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Le test par manométrie oesophagienne

Le test par manométrie oesophagienne

POURQUOI EFFECTUER UNE MANOMÉTRIE OESOPHAGIENNE ?

L’oesophage est un tube de muscles qui réalise des pressions pour faire avancer les liquides et les aliments jusqu’à l’estomac. La manométrie oesophagienne permet d’obtenir des informations sur le fonctionnement des contractions de l’oesophage.

Cet examen permet d’enregistrer la pression à l’intérieur des différentes parties de l’oesophage et des sphincters oesophagiens supérieur et inférieur afin de déterminer des troubles du fonctionnement de l’oesophage.

Ces troubles de l’oesophage peuvent être dûs à :
  • L’achalasie, une maladie qui ralentit ou bloque le passage des aliments.
  • Des spasmes.
  • Une mauvaise contraction de l’oesophage.
Le médecin peut être amené ce test en cas de :
  • Un reflux gastro-oesophagien.
  • Des douleurs thoraciques après avoir exclu une origine cardiaque.
  • Des difficultés à avaler les aliments, une impression d’aliments bloqués.

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR UNE MANOMÉTRIE OESOPHAGIENNE ? 

  • Vous ne devez plus rien manger quatre heures avant l’examen.
  • Vous pouvez boire jusqu’à 2 heures avant l’examen mais UNIQUEMENT DE L’EAU.

COMMENT SE DÉROULE LA MANOMÉTRIE OESOPHAGIENNE ?

  • Le test dure environ 30 minutes. Il consiste à l’introduction d’une sonde fine et souple par le nez jusqu’à l’estomac.
  • L’infirmière qui vous prend en charge prendra le temps de vous expliquer et répondra à toutes vos questions.
  • Vous serez assis lors de l’introduction de la sonde qui fait 2-3 mm de diamètre. Ce moment peut être un peu désagréable.
  • Quand le tube est en place dans l’estomac, le test commence. Vous serez alors couché sur le dos. L’enregistrement de la pression s’effectue à différents niveaux de l’oesophage, au repos et lors de la déglutition de la salive ou d’eau.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À LA MANOMÉTRIE OESOPHAGIENNE ?

  • Après l’examen, certaines personnes peuvent ressentir une irritation modérée du nez et/ou de la gorge. Cette sensation s’estompe après quelques heures.
  • Dans de rares cas, l’irritation du nez peut provoquer un léger saignement.

COMMENT DOIS-JE ME COMPORTER APRÈS L’EXAMEN ?

  • Après l’examen, vous pouvez manger et boire comme habituellement.
  • Vous pouvez reprendre vos activités quotidiennes habituelles et rentrer à votre domicile ou aller travailler.
  • Le médecin fournira les résultats au médecin qui a prescrit le test.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Réf. : Flyer "Manometrie oesophagienne Sept 2024"

Services associés
Le test par pH-métrie oesophagienne

Le test par pH-métrie oesophagienne

POURQUOI EFFECTUER UNE PH-MÉTRIE OESOPHAGIENNE ?

  • L’estomac secrète un liquide gastrique acide. Ce liquide provoque des symptômes désagréables lorsqu’il remonte dans l’oesophage.
  • La pH-métrie oesophagienne consiste en une mesure continue et un enregistrement continu du pH du bas de l’oesophage afin de diagnostiquer un reflux gastro-oesophagien. Cet examen permet également de mesurer les reflux non-acide (la bile par exemple).
  • La pH-métrie est un examen très fiable qui permet de diagnostiquer un reflux gastro-oesophagien (RGO) dans 90 à 100% des cas.

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR UNE PH-MÉTRIE OESOPHAGIENNE ? 

  • Vous devez OBLIGATOIREMENT arrêter les médicaments bloquant la sécrétion acide de l’estomac 7 jours avant l’examen.
  • Vous devez être à jeun (pas de boissons, pas d’alimentation, pas de tabac) depuis au moins 3 heures.

COMMENT SE DÉROULE LA PH-MÉTRIE OESOPHAGIENNE ?

  • L'enregistrement dure 24 heures.
  • La pH-métrie consiste en une petite sonde munie d’une électrode qui est introduite par une narine. La sonde est placée dans l’oesophage au-dessus du sphincter oesophagien inférieur. Cette sonde permet de mesurer le pH de l’oesophage en continu.
  • Pour sa mise en place, vous serez assis. L’infirmier introduira la sonde dans une narine et vous fera avaler un peu d’eau afin de faciliter sa progression. Lorsque la sonde est en place, elle est fixée sur le nez et sur la joue.
  • La deuxième extrémité de la sonde est reliée à un boitier externe installé dans une petite sacoche. Vous pourrez ainsi bouger normalement durant toute la durée de l’enregistrement et rentrer à domicile.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À LA PH-MÉTRIE OESOPHAGIENNE ?

