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Attention si votre enfant urine beaucoup, manque d'énergie, boit beaucoup, perd du poids.

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Si votre enfant... urine beaucoup, manque d'énergie, boit beaucoup, perd du poids : parlez-en immédiatement à votre médecin

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui peut toucher n'importe qui.

Il peut être détecté à l'aide d'une simple analyse d'urine ou de sang.

Si les symptômes typiques sont détectés à temps et que le diabète est traité à l'insuline, il est possible d'éviter un dérapage métabolique dangereux, une acidocétose.

Symptômes :

  • une augmentation du besoin d'uriner, qui devient fréquent et survient nuit et jour, avec des urines abondantes (polyurie)
  • une augmentation de la soif (polydipsie)
  • une perte de poids malgré un appétit qui augmente ;
  • une fatigue importante

Au Luxembourg, un enfant sur deux développe encore un tel déraillement métabolique potentiellement mortel lors de la manifestation de son diabète. Aidez-nous à les éviter : pensez à la possibilité d'un diabète de type 1 en présence de ces symptômes et contactez votre médecin le plus rapidement possible - ou, si l'état général de votre enfant est mauvais, rendez-vous immédiatement aux urgences !

 

LE DIABÈTE DE TYPE 1 TOUCHE LES ENFANTS DE TOUS ÂGES. SANS TRAITEMENT, LE DIABÈTE EST MORTEL

WENN IHR KIND ... VIEL URINIERT, ENERGIEARM IST, VIEL TRINKT, GEWICHT VERLIERT: SPRECHEN SIE SOFORT MIT IHREM ARZT.

 

Ein Typ 1 Diabetes ist eine autoimmune Erkrankung und kann jeden treffen.

Er kann mit Hilfe eines einfachen Urin-oder Bluttestes nachgewiesen werden.

Wenn die typischen Symptome rechtzeitig erkannt und der Diabetes mit Insulin behandelt wird, kann eine gefährliche Stoffwechselentgleisung, eine Ketoazidose, verhindert werden.

Symptome :

  • ein verstärkter Harndrang, der häufig wird und Tag und Nacht auftritt, mit reichlichem Urinieren
  • ein vermehrtes Durstgefühl
  • ein Gewichtsverlust trotz steigendem Appetit
  • eine starke Müdigkeit

In Luxemburg entwickelt immer noch jedes 2. Kind bei seiner Diabetesmanifestation solch eine lebensbedrohliche Stoffwechselentgleisung. Helfen Sie mit, diese zu verhindern: denken Sie bei diesen Symptomen an die Möglichkeit eines Typ 1 Diabetes und melden Sie sich schnellstmöglich bei Ihrem Arzt - oder bei schlechtem Allgemein- zustand Ihres Kindes sofort in der Notaufnahme !

IF YOUR CHILD ... LOSES WEIGHT - LACKS ENERGY - DRINKS A LOT - NEEDS TO URINATE : TALK TO YOUR DOCTOR IMMEDIATELY.

Type 1 diabetes is an autoimmune disease and can affect anyone. It can be detected by a simple urine or blood test.

If the typical symptoms are recognised in time and the diabetes is treated with insulin, a dangerous metabolic imbalance known as ketoacidosis can be prevented.

In Luxembourg, 1 in 2 children with diabetes still develops such a life-threatening metabolic imbalance.

Help to prevent this : consider the possibility of type 1 diabetes if you notice these symptoms and report to your doctor as soon as possible - or go to the emergency room immediately if your child is in poor general condition !

 

TYPE 1 DIABETES AFFECTS CHILDREN OF ALL AGES. WITHOUT TREATMENT, DIABETES IS FATAL.

SE O SEU FILHO(A) ... FALTA DE ENERGIA - BEBE MUITO - PERDE PESO - URINA MUITO : CONSULTE IMEDIATAMENTE O SEU MÉDICO.

A diabetes tipo 1 é uma doença autoimune e pode afetar qualquer pessoa. Pode ser detetada através de uma simples análise de urina ou sangue.

Se forem reconhecidos a tempo os sintomas típicos e a diabetes for tratada com insulina pode ser prevenida uma perigosa crise metabólica, como a cetoacidose.

No Luxemburgo, cada segundo filho ainda desenvolve um desequilíbrio crise metabólico que ameaça a vida quando a diabetes se manifesta.

Ajude na prevenção : pense na possibilidade de diabetes tipo 1 se notar estes sintomas e informe o seu médico o mais depressa possível - ou o serviço de urgência imediatamente se o seu filho estiver em mau estado de saúde geral !

