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La saignée : guide pour le patient

La saignée : guide pour le patient

POURQUOI UNE SAIGNÉE ?

La saignée est un prélèvement de sang pratiqué pour traiter des surcharges sanguines. Elle est prescrite principalement en cas d'hyperferritinémie, d'hémochromatose génétique ou de polyglobulie.

COMMENT SE DÉROULE LA SÉANCE ? 

La saignée ressemble à un don de sang. Vous serez confortablement allongé ou en position demi-assise. Elle est réalisée par ponction veineuse (introduction d'une aiguille dans la veine du pli du coude ou du bras). L'aiguille est reliée à une poche dans laquelle s'écoule le sang à éliminer. 

Le prélèvement dure environ 10–15 minutes. La fréquence ainsi que le volume prélevé dépendent de la prescription médicale. 

Le soignant mesure votre tension artérielle avant de débuter la saignée. Une fois réalisée, un contrôle est à nouveau effectué afin d'évaluer la tolérance. 

› Il est important de garder le bras immobile et tendu tout au long du prélèvement.

AVANT ET APRÈS LA SÉANCE : CONSEILS PRATIQUES 

  • Avant la séance : Mangez un repas et buvez abondamment (minimum 1L). Vous pouvez apporter une collation sucrée (barre de céréales, bonbon) et une bouteille d'eau, un soda/jus....
  • Après la séance : Buvez beaucoup d’eau (minimum 2L).
  • Reposez-vous : évitez les efforts physiques intenses (sport et port de charges lourdes) pendant 24–48 h.
  • Évitez l’alcool et la caféine le reste de la journée. 

Le plus souvent, il n’y a pas de régime alimentaire particulier à suivre, une alimentation équilibrée et une bonne hydratation sont suffisantes. 

En cas de non respect des conseils avant la saignée, celle-ci devra être reportée.

EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES 

La plupart des patients tolèrent bien la saignée. Cependant, quelques effets peuvent survenir : 

  • Légère faiblesse ou vertige juste après le prélèvement (mal de tête, sensation de « tête qui tourne »).
  • Douleur locale, rougeur ou petit hématome au point de ponction (petit bleu).
  • Un saignement prolongé ou un gonflement inhabituel doit être signalé au personnel. 

Ces effets indésirables sont sans gravité et temporaire. Ils sont limités par les mesures de repos et d’alimentation/ hydratation mentionnées. 

En cas de mauvaise tolérance, le médecin adaptera les modalités de la procédure.

 

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ? 

Vous pouvez nous contacter au : +352 4411 6600 de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h30. 

Hôpital de jour UTC (bureau n°10, 1er étage)

 

Réf. : Flyer Saignee Mai 2025

Services associés
Vitamines et minéraux

LE FER

Le fer est un minéral essentiel impliqué dans plusieurs processus physiologiques, notamment au transport et apport de l’oxygène dans tout l’organisme, principalement par les globules rouges. Cette carence se manifeste le plus souvent par de la fatigue, des palpitations et une augmentation du risque des infections. L’apport journalier recommandé pour un adulte varie de 9 à 20mg par jour en fonction du sexe, de l’âge, des problèmes de santé. Un apport excessif en Fer, qu’il soit aigu ou chronique, peut par contre avoir des conséquences digestives, hépatiques, pancréatiques et cardiaques et doit alors être évité.

Principales sources alimentaires de fer  

Le fer héminique provient des aliments d’origine animale et a une meilleure biodisponibilité : la viande, le poisson et les œufs. Le fer non héminique provient du règne végétal : légumes, légumineuses, céréales complètes et fruits oléagineux. Ils sont la source principale pour les personnes végétariennes et véganes.    

Pour augmenter la disponibilité du fer, il est intéressant de consommer en même temps des aliments riches en vitamine C tels que : 

  • les fruits (myrtilles, kiwi jaunes et vert, orange, papaye, pamplemousse rose, fraises, baies de goji séchées),  
  • les légumes cuits (choux de Bruxelles, chou rouge, brocoli), 
  • les légumes crus (poivrons rouges et verts, cresson, salade mâche, cressonnette, radis noir).  

Au contraire, les aliments riches en polyphénols (thé, café, chocolat) ou riche en calcium (produits laitiers ou supplément) peuvent diminuer la biodisponibilité du fer et il est alors préférable de les consommer à distance des repas.  

