Cancer urologique

Cancer urologique

Prise en charge du cancer urologique au CHL

Le service réunit des spécialistes de l’urologie, médecins et chirurgiens urologues.

Il prend en charge le diagnostic et le traitement des pathologies du système urinaire de l’homme et de la femme ainsi que des pathologies de l’appareil génital masculin.

 

 

Cela est réalisé avec les supports des plateaux techniques et des autres départements concernés : Imagerie médicale, médecine nucléaire, laboratoire, centre d’assistance médicale à la procréation, oncologie médicale, et radiothérapie (centre Baclesse).

Le service assure également la prise en charge 24h/24 et 7 jours sur 7 des troubles urologiques en relation avec des pathologies cancéreuses grâce au service des urgences de l’institution.

Les membres du service d’urologie collaborent quotidiennement avec un grand nombre d’autres spécialistes présents dans l’institution afin d’assurer une prise en charge globale et pluridisciplinaire des patients.

Les membres du service d’urologie travaillent en étroite collaboration et assurent un service de consultation ambulatoire où ils consacrent une partie importante de leur activité à l’information ainsi qu’au dépistage et à l’éducation préventive des patients dans le cadre des pathologies cancéreuses urologiques et des autres problèmes urologiques fréquemment rencontrés.

Le service d’urologie assure le dépistage et le traitement des cancers urinaires de l’homme et de la femme et les cancers génitaux masculins :

  • Cancer de la prostate
  • Cancer du testicule
  • Cancer du rein
  • Cancer de la vessie
  • Cancer des voies excrétrices

Les techniques d’imagerie médicale et de médecine nucléaire les plus récentes sont immédiatement disponibles sur place et permettent la réalisation de bilans complets dans d’excellentes conditions de réactivité et de sécurité.

L’existence de techniques d’IRM prostatique modernes permet une prise en charge optimalisée des cancers de la prostate.

Tous les dossiers de patient sont présentés en réunion de concertation multidisciplinaire regroupant des urologues, des radiologues, des cancérologues (radiothérapeutes et chimiothérapeutes), ainsi que d’autres spécialistes si nécessaires. Un compte-rendu des décisions collégiales figure ensuite dans le dossier informatique du patient pris en charge pour un cancer urologique dans l’institution.

Dans le cadre de la prise en charge chirurgicale des pathologies cancéreuses urologiques, les urologues utilisent toutes les techniques chirurgicales de pointe à savoir la chirurgie conventionnelle ouverte, la chirurgie endoscopique dans le cadre des tumeurs de vessie ou de l’appareil urinaire, la chirurgie cœlioscopique dans le cadre des tumeurs rénales et dans le futur l’utilisation de la chirurgie robotique pour traiter les tumeurs de la prostate ainsi que certains types de tumeurs rénales.

Concernant la prise en charge des tumeurs rénales, la chirurgie d’épargne rénale (avec conservation du rein et préservation de la fonction rénale c'est-à-dire la néphrectomie partielle) est utilisée le plus fréquemment possible quand les possibilités techniques le permettent et suivant les recommandations urologiques internationales.

Les atouts du service sont d’une part la présence d’une unité urologique avec permanence urologique 24h/24 et 7 jours sur 7 par une équipe d'urologues travaillant en étroite collaboration, l’accès à un plateau d’imagerie médicale et de médecine nucléaire complet et ceci dans le cadre d’un environnement médical spécialisé et pluridisciplinaire permettant la prise en charge de pathologie associée. L’utilisation également de techniques chirurgicales de dernière génération comme l’utilisation du laser ou l’acquisition d’un robot chirurgical Da Vinci de dernière génération.

Services associés
Cancer du cerveau

Cancer du cerveau

Prise en charge du cancer du cerveau au CHL

Au Luxembourg, il y a environ 150 à 180 maladies néoplasiques primaires ou secondaires du système nerveux par an.

Ceux-ci comprennent les gliomes (OMS de grade I à IV), les méningiomes (grade I à III), les métastases (eg. Cancer du poumon et du sein), les adénomes hypophysaires, les neurinomes, les médulloblastomes et de nombreux autres types de tumeurs moins fréquentes.

 

 

Le Service National de Neurochirurgie a pour mission d'assurer la prise en charge neurochirurgicale de ces patients.

Pour cela, un équipement technique et un personnel expert sont disponibles. En principe, tous les types de tumeurs du système nerveux (tête, colonne vertébrale, système nerveux périphérique) peuvent être traités chez les adultes et les enfants.

