Réaccréditation ISO de notre laboratoire de Biologie clinique
Le laboratoire de biologie clinique du CHL est engagé depuis de nombreuses années dans la mise en place d’un système fiable de management de la qualité. Depuis mars 2019, le laboratoire est accrédité selon la norme internationale ISO 15189, dont le référentiel reprend des exigences générales sur l’organisation du système qualité mais aussi de nombreuses exigences spécifiques sur l’expertise médicale et analytique en relation avec le diagnostic de laboratoire.
Une collaboration étroite et permanente avec les services cliniques, mais également avec les services supports de l’hôpital (cellule d’ingénierie biomédicale, cellule qualité, service achats, service informatique, service technique, pharmacie,...), permet actuellement à notre laboratoire d’offrir une large gamme d’analyses dans tous les domaines de la biologie médicale (à l’exclusion de la génétique) dont de nombreuses analyses spécialisées.
Suite à la dernière visite d’accréditation de l’OLAS qui s’est achevée la semaine dernière, la grande majorité des analyses réalisée au laboratoire du CHL est désormais accréditée selon un cahier des charges très strict. La liste de ces analyses peut se trouver sur le portail de l’OLAS en suivant le lien:
Le Conseil médical est l'organe représentant les médecins, pharmaciens et chefs de laboratoire exerçant dans le CHL.
Les membres du Conseil médical sont élus par les modalités définies dans le règlement général du CHL.
Le règlement Grand-ducal du 22 août 2003 relatif aux Conseils médicaux des Hôpitaux et Etablissements hospitaliers spécialisés définiti dans son article 7 les attributions du Conseil médical.
Il est appelé à donner son avis sur les questions suivantes:
règlement général
budget prévisionnel des établissements, le bilan et les comptes des profits et pertes
projets de constructions, grosses réparations et transformations
créations, transformations, suppressions de services médicaux ou médico-techniques
acquisition d'appareils et équipements visés à l'article 3c de la loi du 28 août 1998 sur les établissements hospitaliers
contrat type d'agrément et contrat de travail des médecins, pharmaciens et chefs de laboratoire
agrément ou la nomination des médecins, des pharmaciens et des chefs de laboratoire
composition et le fonctionnement du Comité d'Ethique hospitalier et des structures visées à l'article 23 de la loi précitée
Le Conseil médical peut émettre un avis dit renforcé lorsque les questions soumises concernant:
la position du règlement général relatif à l'organigramme structurel du département médical et à la composition du Conseil médical
la nomination des médecins responsables de services
les méthodes de contrôle de qualité de l'activité médicale
Le Conseil médical est donc une structure consultative aux attributions légales bien définies, possédant un droit d'initiative pour exprimer des avis ou des propositions concernant toute question en rapport avec l'organisation médicale ou pharmaceutique de l'établissement ou ayant une influence sur l'exercice de la médecine à l'établissement.
Prise en charge du cancer du système digestif au CHL
Les cancers du système digestif (œsophage, estomac, intestin, pancréas, foie) sont fréquents et concernent 423 nouveaux cas au Luxembourg en 2013, soit 20 % de tous les cancers (rapport annuel 2013 du registre morphologique des tumeurs).
Deux tiers de ces cancers touchent le gros intestin (côlon et rectum) justifiant de par leur nombre un « Daarmkriibszenter ».
Le cancer du côlon est longtemps cliniquement silencieux et ne cause pas de plaintes. Devenu symptomatique (saignement, troubles du transit intestinal, etc.) le cancer colique se trouve généralement à un stade avancé avec des chances de guérison réduites. Ainsi a côté de la chirurgie, des traitements complémentaires sont nécessaires pour offrir les meilleures chances de guérison.
Pour chaque patient, le traitement optimal est ainsi défini par une équipe de concertation pluridisciplinaire (RCP) du « Daarmkriibszenter ».
Les devoirs d’un « Daarmkriibszenter » vont bien au-delà du simple traitement du cancer et se justifient aussi de par son caractère préventif du cancer du côlon. En effet, la majorité des cancers coliques se développe à partir d’une excroissance bénigne de la paroi colique (=adénome) qui ne cause pas de plaintes. Heureusement la transformation d’un adénome en cancer met en moyenne 10 ans ce qui laisse de la place à leur détection. Ces adénomes peuvent être facilement détectés et enlevés lors d’un examen endoscopique de dépistage (= coloscopie) et permettant une vraie prévention du cancer colo-rectal. Une fois le polype enlevé par une résection endoscopique lors de la coloscopie, le risque de développer un cancer du côlon est quasi nul. Mettre l’accent sur la prévention est donc essentiel pour un « Daarmkriibszenter » comme le dit le vieux proverbe: «mieux vaut prévenir que guérir». Aujourd’hui une coloscopie dite de dépistage réalisée à 55 ans est le meilleur moyen de lutter contre le cancer du côlon en prévenant son développement.
