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Vitamines et minéraux

LE FER

Le fer est un minéral essentiel impliqué dans plusieurs processus physiologiques, notamment au transport et apport de l’oxygène dans tout l’organisme, principalement par les globules rouges. Cette carence se manifeste le plus souvent par de la fatigue, des palpitations et une augmentation du risque des infections. L’apport journalier recommandé pour un adulte varie de 9 à 20mg par jour en fonction du sexe, de l’âge, des problèmes de santé. Un apport excessif en Fer, qu’il soit aigu ou chronique, peut par contre avoir des conséquences digestives, hépatiques, pancréatiques et cardiaques et doit alors être évité.

Principales sources alimentaires de fer  

Le fer héminique provient des aliments d’origine animale et a une meilleure biodisponibilité : la viande, le poisson et les œufs. Le fer non héminique provient du règne végétal : légumes, légumineuses, céréales complètes et fruits oléagineux. Ils sont la source principale pour les personnes végétariennes et véganes.    

Pour augmenter la disponibilité du fer, il est intéressant de consommer en même temps des aliments riches en vitamine C tels que : 

  • les fruits (myrtilles, kiwi jaunes et vert, orange, papaye, pamplemousse rose, fraises, baies de goji séchées),  
  • les légumes cuits (choux de Bruxelles, chou rouge, brocoli), 
  • les légumes crus (poivrons rouges et verts, cresson, salade mâche, cressonnette, radis noir).  

Au contraire, les aliments riches en polyphénols (thé, café, chocolat) ou riche en calcium (produits laitiers ou supplément) peuvent diminuer la biodisponibilité du fer et il est alors préférable de les consommer à distance des repas.  

Quelques exemples :

30 g de noisettes = 0.9 mg de fer 

30 g d’abricots secs = 0.8 mg 

125 g de pain complet = 3 mg 

150 g de tofu = 3 mg 

15 à 25 g de graines de courge = 1.5 à 2.5 mg 

1 tasse de de légumineuses séchées = 5 à 8 mg 

Teneur en fer en mg/100g

Fer héminique :

  • Huître : 5.8  
  • Moules cuites : 4.2 
  • Oeufs : 2.9 
  • Crevettes cuites : 2  
  • Sardines à l’huile en conserve : 1.8
  • Poisson maigre et mi-gras : 0.7
  •  Poisson gras : 0.5
  • Agneau : 1.5
  •  Porc : 1 
  • Poulet : 0.7 
  • Foie de porc : 22.8
  • Rognons de porc : 7.2
  • Boeuf : 2.6  

Fer NON héminique :

  • Graines de courge séchées : 10  
  • Algues  : 8  
  • Germe de blé : 8  
  • Légumineuses  : 5 à 8  
  • Graine de tournesol : 4.9 
  • Amandes, noix du brésil, pistaches : 4.1  
  • Salade mâche  : 4  
  • Noisettes : 3  
  • Cresson : 3  
  • Pain gris : 1.8  
  • Figue séchée  : 2  
  • Pain complet  : 2.4  
  • Noix de Grenoble  : 2.1  
  • Tofu  : 2  
  • Abricot séché : 2.7           

LE MAGNÉSIUM

Le magnésium est un minéral présent en grande quantité dans notre corps. En cas de manque, on peut avoir des symptômes tels que : fatigue, crampes, trouble du sommeil, perte de mémoire, sensation d’oppression … Le magnésium peut être retrouvé dans : le cacao, les fruits à coques comme les noix, les fruits de mer et poissons gras, les graines et céréales complètes, les légumineuses … 

 

Réf. : Brochure A5 Vitamines et minéraux Juillet 2024

LA VITAMINE B12 OU COBALAMINE

La vitamine B12 ou Cobalamine est un nutriment essentiel nécessaire à la synthèse de l’ADN. La carence en vitamine B12 se manifeste par une anémie (fatigue générale, faiblesse musculaire, pâleur, dyspnée d’effort) et des déficits neurologiques (confusion, paresthésies, manque de coordination des mouvements musculaires). L’apport journalier recommandé pour la vitamine B12 est d’environ 2.5µg par jour. Par contre, aucune toxicité n’a été démontrée lors d’un apport prolongé et massif de vitamine B12 (Source FSA, 2003).    

Principales sources alimentaires de vitamine B12  

La vitamine B12 active se trouve seulement dans l’alimentation d’origine animale. Les sources végétales comme la chlorelle , spiruline et les algues sont non prouvées ou non actives et ne sont donc pas une source fiable.   