  • Après l’examen, certaines personnes peuvent ressentir une irritation modérée du nez et/ou de la gorge. Cette sensation s’estompe après quelques heures.
  • Dans de rares cas, l’irritation du nez peut provoquer un léger saignement.

COMMENT DOIS-JE ME COMPORTER APRÈS L’EXAMEN ?

  • Après l’examen, vous reprendrez vos activités et votre alimentation habituelle.
  • Votre participation est indispensable, vous noterez durant la journée les événements spécifiques (douleurs, heure de début et fin de repas, heure du coucher).
  • Le médecin fournira les résultats au médecin qui a prescrit le test.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Réf. : Flyer "pH-métrie oesophagienne Sept 2024"

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Cancer du système digestif

Cancer du système digestif

Prise en charge du cancer du système digestif au CHL

Les cancers du système digestif (œsophage, estomac, intestin, pancréas, foie) sont fréquents et concernent 423 nouveaux cas au Luxembourg en 2013, soit 20 % de tous les  cancers (rapport annuel 2013 du registre morphologique des tumeurs).

Deux tiers de ces cancers  touchent  le gros intestin (côlon et rectum) justifiant de par leur nombre un « Daarmkriibszenter ».

 

 

Le cancer du côlon est longtemps cliniquement silencieux et ne cause pas de plaintes. Devenu symptomatique (saignement, troubles du transit intestinal, etc.) le cancer colique se trouve  généralement à un stade avancé avec des chances de guérison réduites. Ainsi a côté de la chirurgie, des traitements complémentaires sont nécessaires pour offrir les meilleures chances de guérison. 

Pour chaque patient, le traitement optimal est ainsi défini par une équipe de concertation pluridisciplinaire (RCP) du « Daarmkriibszenter ». 

Les devoirs d’un « Daarmkriibszenter » vont  bien au-delà du simple traitement du cancer et se justifient aussi de par son caractère préventif du cancer du côlon. En effet, la majorité des cancers coliques se développe à partir d’une excroissance bénigne de la paroi colique (=adénome) qui ne cause pas de plaintes. Heureusement la transformation d’un adénome en cancer met en moyenne 10 ans ce qui laisse de la place à leur détection. Ces adénomes peuvent être facilement détectés et enlevés lors d’un examen endoscopique de dépistage (= coloscopie) et permettant une vraie prévention du cancer colo-rectal. Une fois le polype enlevé par une résection endoscopique lors de la coloscopie, le risque de développer un cancer du côlon  est quasi nul. Mettre l’accent sur la prévention est donc essentiel pour un « Daarmkriibszenter » comme le dit le vieux proverbe: «mieux vaut prévenir que guérir». Aujourd’hui une coloscopie dite de dépistage réalisée à 55 ans est le meilleur moyen de lutter contre le cancer du côlon en prévenant son développement.

Le service de gastroentérologie du CHL dispose d’un équipement endoscopique de pointe avec une résolution d’image de haute définition pour répondre aux critères exigeants à la réalisation de ces examens de dépistage. De plus, en étroite collaboration avec le service d’anesthésie, cet examen peut être réalisé sous sédation profonde dans le meilleur confort possible pour les patients qui ont peur de cet examen.

Les médecins du service sont également agréés par le Ministère de la Santé pour réaliser les examens de dépistage dans le cadre du programme de dépistage du cancer colorectal par recherche de sang occulte dans les selles (FIT test). Ce test est simple à réaliser. L’analyse d’un échantillon de selles permet de détecter une minime quantité de sang présente dans les selles. Si ce test s’avère positif un examen endoscopique (= coloscopie) est nécessaire afin de clarifier la source de saignement. Ce saignement peut avoir de multiples causes et entre autre aussi être dû à un cancer ou un polype responsable de traces de sang invisibles à l’œil dans les selles. Comme le patient ne présente pas encore de plaintes en cas de cancer il s’agit généralement d’un stade précoce et les chances de guérison sont de l’ordre de 90% par la simple chirurgie sans avoir recours à des traitements complémentaires lourds par radio- ou chimiothérapie.

Aujourd’hui, la prise en charge des cancers coliques est interdisciplinaire. Généralement, le premier contact se fait avec un gastroentérologue soit par consultation directe pour plaintes digestives, soit par l’intermédiaire de son médecin de confiance pour bilan complémentaire notamment en cas de perturbation du bilan sanguin (p. ex anémie). De plus en plus de personnes profitent de l’offre à réaliser une coloscopie préventive (= de dépistage).

En cas de cancer du côlon, si le patient le désire, le gastroentérologue prend en charge le bilan d’extension de la tumeur et l’évaluation de l’opérabilité. Si ce bilan retient une tumeur opérable sans arguments pour une dissémination à distance  (ce qui est heureusement le plus souvent le cas), le patient est adressé directement au chirurgien de confiance du patient. Dans certains cas, même une résection endoscopique à visée curative peut être proposée. Pour les autres cas restants, la nécessité d’un traitement complémentaire avant chirurgie est définie en réunion de concertation interdisciplinaire (p.ex chimiothérapie +/- radiothérapie, traitement d’embolisation radiologique, etc).