Toutes les possibilités de neuronavigation, stéréotaxie, microchirurgie, neurooendoscopie, résection sous fluorescence et neuromonitoring sont disponibles.

En outre, il existe la possibilité d'une embolisation préopératoire de tumeurs hautement vascularisées.

Les patients sont discutés de façon interdisciplinaire dans des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) avec les oncologues, les neuroradiologues et d’autres spécialistes.

La radiothérapie adjuvante est réalisée en collaboration avec le service national de radiothérapie du Centre François Baclesse à Esch-sur-Alzette.

Les traitements radiochirurgicaux avec le CyberKnife sont planifiés et exécutés conjointement par les médecins du service national de neurochirurgie, de neuroradiothérapie et de neuroradiologie.

L'évaluation neuropathologique spécialisée a lieu au LNS. Si nécessaire, des échantillons de tumeurs sont également envoyés dans des centres de référence internationaux (participation à des études multicentriques, etc.).

Les évaluations, y compris mutationnelles et les analyses génétiques, sont effectuées conformément à la classification OMS actuellement en vigueur.

Si nécessaire, les patients sont traités dans des études multicentriques (internationales).

Le suivi neurochirurgical / interdisciplinaire est réalisé selon des lignes directrices valables au niveau international et des recommandations thérapeutiques.

Pour des formes particulières de traitement, telles que le traitement d'induction de chimiothérapie à haute dose, la greffe de moelle osseuse, en particulier en pédiatrie, il existe une collaboration avec des centres de référence francophones et germanophones.

Des thérapies de soutien psychologique oncologiques spéciales sont offertes ainsi que des traitements de soutien tels que l'orthophonie, la physiothérapie et l'ergothérapie.

Les traitements de réadaptation sont réalisés en collaboration avec le Centre National de Réadaptation luxembourgeois, ainsi que des centres de rééducation.

Si possible et avec le consentement des patients, des échantillons de tissus tumoraux et de sang sont également conservés pour des projets de recherches scientifiques.

Les priorités de recherche sont ici des analyses biochimiques et génétiques, en collaboration avec le LNS, le LIH et l'Université du Luxembourg (LCSB).

 

Services associés
La Maternité du CHL fête ses 5 ans

La Maternité du CHL fête ses 5 ans

En 2015, le CHL inaugurait sa nouvelle Maternité visant à offrir la meilleure prise en charge de la femme, des familles et des enfants, en un nouveau lieu unique, adossé à la KannerKlinik ainsi qu’aux autres bâtiments du CHL. 5 ans plus tard, ce projet ambitieux est une véritable réussite : l’occasion de faire un bilan de son activité et de l’efficacité de sa prise en charge.

Ouverte officiellement le 14 août 2015, la nouvelle Maternité a été basée sur une approche d'un Centre Femme-Mère-Enfant visant la meilleure prise en charge possible de la femme, des enfants et des familles qui y sont accueillies. 

Les concepts de prise en charge de la Maternité mettent notamment le focus sur :

  • le désir de  grossesse et la Procréation Médicalement Assistée ;
  • le parcours clinique de la grossesse, de la conception au suivi post-partum ;
  • la prévention de la santé publique pour les femmes et les enfants ;
  • l’accompagnement de la parentalité en préparant aux rôles de parents ;
  • les pathologies du sein.

La Maternité possède aussi la seule unité de soins MIC (Maternal Intensive Care) du pays, où toutes les futures mamans avec des grossesses à haut risque peuvent être accueillies, à proximité directe de la salle d’accouchement, et où les compétences et moyens nécessaires pour traiter les pathologies les plus graves sont concentrés. Beaucoup de femmes sont ainsi transférées en raison de pathologies de grossesse pour bénéficier des expertises et structures de notre Maternité.

La disponibilité et la proximité immédiate du Service National de Néonatalogie de la KannerKlinik offre une grande sécurité, en cas de problème pour le bébé. La présence permanente d’un pédiatre et une équipe soignante hautement qualifiés permet de donner 24h/24 les meilleurs soins au nouveau-né, qu’il soit né à la date attendue ou qu’il soit grand prématuré.

Les différentes activités de mammographie du CHL ont aussi été regroupées sur le site de la Maternité dans l’unité de sénologie, à proximité directe du service de gynécologie.

La nouvelle Maternité : un succès immédiat

Dès son ouverture, la Maternité a connu un vif succès auprès des patientes. Après seulement une année de fonctionnement, elle notait déjà un plus de 10% d’accouchements, une diminution considérable des césariennes et une augmentation impressionnante des consultations autour de la naissance avec les sages-femmes et autres acteurs impliqués dans la prise en charge de la femme tout au long de sa grossesse.