Par exemple, une personne consommant 2 x 250ml de lait (1.5µg) et 100g de fromage (2µg) et 1 œuf (0.9µg) couvre ses besoins en vitamine B12. Alors qu’une une alimentation type végan et dans une moindre mesure végétarienne s’expose au risque de carence en vitamine B12. Les seules sources de vitamine B12 pour les végétaliens sont les aliments enrichis, les compléments alimentaires et le dentifrice enrichi. 

Teneur en vitamine B12 en µg/100g ou 100ml

  • Viande : 0.5 à 4
  • Foie : 70
  • Palourde : 99
  • Maquereau : 19 
  • Saumon : 4.7
  • Lait : 0.3 
  • Fromage : 1 à 2
  • Œuf : 0.9 à 1.4 
  • Boisson végétale enrichie : 0.38

  

LA VITAMINE B9 OU FOLATE

La vitamine B9 regroupe les folates (présents dans les aliments) et l’acide folique (présent dans les aliments enrichis et les compléments alimentaires). Elle intervient dans le métabolisme des protéines et dans la synthèse des ADN et ARN avec un rôle majeur dans la croissance cellulaire, notamment pour la production des globules du sang et la fonction cérébrale et médullaire (prévention pendant la grossesse de malformation fœtale telle que spina bifida).   

Déjà en quelques semaines on peut développer une carence si on n’en mange pas suffisamment. Certains médicaments provoquent également une carence et doivent être associés à une prise supplémentaire de vitamine B9 (phénytoïne, méthotrexate, triméthoprim).  

L’apport journalier recommandé pour la vitamine B9 est de 300 à 400µg par jour. Aucun effet délétère d’un apport élevé en folate alimentaire n’a été constaté.  Toutefois, des doses d’acide folique élevées ont été associées à des troubles gastro-intestinaux, des allergies et des troubles du sommeil.     

Principales sources alimentaires de vitamine B9  

Les sources alimentaires de folates sont notamment les légumineuses (petits pois), les légumes à feuilles (épinard, cresson, mâche) ou légumes verts (courgette, brocoli, haricot vert, avocat) et les fruits rouges frais. Mais les foies (agneau, veau, bœuf, canard) et la levure alimentaire (levure de bière, torula, kéfir) sont les plus riches en vitamine B9. Une cuisson excessive des aliments diminue la quantité de vitamines. 

Teneur en vitamine B9 en µg/100g ou 100ml

  • Levure alimentaire : 697
  • Foie de dinde : 691 
  •  Fève : 423
  •  Haricot rouge : 394
  •  Lentille : 257
  • Jaune d’oeuf : 166 
  • Germe de blé : 143  

LA VITAMINE D

La vitamine D est une vitamine liposoluble.  Dans sa forme active, elle intervient dans l’assimilation du calcium et du phosphore, dans la formation du squelette et sa croissance osseuse, dans la fonction musculaire et dans la conduction nerveuse. Les carences donnent lieu à des crampes musculaires, un retard de croissance, des anomalies osseuses et un risque accru de fractures chez les femmes ménopausées et les personnes âgées.    

L’apports journalier recommandé pour la vitamine D est d’environ 600 UI par jour. Les sources de vitamine D sont doubles :   

  • Vitamine D2 (ergocalciférol) synthétisée par les champignons et les levures, 
  • Vitamine D3 (cholécalciférol) synthétisée par l’être humain sous l’effet des rayons UVB.   

Les causes principales du déficit en vitamine D est une exposition insuffisante aux UV. Les groupes à risques sont les nourrissons, les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. Déjà avec une exposition au soleil durant un temps limité (10 minutes en été et 30 minutes en automne), on métabolise correctement la vitamine D.  

L’intoxication à la vitamine D est rare mais peut être provoquée par une complémentation quotidienne à des doses trop élevées. Cette intoxication entraîne une hypercalcémie (taux de calcium sanguin anormalement élevé) qui peut se caractériser par une anorexie, des nausées, une polyurie, une constipation, de la fatigue, une perte de poids, des céphalées, une dépression, des calcifications rénales et vasculaires, de l’hypertension et une anémie.    

Principales sources alimentaires de vitamine D  

  • La vitamine D est naturellement présente dans les poissons gras, le jaune d’œuf, le foie et le beurre. D’autres produits laitiers sont souvent enrichis en vitamine D.  
  • Les personnes ayant une alimentation type lacto-ovo-végétarienne peuvent trouver de la vitamine D dans les produits enrichis (matière grasse, lait) et les œufs.  
  • Pour l’alimentation type végan, les sources principales sont les produits enrichis comme les boissons à base de soja, céréales, les margarines végétales.   

