A l’occasion de la Journée nationale de la santé, l’équipe du DECCP (Diabetes and Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) tenait un stand pour informer le public sur le diabète de type 1 chez l’enfant en général. De manière plus particulière, l’équipe a profité de cette journée pour exposer deux projets de recherche très importants, projets auxquels le CHL participe actuellement:
l’étude européenne KIDSAP qui teste un pancréas artificiel qui pourrait améliorer le contrôle glycémique chez les enfants âgés de 1 à 7 ans atteints de diabète de type 1
et l’étude INNODIA qui se veut faire avancer les connaissances sur l’origine du diabète de type 1 et modifier radicalement l'évolution de la maladie.
Fidèle à ses missions d’enseignement et de recherche, le CHL a accueilli, mercredi 23 octobre, plus de 180 lycéens de Luxembourg lors de la 5ième Journée de la Recherche Médicale.
Organisée en collaboration avec le LIH et le LCSB, cette journée combinait des ateliers interactifs et de courtes présentations permettant aux jeunes de mieux comprendre les mécanismes de la recherche médicale et de rencontrer les chercheurs de nos institutions. Ils ont par exemple découvert les possibilités de l'immunothérapie pour traiter certaines formes de cancer, ou les avancées dans la lutte contre les maladies infectieuses.
Au total, six mini-conférences spécifiquement destinées aux jeunes et animées par des médecins du CHL et des chercheurs du LIH ou du LCSB se sont enchaînées au cours d'une journée marquée, par ailleurs, par la performance ultra-dynamique de Mister Science, qui a offert au public un show scientifique autour d'un quizz très instructif.
Pour la première fois, un hôpital luxembourgeois participe à un projet de recherche clinique international de phase 1, à l’avant-garde de la lutte contre le cancer. Le CHL fait ainsi le premier pas pour accueillir davantage d’essais cliniques précurseurs et renforcer l’arsenal clinique et thérapeutique de son Kriibszentrum.
Le CHL participe depuis plusieurs mois à la phase 1 de l'étude clinique internationale SPRING (Survival Prolongation by Rational Innovative Genomics), premier essai clinique mondial évaluant les bénéfices de l’association de trois médicaments ciblés (tri-thérapie) sur des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé et/ou métastatique.
« C’est une première pour le Luxembourg et pour notre hôpital », déclare le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL. « Jusqu’alors en effet, aucun hôpital luxembourgeois n’avait été inclus dans une étude de phase 1, phase qui correspond à la première utilisation d’un nouveau traitement sur l’Homme ». Menée sous l’égide du Dr Guy Berchem, médecin spécialiste en oncologie au CHL et responsable du Laboratoire d'Hémato-Cancérologie Expérimentale du Laboratory of Experimental Cancer Research du Luxembourg Institute of Health (LIH), cette phase 1 de l’étude clinique permet d’étudier la tolérabilité de la combinaison des trois médicaments et de déterminer les doses optimales à administrer au patient lors de la phase 2 de l'essai qui étudiera son efficacité.
Dr Guy Berchem
Un long travail de préparation a été nécessaire pour remplir les conditions cliniques et réglementaires nécessaires au démarrage de l'étude. Ce travail a été réalisé en collaboration avec le Centre d'Investigation et d’Epidémiologie Clinique (CIEC) du LIH. « Il est fondamental d’assurer aux patients du CHL qui ont donné leur accord pour être inclus dans l’étude que toutes les précautions nécessaires ont été prises pour garantir leur sécurité » , confirme le Prof. Laetitia Huiart, directrice du Department of Population Health du LIH.
Seul hôpital luxembourgeois ayant la recherche parmi ses missions, très impliqué dans plus d'unecentaine de projets de phase 2 à 4 (dont 28 en oncologie) et désireux de contribuer activement à l’élaboration de nouveaux médicaments, le CHL fait ainsi le premier pas pour accueillir davantage d’essais cliniques précurseurs. Ce nouveau développement permet de compléter l’arsenal clinique et thérapeutique déjà mis à la disposition des patients, notamment dans leur lutte contre le cancer.