 

A DIABETES TIPO 1 AFETA CRIANÇAS DE TODAS AS IDADES. SEM TRATAMENTO, A DIABETES É MORTAL

Services associés
Injection au stylo à insuline

Injection au stylo à insuline

Le stylo à insuline est un système mécanique qui permet de faire l’injection d’insuline de manière simple. Il se compose :  

  • d’un capuchon (1) 
  • d’un logement réservoir où se place la cartouche d’insuline (2)
  • d’une partie mécanique munie d’un piston et d’une fenêtre d’indication des doses d’insuline (3)
  • d’une aiguille qui vient se placer au bout de la cartouche d’insuline (4)
Photo avec éléments du stylo à insuline

Comment injecter ?    

  • Retire l’emballage stérile de l’aiguille (il existe différentes tailles d’aiguilles). ATTENTION ! Pense bien à changer l’aiguille à chaque injection. 
  • Visse l’aguille à fond sur le stylo, sans retirer son emballage.
     
  • Retire ensuite l’emballage mais en laissant le capuchon de l’aiguille, jusqu’à l’injection. ATTENTION !  L’aiguille doit rester stérile. Vérifie bien qu’il te reste assez d’insuline avant d’injecter. Si ce n’est pas le cas, change la cartouche.
  • Purge l’aguille avec 1 ou 2 unités afin de faire sortir l’air (A renouveler avant chaque injection).   
  • Vérifie que l'insuline sort bien de l'aiguille, et répète l'opération si nécessaire. 
  • En fonction de tes calculs effectués auparavant, choisis la dose à injecter en tirant et ensuite en tournant la roulette. 
  • Choisis le site d’injection. ATTENTION ! Change bien de site à chaque injection
  • Installe-toi confortablement pour faire l’injection
  • L’injection doit se faire sur une peau propre
  • Fais un pli en pinçant la peau entre le pouce et l’index
  • Pique bien droit au sommet du pli et injecte en appuyant sur le piston
  • Dès que la dose est injectée et que le piston s’est remis à 0, relâche le pli tout en maintenant l’aiguille dans la peau et compte jusque 10 pour que le produit ait bien le temps de pénétrer
  • Tu peux ensuite retirer doucement l’aiguille
  • Pour finir, dévisse l’aiguille et jette-la dans une poubelle à aiguille jaune (tu peux la demander gratuitement en pharmacie) 

RÈGLES D'OR  

  • Change bien tes sites d’injections pour éviter ce qu’on appelle « les lipodystrophies ». Ce sont des boules de graisse qui empêchent ensuite l’insuline de passer.

  • Vérifie toujours que tu injectes la bonne insuline (vérifier le nom sur la cartouche). 

  • Ne pique jamais dans une zone qui va être utilisée dans un effort physique peu de temps après ton injection (exemple : évite les cuisses si tu vas jouer au foot ensuite).

  • Une fois ta cartouche dans le stylo, elle peut y rester 30 jours à température ambiante (entre 4 et 30 degrés). 

  • Les cartouches que tu n’as pas encore utilisées doivent rester au frigo. 

  • Pense à vérifier la date de péremption à chaque fois que tu prends une nouvelle cartouche.  
     

 

Réf. : Flyer Injection stylo insuline Juin 2024

Services associés
La pompe à insuline

La pompe à insuline

La pompe à insuline : 

  • « Appareil » médical programmé pour distribuer de l’insuline de manière momentanée et continue, par voie sous cutanée. Attention : La pompe à insuline n’est pas à 100% autonome. Elle ne fait pas tout toute seule. 
  • Munie d’un réservoir rempli d’insuline ultra-rapide relié à un cathéter (avec ou sans fil). 
  • Fonctionne avec pile ou batterie. 
  • Portée en permanence, peut être déconnectée à certains moments (douche, activité physique etc.). 
  • Remplace les injections multiples journalières. 
  • Système entièrement remboursé par la CNS avec un changement possible tous les 4 ans. 
  • Combinaison possible avec un capteur de glucose en continu, en fonction des modèles. Cette forme de thérapie essaie de reproduire au maximum la sécrétion normale d’insuline. 

La pompe : dispositif informatisé

Dessin d'une pompe insuline avec fil

Le réservoir

Seringue spécifique :     

  • remplie d’insuline ultra-rapide
  • positionnée dans la pompe 

 

Image seringue

 

Le dispositif de perfusion

  • Un fin cathéter muni d’une tubulure connectée au réservoir (plusieurs modèles disponibles). N.B : il existe également des pompes sans fil appelées « Patchpump ».
  • Le cathéter se place à l’aide d’un inserteur ou à main nue, soit dans les cuisses, les fesses ou l’abdomen, dans le tissu sous cutané. Changement à effectuer tous les 3 jours maximum ou 7 jours selon le modèle choisi. N.B : Pour la forme sans fil, le cathéter est introduit automatiquement par le dispositif via la télécommande.