LE CALCIUM

Le calcium est le minéral le plus abondant du corps humain, il assure la solidité et la rigidité du squelette et la dureté des dents mais intervient également dans de multiples fonctions indispensables à l’organisme : coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse, libération d’hormones… La concentration de calcium dans le sang (calcémie) est maintenue dans des limites de valeurs très étroites et ce au détriment des réserves osseuses.   

A tout âge, il est indispensable d’assurer une couverture permanente et suffisante des besoins en calcium et particulièrement durant l’enfance et l’adolescence, lorsque se met en place le capital osseux maximal, ainsi qu’au moment où survient le vieillissement physiologique de l’os avec perte osseuse favorisant le développement de l’ostéoporose.  

L’apport journalier recommandé pour le calcium est d’environ 1000mg par jour. Un taux de calcium dans le sang trop faible peut provoquer des crampes musculaires, des troubles de la mémoire, de la dépression, des picotements, des ongles cassants…   

Une accumulation excessive de calcium dans le sang ou les tissus se produit dans le cadre de maladies comme le cancer, l’hyperparathyroïdie ou l’hyperthyroïdie et rarement en cas d’intoxication par vitamine D.  Les symptômes sont : nausées et vomissements, douleurs abdominales, constipation, fatigue, faiblesse musculaire, altération de l’état de conscience… Un risque de formation de calculs rénaux est possible chez certaines personnes consommant trop de calcium.    

Principales sources alimentaires de calcium  

Les sources majeures de calcium proviennent des produits laitiers (lait, yaourts, fromages), des boissons végétales enrichies, des eaux minérales, les légumes, légumineuses (lentilles, pois secs, fèves et haricots secs), certains fruits (orange, kiwi, mûres), les fruits oléagineux et à coque (les noix, graines de tournesol, de courge, de lin, les pignons de pin, les pistaches), crustacées…  

Il est important de noter que certains médicaments peuvent interagir négativement avec les suppléments de calciums (bétabloquant, séquestrant d’acides biliaires, certains diurétiques).  

Quant aux produits laitiers, favorisez les produits à faible teneur en matières grasses pour réduire votre risque de maladie cardiovasculaire.  

L’alimentation ovo-lacto-végétarienne permet de couvrir les apports, tandis que l’alimentation végan est toujours en dessous des apports même avec la consommation de produits enrichis. Le tofu est par contre très riche en calcium (350mg/100g). 

 

Sources : CSS, 2016 ; NUBEL , 2019
Services associés
La plasmaphérèse

La plasmaphérèse

QU’EST-CE QUE LA PLASMAPHÉRÈSE ?

La plasmaphérèse désigne le processus de séparation du plasma et du sang, généralement par centrifugation ou filtration.   

Il existe 2 procédures avec des objectifs différents :

  • La plasmaphérèse  préparative (don de plasma) - Prélèvement chez un donneur pour obtenir du plasma qui est congelé le plus rapidement possible pour le conserver et l’administrer à des patients qui en ont besoin. 
  • La plasmaphérèse thérapeutique (échange plasmatique) - Permet d’éliminer certaines substances délétères (p. ex. des autoanticorps, des complexes immuns) qui circulent dans le plasma et sont responsables de la maladie. Dans cette procédure ; le volume de plasma enlevé est remplacé par un même volume d’albumine ou de plasma frais congelé; ce processus est donc appelé échange plasmatique. 

COMMENT LA PLASMAPHÉRÈSE EST-ELLE RÉALISÉE ? 

Tout d’abord, un cathéter est posé dans une bonne veine de chaque bras. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’utiliser un cathéter spécifique tel qu’une voie veineuse centrale de Dialyse ou un cathéter de Hickmann. Dans ce cas, le cathéter est placé sous anesthésie locale dans de grandes veines du cou ou du thorax.   

Une fois que le cathéter est posé, le sang est prélevé et acheminé par une tubulure vers une machine qui sépare le plasma sanguin du reste du sang. Dès que la séparation est effectuée, le sang restant est réadministré au patient avec un substitut de plasma, tel que l’albumine, NaCL 0,9% ou plasma frais congelé. Au cours d’une session 3 à 4 litres de plasma peuvent être échangés. Une seule séance d’échange plasmatique peut suffire ou plusieurs sessions peuvent être nécessaires en fonction de la pathologie et de l’évolution du patient. 