Le service de gastroentérologie du CHL dispose d’un équipement endoscopique de pointe avec une résolution d’image de haute définition pour répondre aux critères exigeants à la réalisation de ces examens de dépistage. De plus, en étroite collaboration avec le service d’anesthésie, cet examen peut être réalisé sous sédation profonde dans le meilleur confort possible pour les patients qui ont peur de cet examen.
Les médecins du service sont également agréés par le Ministère de la Santé pour réaliser les examens de dépistage dans le cadre du programme de dépistage du cancer colorectal par recherche de sang occulte dans les selles (FIT test). Ce test est simple à réaliser. L’analyse d’un échantillon de selles permet de détecter une minime quantité de sang présente dans les selles. Si ce test s’avère positif un examen endoscopique (= coloscopie) est nécessaire afin de clarifier la source de saignement. Ce saignement peut avoir de multiples causes et entre autre aussi être dû à un cancer ou un polype responsable de traces de sang invisibles à l’œil dans les selles. Comme le patient ne présente pas encore de plaintes en cas de cancer il s’agit généralement d’un stade précoce et les chances de guérison sont de l’ordre de 90% par la simple chirurgie sans avoir recours à des traitements complémentaires lourds par radio- ou chimiothérapie.
Aujourd’hui, la prise en charge des cancers coliques est interdisciplinaire. Généralement, le premier contact se fait avec un gastroentérologue soit par consultation directe pour plaintes digestives, soit par l’intermédiaire de son médecin de confiance pour bilan complémentaire notamment en cas de perturbation du bilan sanguin (p. ex anémie). De plus en plus de personnes profitent de l’offre à réaliser une coloscopie préventive (= de dépistage).
En cas de cancer du côlon, si le patient le désire, le gastroentérologue prend en charge le bilan d’extension de la tumeur et l’évaluation de l’opérabilité. Si ce bilan retient une tumeur opérable sans arguments pour une dissémination à distance (ce qui est heureusement le plus souvent le cas), le patient est adressé directement au chirurgien de confiance du patient. Dans certains cas, même une résection endoscopique à visée curative peut être proposée. Pour les autres cas restants, la nécessité d’un traitement complémentaire avant chirurgie est définie en réunion de concertation interdisciplinaire (p.ex chimiothérapie +/- radiothérapie, traitement d’embolisation radiologique, etc).
Après l’opération, la pièce de résection est examinée au Laboratoire National de Santé et le cas est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour définir si un traitement complémentaire est nécessaire. Ceci est surtout le cas pour un cancer avec une atteinte des ganglions lymphatiques enlevés avec la tumeur lors de l’intervention chirurgicale. L’oncologue prend alors en charge le patient pour la réalisation de ce traitement complémentaire par chimiothérapie. Une fois le traitement initial terminé, le patient nécessite un suivi régulier pour confirmer la guérison et détecter le cas échéant une récidive tumorale respectivement des métastases. Ce suivi (avec des examens radiologiques et endoscopiques ainsi que des analyses sanguines) peut être assuré suivant le désir du patient soit par l’oncologue, soit par le gastroentérologue.
Est-ce que votre enfant a eu une infection au COVID-19 ? Si OUI : nous AVONS BESOIN DE VOUS pour cette étude !
Nous voulons analyser les données cliniques et virologiques des enfants ayant eu une infection COVID-19 entre mars et décembre 2020 afin de mieux comprendre comment l’infection se présente chez les enfants au Luxembourg.
Comment cela se passe ?
En analysant les données récoltées par l’inspection sanitaire à propos de l’infection de votre enfant et son évolution.
En analysant les données récoltées à la KannerKlinik dans le cas où votre enfant aurait été hospitalisé au décours de son infection.
En vous posant quelques questions supplémentaires (entretien téléphonique) en cas de besoin.
En faisant des analyses supplémentaires sur le virus ayant causé l’infection chez votre enfant (récupération du virus si disponible dans le laboratoire ayant fait le prélèvement pour analyses supplémentaires au Laboratoire national de santé).
Est-ce qu’il y a un risque pour vous ou votre enfant ? NON !