Après l’opération, la pièce de résection est examinée au Laboratoire National de Santé et le cas est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour définir si un traitement complémentaire est nécessaire. Ceci est surtout le cas pour un cancer avec une atteinte des ganglions lymphatiques enlevés avec la tumeur lors de l’intervention chirurgicale. L’oncologue prend alors en charge le patient pour la réalisation de ce traitement complémentaire par chimiothérapie. Une fois le traitement initial terminé, le patient nécessite un suivi régulier pour confirmer la guérison et détecter le cas échéant une récidive tumorale respectivement des métastases. Ce suivi (avec des examens radiologiques et endoscopiques ainsi que des analyses sanguines) peut être assuré suivant le désir du patient soit par l’oncologue, soit par le gastroentérologue.

 

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La ponction d'ascite

La ponction d'ascite

POURQUOI EFFECTUER UNE PONCTION D'ASCITE ?

L’ascite est un liquide qui s’accumule dans la cavité du péritoine. Cette quantité de liquide doit être évacuée par l’intermédiaire d’une ponction.

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER À LA PONCTION D'ASCITE ?

  • Avant la ponction, l’infirmier vous demandera d’aller uriner car l’évacuation peut être longue et vous ne pourrez pas vous lever durant toute la procédure.
  • Apporter la liste de vos médicaments le jour de l’examen.
  • Merci de vous présenter à l’heure au rendez-vous.

COMMENT SE DÉROULE UNE PONCTION D'ASCITE ?

  • La ponction d’ascite est un examen qui dure environ 1 à 2 heures.
  • Le geste est presque indolore.
  • Durant l’examen, vous serez couché sur le dos sans possibilité de vous lever.
  • C’est le médecin qui réalise la ponction d’ascite.
  • Il effectue une désinfection de la zone à ponctionner puis il applique un champ stérile. Lorsque le médecin aura piqué dans l’abdomen, il ne laissera qu’un cathéter en plastique en place. Ce cathéter sera branché sur une tubulure reliée à un sac qui collecte ce liquide et en mesure la quantité.
  • La quantité de liquide à évacuer est décidée par le médecin au préalable.
  • Afin de pouvoir compenser les pertes de liquide, de protéines, le médecin prescrit des perfusions qui seront injectées durant la ponction. Pour ce faire, nous mettrons en place un cathéter veineux.
  • Durant la ponction, vous serez installé en salle de surveillance et surveillé par une infirmière.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À LA PONCTION D'ASCITE ?

  • Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complications.
  • Risques liés la ponction : infection, saignement local, fuite persistante de liquide post-ponction.

QUE FAUT-IL SURVEILLER APRÈS L'EXAMEN ?

  • Après l’évacuation, il est possible qu’il y ait encore un écoulement après l’ablation du cathéter. L’infirmier fera un pansement occlusif. Vous devrez vérifiez plusieurs fois, dans les heures qui suivent la ponction, l’absence d’écoulement important.
  • Vous pourrez retirer le pansement après 8 heures.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition.

Pensez à rapporter le document de consentement éclairé.

 

Réf. : Flyer "Ponction ascite Sept 2024"

 

Services associés
La préparation colique en vue d'une coloscopie

La préparation colique en vue d'une coloscopie

PRÉPARATION COLIQUE EN VUE D’UNE COLOSCOPIE

Vous avez un rendez-vous pour une coloscopie. La réussite de l’examen dépend de la bonne préparation de votre côlon. Nous vous recommandons de suivre scrupuleusement les conseils que vous trouverez dans ce document concernant le régime alimentaire et la préparation à boire afin de passer, dans votre propre intérêt, un examen dans les meilleures conditions de visibilité.

 

COMMENT SE PRÉPARER POUR UNE COLOSCOPIE ?

1) Régime alimentaire pauvre en résidus à suivre 5 jours avant l’examen

  • Sont autorisés : les viandes blanches, les poissons, les oeufs, le pain blanc, les pâtes, le riz blanc, les pommes de terre ainsi que tous les produits laitiers (lait, fromages, yaourts).
  • Ne plus manger d’aliments contenant des fibres, des céréales ou des graines/pépins. En effet, durant l’examen, ces résidus risquent de boucher le canal d’aspiration de l’endoscope. L’examen peut être amené à être arrêté dans ce cas.
  • Sont donc interdits : les fruits et les légumes (cuits et crus) et particulièrement ceux qui contiennent des pépins comme les tomates, les kiwis, les raisins, le concombre, les fruits rouges etc…De même, évitez les aliments qui contiennent des graines comme le muesli, le pain complet ou des confitures contenant des graines (framboises, mûres, figues, …).