EFFETS SECONDAIRES ÉVENTUELS :

  • La baisse du calcium dans le sang 
  • Des troubles cardiovasculaires tels que par exemple, une chute de la tension artérielle
  • Une infection suite à la ponction d’une veine ou présence d’un cathéter 
  • Une réaction allergique
  • Un risque hémorragique 

Certains effets secondaires peuvent survenir durant la plasmaphérèse et doivent être signalés immédiatement au personnel soignant :    

  • Fourmillements au visage, mains, pieds   
  • Crampes musculaires     
  • Céphalées     
  • Etourdissements, vertiges     
  • Nausées, vomissements     
  • Difficultés respiratoires     
  • Fièvre, frissons     
  • Démangeaisons  

RECOMMANDATIONS POUR SE PRÉPARER À UNE PLASMAPHÉRÈSE 

  • La procédure dure entre 2 à 4h. 
  • Une télévision est disponible dans la salle de prélèvement, mais il est bien de prévoir de la lecture et/ou musique pour vous occuper. 
  • Il est préférable de prévoir une tenue vestimentaire confortable. 
  • Il est important de bien boire et manger avant l’échange en favorisant des aliments riches en Calcium (p.ex. produits laitiers, yaourt, fromage blanc, fromage…..) et de continuer à bien boire par après. 
  • Pensez à aller aux toilettes juste avant la procédure.
  • Prévoyez une personne pour conduire la voiture ou un taxi pour le retour. 

SURVEILLANCE À DOMICILE, LES HEURES ET JOURS QUI SUIVENT LA PROCÉDURE     

Quand contacter l'U23, le médecin ou les urgences ?  

Si vous présentez un des symptômes suivants, contactez l’Unité 23 au 4411 4223 (24h/24h, 7j/7j) :   

  • Des difficultés respiratoires     
  • Un saignement visible (nez, urines, selles, muqueuse buccale, hématome sur la peau)
  • Un gonflement du site de ponction (cou ou au bras)
  • De la fièvre 
  • Des frissons (aussi sans fièvre) 
  • Des rougeurs 
  • Des démangeaisons  
  • Une sensation de chaleur 
  • Le pansement du cathéter est détaché ou humide 

 

Réf. : Flyer Plasmaphérèse Juillet 2024

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L'isolement protecteur

L'isolement protecteur

POURQUOI UN ISOLEMENT PROTECTEUR ?

Suite à la chimiothérapie dans le cadre de votre maladie, vous serez peut être amené à être en isolement protecteur par diminution du nombre de vos globules blancs.  

  • Il existe différentes sortes de globules blancs. Ceux qui protègent contre les infections bactériennes sont les neutrophiles. Quand ils sont diminués, on parle de neutropénie. 
  • Les lymphocites aident en cas d’infection virale. Les autres types de globules blancs participent à l’immunité au sens large. 
  • Les autres cellules du sang sont les globules rouges qui transportent l’oxygène contenu dans l’hémoglobine. 
  • Les plaquettes qui ont un rôle important dans le processus de coagulation.

OBJECTIF 

Le but de l'isolement protecteur est de limiter le contact avec les germes (au niveau de l'air, au contact physique et au niveau de l'alimentation).  

RECOMMANDATIONS :

L'air

Hospitalisation en chambre seule aménagée spécialement pour diminuer les germes dans l’air. Il est possible que vous entendiez le bruit de la filtration de l’air. Sachez également que les portes et fenêtres devront rester fermées. Vous ne pourrez pas sortir sans autorisation et un maximum d'examens sera réalisé en chambre. 

Les contacts

Respectez les règles de visite suivantes : 

  • 2 personnes maximum en même temps. 
  • Pour la visite d'enfants, demandez l'autorisation au médecin. 
  • Lors d'une 1ère visite, contactez l'équipe soignante. 
  • Les visites de personnes malades sont interdites.

L'alimentation    

  • Un réfrigérateur sera à votre disposition. Celui-ci devra être régulièrement trié et nettoyé. 
  • Vous aurez un régime spécifique, des conseils diététiques vous seront donnés. 
  • Favorisez les petits conditionnements. 
  • Veuillez toujours informer le personnel de soins si vous apportez des aliments afin de vérifier si ceux-ci sont autorisés. 
  • Une brochure vous sera remise pour plus d'informations sur l'alimentation.  

L'auto-surveillance    

Il est important de communiquer toute observation, plainte et/ou changement au médecin ou à l'équipe soignante. Si un problème est identifié tôt, le traitement nécessaire peut se faire plus vite. Ex : saignements, irritation, ...    
 