Photo d'une pompe avec fin cathéter muni d’une tubulure connectée au réservoir

Différents modèles de pompe à insuline

Il est important de choisir la pompe qui te correspond le mieux. Le choix du modèle se fera en discussion avec ton équipe de diabétologie.

Sont disponibles au Luxembourg et prises en charge par la CNS :

  • Minimed 780G Medtronic (à partir de 7 ans)
  • Omnipod DASH - Insulet 
  • Accu-Chek Insight Roche 
  • YspoPump Ypsomed
  • Dana-I Dana Diabecare
  • Tandem t:slim X2 - VitalAire (à partir de 6 ans) 

Différents modèles de cathéters

Il existe 2 types principaux de cathéters : téflon (cathéter souple) et aiguille (rigide). Le choix se fera après discussion avec l'infirmière et/ou le médecin.

Avantages de la pompe à insuline

  • Amélioration modérée de l’équilibre glycémique (! si bon respect des règles d’usage).
  • Système plus physiologique : adaptation des doses d’insuline en fonction des moments de la journée, des activités, en cas de maladie etc. 
  • Diminution du nombre d’injections : 1 piqûre tous les 3 jours au lieu de minimum 4x/j avec les stylos à insuline.
  • Plus grande flexibilité au niveau des horaires et de la composition des repas.
  • Non définitif : possibilité de revenir aux injections avec accord du médecin (en été par exemple). 

Inconvénients de la pompe à insuline

  • Visibilité de la maladie.
  • La pompe doit être portée 24h/24 7j/7. Possibilité de l’enlever pour la douche, la piscine etc. mais pas plus d’une heure ou deux.
  • Risque d’hyperglycémie et évolution rapide vers une acidocétose en cas de problème technique.

RÈGLES D'OR  

  • Change bien tes sites d’insertions du cathéter pour éviter ce qu’on appelle « les lipodystrophies ». Ce sont des boules de graisse qui empêchent ensuite l’insuline de passer. 

  • Prend le temps de manipuler ta pompe quand tu dois faire quelque chose, une erreur est vite arrivée.

  • Change bien ton réservoir d’insuline et ton cathéter tous les 3 jours maximum.

  • Pense à vérifier la date de péremption à chaque fois que tu prends une nouvelle cartouche d’insuline.

  • Prend soin de ta pompe. Lorsque tu te déconnectes, veille à la laisser dans un endroit sûr.

  • Fais attention à sortir de la maison avec une batterie suffisamment pleine dans la pompe.

  • Pense à toujours avoir un stylo de secours au cas où tu as un problème avec ta pompe.

  • La pompe ne fait rien à ta place, tu restes maître de ton diabète ! 
     

 

Réf. : Flyer Pompe à insuline Juin 2024

Services associés
Diabète et vie à l'école

Diabète et vie à l'école

Projet d’Accueil Individualisé (PAI)

Le Projet d’Accueil Individualisé est un document permettant une prise en charge adéquate de votre enfant et de sa maladie dans le cadre scolaire et parascolaire (maison relais). Celui-ci reprend, dans le respect des compétences de chacun, les modalités de prise en charge adaptées à l’enfant et assure ainsi un cadre plus sécurisant pour le personnel enseignant et éducatif mais également pour votre enfant et pour vous.

Le « PAI » permet de faire face à plusieurs situations :  

  • Le contrôle régulier de paramètres métaboliques (contrôle taux de glucose) pendant le temps passé à l’école ou dans la structure d’accueil. 
  • L’injection d’insuline.
  • L’administration de médicaments d’urgence (Glucagon).
  • Conduites à tenir en cas d’hypo et d’hyperglycémie. 
Groupe de jeunes enfants qui rient

Démarches :

Demandez un formulaire à remplir auprès de nos infirmières. Une fois celui-ci complété, veuillez nous le faire parvenir à l’adresse suivante :     

CHL KannerKlinik - Service Endocrinologie Diabétologie - 4, Rue Ernest Barblé L-1210 Luxembourg  

Le formulaire sera ensuite envoyé au ministère de la santé qui le transmettra dans les plus brefs délais à l’établissement de votre enfant. Ce document est à renouveler chaque année.  

Scolarité : temps additionnel  

Tout enfant ou adolescent atteint d’un diabète de type 1 peut bénéficier d’une majoration de temps lors d’épreuves, concours et examens du second degré (collège, lycée) ainsi que pour l’enseignement supérieur.    