2019 : une nouvelle année record

En 2019, pour la première fois de son histoire, la Maternité a dépassé le cap des 3.000 accouchements en un an (+28% par rapport à 2016),

Le laboratoire et le service clinique de PMA ont aussi connu une augmentation régulière de leur volume d’activité. En 2019, pour la première fois, plus de 800 couples ont été suivis en PMA ; une progression de +22,7% en 5 ans. 

Cette évolution est le fruit de l’investissement de toute l’équipe de PMA du CHL pour offrir une prise en charge globale de l’infertilité dans des locaux agréables ainsi que d’une amélioration continue de la qualité de cette prise en charge. 

Nouvelles offres de prise en charge

Conformément à la stratégie institutionnelle, la Maternité s’investit depuis 2015 dans le développement de cliniques monothématiques qui demandent de nouvelles organisations pour la prise en charge pluridisciplinaire de problèmes de santé spécifiques. Ainsi :

La Clinique de la ménopause, créée en 2017, propose une prise en charge globale, pluridisciplinaire et personnalisée des patientes, en lien avec les changements hormonaux apparaissant à la ménopause. En 2019, 219 patientes ont été suivies au sein de cette clinique dédiée à la ménopause.

La Clinique du périnée, ouverte en 2016, prend en charge les patientes atteintes de prolapsus génitaux, de troubles mictionnels associés ou isolés (incontinence d’effort, urgenturie, dysurie), de syndromes uro-génitaux (atrophie post-ménopausique), de pathologies vulvaires ou vaginales (dysplasies, lichen), de douleurs vulvo-périnéales, de dyspareunies, troubles sexologiques ... 

L’année 2021 verra l’ouverture d’une troisième clinique monothématique. Celle-ci sera dédiée à la prise en charge de l’endométriose, une pathologie qui se caractérise par la présence anormale de tissu menstruel à l'extérieur de l'utérus, le plus souvent dans le petit bassin, et qui affecte de 5% à 10% des femmes en âge de procréer. 

Covid-19 : La Maternité s’adapte en permanence

L’arrivée du Covid a impacté aussi le travail à la Maternité et son organisation.

Pour éviter toute contamination au sein de l'hôpital, des règles strictes ont été mises en place, notamment pour le personnel médico-soignant qui porte en permanence du matériel de protection: masques, gants, etc. 

Pour les patientes sur le point d'accoucher et soupçonnées d'être atteintes du covid-19, un parcours spécifique a été mis en place depuis l’entrée en Maternité jusqu’au retour au domicile et une prise en charge isolée en salle de naissance puis en hospitalisation post natale.

Pour remplacer les cours de préparation à la naissance, annulés en raison de la pandémie, des vidéos et informations pertinentes ont  régulièrement été publiées sur le site internet de la Maternité. Une visite virtuelle a été mise en ligne pour permettre aux futurs parents de découvrir les différents lieux à la Maternité et de se familiariser à l’environnement (salles d’accouchement, chambres d’hospitalisation, etc.)

Un système d’hospitalisation à domicile a été rapidement mis en place pendant la phase aigüe et période de confinement nationale. Celui-ci a permis aux mamans venant d’accoucher au sein de la Maternité une sortie dite « très précoce » de la maman et du bébé, avec un accompagnement à domicile par nos équipes hautement spécialisées, ceci pendant 24h à 48h, selon le besoin clinique identifié. Nous continuons aujourd’hui de proposer une sortie précoce à nos patientes et ce en collaboration avec les sages-femmes libérales à travers le pays et régions frontalières.

Depuis le début de la pandémie et malgré les restrictions y relatives, les équipes ont fait leur maximum afin de conserver à l'accouchement sa composante humaine et familiale. Tout a été mis en œuvre afin que les patientes se sentent en sécurité à tout moment et qu’elles puissent avoir leur personne de confiance avec elles autant que possible que ce soit dans le cadre de leur prise en charge en pré- ou en postnatal.

Les 10 chiffres de la Maternité (2019)

La Maternité du CHL fête ses 5 ans

La Maternité du CHL fête ses 5 ans

En 2015, le CHL inaugurait sa nouvelle Maternité visant à offrir la meilleure prise en charge de la femme, des familles et des enfants, en un nouveau lieu unique, adossé à la KannerKlinik ainsi qu’aux autres bâtiments du CHL. 5 ans plus tard, ce projet ambitieux est une véritable réussite : l’occasion de faire un bilan de son activité et de l’efficacité de sa prise en charge.