Les objets personnels    

Limitez le nombre de revues, journaux, livres (choisissez ceux emballés sous plastique), maximum 5 au même moment. L’apport de publicité est interdit. Limitez l'apport de peluches (uniquement des neuves ; maximum 3). Les couvertures sont interdites. Les plantes et les fleurs sont interdites.  

Quelques règles à suivre    

  • Le jour ou la veille de l'isolement, vous devrez prendre une douche. 
  • Une toilette journalière est importante. 
  • Des soins spécifiques seront nécessaires tels qu'utiliser un savon liquide, se laver les dents avec une brosse à dents souple, faire régulièrement des bains de bouche. 
  • Pour se raser : utilisez uniquement un rasoir électrique. 
  • Il vous faudra changer le pyjama, la chemise de nuit, les serviettes et gants de toilette tous les jours. 
  • Se limiter à un seul petit flacon de parfum et crème de soins. 
  • Prévoir un soin d'ongles (mains-pieds) avant votre hospitalisation. 
  • Un vélo sera disponible dans votre chambre afin de pouvoir faire quelques exercices pour éviter une diminution de votre masse musculaire.

Quelques règles à suivre pour les visiteurs

  • Veuillez ne pas utiliser les wc du patient. 
  • Les apports en cadeaux sont limités, demandez conseil aux membres du personnel.

À l'entrée   

  • Entrez dans le sas et fermez la porte extérieure. 
  • Mettez les manteaux, sacs,... au porte-manteau prévu à cet effet. 
  • Désinfectez vos mains avec le désinfectant liquide, frottez-les jusqu'à ce qu'elles soient sèches. 
  • Mettez le tablier puis le masque. 
  • Désinfectez-vous les mains une 2ème fois. 
  • Entrez et fermez la porte intérieure.

À la sortie

  • Sortez et fermez la porte de la chambre. 
  • Enlevez le tablier et le masque et jetez-les dans la poubelle prévue à cet effet. 
  • Récupérez vos vestes, sacs... 
  • Sortez et fermez la porte du sas.

Attention : il est défendu d'ouvrir simultanément les 2 portes de la chambre d'isolement.

 

Réf. : Flyer Isolement protecteur Juillet 2024

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Collecte de cellules souches

Collecte de cellules souches

Vous avez été diagnostiqué récemment avec une maladie grave, le médecin vous a instauré un traitement adapté (chimiothérapie, immunothérapie …), puis il vous a parlé d'une AUTOGREFFE !  

  • Qu'est-ce qu'une autogreffe ? 
  • Pourquoi est-elle faite ? 
  • Comment est-elle réalisée ?

Qu'est-ce qu'une autogreffe ?

L’autogreffe de cellules souches permet une intensification du traitement, par le biais d'une puissante chimiothérapie, afin de mieux guérir votre maladie.

Pourquoi est-elle faite ?

En ayant recours à une infusion de vos propres cellules souches, cela permet de limiter les problèmes de récupération de votre Moelle Osseuse (MO), d'anémie, manque de plaquettes ou encore globules blancs qui seraient sinon induits de façon prolongée par cette forte chimiothérapie.  

Les cellules souches (CS) sont des cellules mères capables de générer les différentes cellules du sang. En donnant des cellules souches, cette récupération de la MO se fait plus vite, environ 10-12 jours après la réinfusion des CS.  

Votre corps ne fait pas de différence entre vos CS prélevées – redonnées et les autres siégant dans la MO car elles gardent vos caractéristiques (= autologue). Ceci est différent pour les CS allogéniques qui viennent d'un donneur et peuvent provoquer de fortes réactions contre le corps étranger du patient.  

Les cellules souches peuvent être prélevées dans la moelle osseuse du bassin ou directement dans le sang (cellules souches périphériques).  

Normalement les CS sont présentes en faible quantité dans le sang périphérique, il faut donc stimuler leur libération/passage de la MO vers le sang. C'est ce que l'on appelle la mobilisation des CS. Elle est faite avec des facteurs de croissance associés ou non à de la chimiothérapie.   

Les facteurs de croissance sont injectés en subcutané une ou deux fois par jour pendant plusieurs jours ou une seule fois pour les agents d'action prolongée. Ce traitement doit être commandé à votre pharmacie habituelle et est injecté par une infirmière à domicile ou par vous même. Des effets secondaires sont possibles : douleurs osseuses, maux de tête, symptômes grippaux...   

Vous pouvez prendre du paracétamol 1 g toutes les 6 heures

Comment est-elle réalisée ?