Pour ce faire, veuillez  adresser une demande d’aménagement raisonnable (selon la loi du 15/07/11 concernant les élèves à besoins éducatifs particuliers) auprès du CEPAS de l’établissement de votre enfant ou auprès du rectorat pour les résidents français, accompagnée d’un certificat médical d’un de nos diabétologues.    

A noter : Pour les résidents belges, ce temps supplémentaire n’existe malheureusement pas. 

Groupe d'adolescents

Que faire en cas de problème scolaire ?  

La lutte contre la discrimination est l’une des priorités au sein de notre équipe. Il est important que chaque enfant puisse avoir une scolarité digne de ce nom ainsi qu’une vie quotidienne la plus normale que possible. Pour ce faire, nous proposons régulièrement des formations afin d’expliquer au mieux le diabète et ainsi évincer toute image négative de la maladie. Nous sommes là pour vous soutenir dans cette situation.  

En cas de problème à l’école en lien avec le diabète comme par exemple du mobbing, des remarques désobligeantes par les camarades, une incompréhension ou une non collaboration de la part du personnel enseignant pour les contrôles des glycémies etc. parlez-en immédiatement au régent, au directeur(-trice) ou au CePAS (Centre psycho-social et d’accompagnement scolaire) de l’établissement scolaire de votre enfant et informez-nous en également. 


 

Réf. : Flyer Vie Ecole DECCP Juin 2024

Services associés
Sport et diabète

Sport et diabète

Avoir une activité physique régulière est essentiel à ton bien-être et le diabète ne doit pas t’en priver!  

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (2020), il serait nécessaire d’avoir : 

  • une activité physique d’intensité modérée à soutenue au moins 60 minutes par jour, 
  • des activités d’endurance d’intensité soutenue au moins 3 fois par semaine.  

QUELQUES RÈGLES DE BASE :

  • Amène toujours ton matériel pour pouvoir mesurer la glycémie. 
  • Amène toujours assez de resucrage (sucre rapide et sucre lent) ainsi que ton kit d’urgence (Baqsimi). 
  •  Mesure toujours ta glycémie avant et après le sport (au besoin pendant le sport). 
  • Informe ton entraîneur, et éventuellement les autres participants, de ton diabète (aide en cas d’hypoglycémie).
  • Tu dois avoir la possibilité de pouvoir contrôler ta glycémie et de pouvoir te resucrer pendant l’entraînement.
  • Adapte ta dose d’insuline ou/et de glucides afin d’éviter une hypoglycémie qui peut survenir jusqu’à 6-12 heures après le sport, en fonction de son intensité.
  • N’injecte jamais dans le muscle que tu vas solliciter. 
  • Si ta glycémie est supérieure à 250 mg/dl, fais attention car elle pourrait encore monter davantage et réduire tes performances.  

Faire du sport, c’est bon pour le moral mais pas que…

Un meilleur contrôle de ton diabète tu auras  / Les complications tu éviteras  / De nouveaux amis tu te feras  / De l’énergie tu gagneras   / La zen attitude tu adopteras!  / Un corps d’athlète tu sculpteras  / Ton cœur et tes poumons tu préserveras…  Et que la force soit avec toi !
Petit fille qui danse

Traitement par pompe à insuline

Avant le sport :    
  • Prévoir une réduction de bolus en cas de sport dans les 1-2 heures après le repas.
  • Prévoir une réduction du basal (basal temporaire) 1-2 heures avant le sport (si intense). 
  • En cas d’hyperglycémie > 250 mg/d pendant > 3 heures : contrôler les urines (corps cétoniques) et faire une correction en fonction des résultats.

En cas d’hypoglycémie : resucrage et contrôle 20 min après. En général, démarrer le sport avec une glycémie de minimum 150 mg/dl. A adapter selon l’intensité du sport et l’expérience personnelle. ATTENTION à certains sports : baignade-natation, plongée et escalade.  

Pendant le sport : 
  • Eventuellement enlever la pompe au maximum 2 heures ou prévoir une réduction du basal (basal temporaire) ou/et 10-20g de glucides rapides ou lents par heure d’activité (en fonction de l’activité).  
Après le sport :
  • Prévoir une réduction du basal (basal temporaire) pendant plusieurs heures.
  • Envisager une petite collation de 10-15g de glucides lents (lait, barre de céréales) sans injection supplémentaire. 