Ouverte officiellement le 14 août 2015, la nouvelle Maternité a été basée sur une approche d'un Centre Femme-Mère-Enfant visant la meilleure prise en charge possible de la femme, des enfants et des familles qui y sont accueillies. 

Les concepts de prise en charge de la Maternité mettent notamment le focus sur :

  • le désir de  grossesse et la Procréation Médicalement Assistée ;
  • le parcours clinique de la grossesse, de la conception au suivi post-partum ;
  • la prévention de la santé publique pour les femmes et les enfants ;
  • l’accompagnement de la parentalité en préparant aux rôles de parents ;
  • les pathologies du sein.

La Maternité possède aussi la seule unité de soins MIC (Maternal Intensive Care) du pays, où toutes les futures mamans avec des grossesses à haut risque peuvent être accueillies, à proximité directe de la salle d’accouchement, et où les compétences et moyens nécessaires pour traiter les pathologies les plus graves sont concentrés. Beaucoup de femmes sont ainsi transférées en raison de pathologies de grossesse pour bénéficier des expertises et structures de notre Maternité.

La disponibilité et la proximité immédiate du Service National de Néonatalogie de la KannerKlinik offre une grande sécurité, en cas de problème pour le bébé. La présence permanente d’un pédiatre et une équipe soignante hautement qualifiés permet de donner 24h/24 les meilleurs soins au nouveau-né, qu’il soit né à la date attendue ou qu’il soit grand prématuré.

Les différentes activités de mammographie du CHL ont aussi été regroupées sur le site de la Maternité dans l’unité de sénologie, à proximité directe du service de gynécologie.

La nouvelle Maternité : un succès immédiat

Dès son ouverture, la Maternité a connu un vif succès auprès des patientes. Après seulement une année de fonctionnement, elle notait déjà un plus de 10% d’accouchements, une diminution considérable des césariennes et une augmentation impressionnante des consultations autour de la naissance avec les sages-femmes et autres acteurs impliqués dans la prise en charge de la femme tout au long de sa grossesse.

2019 : une nouvelle année record

En 2019, pour la première fois de son histoire, la Maternité a dépassé le cap des 3.000 accouchements en un an (+28% par rapport à 2016),

Le laboratoire et le service clinique de PMA ont aussi connu une augmentation régulière de leur volume d’activité. En 2019, pour la première fois, plus de 800 couples ont été suivis en PMA ; une progression de +22,7% en 5 ans. 

Cette évolution est le fruit de l’investissement de toute l’équipe de PMA du CHL pour offrir une prise en charge globale de l’infertilité dans des locaux agréables ainsi que d’une amélioration continue de la qualité de cette prise en charge. 

Nouvelles offres de prise en charge

Conformément à la stratégie institutionnelle, la Maternité s’investit depuis 2015 dans le développement de cliniques monothématiques qui demandent de nouvelles organisations pour la prise en charge pluridisciplinaire de problèmes de santé spécifiques. Ainsi :

La Clinique de la ménopause, créée en 2017, propose une prise en charge globale, pluridisciplinaire et personnalisée des patientes, en lien avec les changements hormonaux apparaissant à la ménopause. En 2019, 219 patientes ont été suivies au sein de cette clinique dédiée à la ménopause.

La Clinique du périnée, ouverte en 2016, prend en charge les patientes atteintes de prolapsus génitaux, de troubles mictionnels associés ou isolés (incontinence d’effort, urgenturie, dysurie), de syndromes uro-génitaux (atrophie post-ménopausique), de pathologies vulvaires ou vaginales (dysplasies, lichen), de douleurs vulvo-périnéales, de dyspareunies, troubles sexologiques ... 

L’année 2021 verra l’ouverture d’une troisième clinique monothématique. Celle-ci sera dédiée à la prise en charge de l’endométriose, une pathologie qui se caractérise par la présence anormale de tissu menstruel à l'extérieur de l'utérus, le plus souvent dans le petit bassin, et qui affecte de 5% à 10% des femmes en âge de procréer. 

Covid-19 : La Maternité s’adapte en permanence

L’arrivée du Covid a impacté aussi le travail à la Maternité et son organisation.

Pour éviter toute contamination au sein de l'hôpital, des règles strictes ont été mises en place, notamment pour le personnel médico-soignant qui porte en permanence du matériel de protection: masques, gants, etc. 