  • Au jour défini par le médecin, une analyse sanguine devra être réalisée afin de vérifier le taux des CS circulant dans votre sang. Pour cela vous devrez venir à 7h du matin à l'Unité 23 du CHL. Si le taux est insuffisant, vous serez renvoyé(e) à la maison avec des consignes claires concernant les injections à faire ainsi que le moment de la nouvelle analyse sanguine. Si le montant est suffisant, le prélèvement pourra commencer et pourra ensuite être répété le lendemain si nécessaire.  
  • Il vous sera demandé de signer un document marquant votre accord pour réaliser le prélèvement de cellules souches périphériques.  
  • L'infirmière posera 2 aiguilles dans votre bras et connectera l'appareil (Optia). Il est donc important de renseigner le médecin et l'infirmière sur vos propres traitements qui fluidifient le sang. Si vos veines sont insuffisantes, une pose de cathéter central peut être indispensable.  
  • Il est conseillé de manger et de boire avant le prélèvement, en privilégiant les produits laitiers et évitant le thé et le café. Vos vêtements doivent être confortables et à courtes manches. Il est utile d'amener un écouteur de musique, vous pourrez aussi regarder la télévision.  
Photo d'un bras perfusé
  • L'infirmière reste à votre côté pendant toute la procédure et il est indispensable de la prévenir immédiatement si vous ressentez des sensations telles que : picotements, crampes, vertiges, bouffées de chaleur …  
  • Après le prélèvement, vous serez fatigué(e) et il est donc préférable qu'une tièrce personne vous accompagne pour rentrer à la maison.   
  • L'appareil dispose d'une centrifugeuse qui sépare les cellules souches pendant 3 à 5 heures du reste du sang, ce qui vous sera redonné immédiatement par la deuxième aiguille. Les CS sont collectées dans une poche qui peut être stockée dans un frigo pour une période limitée ou dans une cuve d'azote liquide pour une période illimitée.   
  • Vos propres CS vous seront transfusées après une chimiothérapie intensive. Dans les 10 jours qui suivent, vous serez suivi(e) étroitement avec analyses quotidiennes, traité(e) par antibiotiques et autre traitements symptomatiques. 

 

Réf. : Flyer Collecte cellules souches Juillet 2024

Services associés
Favoriser le mieux-être des enfants traités par chimiothérapie:  Le Service National d’Onco-Hématologie pédiatrique (SNOHP) se dote d’un LaserPen grâce au soutien de la Fondatioun Kriibskrank Kanner

Favoriser le mieux-être des enfants traités par chimiothérapie: Le Service National d’Onco-Hématologie pédiatrique (SNOHP) se dote d’un LaserPen grâce au soutien de la Fondatioun Kriibskrank Kanner

Depuis de longues années, le SNOHP collabore étroitement avec la Fondatioun Kriibskrank Kanner, organisation non-gouvernementale reconnue d’utilité publique qui, par sa disponibilité et ses compétences, accompagne au quotidien en dehors du contexte de l’hôpital les familles d’enfants atteints d’un cancer ou d’une maladie rare à danger vital.

Récemment, les équipes du SNOHP ont pu officiellement remercier Mme Anne Goeres, directrice de la Fondation, pour le soutien financier alloué à l’achat d’un matériel favorisant le mieux-être des enfants traités pour un cancer à la KannerKlinik.

Grâce à ce don, le service a pu se doter d’un LaserPen, laser spécifique utilisé pour traiter les mucites (inflammation des muqueuses (et/ou du système digestif). L'apparition d'une mucite est une conséquence fréquente des traitements par chimiothérapie ou radiothérapie, surtout chez les patients qui ont besoin d'une chimiothérapie intraveineuse.

Les mucites sont classées en quatre grades. Le grade 4 correspond à un ulcère très important avec nécrose et présence de gros aphtes. Les douleurs sont telles que l'enfant ne peut plus avaler ou manger. A ce stade, l'enfant reçoit de puissants antidouleurs, de type morphiniques.

L’utilisation du LaserPen permet de traiter les irritations au plus vite afin d'éviter que la muqueuse soit trop abimée et ainsi atténuer les douleurs. Le LaserPen est prescrit par le médecin pour des motifs tant préventifs que curatifs.

«Son efficacité est telle que son action préventive diminue de façon très nette l’incidence des grades 3 et 4. La qualité de vie et le confort de nos jeunes patients s’en trouvent améliorés», se réjouit le Dr Isabelle Kieffer, médecin chef du département pédiatre de la KannerKlinik.