Quelques exemples :

30 g de noisettes = 0.9 mg de fer 

30 g d’abricots secs = 0.8 mg 

125 g de pain complet = 3 mg 

150 g de tofu = 3 mg 

15 à 25 g de graines de courge = 1.5 à 2.5 mg 

1 tasse de de légumineuses séchées = 5 à 8 mg 

Teneur en fer en mg/100g

Fer héminique :

  • Huître : 5.8  
  • Moules cuites : 4.2 
  • Oeufs : 2.9 
  • Crevettes cuites : 2  
  • Sardines à l’huile en conserve : 1.8
  • Poisson maigre et mi-gras : 0.7
  •  Poisson gras : 0.5
  • Agneau : 1.5
  •  Porc : 1 
  • Poulet : 0.7 
  • Foie de porc : 22.8
  • Rognons de porc : 7.2
  • Boeuf : 2.6  

Fer NON héminique :

  • Graines de courge séchées : 10  
  • Algues  : 8  
  • Germe de blé : 8  
  • Légumineuses  : 5 à 8  
  • Graine de tournesol : 4.9 
  • Amandes, noix du brésil, pistaches : 4.1  
  • Salade mâche  : 4  
  • Noisettes : 3  
  • Cresson : 3  
  • Pain gris : 1.8  
  • Figue séchée  : 2  
  • Pain complet  : 2.4  
  • Noix de Grenoble  : 2.1  
  • Tofu  : 2  
  • Abricot séché : 2.7           

LE MAGNÉSIUM

Le magnésium est un minéral présent en grande quantité dans notre corps. En cas de manque, on peut avoir des symptômes tels que : fatigue, crampes, trouble du sommeil, perte de mémoire, sensation d’oppression … Le magnésium peut être retrouvé dans : le cacao, les fruits à coques comme les noix, les fruits de mer et poissons gras, les graines et céréales complètes, les légumineuses … 

 

Réf. : Brochure A5 Vitamines et minéraux Juillet 2024

LA VITAMINE B12 OU COBALAMINE

La vitamine B12 ou Cobalamine est un nutriment essentiel nécessaire à la synthèse de l’ADN. La carence en vitamine B12 se manifeste par une anémie (fatigue générale, faiblesse musculaire, pâleur, dyspnée d’effort) et des déficits neurologiques (confusion, paresthésies, manque de coordination des mouvements musculaires). L’apport journalier recommandé pour la vitamine B12 est d’environ 2.5µg par jour. Par contre, aucune toxicité n’a été démontrée lors d’un apport prolongé et massif de vitamine B12 (Source FSA, 2003).    

Principales sources alimentaires de vitamine B12  

La vitamine B12 active se trouve seulement dans l’alimentation d’origine animale. Les sources végétales comme la chlorelle , spiruline et les algues sont non prouvées ou non actives et ne sont donc pas une source fiable.   

Par exemple, une personne consommant 2 x 250ml de lait (1.5µg) et 100g de fromage (2µg) et 1 œuf (0.9µg) couvre ses besoins en vitamine B12. Alors qu’une une alimentation type végan et dans une moindre mesure végétarienne s’expose au risque de carence en vitamine B12. Les seules sources de vitamine B12 pour les végétaliens sont les aliments enrichis, les compléments alimentaires et le dentifrice enrichi. 

Teneur en vitamine B12 en µg/100g ou 100ml

  • Viande : 0.5 à 4
  • Foie : 70
  • Palourde : 99
  • Maquereau : 19 
  • Saumon : 4.7
  • Lait : 0.3 
  • Fromage : 1 à 2
  • Œuf : 0.9 à 1.4 
  • Boisson végétale enrichie : 0.38

  

LA VITAMINE B9 OU FOLATE

La vitamine B9 regroupe les folates (présents dans les aliments) et l’acide folique (présent dans les aliments enrichis et les compléments alimentaires). Elle intervient dans le métabolisme des protéines et dans la synthèse des ADN et ARN avec un rôle majeur dans la croissance cellulaire, notamment pour la production des globules du sang et la fonction cérébrale et médullaire (prévention pendant la grossesse de malformation fœtale telle que spina bifida).   

Déjà en quelques semaines on peut développer une carence si on n’en mange pas suffisamment. Certains médicaments provoquent également une carence et doivent être associés à une prise supplémentaire de vitamine B9 (phénytoïne, méthotrexate, triméthoprim).  

L’apport journalier recommandé pour la vitamine B9 est de 300 à 400µg par jour. Aucun effet délétère d’un apport élevé en folate alimentaire n’a été constaté.  Toutefois, des doses d’acide folique élevées ont été associées à des troubles gastro-intestinaux, des allergies et des troubles du sommeil.     