Pour les patientes sur le point d'accoucher et soupçonnées d'être atteintes du covid-19, un parcours spécifique a été mis en place depuis l’entrée en Maternité jusqu’au retour au domicile et une prise en charge isolée en salle de naissance puis en hospitalisation post natale.

Pour remplacer les cours de préparation à la naissance, annulés en raison de la pandémie, des vidéos et informations pertinentes ont  régulièrement été publiées sur le site internet de la Maternité. Une visite virtuelle a été mise en ligne pour permettre aux futurs parents de découvrir les différents lieux à la Maternité et de se familiariser à l’environnement (salles d’accouchement, chambres d’hospitalisation, etc.)

Un système d’hospitalisation à domicile a été rapidement mis en place pendant la phase aigüe et période de confinement nationale. Celui-ci a permis aux mamans venant d’accoucher au sein de la Maternité une sortie dite « très précoce » de la maman et du bébé, avec un accompagnement à domicile par nos équipes hautement spécialisées, ceci pendant 24h à 48h, selon le besoin clinique identifié. Nous continuons aujourd’hui de proposer une sortie précoce à nos patientes et ce en collaboration avec les sages-femmes libérales à travers le pays et régions frontalières.

Depuis le début de la pandémie et malgré les restrictions y relatives, les équipes ont fait leur maximum afin de conserver à l'accouchement sa composante humaine et familiale. Tout a été mis en œuvre afin que les patientes se sentent en sécurité à tout moment et qu’elles puissent avoir leur personne de confiance avec elles autant que possible que ce soit dans le cadre de leur prise en charge en pré- ou en postnatal.

Cancer de l'endomètre

Cancer de l'endomètre

La prise en charge du cancer de l'endomètre au CHL

Le cancer le plus fréquemment rencontré en gynécologie est le cancer de l’endomètre. Les autres cancers sont moins fréquents (col utérin, ovaire et trompes) voire même rares (vulve, vagin et tumeurs du placenta)

Le CHL propose une prise en charge incluant une mise au point, traitement et suivi des différents cancers gynécologiques. Seulement pour la radiothérapie nos patientes bénéficient de la coopération avec le Centre François Baclesse.

 

 

Le parcours pour les patientes atteintes d’une maladie néoplasique est un peu similaire pour toutes les disciplines médicales. Les patientes symptomatiques sont détectées par le médecin de famille ou par nos collègues gynécologues. Après avoir assuré par biopsie qu’une maladie néoplasique est présente, le gynécologue traitant fait le bilan d’extension pour la maladie présente en utilisant l’infrastructure hospitalière du CHL, surtout la radiologie et la médecine nucléaire. Un suivi psychologique est proposé à la patiente et ses proches, dès le premier contact avec eux.

Le dossier complet est alors présenté et discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour trouver la meilleure séquence thérapeutique (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie ou hormonothérapie)

En cas d’un traitement chirurgical du cancer de l’endomètre, l’utilisation de la chirurgie mini-invasive est devenue le « golden standard ». Pour le traitement chirurgical du cancer du col, la voie endoscopique est favorisée si possible. Des simulations préopératoires 3D peuvent devenir une aide importante pour la planification du geste chirurgical dans le futur proche.

Pour les cancers de l’ovaire, la laparoscopie a seulement un caractère diagnostique. Pour la chirurgie cyto-réductive, l’abord par laparotomie en incorporant les différentes disciplines nécessaires (gynécologie, chirurgie digestive / urologie) reste d’actualité.

D’autres défis pour l’optimalisation du traitement chirurgical des cancers gynécologiques solides sont en cours de mise en place au CHL : l’utilisation, selon les guidelines internationaux, du concept de ganglion sentinelle pour les cancers de la vulve, du vagin, l’endomètre et du col utérin. Aussi la réalisation de la télé-médicine en anatomo-pathologie pour l’examen ex-temporanné et l’incorporation de la chirurgie robotique restent intéressantes.

Après le traitement initial, le follow–up se fait en multidisciplinarité entre gynécologues, oncologues, internistes et radiothérapeutes.

On ne peut pas trop accentuer l’importance du suivi gynécologique de dépistage. Pour cela, le département de gynécologie a mis en place une consultation spéciale consacrée aux saignements utérins anormaux. Elle permet d’accélérer la mise au point en proposant une échographie experte en même temps qu’une évaluation et éventuel traitement intra-utérin (hystéroscopie interventionnelle ambulatoire). La clinique mono thématique de la ménopause est un autre moyen de détecter une atteinte cancéreuse chez la patiente. Elle aussi a pour but de détecter plus vite les atteintes cancéreuses chez les patientes.