Prise en charge des patients atteints d’un cancer au sein du CHL Kriibszentrum : vers des traitements de plus en plus personnalisés
Au CHL, tous les patients atteints d’un cancer sont pris en charge au sein du CHL Kriibszentrum. Il offre une prise en charge complète de tous les types de cancer, de la prévention, au diagnostic et au traitement.
Les décisions thérapeutiques sont toujours prises au cours de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) réunissant entre autres médecins de la spécialité, oncologues, chirurgiens, radiothérapeutes, radiologues, médecins nucléaires….
L’objectif est d’individualiser la prise en charge, à la fois en prenant en compte les recommandations selon les derniers référentiels internationaux, la possibilité d’accéder à des thérapies innovantes, l’état général de santé et le souhait du patient. Comme pour l’étude SPRING, c’est en permettant l’implication des médecins du CHL dans des projets de recherche innovants, axés sur une prise en charge personnalisée des patients atteints de cancer, que le Kriibszentrum répond à cet objectif.
A propos de l’essai clinique SPRING :
« SPRING est un essai réalisé dans le cadre du consortium international WIN “Worldwide Innovative Network in Cancer Personalised Medicine’’, une association française Loi 1901 qui réunit 41 institutions dans 17 pays afin d’accélérer la recherche translationnelle et clinique, au service du patient, dans le domaine de la médecine personnalisée.
Afin de proposer une solution thérapeutique pour la majorité des patients atteints de CPNPC avancé ou métastatique, SPRING met en oeuvre une stratégie qui repose sur l’amélioration de la caractérisation de la tumeur, la combinaison des thérapies, inspirée de la lutte contre le VIH / sida, l’utilisation d’un algorithme afin de mieux prédire la réponse de chaque patient. »
Pour la première fois, un hôpital luxembourgeois participe à un projet de recherche clinique international de phase 1, à l’avant-garde de la lutte contre le cancer. Le CHL fait ainsi le premier pas pour accueillir davantage d’essais cliniques précurseurs et renforcer l’arsenal clinique et thérapeutique de son Kriibszentrum.
Le CHL participe depuis plusieurs mois à la phase 1 de l'étude clinique internationale SPRING (Survival Prolongation by Rational Innovative Genomics), premier essai clinique mondial évaluant les bénéfices de l’association de trois médicaments ciblés (tri-thérapie) sur des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé et/ou métastatique.
« C’est une première pour le Luxembourg et pour notre hôpital », déclare le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL. « Jusqu’alors en effet, aucun hôpital luxembourgeois n’avait été inclus dans une étude de phase 1, phase qui correspond à la première utilisation d’un nouveau traitement sur l’Homme ». Menée sous l’égide du Dr Guy Berchem, médecin spécialiste en oncologie au CHL et responsable du Laboratory of Experimental Cancer Research du Luxembourg Institute of Health (LIH), cette phase 1 de l’étude clinique permet d’étudier la tolérabilité de la combinaison des trois médicaments et de déterminer les doses optimales à administrer au patient lors de la phase 2 de l'essai qui étudiera son efficacité.
Dr Guy Berchem
Un long travail de préparation a été nécessaire pour remplir les conditions cliniques et réglementaires nécessaires au démarrage de l'étude. Ce travail a été réalisé en collaboration avec le Centre Investigation et d’Epidémiologie Clinique (CIEC) du LIH. « Il est fondamental d’assurer aux patients du CHL qui ont donné leur accord pour être inclus dans l’étude que toutes les précautions nécessaires ont été prises pour garantir leur sécurité », confirme le Prof. Laetitia Huiart, directrice du Department of Population Health du LIH.
Seul hôpital luxembourgeois ayant la recherche parmi ses missions, très impliqué dans plus d'unecentaine de projets de phase 2 à 4 (dont 28 en oncologie) et désireux de contribuer activement à l’élaboration de nouveaux médicaments, le CHL fait ainsi le premier pas pour accueillir davantage d’essais cliniques précurseurs. Ce nouveau développement permet de compléter l’arsenal clinique et thérapeutique déjà mis à la disposition des patients, notamment dans leur lutte contre le cancer.