2) Régime alimentaire la veille de l’examen

  • Vous pouvez prendre des repas légers sans produits céréaliers : bouillon clair, pain blanc avec du fromage blanc nature, des biscottes, des confitures en gelée, du miel, du riz blanc, des nouilles, du yaourt nature, des puddings.
  • Vous pouvez boire uniquement du café, du thé, de l’eau non gazeuse.
  • Eviter les jus de fruits avec de la pulpe.

3) Préparation par un lavage intestinal

  • La prise de la préparation colique varie en fonction de l’heure prévue de l’examen : examen prévu le matin ou l’après-midi.
  • Dès le début de la préparation : vous ne devez plus manger ni prendre de médicaments avant ni durant la préparation. Ces médicaments seraient rendus inefficaces car ils n’auront pas le temps d’être résorbés dans le tube digestif.
  • Prenez vos médicaments 2 heures avant le début de la préparation ou 2 heures après avoir terminé la préparation.

4) Suivre les instructions de la notice pharmaceutique

  • Si vous avez rendez-vous le matin : vous prendrez la moitié de la préparation le soir et l'autre partie le matin. veillez à bien respecter les moments de prise indiqués par rapport à l'heure de votre coloscopie.
  • Veuillez lire attentivement et suivre les instructions sur la notice pharmaceutique du produit prescrit par votre médecin.
  • Si vous avez rendez-vous après-midi : vous prendrez la totalité de la préparation le matin de l'examen.  Assurez-vous de bien comprendre la méthode de dilution du produit. Si vous avez des questions, contactez votre pharmacien ou l'équipe soignante du service d'endoscopie.
  • Seules certaines boissons sont autorisées pendant la préparation. Ces boissons doivent être claires et non colorées.
  • Il est important de boire suffisamment de liquides clairs pour assurer une préparation suffisante. 

 

SI LA PRÉPARATION DE VOTRE INTESTIN EST INSUFFISANTE :

S'il reste des selles dans votre colon, le médecin ne pourra pas visualiser correctement les parois du colon et cela risque de l'empêcher de voir des polypes qu'il devrait enlever. 

L'examen pourrait alors être arrêté par le médecin et reprogrammé afin de la réaliser dans une situation de visibilité optimale.

 

QUELQUES CONSEILS PRATIQUES POUR AMÉLIORER VOTRE TOLÉRANCE AU PRODUIT :

  • La préparation est plus agréable à boire si elle est bien froide. Préparez-la à l’avance et mettez-la au réfrigérateur quelques heures avant de commencer à la boire.
  • Vous pouvez masquer le goût en suçant des bonbons avec de fortes saveurs (ex : Ricola, Fisherman’s friend, …).
  • Si vous avez des nausées, fractionner l’intervalle entre les prises de la préparation. 

 

VOUS AVEZ DES QUESTIONS?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Réf. : Flyer Preparation colique Sept 2024

Services associés
La gastroscopie

La gastroscopie

POURQUOI EFFECTUER UNE GASTROSCOPIE ?

La gastroscopie (ou endoscopie haute) permet d’examiner l’oesophage, l’estomac ainsi que le duodenum (la première partie de l’intestin grêle) qui sont éventuellement responsable de vos plaintes.

 

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR LA GASTROSCOPIE ?

Il est nécessaire d'être à jeun strict :

  • Ne pas manger, boire, fumer à partir de minuit la veille de l'examen.
  • Possibilité de boire des liquides clairs (pas de cafés, colas...) jusqu'à 2 heures avant l'examen.
  • Ne pas prendre son traitement habituel (sauf si votre médecin vous y autorise explicitement).
  • Apporter la liste de vos médicaments le jour de l’examen.

 

ET SI JE PRENDS DES ANTIAGGRÉGANTS PLAQUETTAIRES /ANTI-COAGULANTS ?

La prise de biopsies est autorisée dans le cas de prise d'un traitement antiaggrégant plaquettaire contenant de l'aspirine. Dans tous les autres cas, il est nécessaire de consulter votre médecin ayant prescrit le traitement antiaggrégant plaquettaire/anti-coagulant afin d'évaluer si un arrêt temporaire est autorisé. Votre médecin peut se référer au guide antiaggrégants plaquettaires/anti-coagulants du CHL.

 

COMMENT SE DÉROULE UNE GASTROSCOPIE ?

  • Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, l’appareil est désinfecté et le matériel à usage unique est jeté.
  • La gastroscopie est un examen rapide (entre 5 et 10 min) qui est non-douloureux mais qui peut toutefois être désagréable.
  • L’examen se déroule toujours sous anesthésie locale, cette anesthésie locale est réalisée à l’aide d’un spray.
  • L’examen se déroule à l’aide d’un endoscope fin, souple et lubrifié, muni d’une source lumineuse et d’une caméra.
  • Il vous sera impossible de parler durant l’examen.
  • En aucun cas vous ne serez gêné pour respirer. Nous vous conseillons de respirer calmement et lentement de manière à diminuer l’apparition d’éventuelles nausées. 
  • Si la situation le nécessite, le médecin sera peut être amené à réaliser des biopsies qui seront envoyées au laboratoire d’analyse. Ces prélèvements sont également indolores.
  • A la fin de l’examen :
    • Si vous avez eu une sédation profonde/anesthésie, il faudra rester en hôpital de jour en surveillance après l'examen. 
    • Si vous avez reçu le spray local ou le spray local et un anxiolytique, vous pourrez quitter le service directement.