Aucun échantillon ou prélèvement supplémentaire.
Aucun déplacement (uniquement – si nécessaire - un entretien téléphonique).
Les données sont anonymisées avant toute publication.
Aucun coût pour les participants.
Comment est-ce que cette étude pourra améliorer l’état des connaissances ?
Meilleure gestion des enfants en cas de nouvelle vague épidémique.
Meilleure connaissance du virus circulant chez les enfants.
Identification des enfants vulnérables.
Responsables de cette étude
Pédiatres de la KannerKlinik : Dr De la Fuente Isabel et Dr De Beaufort Carine
En collaboration avec l’Inspection Sanitaire et le Laboratoire National de santé
Avez-vous des questions ? Est ce que vous êtes d’accord de partager ces données ? Contactez-nous !
Pour jouer, courir et s’amuser, il faut prendre des forces et manger. Avec le diabète, il ne faut pas changer son alimentation, mais calculer la quantité de glucides des repas. Grâce à ton traitement appelé « insulinothérapie fonctionnelle», tu peux adapter la dose d’insuline à la quantité de glucides que tu manges. L’outil est là pour aider ta famille à estimer facilement la teneur en glucides de chacun de tes repas. Lorsque tu seras plus grand et avec beaucoup d’entrainement, tu pourras le faire seul.
Pour jouer, courir et s’amuser, il faut prendre des forces et manger. Avec le diabète, il ne faut pas changer son alimentation, mais calculer la quantité de glucides des repas. Grâce à ton traitement appelé « insulinothérapie fonctionnelle», tu peux adapter la dose d’insuline à la quantité de glucides que tu manges. L’outil est là pour aider ta famille à estimer facilement la teneur en glucides de chacun de tes repas. Lorsque tu seras plus grand et avec beaucoup d’entrainement, tu pourras le faire seul.
Pour jouer, courir et s’amuser, il faut prendre des forces et manger. Avec le diabète, il ne faut pas changer son alimentation, mais calculer la quantité de glucides des repas. Grâce à ton traitement appelé « insulinothérapie fonctionnelle», tu peux adapter la dose d’insuline à la quantité de glucides que tu manges. L’outil est là pour aider ta famille à estimer facilement la teneur en glucides de chacun de tes repas. Lorsque tu seras plus grand et avec beaucoup d’entrainement, tu pourras le faire seul.
Depuis le début de la campagne de vaccination il y a exactement une semaine, 384 professionnels de santé du CHL et de l’INCCI ont déjà pu recevoir une première injection du vaccin de Pfizer/BioNTech contre la Covid-19 dans un centre de vaccination spécialement aménagé au CHL. De plus, 187 personnes ont été vaccinés au Centre de vaccination du Limpertsberg sur invitation du Ministère de la Santé. Ces derniers ont reçu hier, ou recevront aujourd’hui, la deuxième dose du vaccin.
Pour sa deuxième semaine de vaccination, le Centre de vaccination du CHL a augmenté sa cadence avec 72collaborateurs vaccinés par jour. Il est également prévu d’ouvrir une seconde ligne de vaccination dès le 25 janvier.
Et si la vaccination était dans un premier temps prioritairement réservée au personnel travaillant en contact direct avec des patients atteints du COVID, il sera dès aujourd’hui possible à toutes les personnes qui travaillent au CHL/INCCI (professionnels, bénévoles, sous-traitants) de s’inscrire pour se faire vacciner. En raison des doses de vaccination actuellement disponibles, 500 plages de rendez-vous ont pu être créées pour la poursuite de la campagne au cours des prochains jours et semaines.
D’autres plages seront créées prochainement, ceci en fonction des livraisons futures.
Dr Romain Nati, Directeur général du CHL : « Au CHL, nous constatons une très grande motivation auprès du personnel à se faire vacciner et les plages de rendez-vous se remplissent très vite. »
«Jusqu’à fin février et en tenant compte de nos livraisons actuelles, nous espérons ainsi pouvoir vacciner un peu plus que 1.700 membres du personnel (vaccination complète 1ère et 2ième dose).
La vaccination est en passe de devenir notre arme principale contre la Covid-19 à condition que le plus grand nombre l’adopte. Si la décision de se faire vacciner est individuelle et que l’effet direct de protection concerne en premier lieu la personne vaccinée, c’est le collectif qui fera, dans un esprit de solidarité, le succès de cette campagne.