Prise en charge des patients atteints d’un cancer au sein du CHL Kriibszentrum : vers des traitements de plus en plus personnalisés
Au CHL, tous les patients atteints d’un cancer sont pris en charge au sein du CHL Kriibszentrum. Il offre une prise en charge complète de tous les types de cancer, de la prévention, au diagnostic et au traitement.
Les décisions thérapeutiques sont toujours prises au cours de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) réunissant entre autres médecins de la spécialité, oncologues, chirurgiens, radiothérapeutes, radiologues, médecins nucléaires….
L’objectif est d’individualiser la prise en charge, à la fois en prenant en compte les recommandations selon les derniers référentiels internationaux, la possibilité d’accéder à des thérapies innovantes, l’état général de santé et le souhait du patient. Comme pour l’étude SPRING, c’est en permettant l’implication des médecins du CHL dans des projets de recherche innovants, axés sur une prise en charge personnalisée des patients atteints de cancer, que le Kriibszentrum répond à cet objectif.
A propos de l’essai clinique SPRING :
« SPRING est un essai réalisé dans le cadre du consortium international WIN “Worldwide Innovative Network in Cancer Personalized Medicine’’, une association française Loi 1901 qui réunit 41 institutions dans 17 pays afin d’accélérer la recherche translationnelle et clinique, au service du patient, dans le domaine de la médecine personnalisée.
Afin de proposer une solution thérapeutique pour la majorité des patients atteints de CPNPC avancé ou métastatique, SPRING met en oeuvre une stratégie qui repose sur l’amélioration de la caractérisation de la tumeur, la combinaison des thérapies, inspirée de la lutte contre le VIH / sida, l’utilisation d’un algorithme afin de mieux prédire la réponse de chaque patient. »
Une étude menée au Luxembourg propose la consommation de raie.
L’allergie au poisson est l’une des allergies alimentaires les plus dangereuses qui soient, car elle peut provoquer des symptômes potentiellement fatals comme les chocs anaphylactiques. Des scientifiques du Luxembourg Institute of Health (LIH) redonnent toutefois espoir aux personnes concernées : ils viennent de découvrir que la protéine parvalbumine, habituellement à l’origine de l’allergie, est beaucoup moins allergénique dans les poissons cartilagineux que dans les poissons osseux. Les personnes allergiques au poisson ne sont donc plus nécessairement contraintes de renoncer à un aliment particulièrement sain.
Le poisson est une source importante de protéines très digestes et d’acides gras oméga-3. Or les personnes allergiques doivent l’éviter à tout prix. En effet, la réaction allergique menace en cas d’ingestion, mais pas seulement : la simple inhalation accidentelle de vapeurs de poisson sur les marchés ou dans les restaurants, de même que l’exposition cutanée, donnent lieu à une sanction immédiate.
La consommation de raie est sans danger
Une nouvelle étude menée au LIH et au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), en collaboration avec des experts en alimentation de l’Université de médecine de Vienne, vient de mettre en évidence que la protéine parvalbumine est beaucoup moins allergénique dans la chair des poissons cartilagineux que dans celle des poissons osseux, ces derniers étant consommés bien plus fréquemment. La raie bouclée (Raja clavata), un poisson cartilagineux, a été identifiée comme étant une alternative alimentaire potentiellement intéressante pour les personnes allergiques au poisson. La quasi-totalité des sujets ayant participé à cette étude – qui présentaient une allergie au poisson avérée, parfois sévère – ont pu consommer de la raie sans qu’aucune réaction allergique ne survienne. Cette conclusion a été publiée dans la prestigieuse revue spécialisée Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice.
Le Dr Annette Kuehn du LIH, le Dr Françoise Morel-Codreanu du CHL et le Prof. Heimo Breiteneder de l’Université de médecine de Vienne sont unanimes :
« Lespersonnes allergiques qui souhaitent tout de même consommer du poisson disposent désormais d’une opportunité inattendue. Cependant, elles doivent au préalable consulter un allergologue et faire un test pour confirmer la tolérance à la raie bouclée. »
Largement répandue – de l’océan Atlantique oriental à la Norvège, de la mer du Nord à la Namibie, la raie bouclée est également proposée à la consommation dans notre pays. Ses grandes nageoires pectorales sont découpées en filets pour être dégustées.