 

QUELLES SONT LES POSSIBILITÉS DE SÉDATION ?

Vous décidez, avec le médecin qui prescrit l'examen, quel type de sédation est la plus adaptée à votre situation ou souhait. Il est à savoir qu'une sédation profonde/ anesthésie offre une meilleure tolérance de l'examen mais augmente le risque de complications. 

Si vous vous sentez anxieux par rapport à cet examen et sous condition que vous n'ayez pas planifié de conduire un véhicule jusqu'au lendemain matin, le médecin du service a la possibilité de vous administer un traitement anxiolytique.

Si une sédation profonde/anesthésie est souhaitée, vous devez prévenir le secrétariat du service afin de planifier une consultation avec un médecin gastro-entérologue, puis avec un médecin anesthésiste.

 

PRÉCAUTIONS PAR RAPPORT À LA CONDUITE

Ne venez pas avec votre propre véhicule et assurez-vous d’être accompagné le jour de l’examen par une personne en mesure de conduire.

 

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À LA GASTROSCOPIE ?

Bien que les complications d’une gastroscopie soient très rares (0,2 ‰), il est indispensable de vous les énumérer afin que vous en ayez connaissance.

Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complications.

Ces risques peuvent provenir de l’examen lui-même ou d’une mauvaise tolérance à la sédation administrée.

Effets secondaires propres à la gastroscopie :

Les effets secondaires les plus fréquemment retrouvés après l’examen sont :

  • des troubles de la déglutition transitoires et un enrouement
  • des ballonnements temporaires
  • des réactions allergiques
  • des lésions dentaires (dans le cas où les dents étaient abimées avant l’examen)
  • des infections
  • des saignements
  • des lésions au niveau du pharynx
  • des perforations

Toutes ces complications apparaissent le plus souvent pendant l’endoscopie mais peuvent se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales, du thorax, des vomissements de sang rouge ou noir, des selles noires, de la toux, de la fièvre, des frissons,...)

Effets secondaires possibles en cas d'administration d'une sédation réalisée avec un traitement anxiolytique ou par une sédation profonde/anesthésie :

Ces troubles sont exceptionnels :

  • troubles de la respiration
  • troubles cardiovasculaires

Pour votre sécurité, après avoir reçu une sédation profonde/anesthésie, vous serez pris en charge en place de surveillance à l'hôpital de jour au sein du service d'endoscopie. 

Dans quelques cas isolés, une hospitalisation est nécessaire ; elle peut être motivée par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains médicaments. 

Les patientes ayant une suspicion ou grossesse confirmée doivent avertir l'équipe médico-soignante. Cette information permettra de déterminer l'éventuel sédatif à utiliser et d'éviter l’utilisation de rayons X.

 

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Ref. : Flyer R3 Gastroscopie Sept 2024

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La rectoscopie

La rectoscopie

POURQUOI EFFECTUER UNE RECTOSCOPIE ?

La rectoscopie est un examen qui permet d’explorer la partie distale du côlon (l’anus et le rectum).

De plus, lors de l’examen le médecin peut-être amené à réaliser un geste thérapeutique qu’il vous expliquera au préalable (traitement d’hémorroïdes, de fissure anale, de thrombose périanale).

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR LA RECTOSCOPIE ?

Vous ne devez pas être à jeun avant l'examen.

Il vous sera remis un document d’information une ordonnance médicale pour obtenir à la pharmacie un lavement pour réaliser une préparation.

La préparation consiste en un lavement que vous introduirez dans l'anus. Il est nécessaire d'utiliser 2 flacons de ce lavement pour réaliser la préparation.

La durée de la préparation est d’environ 10 à 20 minutes.

La préparation doit être faite maximum une heure avant l'heure du RDV.

Si vous n’avez pas pû réaliser la préparation chez vous avant de vous présenter dans notre service, indiquez-le à la secrétaire et à l’infirmier qui vous accueillera.

COMMENT SE DÉROULE UNE RECTOSCOPIE ?

La rectoscopie est un examen non douloureux mais qui peut être désagréable.

L’examen se déroule dans une salle d’examen équipée d’une table adaptée sur laquelle vous vous installerez selon les informations que l’équipe médico-soignante vous donnera. Vous aurez à votre disposition un short jetable afin de préserver votre intimité si vous le souhaitez.

Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, l’appareil est désinfecté et le matériel à usage unique est jeté.

L’examen dure environ 5 à 10 minutes.