Traitement par multiples injections

Avant le sport :    
  • Réduire la dose d’insuline en cas de sport dans les 1-2 heures après le repas.
  •  Prévoir des glucides lents supplémentaires (10 -20g pour 1 heure d’activité) en cas de sport > 2 heures après le repas.
  •  Prévoir une collation avec injection d’insuline (éventuellement réduire la dose) en cas d’entraînement fin de journée.
Pendant le sport : 
  • Prévoir 10-20g de glucides rapides ou lents par heure d’activité (en fonction de l’activité).    
Après le sport :
  • Envisager une réduction de l’insuline lente (au coucher) pour la nuit (en fonction de l’intensité de l’activité).
  • Prévoir une petite collation de 10-15g de glucides lents (lait, barre de céréales) sans injection supplémentaire.
Exemples de glucides lents à prendre :     

1 pomme/poire/orange ou 2 kiwis/3 clémentines (15g de glucides) 

OU    1 petite banane (20-30g de glucides) 

OU    1 barre de céréales (15-20g de glucides)

 

En fonction de la glycémie, des glucides rapides peuvent être utiles : 100 ml de jus (10g de glucides) OU 2 tablettes de Dextro-Energy (10g de glucides). 

Attention : les besoins supplémentaires en glucides ou la réduction d’insuline peuvent fortement varier d’un individu à l’autre et selon les différentes activités ! 

Un sportif bien habitué à son activité n’a souvent pas besoin de glucides supplémentaires ou de réduction d’insuline ! 

IMPORTANT : Pour toute question supplémentaire, vous pouvez en discuter avec l’équipe DECCP.


 

Réf. : Flyer Sport et diabete DECCP Juin 2024

Services associés
La mesure du glucose en continu (CGM)

La mesure du glucose en continu (CGM)

 

La mesure du glucose en continu (CGM pour Continous Glucose Monitoring) est une méthode permettant de mesurer en continu le taux de sucre en sous cutané. C’est comme un film qui défile.

Elle ne remplace pas complètement la mesure de la glycémie en capillaire (contrôle au bout du doigt) qui peut être considérée comme une capture d’écran.

Il y a fréquemment un décalage entre la mesure capillaire et le CGM, de 15 à 20 minutes, en fonction de la vitesse de changement du taux de glucose. Ce qui explique les différences de valeurs pour un même moment. Néanmoins, ce décalage est naturel.

Schéma du glucose et du sucre dans le sang

 

COMMENT OBTENIR UNE MESURE DE GLUCOSE EN CONTINU ?

Il existe différents systèmes de CGM. La lecture se fait en fonction du système utilisé (par scan, sur le téléphone ou sur un récepteur, sur la pompe à insuline...).

Les capteurs de glucose en continu disponibles au Luxembourg et pris en charge par la CNS sont :

  • Guardian 4 MDI
  • Freestyle Libre 2
  • Dexcom G6 - Dexcom Possibilité de communication avec les pompes Tandem t:slim X2, Dana-I et Ypsopump
  • Dexcom G7 - Possibilité de communication avec la pompe Tandem t:slimX2
  • Guardian 4 - Système communiquant avec la pompe 780G

> ATTENTION :

  • Quand la valeur est très haute ou très basse, il est en général recommandé de faire une mesure en capillaire avant de faire quoi que ce soit et de se baser sur cette valeur.

  • Il est important de choisir le dispositif qui vous correspond le mieux. Pour cela, n’hésitez pas à en parler à notre équipe.

 

Les dispositifs comportent :

  • Un capteur placé en apparence sur la peau mais qui est en contact avec le liquide interstitiel situé en sous cutané. Il permet de détecter et de mesurer le taux de glucose (aucune aiguille ne reste dans la peau). Celui-ci est changé tous les 7, 10 ou 14 jours en fonction du système.
  • Un transmetteur qui va transmettre les informations captées vers le récepteur.
  • Un récepteur (appareil, pompe ou téléphone) qui va recevoir et afficher les informations transmises.

 

SITES D’INSERTION

En fonction des dispositifs, le capteur peut se positionner soit sur l’arrière du bras, soit sur le ventre, soit sur le haut des fesses. Il faut veiller à changer de site à chaque changement de capteur.

 

AVANTAGES DU CGM

  • Connaître son taux de sucre 24h/24
  • Mieux comprendre le lien entre le taux de glucose, l’activité physique, l’alimentation, l’insuline et les émotions
  • Anticiper et ajuster les doses d’insuline
  • Être alerté en cas d’hypo ou d’hyperglycémie et pourvoir réagir préventivement dans certains cas
  • Moins de contrôles capillaires par jour
  • Permettre une meilleure prise en charge via l’interprétation des résultats
  • Les flèches donnent la tendance de l’évolution du taux de glucose 
  • Possibilité pour les parents de suivre à distance les résultats de l’enfant

 

INCONVÉNIENTS DU CGM

  • Visibilité de la maladie
  • Alarmes possibles y compris la nuit
  • Réaction cutanée à la colle du pansement

 

Ref. : Flyer Mesure du glucose en continu (CGM) Juin 2024

Services associés
La gestion de l'hypoglycémie

L’hypoglycémie est une baisse du taux de sucre dans le sang en-dessous de 65 mg/dl avec ou sans symptômes.