Principales sources alimentaires de vitamine B9  

Les sources alimentaires de folates sont notamment les légumineuses (petits pois), les légumes à feuilles (épinard, cresson, mâche) ou légumes verts (courgette, brocoli, haricot vert, avocat) et les fruits rouges frais. Mais les foies (agneau, veau, bœuf, canard) et la levure alimentaire (levure de bière, torula, kéfir) sont les plus riches en vitamine B9. Une cuisson excessive des aliments diminue la quantité de vitamines. 

Teneur en vitamine B9 en µg/100g ou 100ml

  • Levure alimentaire : 697
  • Foie de dinde : 691 
  •  Fève : 423
  •  Haricot rouge : 394
  •  Lentille : 257
  • Jaune d’oeuf : 166 
  • Germe de blé : 143  

LA VITAMINE D

La vitamine D est une vitamine liposoluble.  Dans sa forme active, elle intervient dans l’assimilation du calcium et du phosphore, dans la formation du squelette et sa croissance osseuse, dans la fonction musculaire et dans la conduction nerveuse. Les carences donnent lieu à des crampes musculaires, un retard de croissance, des anomalies osseuses et un risque accru de fractures chez les femmes ménopausées et les personnes âgées.    

L’apports journalier recommandé pour la vitamine D est d’environ 600 UI par jour. Les sources de vitamine D sont doubles :   

  • Vitamine D2 (ergocalciférol) synthétisée par les champignons et les levures, 
  • Vitamine D3 (cholécalciférol) synthétisée par l’être humain sous l’effet des rayons UVB.   

Les causes principales du déficit en vitamine D est une exposition insuffisante aux UV. Les groupes à risques sont les nourrissons, les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. Déjà avec une exposition au soleil durant un temps limité (10 minutes en été et 30 minutes en automne), on métabolise correctement la vitamine D.  

L’intoxication à la vitamine D est rare mais peut être provoquée par une complémentation quotidienne à des doses trop élevées. Cette intoxication entraîne une hypercalcémie (taux de calcium sanguin anormalement élevé) qui peut se caractériser par une anorexie, des nausées, une polyurie, une constipation, de la fatigue, une perte de poids, des céphalées, une dépression, des calcifications rénales et vasculaires, de l’hypertension et une anémie.    

Principales sources alimentaires de vitamine D  

  • La vitamine D est naturellement présente dans les poissons gras, le jaune d’œuf, le foie et le beurre. D’autres produits laitiers sont souvent enrichis en vitamine D.  
  • Les personnes ayant une alimentation type lacto-ovo-végétarienne peuvent trouver de la vitamine D dans les produits enrichis (matière grasse, lait) et les œufs.  
  • Pour l’alimentation type végan, les sources principales sont les produits enrichis comme les boissons à base de soja, céréales, les margarines végétales.   

LE CALCIUM

Le calcium est le minéral le plus abondant du corps humain, il assure la solidité et la rigidité du squelette et la dureté des dents mais intervient également dans de multiples fonctions indispensables à l’organisme : coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse, libération d’hormones… La concentration de calcium dans le sang (calcémie) est maintenue dans des limites de valeurs très étroites et ce au détriment des réserves osseuses.   

A tout âge, il est indispensable d’assurer une couverture permanente et suffisante des besoins en calcium et particulièrement durant l’enfance et l’adolescence, lorsque se met en place le capital osseux maximal, ainsi qu’au moment où survient le vieillissement physiologique de l’os avec perte osseuse favorisant le développement de l’ostéoporose.  

L’apport journalier recommandé pour le calcium est d’environ 1000mg par jour. Un taux de calcium dans le sang trop faible peut provoquer des crampes musculaires, des troubles de la mémoire, de la dépression, des picotements, des ongles cassants…   

Une accumulation excessive de calcium dans le sang ou les tissus se produit dans le cadre de maladies comme le cancer, l’hyperparathyroïdie ou l’hyperthyroïdie et rarement en cas d’intoxication par vitamine D.  Les symptômes sont : nausées et vomissements, douleurs abdominales, constipation, fatigue, faiblesse musculaire, altération de l’état de conscience… Un risque de formation de calculs rénaux est possible chez certaines personnes consommant trop de calcium.    