 

Services associés
Cancer du poumon

Cancer du poumon

Prise en charge du cancer du poumon au CHL

Le cancer du poumon reste fréquent (environ 200 nouveaux cas par an au Luxembourg) et a jusqu'ici un très mauvais pronostic, dû essentiellement au fait que la maladie est longtemps silencieuse et découverte à un stade trop avancé.

Le CHL offre une filière complète de prise en charge du cancer du poumon quel que soit son stade en accord avec les dernières recommandations internationales.

 

 

Le patient est le plus souvent pris en charge initialement par un pneumologue qui va faire le diagnostic de la maladie :

  • Diagnostic positif par le recueil de tissus cancéreux (par biopsies, ponction, voire abord minimal chirurgical) adressé au LNS 
  • Diagnostic d'extension de la maladie (Pet-scan, scanner ou IRM cérébrale, autre en fonction des localisations suspectées) 
  • Bilan pré-thérapeutique avec bilan pneumologique et cardiologique
  • De plus en plus souvent, une analyse moléculaire approfondie (qui est réalisée chez nos patients en routine maintenant) révèle des altérations moléculaires qui peuvent orienter le traitement vers des modalités moins toxiques pour le patient (comprimés, immunothérapie).

Le dossier du patient est toujours discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avec radiologues, oncologues, chirurgiens thoraciques et pneumologues, où la meilleure attitude thérapeutique (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie ou combinaison de ces différents options) est choisie collégialement. 

Si la chimiothérapie est nécessaire, elle est réalisée en collaboration et dans les locaux du service d'oncologie médicale, mais de plus en plus souvent, cette option thérapeutique n'est plus nécessaire d'emblée et des modalités moins toxiques peuvent être proposées.

Un suivi pluridisciplinaire est indispensable pour assurer la meilleure prise en charge en cas de progression ou de rechute de la maladie. Pendant toute sa prise en charge, il bénéficie de soins de support: kinésithérapie avec revalidation, psychologue, diététicienne, assistante sociale et soins palliatifs.

Nous proposons, en fonction de différents critères, aux patients de 55-75 ans ayant fumé plus de 30 PA (nombre de paquets fumés chaque jour multiplié par le nombre d'années d’intoxication) et un dépistage par Scanner thoracique à faible dose et sans injection pour dépister les stades précoces de cancer pulmonaire. 

Nous organisons aussi la prévention primaire du cancer du poumon par une prise en charge des fumeurs pour les aider à arrêter de fumer, ce qui reste bénéfique à tout âge et quel que soit l'état de santé des patients.

Nous sommes au tournant d'une nouvelle époque où le cancer du poumon, maladie aiguë évoluant en un seul temps avec un pronostic effroyable, évolue vers une maladie chronique faite de périodes de rémissions et de rechutes : la caractérisation minutieuse au niveau des récepteurs des cellules tumorales au LNS est donc essentielle, suivie par une prise en charge médicale pluridisciplinaire.

Elle permet de choisir dans un arsenal de plus en plus complet LA molécule efficace pour une tumeur donnée pour un patient donné à un moment donné et lui donner le pronostic le meilleur possible.

Nous pouvons également dans beaucoup de cas proposer au patient de participer à une étude clinique. En effet, au CHL de nombreuses études cliniques sont ouvertes et donnent accès au patient à de nouvelles molécules non encore disponibles dans le commerce.

 

Services associés
Octobre Rose 2020 « Know your lemons ! » ou « Connais tes citrons ! »

Octobre Rose 2020 « Know your lemons ! » ou « Connais tes citrons ! »

 

Un zeste d’humour pour un sujet grave.

Cette campagne à l’initiative de Corrine Ellsworth Beaumont, infographiste et fondatrice de l’association Fondation Know Your Lemons, veut sensibiliser les femmes à la détection précoce du cancer du sein. Soit 12 citrons pour 12 symptômes qui doivent nous alerter.

Le cancer du sein est la 1ère cause de mortalité par cancer chez les femmes.

Au Luxembourg, plus de 450 nouveaux cas sont détectés chaque année.

Bien que la plupart des tumeurs mammaires ne soient pas cancéreuses, puisqu’une seule tumeur sur 11 est un cancer, la surveillance et le dépistage précoces sont primordiaux.