Le médecin réalise l’examen, assisté de l’infirmier, en introduisant délicatement un rectoscope rigide au niveau de l’anus. Le médecin insufflera un peu d’air pour bien visualiser les parois du rectum.

COMMENT DOIS-JE ME COMPORTER APRÈS L’EXAMEN ?

Vous pouvez rentrer à votre domicile dès la fin de l'examen ou vous rendre à votre travail.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Réf. : Flyer "Rectoscopie Sept 2024"

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L'ERCP

QU'EST-CE QU'UNE ERCP (Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique) ?

Il s’agit d’un cathétérisme des voies biliaires par voie endoscopique. L'examen se déroule en salle de radiologie, il associe l’endoscopie à la radiographie.

L’examen permet de visualiser les voies biliaires ainsi que les voies pancréatiques par un produit de contraste injecté directement au moyen d’un cathéter dans les voies biliaires et pancréatiques.

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR UNE ERCP?

Vous serez hospitalisé pendant 24 heures au minimum. Ne plus manger à partir de 20h00 la veille de l’examen.

  • Ne plus boire après minuit la veille de l’examen
  • Ne pas fumer le matin de l’examen
  • Ne pas prendre vos médicaments habituels, sauf si votre médecin vous y autorise explicitement.
  • Si vous prenez un traitement anticoagulant, il devra être arrêté au moins 3 à 5 jours avant l’examen. Vous devez en parler avec votre médecin traitant qui vous donnera les conseils à suivre.
  • Le jour de l’hospitalisation, il vous sera demandé votre traitement, la prise éventuelle d'un traitement anti coagulant, vos antécédents chirurgicaux et vos éventuelles allergies, maladies chroniques.
  • L’examen se réalise généralement sous anesthésie générale ou sédation profonde. Quelques jours avant l’examen, le cas échéant, vous recevrez un rendez-vous pour une consultation d’anesthésie.

COMMENT SE DÉROULE UNE ERCP ?

  • Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, l’appareil est désinfecté et le matériel à usage unique est jeté.
  • L’examen dure en moyenne entre 45 minutes à 1 heure.
  • Avant l’examen, l’infirmier vous administrera un traitement par voie rectale (suppositoire) en vue de réduire au maximum le risque de pancréatite pouvant survenir après l’examen.
  • L’examen se réalise à l’aide d’un endoscope fin et souple lubrifié, muni d’une source lumineuse et d’une caméra que le médecin introduira par la bouche.
  • Pendant l’examen, en salle de radiologie, le médecin est assisté par du personnel infirmier ayant suivi une formation spécialisée. La radioscopie est assurée par du personnel de radiologie dédié et qualifié. 
  • Le médecin injecte un produit de contraste dans les voies biliaires et/ou pancréatiques afin de les visuali- ser par des clichés radiologiques.
  • Le médecin peut réaliser, si nécessaire, un geste thérapeutique pendant l’examen, à savoir : une sphinctérotomie : incision de la papille (élargissement de l’ouverture des voies biliaires et pancréatiques) à l’aide d’un instrument introduit par l’endoscope en vue de :
    • L'extraction de calculs
    • La mise en place de prothèse
    • La dilatation d'un rétrécissement
    • La mise en place d'une sonde de drainage naso-biliaire

Schéma de l'estomac

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À UNE ERCP ?

Les complications de l’ERCP sont de l’ordre de 1 à 2%: il s’agit d’une inflammation aiguë du pancréas (pancréatite aiguë), d’une infection des voies biliaires, des saignements.

Après une sphinctérotomie, des saignements peuvent survenir ou une perforation du site de la papille.

Les complications se traitent, généralement par voie endoscopique et ne nécessitent qu’exceptionnellement le recours à une chirurgie.
Dans quelques cas isolés, l’administration de sédatifs peut provoquer des troubles de la respiration et des troubles cardiovasculaires.

COMMENT DOIS-JE ME COMPORTER APRÈS L'EXAMEN ?

Si vous avez eu une anesthésie générale, vous serez conduit en salle de réveil avant de pouvoir regagner votre chambre.

Par la suite, vous ne pourrez ni boire ni manger sans l’accord du médecin gastroentérologue qui a réalisé l’examen.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

 

Réf. : Flyer "ERCP Sept 2024"

Services associés
L'écho-endoscopie haute

L'écho-endoscopie haute

POURQUOI EFFECTUER UNE ÉCHOENDOSCOPIE HAUTE ?

L'écho-endoscopie est une exploration qui combine une approche échographique et une approche endoscopique de l'organe à étudier ainsi que des organes voisins.

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR UNE ÉCHO-ENDOSCOPIE HAUTE ?

Il est nécessaire d'être à jeun strict :

  • Ne pas manger, fumer à partir de minuit la veille de l'examen.
  • Possibilité de boire des liquides clairs (pas de cafés, colas...) jusqu'à 2 heures avant l'examen.
  • Ne pas prendre son traitement habituel (sauf si votre médecin vous y autorise explicitement).
  • Apporter la liste de vos médicaments le jour de l’examen.