Principales sources alimentaires de calcium  

Les sources majeures de calcium proviennent des produits laitiers (lait, yaourts, fromages), des boissons végétales enrichies, des eaux minérales, les légumes, légumineuses (lentilles, pois secs, fèves et haricots secs), certains fruits (orange, kiwi, mûres), les fruits oléagineux et à coque (les noix, graines de tournesol, de courge, de lin, les pignons de pin, les pistaches), crustacées…  

Il est important de noter que certains médicaments peuvent interagir négativement avec les suppléments de calciums (bétabloquant, séquestrant d’acides biliaires, certains diurétiques).  

Quant aux produits laitiers, favorisez les produits à faible teneur en matières grasses pour réduire votre risque de maladie cardiovasculaire.  

L’alimentation ovo-lacto-végétarienne permet de couvrir les apports, tandis que l’alimentation végan est toujours en dessous des apports même avec la consommation de produits enrichis. Le tofu est par contre très riche en calcium (350mg/100g). 

 

Sources : CSS, 2016 ; NUBEL , 2019
Services associés
La plasmaphérèse

La plasmaphérèse

QU’EST-CE QUE LA PLASMAPHÉRÈSE ?

La plasmaphérèse désigne le processus de séparation du plasma et du sang, généralement par centrifugation ou filtration.   

Il existe 2 procédures avec des objectifs différents :

  • La plasmaphérèse  préparative (don de plasma) - Prélèvement chez un donneur pour obtenir du plasma qui est congelé le plus rapidement possible pour le conserver et l’administrer à des patients qui en ont besoin. 
  • La plasmaphérèse thérapeutique (échange plasmatique) - Permet d’éliminer certaines substances délétères (p. ex. des autoanticorps, des complexes immuns) qui circulent dans le plasma et sont responsables de la maladie. Dans cette procédure ; le volume de plasma enlevé est remplacé par un même volume d’albumine ou de plasma frais congelé; ce processus est donc appelé échange plasmatique. 

COMMENT LA PLASMAPHÉRÈSE EST-ELLE RÉALISÉE ? 

Tout d’abord, un cathéter est posé dans une bonne veine de chaque bras. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’utiliser un cathéter spécifique tel qu’une voie veineuse centrale de Dialyse ou un cathéter de Hickmann. Dans ce cas, le cathéter est placé sous anesthésie locale dans de grandes veines du cou ou du thorax.   

Une fois que le cathéter est posé, le sang est prélevé et acheminé par une tubulure vers une machine qui sépare le plasma sanguin du reste du sang. Dès que la séparation est effectuée, le sang restant est réadministré au patient avec un substitut de plasma, tel que l’albumine, NaCL 0,9% ou plasma frais congelé. Au cours d’une session 3 à 4 litres de plasma peuvent être échangés. Une seule séance d’échange plasmatique peut suffire ou plusieurs sessions peuvent être nécessaires en fonction de la pathologie et de l’évolution du patient. 

EFFETS SECONDAIRES ÉVENTUELS :

  • La baisse du calcium dans le sang 
  • Des troubles cardiovasculaires tels que par exemple, une chute de la tension artérielle
  • Une infection suite à la ponction d’une veine ou présence d’un cathéter 
  • Une réaction allergique
  • Un risque hémorragique 

Certains effets secondaires peuvent survenir durant la plasmaphérèse et doivent être signalés immédiatement au personnel soignant :    

  • Fourmillements au visage, mains, pieds   
  • Crampes musculaires     
  • Céphalées     
  • Etourdissements, vertiges     
  • Nausées, vomissements     
  • Difficultés respiratoires     
  • Fièvre, frissons     
  • Démangeaisons  

RECOMMANDATIONS POUR SE PRÉPARER À UNE PLASMAPHÉRÈSE 

  • La procédure dure entre 2 à 4h. 
  • Une télévision est disponible dans la salle de prélèvement, mais il est bien de prévoir de la lecture et/ou musique pour vous occuper. 
  • Il est préférable de prévoir une tenue vestimentaire confortable. 
  • Il est important de bien boire et manger avant l’échange en favorisant des aliments riches en Calcium (p.ex. produits laitiers, yaourt, fromage blanc, fromage…..) et de continuer à bien boire par après. 
  • Pensez à aller aux toilettes juste avant la procédure.
  • Prévoyez une personne pour conduire la voiture ou un taxi pour le retour. 

SURVEILLANCE À DOMICILE, LES HEURES ET JOURS QUI SUIVENT LA PROCÉDURE     

Quand contacter l'U23, le médecin ou les urgences ?  