« Cette première étude recèle de grandes potentialités. Nous prévoyons maintenant d’en élargir le spectre, jusqu’ici restreint à la population européenne, afin d’améliorer de manière significative la qualité de vie de nombreuses personnes allergiques au poisson dans le monde entier », explique Tanja Kalic de l’Université de médecine de Vienne, auteure principale de l’article scientifique. « Par ailleurs, nous nous efforçons de compléter la gamme de poissons que les personnes allergiques peuvent consommer sans risque. »
Coopération internationale
Le Dr Annette Kühn, le Dr Christiane Hilger et le Professeur Markus Ollert du « Department of Infection and Immunity » du LIH, le Dr Martine Morisset et le Dr Françoise Morel-Codreanu du CHL, le Prof. Heimo Breiteneder et Tanja Kalic de l’Université de médecine de Vienne, ainsi que leurs équipes respectives, ont travaillé en étroite collaboration sur ce projet. Les patients allergiques et les sujets témoins ont été inclus dans l’étude au sein du CHL et les échantillons cliniques ont été traités au LIH. Comptent parmi les autres partenaires internationaux le Dr Karin Hoffmann-Sommergruber et le Prof. Christian Radauer de l’Université de médecine de Vienne, le Prof. Ines Swoboda de l’Université des sciences appliquées de Vienne (FH Campus Wien), le Dr Christine Hafner de l’Hôpital universitaire St. Pölten et l’équipe dirigée par le Prof. Andreas L. Lopata de l’Université James Cook à Townsville (Australie). Le projet a été financé entre autres par le Fonds National de la Recherche au Luxembourg.
Bibliografische Daten
„Fish-allergic patients tolerate ray based on the low allergenicity of its parvalbumin.“ T. Kalic, F. Morel-Codreanu, C. Radauer, T. Ruethers, A. Taki, I. Swoboda, C. Hilger, K. Hoffmann-Sommergruber, M. Ollert, C. Hafner, A. Lopata, M. Morisset, H. Breiteneder, A. Kuehn. The Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice, November 2018
Une étude menée au Luxembourg propose la consommation de raie.
L’allergie au poisson est l’une des allergies alimentaires les plus dangereuses qui soient, car elle peut provoquer des symptômes potentiellement fatals comme les chocs anaphylactiques. Des scientifiques du Luxembourg Institute of Health (LIH) redonnent toutefois espoir aux personnes concernées : ils viennent de découvrir que la protéine parvalbumine, habituellement à l’origine de l’allergie, est beaucoup moins allergénique dans les poissons cartilagineux que dans les poissons osseux. Les personnes allergiques au poisson ne sont donc plus nécessairement contraintes de renoncer à un aliment particulièrement sain.
Le poisson est une source importante de protéines très digestes et d’acides gras oméga-3. Or les personnes allergiques doivent l’éviter à tout prix. En effet, la réaction allergique menace en cas d’ingestion, mais pas seulement : la simple inhalation accidentelle de vapeurs de poisson sur les marchés ou dans les restaurants, de même que l’exposition cutanée, donnent lieu à une sanction immédiate.
La consommation de raie est sans danger
Une nouvelle étude menée au LIH et au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), en collaboration avec des experts en alimentation de l’Université de médecine de Vienne, vient de mettre en évidence que la protéine parvalbumine est beaucoup moins allergénique dans la chair des poissons cartilagineux que dans celle des poissons osseux, ces derniers étant consommés bien plus fréquemment. La raie bouclée (Raja clavata), un poisson cartilagineux, a été identifiée comme étant une alternative alimentaire potentiellement intéressante pour les personnes allergiques au poisson. La quasi-totalité des sujets ayant participé à cette étude – qui présentaient une allergie au poisson avérée, parfois sévère – ont pu consommer de la raie sans qu’aucune réaction allergique ne survienne. Cette conclusion a été publiée dans la prestigieuse revue spécialisée Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice.