ET SI JE PRENDS DES ANTIAGGRÉGANTS PLAQUETTAIRES /ANTI-COAGULANTS ?

La prise de biopsies est autorisée dans le cas de prise d'un traitement antiaggrégant plaquettaire contenant de l'aspirine. Dans tous les autres cas, il est nécessaire de consulter votre médecin ayant prescrit le traitement antiaggrégant plaquettaire/anti-coagulant afin d'évaluer si un arrêt temporaire est autorisé. Votre médecin peut se référer au guide antiaggrégants plaquettaires/anticoagulants du CHL.

COMMENT SE DÉROULE UNE ÉCHO-ENDOSCOPIE HAUTE ?

  • Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, l’appareil est désinfecté et le matériel à usage unique est jeté.
  • L'écho-endoscopie haute est un examen non douloureux mais qui peut être désagréable. 
  • L’examen se déroule toujours sous anesthésie générale. Vous recevrez un rendez-vous pour rencontrer un médecin anesthésiste en consultation avant votre écho-endoscopie.
  • Pour réaliser l’examen, le médecin utilise un appareil souple appelé écho-endoscope, cet appareil est muni d’une caméra et d’une sonde d’échographie à son extrémité.
  • Si la situation le nécessite, le médecin sera peut être amené à réaliser des biopsies qui seront envoyées au laboratoire d’analyse. 
  • A la fin de l’examen : Vous serez, à la suite de l'examen, surveillé dans un hôpital de jour.

PRÉCAUTIONS PAR RAPPORT À LA CONDUITE

Ne venez pas avec votre propre véhicule et assurez-vous d'être accompagné le jour de l'examen par une personne en mesure de conduire.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À UNE ÉCHO-ENDOSCOPIE HAUTE ?

Bien que les complications d’une écho-endoscopie haute soient très rares (0,2 ‰), il est indispensable de vous les énumérer afin que vous en ayez connaissance. 

Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complications. 

Ces risques peuvent provenir de l’examen lui-même ou d’une mauvaise tolérance à la sédation administrée.

Effets secondaires propres à l'écho-endoscopie :

Les effets secondaires les plus fréquemment retrouvés après l’examen sont : 

  • des troubles de la déglutition transitoires et un enrouement
  • des ballonnements temporaires
  • des réactions allergiques
  • des lésions dentaires (dans le cas où les dents étaient abimées avant l’examen)
  • des infections
  • des saignements
  • des lésions au niveau du pharynx
  • des perforations

Toutes ces complications apparaissent le plus souvent pendant l’endoscopie mais peuvent se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales, du thorax, des vomissements de sang rouge ou noir, des selles noires, de la toux, de la fièvre, des frissons,…)

Effets secondaires possibles en cas d'administration d'une sédation réalisée avec un calmant (benzodiazépine) :

Ces troubles sont exceptionnels :

  • Des troubles de la respiration
  • Des troubles cardiovasculaires

Pour votre sécurité, après avoir reçu une sédation profonde/anesthésie, vous serez pris en charge en place de surveillance à l'hôpital de jour au sein du service d'endoscopie. 

Dans quelques cas isolés, une hospitalisation est nécessaire ; elle peut être motivée par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains médicaments. 

Les patientes ayant une suspicion ou grossesse confirmée doivent avertir l'équipe médico-soignante. Cette information permettra de déterminer l'éventuel sédatif à utiliser et d'éviter l’utilisation de rayons X.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Réf. : Flyer "Gastro-enterologie haute Sept 2024"

Services associés
L'écho-endoscopie basse

L'écho-endoscopie basse

POURQUOI EFFECTUER UNE ÉCHO-ENDOSCOPIE BASSE ?

Cet examen permet une visualisation directe par échographie de la paroi colorectale et des organes adjacents.

 

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR UNE ÉCHO-ENDOSCOPIE BASSE ?

  • Vous ne devez pas être à jeun avant l'examen. La préparation colique que vous devez réaliser avant l’examen est très importante et doit être faite rigoureusement pour réaliser un examen de bonne qualité. 
  • Vous trouverez avec ce document d’information une ordonnance médicale pour obtenir à la pharmacie un médicament pour réaliser une préparation. 
  • La préparation consiste en un lavement avec les 2 flacons prescris que vous réaliserez aux toilettes environ 2 heures avant l'examen. 
  • La durée de la préparation est d’environ 10 à 20 minutes. 
  • Si vous n’avez pas pû réaliser la préparation chez vous avant de vous présenter dans notre service, indiquez-le à la secrétaire et à l’infirmier qui vous accueillera. Il sera nécessaire de la réaliser sur place et donc de venir en avance. 

ET SI JE PRENDS DES ANTIAGGRÉGANTS PLAQUETTAIRES /ANTI-COAGULANTS ?