Si vous présentez un des symptômes suivants, contactez l’Unité 23 au 4411 4223 (24h/24h, 7j/7j) :   

  • Des difficultés respiratoires     
  • Un saignement visible (nez, urines, selles, muqueuse buccale, hématome sur la peau)
  • Un gonflement du site de ponction (cou ou au bras)
  • De la fièvre 
  • Des frissons (aussi sans fièvre) 
  • Des rougeurs 
  • Des démangeaisons  
  • Une sensation de chaleur 
  • Le pansement du cathéter est détaché ou humide 

 

Réf. : Flyer Plasmaphérèse Juillet 2024

Services associés
Hygiène et alimentation en hématologie

Hygiène et alimentation en hématologie

Voici quelques conseils pour le domicile.

Règles générales

  • Nettoyez une fois par mois le frigo, une fois par semaine le four à micro-ondes et si saleté visible. 

  • Nettoyez les surfaces de la cuisine avec un spray javellisé. 

  • Evitez les animaux et les plantes dans la cuisine. 

  • Lavez-vous bien les mains avant de cuisiner. 

  • Un essuie de vaisselle n’est pas un essuie mains. 

  • Videz les poubelles tous les jours. 

  • Respectez la chaîne du froid et rangez au plus vite les aliments dans le frigo (< 4 °C) ou le congélateur (< -18 °C). 

  • Vérifiez toutes les dates de péremption et consommez les aliments périssables endéans les deux jours, ainsi que tout emballage ouvert. 

  • Achetez les aliments en petites portions et si possible emballés sous vide. • Nettoyez le couvercle d'une boîte de conserve avec un chiffon propre et humide avant de l'ouvrir. 

  • Si vous ne consommez que la moitié du contenu d’une boîte de conserve, mettez le reste dans un récipient fermé (verre ou plastique) au frigo et consommez-le au plus vite (endéans 24 heures). 

  • Décongelez les aliments de préférence en les plaçant la veille dans le frigo, exceptionnellement aux micro-ondes. 

  • Un produit décongelé ne peut jamais être recongelé. 

  • Les fruits crus doivent être lavés trois fois à l’eau du robinet avec un peu de vinaigre. 

  • Gardez une hygiène buccale parfaite (bains de bouche 4 fois par jour), vous pouvez consulter notre brochure CHL. 

  • Il faut éviter le poivre et les épices non cuites. 

Viande, volaille et poisson

  • Tous les types de viandes et poissons doivent être bien cuits, les viandes et poissons fumés non cuits sont interdits. Il ne faut pas manger des abats ni de la charcuterie manipulée, seulement de la charcuterie pré-emballée à portion réduite. 

  • Les crustacés et coquillages sont déconseillés les trois premier mois post greffe. 

  • Les conserves de viande et de poisson peuvent être mangées, de préférences les produits avec une longue date limite d’utilisation. 

  • Les oeufs cuits sont autorisés ainsi que les omelettes à oeufs déshydratés pasteurisés, abstenez-vous des oeufs insuffisamment cuits (oeufs sur le plat). 

  • Les préparations à base d’oeufs crus comme des sauces maisons avec oeuf cru, la mousse au chocolat, tiramisu et mayonnaise fraiche sont déconseillées..
     

Fruits et légumes

  • Les légumes (frais ou surgelés) doivent être cuits, les conserves de légumes peuvent être consommées, les crudités sont acceptées si fraîches et bien lavées avec un peu de vinaigre. 

  • Les fruits sont autorisés si on peut les peler ou éplucher. Ne mangez pas de kiwi ou fruits avec akènes comme fraises, framboises, mûres, groseilles aussi longtemps que les neutrophiles sont bas, parlez-en à votre médecin. 

  • Les jus de fruits frais sont déconseillés, choisissez des jus pasteurisés. 

  • Il ne faut pas consommer les fruits secs, les noix, les noisettes, les amandes … Par contre, vous pouvez les utilisez, s’ils ont été cuits dans les préparations ou grillées ou pasteurisés. 

  • Les eaux aromatisées, les sirops, les sodas, les berlingots de jus ou de lait chocolaté sont autorisés, choisissez des petits conditionnements. 

  • Les infusions, thés et boissons lyophilisés doivent être portées à ébullition. Le thé doit être préparé sans contact direct avec le sachet. Pour le café, utiliser du café soluble en portion individuelle ou en capsules. 