Nous faisons tous partie de la solution : plus il y aura de personnes vaccinées, plus vite nous pourrons reprendre le cours normal de nos vies, et notamment améliorer nos conditions de travail quotidiennes. Ainsi, l’effet protecteur du vaccin permettra également d’envisager des aménagements dans les restrictions imposées par mesure de sécurité. »
Comme pour les autres hôpitaux, la mise en place de la campagne de vaccination au CHL était un réel défi logistique et organisationnel. Gregory Gaudillot, pharmacien gérant du CHL, explique : « des locaux ont été spécialement aménagés. Le CHL a fait l’acquisition d’un congélateur spécial permettant une conservation à -80°C du vaccin Pfizer/BioNTech. Une information scientifique et technique a été élaborée et mise à jour pour sensibiliser et motiver les professionnels hospitaliers à faire cette vaccination. Enfin, du personnel médical, infirmier et pharmaceutique est mobilisé et formé pour assurer pendant plusieurs semaines, la vaccination quotidienne d’au moins soixante à soixante-dix personnes par ligne de vaccination. Notre pharmacie assure aussi toute la logistique pour les hôpitaux partenaires, à savoir : Hôpital Intercommunal de Steinfort (HIS) et le Centre de Réhabilitation du Château de Colpach (CRCC) ».
Depuis le début de la campagne de vaccination il y a exactement une semaine, 384 professionnels de santé du CHL et de l’INCCI ont déjà pu recevoir une première injection du vaccin de Pfizer/BioNTech contre la Covid-19 dans un centre de vaccination spécialement aménagé au CHL. De plus, 187 personnes ont été vaccinés au Centre de vaccination du Limpertsberg sur invitation du Ministère de la Santé. Ces derniers ont reçu hier, ou recevront aujourd’hui, la deuxième dose du vaccin.
Pour sa deuxième semaine de vaccination, le Centre de vaccination du CHL a augmenté sa cadence avec 72collaborateurs vaccinés par jour. Il est également prévu d’ouvrir une seconde ligne de vaccination dès le 25 janvier.
Et si la vaccination était dans un premier temps prioritairement réservée au personnel travaillant en contact direct avec des patients atteints du COVID, il sera dès aujourd’hui possible à toutes les personnes qui travaillent au CHL/INCCI (professionnels, bénévoles, sous-traitants) de s’inscrire pour se faire vacciner. En raison des doses de vaccination actuellement disponibles, 500 plages de rendez-vous ont pu être créées pour la poursuite de la campagne au cours des prochains jours et semaines.
D’autres plages seront créées prochainement, ceci en fonction des livraisons futures.
Dr Romain Nati, Directeur général du CHL : « Au CHL, nous constatons une très grande motivation auprès du personnel à se faire vacciner et les plages de rendez-vous se remplissent très vite. »
«Jusqu’à fin février et en tenant compte de nos livraisons actuelles, nous espérons ainsi pouvoir vacciner un peu plus que 1.700 membres du personnel (vaccination complète 1ère et 2ième dose).
La vaccination est en passe de devenir notre arme principale contre la Covid-19 à condition que le plus grand nombre l’adopte. Si la décision de se faire vacciner est individuelle et que l’effet direct de protection concerne en premier lieu la personne vaccinée, c’est le collectif qui fera, dans un esprit de solidarité, le succès de cette campagne.
Nous faisons tous partie de la solution : plus il y aura de personnes vaccinées, plus vite nous pourrons reprendre le cours normal de nos vies, et notamment améliorer nos conditions de travail quotidiennes. Ainsi, l’effet protecteur du vaccin permettra également d’envisager des aménagements dans les restrictions imposées par mesure de sécurité. »
Comme pour les autres hôpitaux, la mise en place de la campagne de vaccination au CHL était un réel défi logistique et organisationnel. Gregory Gaudillot, pharmacien gérant du CHL, explique : « des locaux ont été spécialement aménagés. Le CHL a fait l’acquisition d’un congélateur spécial permettant une conservation à -80°C du vaccin Pfizer/BioNTech. Une information scientifique et technique a été élaborée et mise à jour pour sensibiliser et motiver les professionnels hospitaliers à faire cette vaccination. Enfin, du personnel médical, infirmier et pharmaceutique est mobilisé et formé pour assurer pendant plusieurs semaines, la vaccination quotidienne d’au moins soixante à soixante-dix personnes par ligne de vaccination. Notre pharmacie assure aussi toute la logistique pour les hôpitaux partenaires, à savoir : Hôpital Intercommunal de Steinfort (HIS) et le Centre de Réhabilitation du Château de Colpach (CRCC) ».