16h30 : Accueil et visite de l'exposition du concours « Preventive Art - Demistify Condoms »
17h00 : Discours officiels de:
Mme Lydia Mutsch, Ministre de la santé
Mme Carole Delvaux, présidente du Comité de Surveillance SIDA.
Remise des prix du concours "preventive art". Réception de solidarité
Récemment, une soirée d’accueil a été organisée pour souhaiter la bienvenue aux 39 nouveaux médecins en voie de spécialisation (MEVS) du CHL!
Le CHL s’engage depuis sa création dans la formation de jeunes médecins. Terrain de stage pour les étudiants en médecine, le CHL reçoit aussi des médecins en voie de spécialisation (MEVS ou internes) qui viennent se former auprès des professionnels expérimentés du CHL. Pour les médecins du CHL, cette mission d’enseignement est primordiale, puisqu’elle permet de former les futures générations qui viendront exercer au Grand-Duché.
Au nom du CHL, nous leur souhaitons de vivre une expérience d’apprentissage riche et unique autant sur le plan professionnel qu’humain!!
Plus de 200 personnes venant de tous les hôpitaux luxembourgeois et de la Grande Région, ainsi que d’organismes liés à la sécurité (pompiers, protection civile,…) ont assisté à cette 1ère journée thématique dédiée à la médecine de catastrophe, organisée conjointement par le Dr Marc Simon, médecin aux Urgences - Policlinique du CHL et Claude Kieffer, infirmier anesthésiste et responsable infirmier du SAMU CHL.
Le sujet : « Retour d’expérience des attentats de Paris du 13 novembre 2015 - point de vue de la régulation » présenté par le Prof. Benoît Vivien a particulièrement impressionné l’auditoire. Le Prof. Benoît Vivien est adjoint au chef de service SAMU de Paris, Service d’Anesthésie-Réanimation du Centre Hospitalier Universitaire Necker-Enfants Malades.
Les attentats du vendredi 13 novembre 2015 à Paris constituent à la fois l’événement terroriste le plus grave qui se soit produit en France à ce jour, et l’événement le plus complexe que des services d’urgences pré-hospitaliers et intra-hospitaliers aient été amenés à gérer en un laps de temps aussi court. Le partage d’expérience du Prof. Benoît Vivien a notamment permis aux participants de mieux concevoir comment les acteurs de soins et de santé publique doivent s’organiser afin de permettre une prise en charge la plus optimale possible du plus grand nombre de victimes, tout en prenant en compte les risques spécifiques de l’événement responsable.