Le Dr Annette Kuehn du LIH, le Dr Françoise Morel-Codreanu du CHL et le Prof. Heimo Breiteneder de l’Université de médecine de Vienne sont unanimes :
« Lespersonnes allergiques qui souhaitent tout de même consommer du poisson disposent désormais d’une opportunité inattendue. Cependant, elles doivent au préalable consulter un allergologue et faire un test pour confirmer la tolérance à la raie bouclée. »
Largement répandue – de l’océan Atlantique oriental à la Norvège, de la mer du Nord à la Namibie, la raie bouclée est également proposée à la consommation dans notre pays. Ses grandes nageoires pectorales sont découpées en filets pour être dégustées.
« Cette première étude recèle de grandes potentialités. Nous prévoyons maintenant d’en élargir le spectre, jusqu’ici restreint à la population européenne, afin d’améliorer de manière significative la qualité de vie de nombreuses personnes allergiques au poisson dans le monde entier », explique Tanja Kalic de l’Université de médecine de Vienne, auteure principale de l’article scientifique. « Par ailleurs, nous nous efforçons de compléter la gamme de poissons que les personnes allergiques peuvent consommer sans risque. »
Coopération internationale
Le Dr Annette Kühn, le Dr Christiane Hilger et le Professeur Markus Ollert du « Department of Infection and Immunity » du LIH, le Dr Martine Morisset et le Dr Françoise Morel-Codreanu du CHL, le Prof. Heimo Breiteneder et Tanja Kalic de l’Université de médecine de Vienne, ainsi que leurs équipes respectives, ont travaillé en étroite collaboration sur ce projet. Les patients allergiques et les sujets témoins ont été inclus dans l’étude au sein du CHL et les échantillons cliniques ont été traités au LIH. Comptent parmi les autres partenaires internationaux le Dr Karin Hoffmann-Sommergruber et le Prof. Christian Radauer de l’Université de médecine de Vienne, le Prof. Ines Swoboda de l’Université des sciences appliquées de Vienne (FH Campus Wien), le Dr Christine Hafner de l’Hôpital universitaire St. Pölten et l’équipe dirigée par le Prof. Andreas L. Lopata de l’Université James Cook à Townsville (Australie). Le projet a été financé entre autres par le Fonds National de la Recherche au Luxembourg.
Bibliografische Daten
„Fish-allergic patients tolerate ray based on the low allergenicity of its parvalbumin.“ T. Kalic, F. Morel-Codreanu, C. Radauer, T. Ruethers, A. Taki, I. Swoboda, C. Hilger, K. Hoffmann-Sommergruber, M. Ollert, C. Hafner, A. Lopata, M. Morisset, H. Breiteneder, A. Kuehn. The Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice, November 2018
Le Luxembourg Institute of Health (LIH) est un institut de recherche public de pointe dans le domaine des sciences biomédicales. Bénéficiant d’une forte expertise en santé publique, en cancérologie, en maladies infectieuses et immunitaires ainsi qu’en stockage et traitement d’échantillons biologiques, l’institut s’engage, au travers de ses activités de recherche, pour la santé de la population. Au LIH, plus de 300 collaborateurs travaillent dans le but de générer des connaissances sur les mécanismes des maladies humaines et contribuer ainsi à la mise au point de nouveaux diagnostics, de thérapies innovantes et d’outils efficaces pour une médecine personnalisée. L'institut est le premier prestataire d'informations en matière de santé publique au Luxembourg, un partenaire fiable pour des collaborations sur des projets locaux et internationaux et un lieu de formation attractif pour les chercheurs en début de carrière. www.lih.lu
A propos du Centre Hospitalier de Luxembourg
Le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) est un hôpital aigu de 579 lits avec des missions nationales (il dispose de 9 services nationaux ainsi que d'équipements nationaux comme le PET Scan, la lithotritie extra-corporelle et le laboratoire de fécondation in vitro), des missions de santé publique, des missions de recherche et d'enseignement.
Ses activités sont réparties sur 4 sites, à savoir le CHL Centre, la CHL KannerKlinik, la CHL Maternité et le site CHL Eich. Annuellement, le CHL réalise plus de 30.000 hospitalisations en stationnaire, 6.600 hospitalisations en hôpital de jour et environ 511.000 prises en charge en ambulatoire dans les consultations et les secteurs médico-techniques, représentant plus 165.000 patients traités et suivis sur l'année.