Les points forts du LaserPen sont:

  • sa simplicité d’usage,
  • sa légèreté et sa maniabilité,
  • sa sûreté et son efficacité.

La possibilité de pouvoir recourir au LaserPen est pour les équipes médico-soignantes une aide importante dans l’amélioration de la prise en charge de ces patients.

Dr Kieffer conclut: «Nos équipes sont ravies de pouvoir disposer depuis 4 mois d’un tel matériel innovant, efficace et particulièrement adapté à des soins chez les enfants. Nous tenons vraiment à remercier chaleureusement la Fondatioun Kriibskrank Kanner et ses nombreux donateurs pour cet élan de générosité

Soins quotidiens de la bouche sous chimiothérapie ou radiothérapie

Soins quotidiens de la bouche sous chimiothérapie ou radiothérapie

La chimiothérapie et radiothérapie vous sont administrées pour tuer les cellules cancéreuses.
Malheureusement, ils abîment également les cellules saines de votre bouche.

Vous risquez de développer des irritations, infections, aphtes … de la bouche, de la langue, du palais et des lèvres. Afin de diminuer ce risque, il est important de suivre les conseils ci-dessous. Une sévère mucite (inflammation des muqueuses de la bouche) peut provoquer des délais dans vos traitements et vous empêche de vous alimenter correctement.
Veuillez montrer votre bouche dès le premier signe d’inflammation ou douleur à votre infirmière ou votre médecin.
 

Prévention

  • Veuillez si possible consulter votre dentiste avant de commencer le traitement.
  • Évitez les traumatismes par des éléments pointus.
  • Évitez les aliments trop chauds, trop durs, épicés, croquants, l’alcool, les aliments crus.
  • Veuillez ne plus fumer (demander à votre médecin de vous prescrire un substitutif si nécessaire).
  • Buvez suffisamment afin de garder la bouche humidifiée, si vous vous réveillez la nuit buvez un peu d’eau, rincez bien votre bouche après avoir vomi.
  • Enlevez les prothèses mal adaptées, désinfectez les prothèses avec Paroex® bain de bouche sans alcool, si possible enlevez la prothèse pendant le bain de bouche.
  • Brossez les dents quatre fois par jour avec du dentifrice doux avec fluoride et une brosse à dent souple (à changer une fois par mois), n’utiliser pas de fil dentaire si vous n’avez pas l’habitude.
  • Hydratez les lèvres avec de la vaseline ou un baume deux fois par jour.
  • Utilisez un bain de bouche quatre fois par jour : 15 ml à rincer pendant une minute: bain de bouche bicarbonate, eau salée (2 cuillères à café de sel dans 1 l d’eau du robinet), Kamillosan® ou thé camomille (il faut éviter de boire ou manger durant 30 minute après le bain de bouche mais on peut rincer avec de l’eau après un bain de bouche salé).
  • Avec certaines chimiothérapies, l’infirmière donnera des glaces/glaçons à sucer lors de l’administration du traitement.


Problèmes spécifiques

  • Bouche sèche : rincez avec de l’eau salée, utiliser un substitut de salive (Glandosane spray®), sucez des bonbons acidulés ou buvez des eaux gazeuses citronnées, mâchez du chewing gum sans sucre.
  • Aphtes : montrez dès que possible à votre médecin afin de décider si elles nécessitent une antibiothérapie/une antimycothérapie/ des antiviraux, augmentez la fréquence de vos bains de bouche, éviter les fraises, noix, noisettes, agrumes, vinaigre et mangez plutôt des morceaux d’ananas, les glaces, les milkshakes.
  • Mycose (« champignon ») buccale : montrez votre bouche à votre médecin afin de vous prescrire un antimycotique adapté. En cas de prothèse dentaire, il faudra également brosser la prothèse avec le Daktarin gel oral (®).
  • Aphtes en cas de thérapie ciblée : utiliser un bain de bouche cortisoné.
  • Langue chargée : brossez votre langue avec votre brosse à dent souple, rincez 2-3 jours avec de l’eau oxygénée 3 % diluée 1 : 1 avec de l’eau plate (demander conseil à votre infirmière).
  • Douleurs dans la bouche : appliquez en petite quantité le gel xylocaïne visqueuse ® sur les zones douloureuses (attention aux fausses routes en cas d’utilisation au niveau de la gorge), vous pouvez y associer du paracetamol oral (maximum 1 g toutes les 8 heures) ou des antidouleurs plus forts après concertation avec votre médecin.
  • En cas de Radiothérapie pour un cancer ORL, demandez à votre radiothérapeute des suppléments de zinc.
  • Pour des douleurs oesophagiennes : on conseille l’utilisation de Syngel® ou Maalox® quatre fois par jour.
  • Saignements dans la bouche : rincer avec de l’Exacyl® (gargariser et avaler) après accord de votre médecin.