La prise de biopsies est autorisée dans le cas de prise d'un traitement antiaggrégant plaquettaire contenant de l'aspirine. Dans tous les autres cas, il est nécessaire de consulter votre médecin ayant prescrit le traitement antiaggrégant plaquettaire/anti-coagulant afin d'évaluer si un arrêt temporaire est autorisé. Votre médecin peut se référer au guide antiaggrégants plaquettaires/anti-coagulants du CHL.

QUELLES SONT LES POSSIBILITÉS DE SÉDATION ?

Vous décidez, avec le médecin qui prescrit l'examen, quel type de sédation est la plus adaptée à votre situation ou souhait. Il est à savoir qu'une sédation profonde/anesthésie offre une meilleure tolérance de l'examen mais augmente le risque de complications. Si vous vous sentez anxieux par rapport à cet examen et sous condition que vous n'ayez pas planifié de conduire un véhicule jusqu'au lendemain matin, le médecin du service a la possibilité de vous administer un traitement anxiolytique.

Si une sédation profonde/anesthésie est souhaitée, vous devez prévenir le secrétariat du service afin de planifier une consultation avec un médecin gastro-entérologue, puis avec un médecin anesthésiste.

COMMENT SE DÉROULE UNE ÉCHO-ENDOSCOPIE BASSE ? 

  • Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, l’appareil est désinfecté et le matériel à usage unique est jeté.
  • La durée de l’examen est d’environ 10-15 minutes.
  • Pendant l’examen vous êtes couché sur le côté gauche et vous porterez un short qui préservera votre intimité.
  • Pour réaliser l'examen, le médecin utilise un appareil souple appelé écho-endoscope. Cet appareil est muni d'une caméra et d'une sonde d'échographie à son extrémité.
  • Pendant l’examen, en salle d’endoscopie, le médecin est assisté par un infirmier ayant suivi une formation spécialisée.
  • Outre l’analyse approfondie de la muqueuse, le médecin peut réaliser des biopsies ou différentes interventions, comme par exemple une polypectomie.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À UNE ÉCHO-ENDOSCOPIE BASSE ?

Bien que les complications d’une écho-endosocopie haute soient très rares, il est indispensable de vous les énumérer afin que vous en ayez connaissance.

Effets secondaires propres à l’écho-endoscopie basse :
  • Perforations : la complication la plus sévère mais très rare lors d’une écho-endoscopie basse (moins de 1 sur 10 000 examens). Elle survient essentiellement après ablation d’un polype (coloscopie thérapeutique). Sa fréquence est alors de l’ordre de 1 sur 1000. La perforation nécessite généralement une intervention chirurgicale d’urgence afin de refermer la brèche.
  • Saignements : le saignement survient également essentiellement après l’ablation d’un polype. L’hémorragie liée à la biopsie est exceptionnelle. Si vous prenez des anticoagulants, veuillez prévenir le médecin ou l’infirmier avant l’examen.
  • Infections : elles sont exceptionnelles. Les endoscopes sont nettoyés et désinfectés automatiquement dans des machines à nettoyer/désinfecter en respectant des protocoles précis.

Concernant les biopsies et ablation de polype, nous utilisons du matériel à usage unique afin d’éviter la transmission de tout germe.

Effets secondaires possibles en cas d'administration d'une sédation réalisée avec un traitement anxiolytique ou par une sédation profonde/anesthésie :

Ces troubles sont exeptionnels :

  • troubles de la respiration
  • troubles cardiovasculaires

Pour votre sécurité, après avoir reçu une sédation profonde/ anesthésie, vous serez pris en charge en place de surveillance à l'hôpital de jour au sein du service d'endoscopie. 

Dans quelques cas isolés, une hospitalisation est nécessaire : elle peut être motivée par vos antécédents médicochirurgicaux ou par la prise de certains médicaments. 

Les patientes ayant une suspicion ou grossesse confirmée doivent avertir l'équipe médico-soignante. Cette information permettra de déterminer l'éventuel sédatif à utiliser et d'éviter l’utilisation de rayons X.

COMMENT DOIS-JE ME COMPORTER APRÈS L'EXAMEN ?

Durant l’examen, le médecin insuffle de l’air afin de déplisser les parois et cet air peut occasionner un inconfort de courte durée après l’examen. 

Si le médecin a procédé à une ablation de polypes durant l'écho-endoscopie, vous devrez rester vigilants durant les jours qui suivent cet examen sur un éventuel saignement. Si cela est le cas, vous devrez reprendre contact avec le service d’endoscopie digestive. 

Durant les 48 heures suivantes, vous veillerez à ne pas faire d’effort et ne pas porter de charges lourdes. 

Après l’examen, vous pouvez rentrer chez vous accompagné sauf si des polypes ont été enlevés et que le médecin estime qu’il est préférable que vous restiez hospitalisé une nuit en observation. 

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Réf. : Flyer "Echo-endoscopie basse Sept 2024"

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