La recherche médicale au CHL s'articule autour de deux axes: la recherche de laboratoire en collaboration avec le LIH et la recherche clinique à travers des études souvent multicentriques européennes et en collaboration avec le Fonds National de la Recherche. www.chl.lu
La participation de votre enfant est très importante pour réaliser un bon test.
Nous vous avons préparé cette brochure pour vous aider à lui expliquer ce qu’est un Holter TA et son déroulement.
Informations destinées à votre enfant
Je dois recevoir un holter TA : comment cela se passe-t-il ?
Tu auras une petite manchette autour de ton bras reliée à un boîtier que l’on glisse dans une pochette que tu porteras autour de ton cou pendant une journée et une nuit.
La manchette va se gonfler tous les 1/4h pendant la journée et toutes les 1/2h pendant la nuit. Pendant ce temps, tu gardes le bras droit vers le bas et sans bouger (voir photo). Entre les mesures, tu peux faire ce que tu fais habituellement sauf la douche, la natation et ou le bain.
Cet examen ne fait pas mal sauf un peu de pression quand la manchette se gonfle.
Informations destinées aux parents et aux adolescents
Ce test est destiné à aider le médecin à :
contrôler les variations de la TA (hypo ou hyper ten- sion) pendant 24h.
vérifier également l’efficacité d’un traitement médicamenteux.
Comment préparer votre enfant ?
Bien lui expliquer le déroulement du test, et lui expliquer qu’il ne doit pas bouger pendant les mesures.
L’enfant ne doit pas être à jeun pour la pose de l’appareil.
Il n’y a aucun danger.
Il est conseillé de porter des vêtements à manches larges le jour du test.
Si votre enfant prend des médicaments, veuillez suivre les instructions médicales.
Comment cela se passe-t-il ?
Une manchette de TA sera placée au bras gauche, si l’enfant est droitier, ou à droite s’il est gaucher sauf demande contraire du cardiologue.
La taille de la manchette sera adaptée à la taille du bras.
Les mesures se prennent pendant 24h. Vérifier le positionnement correct du brassard si l’appareil fonctionne trop souvent.
Si le fonctionnement du brassard est douloureux, enlevez-le.
La douche est possible à condition de retirer l’appareil tout en respectant les indications reçues.
Retour de l'appareil
Le lendemain il faut nous rendre l’appareil à l’heure indiquée par l’infirmière. Vous avez deux possibilités :
Soit vous venez avec votre enfant et l’infirmière lui enlève.
Soit vous l’enlevez vous-même et vous nous le rapportez. Dans ce cas, l’infimière vous expliquera comment faire.
Si vous avez des problèmes de planning (enfant à l’école à chercher ou d’autres rdv ...) merci de nous en informer.
Réf. : Flyer Holter de tension arterielle PED Janv 2018
Fidèle à ses missions d’enseignement et de recherche, le CHL a accueilli, mercredi 24 octobre, plus de 250 lycéens de Luxembourg lors de la 4ième Journée de la Recherche.
Organisée en collaboration avec le LIH et le LCSB, cette journée combinait des ateliers interactifs et de courtes présentations permettant aux jeunes de mieux comprendre les mécanismes de la recherche médicale et de rencontrer les chercheurs de nos institutions. Ils ont par exemple découvert les possibilités de l'immunothérapie pour traiter certaines formes de cancer, ou les avancées dans la lutte contre l'hépatite C. Au total, six mini-conférences spécifiquement destinées aux jeunes et animées par des médecins du CHL et des chercheurs du LIH ou du LCSB se sont enchaînées au cours d'une journée marquée, par ailleurs, par la performance ultra-dynamique de Mister Science, qui a offert au public un show scientifique autour d'un quizz très instructif.
Le diabète de type 1 (T1D) est une maladie chronique qui touche environ 17 millions de personnes dans le monde.La maladie peut se manifester à n'importe quel âge, mais la plupart du temps, elle se développe au début de la vie et atteint son apogée autour de la puberté.