Femme qui montre ses dents


Autres conseils

  • Une alimentation variée est conseillée. Veuillez demander de l’aide à une diététicienne si vos apports alimentaires diminuent (compléments alimentaires).
  • Consommez des aliments riches en protéines comme les haricots secs, la volaille, les oeufs, la viande, le poisson et les laitages.
  • Regardez tous les jours votre bouche dans la glace ou demandez à une tierce personne de le faire pour vous.
  • N’utilisez pas les bains de bouche à base d’alcool (souvent vendu en pharmacie).

 

Réf. : Soins de bouche Chimio-Radiotherapie Mai 2024

Services associés
Pharmacie

Guichet de la pharmacie pour l'accueil des patients extra-hospitaliers 

  • Horaires du lundi au vendredi :

L'accueil des patients ambulatoires de la Pharmacie (rétrocession) se fait sans interruption du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30.

  • Samedi matin, service "sur demande préalable" :

Pour le samedi matin, un fonctionnement sur demande est organisé. Seuls les patients ayant informé de leur venue avant le vendredi 16h30 et disposant d’une prescription valide pourront recevoir leur traitement.

  • Appel au +352 4411-4623 avant le vendredi 16h30.
  • Le pharmacien fait le point sur la validité des prescriptions et la situation d’affiliation et met le traitement de côté.
  • Samedi entre 9h et 13h : remise du traitement préparé en pharmacie sur justificatif d’identité du patient.

Délivrance particulière : Cannabis Médicinal dans le cadre du projet pilote national :

Délivrance sur la base d'une ordonnance fournie au préalable par fax (4411-2829) ou par mail (ordonnance.pharmacie@chl.lu).

  • Ordonnance reçue avant 12h --> dispensation possible le jour même à partir de 14h
  • Ordonnance reçue après 12h --> dispensation possible dès le lendemain à partir de 14h

Dispensation uniquement du lundi au vendredi, aux horaires suivants :

  • matin : 8h-13h
  • après-midi : 14h-16h30

 


Ses principales missions sont :

Pour les patients hospitalisés : 

La pharmacie hospitalière est responsable de l'achat, du stockage, de la conservation, de la préparation, du reconditionnement, de la délivrance et de la surveillance des produits pharmaceutiques suivants :

  • médicaments
  • dispositifs médicaux stériles (dont les implants)
  • chimiothérapies, mélanges de nutrition parentérale et préparations magistrales
  • aliments particuliers dont la nutrition entérale et les compléments alimentaires
  • médicaments faisant l'objet d'essais cliniques
  • antiseptiques et les désinfectants à usage médical

Pour les patients non hospitalisés : 

La pharmacie hospitalière est responsable de la délivrance des produits pharmaceutiques non disponibles en officine ouverte au public. Il s’agit des produits suivants :

  • les médicaments à délivrance hospitalière (dans les domaines de l’infectiologie, l’hémato-cancérologie, la pneumologie, l’immuno-allergologie…)
  • les préparations magistrales dont la réalisation présente des contraintes techniques nécessitant un appareillage spécifique non disponible en officine
  • les dispositifs médicaux stériles repris dans le fichier B7 de la CNS, dans les conditions y arrêtées

Les patients doivent être munis d’une ordonnance nominative dont la rédaction doit être datée de moins de 3 mois s’il s’agit de la première délivrance. Au Luxembourg, les ordonnances ont une validité maximale de 6 mois.

Les patients doivent également présenter un justificatif de prise en charge émis par la caisse de sécurité sociale du bénéficiaire (carte d’assuré CNS, titre de prise en charge RCAM…).

Pour les patients non hospitalisés bénéficiant du droit aux soins palliatifs (en application de la Loi du 16/03/2009) : 

La pharmacie hospitalière peut délivrer indépendamment de leur classement l’ensemble des produits pharmaceutiques prescrits, à savoir : les médicaments, les dispositifs médicaux stériles ou les aliments particuliers dont la nutrition entérale et les compléments alimentaires. 

La pharmacie du CHL assure la mission de pharmacie hospitalière pour :

 

La pharmacie du CHL collabore également avec :

CHL - CHL Centre

Coordonnées

Fax :
  +352 44 12 09

Horaires : 
Lundi au vendredi : 8h-17h30
Samedi : 9h-13h

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