L’autopalpation et l’examen visuel des seins sont des examens complémentaires à la mammographie et à la consultation chez votre gynécologue. Ces deux examens doivent être pratiqués de manière régulière afin de dépister des anomalies précoces.

Ces gestes sont simples à réaliser, ils ne prennent que quelques minutes mais peuvent sauver une vie. 

Examen visuel des seins

Pourquoi ?

Il est important de se familiariser avec sa poitrine afin de pouvoir détecter tout changement au niveau des seins. Apprenez à connaitre l’aspect normal de vos seins afin de rester attentive à toute modification anormale (rougeur, écoulement, modification du mamelon…).

L’examen visuel des seins permet de rechercher une :

  • Anomalie de la forme du sein
  • Modification de la coloration de la peau
  • Anomalie au niveau du mamelon

En pratique, placez-vous devant votre miroir et prenez le temps d’examiner vos seins dans plusieurs postures.

Autopalpation

Pourquoi ?

Plus une tumeur est détectée tôt, plus les chances de guérison d’un cancer du sein sont élevées, c’est pourquoi l’autopalpation des seins peut aider à un dépistage précoce.

Le cancer n’a pas d’âge, il est donc important de réaliser cet examen à partir de 20 ans, tous les mois et de préférence quelques jours après les règles lorsque le tissu mammaire est plus souple.

Si vous n’êtes pas réglée ou ménopausée, choisissez un jour fixe de la semaine, le samedi par exemple ou le 1er jour du mois.

« Une tumeur cancéreuse est souvent dure et impossible à déplacer (comme un pépin de citron). Alors que les grosseurs banales ressemblent plus à des pois, mous. »

 

L’autopalpation des seins permet :

  • de déceler des nodules palpables et d’en déterminer la localisation, la taille et la mobilité
  • d’examiner le mamelon et l’aréole
  • de palper les ganglions lymphatiques situés dans le creux axillaire et au-dessus de la clavicule.

En pratique après l’examen visuel, procéder à la palpation : autopalpation debout, couchée, pression des mamelons.

  • Utilisez l’extrémité des 3 doigts pour masser les seins et vos aisselles.

  • Pressez assez fort pour bien sentir le tissu mammaire.

  • Il faut palper toute la zone du sein

  • Utilisez la main droite pour palper le sein gauche et la main gauche pour palper le sein droit.

  • Effectuez une palpation :

    - de bas en haut et de haut en bas
    - circulaire (en cercle) autour du mamelon, de l’intérieur vers l’extérieur
    - radiaire en partant du mamelon et en allant vers l’extérieur du sein

En cas de changement éventuel du sein ou de découverte d’une anomalie, il est recommandé consulter son gynécologue ou son médecin généraliste pour une visite de contrôle.

Docteur Wilfried Fambo Nami

Docteur Wilfried Fambo Nami

Le Docteur Wilfried Fambo Nami est médecin dans le service Policlinique - Urgence du CHL.

Formation médicale de base :

  • Diplôme de médecine en Italie en mars 2009

Spécialisations :

  • Spécialisation en médecine d'urgence ( SMUR ) en septembre 2019 à Liège (Belgique).

Intérêts particuliers :

  • Phtls (préhospital Trauma Life Support le 18/02/17.
  • ALS (Advanced Life Support ) le 01/06/16.
  • EPILS (European pédiatric Immediate Support ) du 06/05/16 au 07/05/16.

Langues parlées :

  • Français
  • Italien
  • Anglais
Docteur Nathalie Coppens

Docteur Nathalie Coppens

Le Docteur Nathalie Coppens est médecin specialiste en Pneumologie.

Formation médicale de base / Spécialisations :

  • Etudes de médecine à l’université catholique de Louvain
  • 2009 : spécialisation en Pneumologie-UCL
  • 2014 : Dyplome Somnologist European Sleep Research society
  • 2019 : DIU poumon et maladies systémiques

Intérêts particuliers :

  • Pathologies du sommeil
  • Pathologie interstitielle pulmonaire
  • BPCO – Asthme
  • Bilan de dyspnée

Membre :

  • Société Belge de Pneumologie (SBP)
  • European Respiratory Society (ERS)
  • European Sleep Research (ESRS)
  • Société Française De Recherche et Médecine du sommeil (SFMRS)

Langues parlées :

  • Français 
  • Anglais 
20375 Nathalie Coppens
CHL - CHL Centre

Pneumologie

Fax :
  +352 4411-6952
CHL Centre

Unité d'hospitalisation 40

Tél : +352 4411-2736
CHL - CHL Centre

Laboratoire de sommeil

Tél : 
Fax :
  +352 4411-6205
CHL - CHL

Praxiszentren Steinfort

Fax :
 
CHL - CHL

Kriibszentrum

Fax :
  +352 4411-6871
Guide de l'alimentation au biberon

Guide de l'alimentation au biberon

Chers parents,

Vous avez opté pour l’alimentation artificielle de votre enfant ou il vous est impossible d’allaiter.