LES SYMPTÔMES (les plus fréquents)

  • Anxiété
  • Faim soudaine
  • Transpiration importante
  • Nausées
  • Sensation de vertige
  • Pâleur
  • Tremblements
  • Changement d’humeur / de comportement
  • Fatigue intense et soudaine
  • Picotements ou engourdissements autour ou dans la bouche

Les symptômes les plus fréquents en dessins

> Si l'hypoglycémie n'est pas reconnue ou traitée, les symptômes peuvent s'aggraver :

 

  • Altération de la vue
  • Difficulté de concentration
  • Maux de tête
  • Trouble de la parole
  • Confusion
  • Convulsions
  • Perte de connaissance 

Le traitement de l’hypoglycémie > personne consciente

1.  Stopper toute activité

2.  Mesurer la glycémie capillaire

< 3 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 5g + 5g*
< 40 mg/dl : 10g + 5g

3-6 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 5g + 10g*
< 40 mg/dl : 10g + 10g

6-12 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 10g + 10g*
< 40 mg/dl : 15g + 10g

12-18 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 15g + 10g*
< 40 mg/dl : 20g + 10g

*Glucides à action rapide (+ glucides à action lente si avant la nuit ou avant/pendant l’activité physique). 

3.  Ne restez pas seul

Valeurs indicatives à adapter à chacun :

  • Attendre 15 min au repos
  • Reprendre la glycémie capillaire
  • Recommencer la procédure si nécessaire
  • Identifier la cause de l’hypoglycémie (surdosage insuline, activité physique,…)

 

​Le traitement de l’hypoglycémie > personne avec perte de consciente (ou en cas de doute)

 

  • Mesurer la glycémie capillaire le plus rapidement possible (ne rien donner par la bouche)
  • Coucher la personne sur le côté
  •  Injecter le glucagon dans la cuisse  en intramusculaire < 4 ans
    Administrer le Baqsimi® > 4ans
  • Vérifier la glycémie capillaire  15 min. après l’injection / administration
  • Vérifier la reprise de conscience :

Soit reprise de conscience :
› Ressucrage selon plan
› Appeler GSM diabéto : 621 25 25 28

Soit, pas de reprise de conscience :
› Appeler le 112

 

Les glucides

  • 5g de glucides rapides c’est :

      50 ml de jus / 1 bonbon / 1 carré de Dextro Energy® ou 4 mini 

  • 10g de glucides lents c’est :

      1/2 banane / 2 petits beurre / 200 ml de lait

 

 

L'administration du Baqsimi®

  • TENEZ le récipient unidose vertical, avec le pouce, l'index et le majeur. N’appuyez pas sur le piston avant l’insertion dans la narine.
  •  INSÉREZ l’embout dans l’une des narines. 
  • APPUYEZ sur le piston entièrement jusqu’à ce que la ligne verte ne soit plus visible.

 

L'administration du Glucagon

  • Retirer la capsule orange du flacon.
  • Enlever le capuchon de l’aiguille.
  • Piquer l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon de poudre.
  • Injecter toute l’eau dans le flacon de glucagon.
  • La poudre se dissout instantanément. Généralement, il n’est pas nécessaire d’agiter.
  • Prélever la solution de glucagon avec la seringue.
  • Injecter dans la cuisse en intramusculaire.

Etapes de l'administration du Glucagon en dessins

Réf. : Flyer Hypoglycemie DECCP Juin 2024

 

Services associés
Hypothyroidie congénitale

Hypothyroidie congénitale

L’hypothyroïdie congénitale est une maladie liée à une production insuffisante d’hormone thyroïdienne par la glande thyroïde. Cette anomalie est présente à la naissance.

Sans traitement, l’hypothyroïdie congénitale entraîne un retard du développement psychomoteur et de la croissance.

Dessin de la glande thyroïde

La thyroïde est une petite glande située à la base du cou. Elle produit des hormones, qui sont sécrétées dans le sang et agissent ainsi sur tout l’organisme.

La thyroïde fabrique deux types d’hormones : la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine).