Les connaissances scientifiques sur le mécanisme de déclenchement du diabète de type1 et son évolution chez l'Homme sont assez limitées et aucun traitement n’est disponible à ce jour.
En 2016, 33 partenaires ont décidé de s’unir et de créer l’étude INNODIA.
Parmi eux, il faut distinguer 26 instituts/cliniques européens (Royaume Uni, France, Belgique, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Norvège, Autriche, Finlande, Danemark, Allemagne, Pologne, Slovénie, Suisse), 2 associations de patients, 4 associations pharmaceutiques et 1 entreprise de biotechnologie.
L’étude INNODIA est une occasion unique de faire avancer les connaissances sur l’origine du diabète de type 1 et de modifier radicalement l'évolution de la maladie.
INNODIA se base sur la recherche et l’analyse des interactions entre les cellules béta, le système immunitaire, l’environnement et le phénotype et prévoit d’inclure 5000 participants dans toute l’Europe. Toutes ces analyses constitueront une base de données unique en Europe.
Pour cela nous avons besoin de vous !
Vous avez un frère, une sœur, un demi frère, une demi sœur, un père, une mère, un fils ou une fille atteint du diabète de type 1 et vous avez entre 1 et 45 ans ? Vous pouvez participer à cette étude et nous aider à mieux comprendre la maladie de votre proche pour mieux la soigner.
Vous avez été diagnostiqué d’un diabète de type 1 depuis moins de 6 semaines et vous avez entre 1 et 45 ans ? Vous pouvez participer à cette étude et nous aider à mieux comprendre votre maladie.
Pour tous renseignements, contactez l’équipe du DECCP (Kannerklinik – CHL) au +352 4411 8271 du lundi au vendredi de 9h à 17h ou par mail:
Tous les deux ans, l’European Society of Sports Traumatology Knee Surgery and Arthroscopy (ESSKA) organise un des événements majeurs en chirurgie orthopédique et médecine du sport en Europe, attirant près de 4000 chirurgiens et scientifiques du monde entier. Pour son prochain congrès, qui aura lieu à Glasgow du 9 au 12 mai 2018, plus de 1600 résumés de travaux scientifiques en provenance des 5 continents ont été soumis. Un des projets de recherche du service de chirurgie orthopédique du CHL des Professeurs Romain Seil et Dietrich Pape a été nominé pour le prix de la meilleure communication scientifique. Caroline Mouton, PhD et collaboratrice scientifique du service, y présentera le travail au cours d’une session dédiée, en compétition avec 5 autres travaux internationaux.
L’étude a été réalisée en collaboration avec le Laboratoire de Recherche en Médecine du Sport du Luxembourg Institute of Health (Prof. Daniel Theisen) dans le cadre du registre des lésions du ligament croisé antérieur du genou. Elle traite de lésions spécifiques du ménisque médial qui apparaissent le plus souvent en association avec les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA). Difficiles à diagnostiquer par les moyens conventionnels tels que l’IRM, elles ne peuvent être mises en évidence que pendant l’opération en utilisant une technique mini-invasive (arthroscopique) particulière. C’est ainsi que le service d’orthopédie a récemment pu montrer que pas moins d’un patient sur 4 présentait ces lésions cachées du ménisque (Seil et al, KSSTA, 2017).
Actuellement, seul quelques équipes de recherche au monde provenant notamment de la Corée du Sud, de l’Angleterre, de la Chine et de la France ont publié sur ces lésions. Dans l’étude qui sera présentée au congrès de l’ESSKA, l’équipe a pu montrer que les patients qui présentaient ces lésions avaient plus fréquemment un examen clinique atypique sous forme d’un haut grade de laxité du genou. Même si leur rôle n’a pas encore pu être totalement établi, les rares connaissances actuelles convergent pour dire que ces lésions - qui sont également appelées lésions de la rampe du ménisque - sont importantes pour la stabilité du genou. Ceci présente un argument supplémentaire important en faveur de leur mise en évidence et de leur réparation. Leur réparation a le potentiel d’améliorer les résultats des reconstructions du ligament croisé antérieur, d’améliorer la fonction du genou et de prévenir à terme l’apparition d’une arthrose.