  • Le Ketchup, la moutarde et la mayonnaise industrielle peuvent être ajoutés à vos plats, de préférence d’un petit pot récemment ouvert (< 30 jours). 

  • Il ne faut pas boire de l’eau du robinet ou d’une fontaine d’eau ni des bières d’abbaye.
     

Produits laitiers

  • Tous les produits laitiers industriels ayant la mention UHT ou stérilisé sont autorisés. 

  • Les fromages blancs, les yaourts et crèmes lactés pasteurisés ne posent pas problème si consommé très frais. Les produits aux probiotiques sont interdit. 

  • Vous pouvez manger des fromages à pâte molle ou dure à condition d’enlever la croûte et de les acheter pré-emballés. 

  • Les fromages au lait cru, à pâte persillée, fleurie, au poivre, noix, truffes, cumin ou aux herbes sont interdits. Ne mangez pas de beurre de ferme..
     

Féculents

  • Le pain blanc ou pain gris en tranches, les brioches et les croissants simples peuvent être mangés, évitez tout ce qui est fourré ou praliné. 

  • Les céréales petit-déjeuner ou flocons d’avoine cuits sont autorisées. 

  • Les pâtes et le riz blanc au sel et au beurre sont adaptés à votre régime, n’y ajoutez pas de poivre ou autres épices. 

  • Ne mangez pas de muesli.
     

Produits sucrés

  • Les biscuits, bonbons, chocolats, chewing-gums sont autorisés à condition qu’ils ne soient pas vendus en vrac, pas préparés artisanalement et qu’ils ne contiennent pas de praliné ni de fruits secs. 

  • Le miel pasteurisé peut être consommé. 

  • Les glaces industrielles dans un emballage individuel fermé peuvent être savourées ainsi que les barres de céréales en portion individuelles. 

  • Les chips salés nature sont autorisés (sans épices, sans poivre, sans paprika…).

 

Réf. : Flyer Hygiene et alimentation en Hematologie Mai 2025

Services associés
Laboratoire d'hématologie

Le laboratoire d'hématologie fait partie du département de biologie clinique du CHL. Celui-ci regroupe l’ensemble des activités d’analyse biologique. Le département est accrédité depuis le mois de mars 2019 selon la norme ISO 15 189 qui est spécifique des laboratoires d’analyses médicales.

Le département regroupe actuellement 7 biologistes médicaux qui sont médecin, pharmacien ou docteur en chimie spécialisés dans les analyses biologiques, ainsi qu’environ 80 laborantins et ATM de laboratoire sous la supervision de 3 cadres soignants.


Laboratoire d'hématologie

Le laboratoire d'hématologie assure un service 24h/24 7j/7 pour les analyses de numération et formule sanguine, les analyses d'hémostase de routine et les analyses d'immunohématologie. Il comprend  une banque de sang qui assure la distribution permanente de produits sanguins labiles (culots de globules rouges, concentrés plaquettaires, plasma frais congelé) ainsi qu’une banque de cellules souches hématopoïétique en support de l’activité greffe du service d’hémato-oncologie.

Le laboratoire assure des prestations spécialisées pour de diagnostic et le suivi de diverses affections:

  • cytologie des tissus hématopoïétiques, cytochimie et immunocytochimie pour le diagnostic morphologique des affections onco-hématologiques dans le cadre du Kriibszentrum du CHL.
  • étude des marqueurs cellulaires par cytométrie en flux pour l'immunophénotypage des hémopathies malignes et le suivi des immunodéprimés.
  • cytologie des liquides de séreuses et lavages broncho-alvéolaires.
  • exploration de l'hémostase primaire par agrégométrie plaquettaire, temps d'occlusion in vitro (PFA-100) et dosage de l’antigène Willebrand et de son activité.
  • réalisation des bilans biologiques de thrombophilie grâce au dosage des inhibiteurs de coagulation et à la recherche d’anticoagulants lupiques.
  • surveillance des traitements anticoagulants et exploration de l'hémostase secondaire par le dosage des principaux facteurs et inhibiteurs de la coagulation.

Le laboratoire d’hématologie participe également à des projets de développement, d'enseignement professionnel et de formation continue du corps médical.

Vous trouverez dans ce catalogue des informations importantes concernant les analyses, les valeurs normales éventuellement disponibles sont données à titre indicatif.

Retrouvez également ici le Manuel de prélèvement du Département de Biologie Clinique.

L'équipe du laboratoire se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Retrouvez ici les différentes analyses réalisées par le Département de Biologie Clinique du CHL.

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