 

Rôle des hormones thyroidiennes

  • Les hormones thyroïdiennes sont, entre autres, nécessaires à la croissance de l’os et au développement du système nerveux, et donc du cerveau.
  • L’absence ou l’insuffisance d’hormones thyroïdiennes au début de la vie, période où le cerveau se développe activement, entrave la croissance et le développement psychomoteur et ce, de façon définitive.

Les symptômes

A la naissance, l’enfant avec une hypothyroïdie congénitale ne présente habituellement aucun signe visible. En cas de dépistage néonatal des symptômes ne se développeront pas du tout.

Cependant, certains signes discrets peuvent être signalés :

  • quelques difficultés à téter,
  • l'enfant semble un peu trop « endormi » et
  • a la peau légèrement tachetée (ou marbrée),
  • enfin, dans certains cas, les fontanelles, qui sont les
  • espaces mous situés entre les os du crâne, sont plus larges que la normale.

Sans dépistage ou bien en cas d’un souci de l’hypophyse, ces nouveau-nés ne seront pas traités et peuvent présenter une jaunisse (ou ictère), une grosse langue (macroglossie), des difficultés alimentaires (difficultés à avaler et à téter), et une tonicité musculaire insuffisante (hypotonie).

Ces bébés sont « calmes » et peu éveillés, souffrent de constipation, ont des pleurs rauques et leur peau est sèche et froide et rarement ces bébés ont un goitre, (= un gonflement du cou correspondant à une grosse thyroïde).

Les causes potentielles

Hypothyroidie permanente

Causes au niveau de la thyroide :

  • La glande thyroïde ne s’est pas développée normalement (dysgénésie) ou n’est pas située à sa place normale (ectopie). Alors, la thyroïde anormale produit des hormones en quantité insuffisante pour couvrir les besoins de l’enfant. Parfois, la thyroïde est même totalement absente (athyréose).
  • La thyroïde est bien développée et bien située, mais elle ne parvient tout de même pas à produire suffisamment d’hormones. On parle alors de troubles de l’hormonosynthèse (= fabrication des hormones).

Causes au niveau de l’hypophyse (petite glande rattachée au cerveau à la base du crâne) :

  • Cette glande donne l'ordre à d'autres glandes comme la thyroide, par biais de la TSH (thyréostimuline). Si l’hypophyse fonctionne mal, il y a trop peu de TSH pour stimuler suffisamment la thyroïde, qui à son tour ne produit pas assez d’hormones.

Une manque important d’iode dans l’alimentation de la mère pendant la grossesse peut provoquer l’hypothyroïdie :

> L’iode (contenu naturellement dans le poisson, les haricots verts ...), est un « ingrédient » naturel indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes.

 

Hypothyroidie transitoire

  • Des hypothyroïdies transitoires du nouveau-né disparaissent avec le temps. Parfois la mère a reçu des médicaments, parfois elle a transmis des anticorps à son enfant pendant la grossesse, qui vont bloquer pendant un certain temps le fonctionnement de la glande thyroïde du bébé.
  • L’excès d’iode en fin de grossesse, administré lors de certains examens de radiologie ou lors de l’utilisation de désinfectants cutanés contenant de l’iode, peut lui aussi être à l’origine d’une hypothyroïdie transitoire. Après la naissance, la glande thyroïde se remettra à fonctionner normalement et l’hypothyroïdie disparaîtra d’elle-même .

Le dépistage

Le dépistage repose sur la mise en évidence d’un taux sanguin élevé de TSH, hormone (secrété par l’hypophyse) qui contrôle la sécrétion des hormones thyroïdiennes. En cas d’hypothyroïdie, l’organisme essaie - en vain - de forcer la production des hormones thyroïdiennes en augmentant le taux de TSH dans le sang.

Si la TSH est trop élevée, un contrôle de sang pour mesurer le taux d’hormones thyroïdiennes (FT3 et FT4) sera fait, avant de mettre en place le traitement.

Une échographie sera effectué dans les premiers semaines pour mettre en évidence les éventuels anomalies physiques (absence, développement insuffisant ou position inadéquate).

Le traitement

Le traitement est instauré le plus tôt possible, dès la réception du résultat du dépistage, et doit être poursuivi toute la vie. Il consiste à administrer l’hormone thyroïdienne artificielle (lévothyroxine : 10 à 15 microgrammes/kg/jour) à l’enfant à jeun, par voie orale, tous les jours, pour pallier le déficit.

Chez les bébés, l’hormone peut être administrée avant l’allaitement ou le biberon sous forme de gouttes. Il ne faut pas mettre le médicament directement dans un biberon (incertitude de dose reçu si l’enfant ne finit pas le biberon).

Pour les enfants plus grands et les adultes, la lévothyroxine est également disponible sous forme de comprimés.

Le suivi médical régulier des enfants permet d’adapter les doses et d’éviter qu’elles soient insuffisantes ou, au contraire, excessives.

Les doses prescrites doivent être scrupuleusement respectées car, aux bonnes doses, le traitement ne présente aucun risque, même pris toute la vie.

Sans traitement, l’hypothyroïdie congénitale provoque un retard de croissance, du développement et des apprentissages. Ces enfants sont de petite taille (nanisme) et souffrent d’un déficit intellectuel irréversible sévère et d’une baisse de l’audition.

> Avec le dépistage et un traitement précoce de la maladie, les enfants se développent tout à fait normalement et mènent une vie normale, à condition de prendre leur traitement à vie.

 

Réf. : Flyer Hypothyroidie congénitale Juin 2024

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La gestion de l'hyperglycémie

L’hyperglycémie est une hausse du taux de sucre dans le sang au-dessus de 150 mg/dl.

Les causes 

Alimentaires :

  • Trop de glucides absorbés
  • Erreur dans l’évaluation de la teneur en glucides des aliments

Liées au traitement :

  • Pas assez d’insuline
  • Mauvaise zone d’injection (lipodystrophie)
  • Erreur du type d’insuline

L’exercice physique :

  • Exercice annulé
  • Exercice moins intensif que prévu 
  • Exercice moins long que prévu

Le stress :

  • De fortes émotions positives ou négatives
  • Maladie (fièvre, infection)

 

  • A court terme : l’hyperglycémie prolongée pourrait entraîner une acidocétose sévère.
  • Des vomissements peuvent être le signe d’une hyperglycémie prolongée.
  • A long terme : l’hyperglycémie prolongée peut entraîner des atteintes des petits vaisseaux des yeux, des reins et des nerfs.

Toute glycémie > 250 mg/dl à jeun ou qui dure plus de 4h se corrige de préférence avec une analogue rapide (NOVORAPID®, HUMALOG®, APIDRA®) ou insuline normale (ACTRAPID®, REGULAR®)

Les symptômes

  • Soif intense
  • Besoin fréquent d'uriner
  • Fatigue
  • Vision floue
  • Nausées
  • Troubles de la concentration

Boire beaucoup, jusqu'à une glycémie < 250 mg/dl.

Toutes les mesures sont en capillaires (pas mesurées avec CGM).

 

Dessins représentant les symptômes

 

Schéma de la glycémie capillaire supérieure à 250 mg/dl

Réf. : Flyer Hyperglycemie DECCP Juin 2024

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Les lipodystrophies

Les lipodystrophies

Une lipodystrophie est une anomalie de la répartition du tissus adipeux corporel, qui peut croître et se développer au cours du temps dans la couche de graisse sous-cutanée (apparition d’une « boule »).

Sa taille peut varier d’un petit pois à une balle de tennis. 

Quelles sont les causes?

  • Injections d’insuline répétées sur un même site
  • Réutilisation des aiguilles à insuline plusieurs fois

Illustration des couches : épiderme, derme, hypoderme, avec lipodystrophie

Quelles sont les risques?

Outre leurs aspects inesthétiques, elles peuvent provoquer une absorption imprévisible de l’insuline.

Cela peut conduire à un mauvais contrôle quotidien de la glycémie.

La prévention

  • Organisez les sites d’injection. Divisez en 4 les sites d’injection et imaginez un cadran d’horloge. À chaque injection vous tournez dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • Commencez une nouvelle zone chaque semaine.
  • Alternez les côtés. 

Illustration des sites d'injections avec fléchage montrant le sens à respecter

Le dépistage

Il est important de consacrer un moment à la recherche de lipodystrophies au niveau des sites d’injections.

  • Enlevez tout vêtement serré se trouvant sur la zone.
  • Debout devant un miroir, palpez la peau et soulevez un pli de tissus adipeux. Vous pouvez vous aider avec une crème pour le corps.

Répétez régulièrement ce contrôle.

Si vous remarquez des grosseurs ou bosses sur vos sites d’injections signalez-les à votre médecin ou infirmier.

Photo d'un ventre avec présence de grosseurs 

Soigner

Si vous remarquez des lipodystrophies votre infirmier ou médecin vous aideront à modifier votre technique d’injection ou dose d’insuline.
Ils examineront avec vous vos sites d’injections.

Ils vous recommanderont d’arrêter vos injections dans le site concerné pendant un certain temps. 

 

Réf. : Flyer "Lipodystrophies Sept 2024"

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