A la Maternité ou en Néonatalogie, votre enfant reçoit du lait adapté à sa santé. Continuez à lui donner le même lait à la maison. Si pour des raisons quelconques vous voulez changer de lait, demandez d’abord conseil à votre médecin pédiatre. Ce dossier complète l’information qui vous a été donnée par l’équipe médico-soignante lors de votre séjour à l’hôpital. Elle contient des conseils pratiques pour vous aider et vous guider dans l’administration et la préparation des biberons. 

Nous restons à votre disposition pour toute question et/ou renseignement complémentaire.

L’équipe de la Maternité - L’équipe du service National de Néonatalogie


COMMENT DONNER LE BIBERON AU BÉBÉ ?

Quand vous donnez un biberon, il est important de créer une ambiance paisible et calme pour vous et pour le bébé.

  • Installez-vous confortablement pour la durée de l’alimentation au biberon. Le bébé devrait être en position semi-assise avec sa tête bien calée sur votre bras.
  • Evaluez la température du lait (37°) en versant quelques gouttes de lait sur la face interne de votre avant-bras. La température doit vous sembler agréable.
  • Stimulez les points cardinaux (L’instinct naturel du bébé est de tourner sa tête vers quelque chose qui touche sa joue ou son visage) pour qu’il ouvre la bouche.
  • Proposez la tétine bien remplie de lait afin que le bébé n’avale pas d’air. Introduisez la tétine toujours entièrement dans sa bouche; les lèvres de l’enfant doivent être tournées vers l’extérieur.
  • Si la tétine s’écrase, dévissez légèrement la bague pour laisser pénétrer un peu d’air afin qu’elle reprenne sa forme initiale.
  • Faites des petites pauses durant la tétée pour que le bébé puisse faire un rot.
  • Pour retirer le biberon, il suffit de l’enlever doucement mais fermement. Si le bébé ne lâche pas prise, mettez délicatement l’extrémité d’un doigt sur le coin de sa bouche pour interrompre la succion.
  • Après le repas, ne le recouchez pas tout de suite pour qu’il puisse faire son rot : tenez le bien droit contre vous en lui caressant le dos de bas en haut pour faciliter l’élimination de l’air qui peut le gêner.
  • Attention ne laissez jamais votre enfant boire tout seul son biberon, c’est dangereux. Il risque de faire des fausses routes et de s’étouffer.

Remarques :

  • Si votre enfant a le hoquet, faites lui boire encore une gorgée ou donnez-lui la sucette.
  • Un enfant nourri au biberon fait de fréquentes régurgitations (rejets d’une petite partie du lait ingéré). C’est normal et il est inutile de s’inquiéter outre mesure. Il faut savoir que plus l’enfant boit vite, plus il fera des renvois.
  • Ne laissez pas plus d’une heure du lait dans un biberon à température ambiante, car le lait peut être un milieu propice à la prolifération des microbes.
  • En cas de forte chaleur, vous pouvez proposer à votre bébé de plus de 3 mois un supplément d’eau adaptée aux nourrissons. En dessous de 3 mois, il est recommandé de proposer un biberon de lait.

QUEL EST LE RYTHME DES REPAS ?

Dès la naissance, votre bébé a besoin d’être nourri régulièrement. Cependant chaque bébé a son propre rythme. Il n’est pas conseillé de le réveiller pour le nourrir, ni de le laisser crier de faim parce que ce n’est pas encore l’heure présumée du repas. Tout comme l’allaitement au sein, l’alimentation au biberon se fait donc à la demande du bébé, de jour comme de nuit. Le bébé garde ainsi son réflexe naturel «faim-soif-satiété».

En ce qui concerne le nombre de biberons et la quantité de lait à préparer, référez vous aux chiffres indiqués sur la boîte de lait. Il faut savoir cependant que chaque bébé a ses propres besoins qui varient de jour en jour.

Si le bébé tourne la tête vers le côté ou recrache sa tétine, il est probablement rassasié. Ne le forcez pas à finir son biberon; il ne mange que ce dont il a besoin. Jetez le reste du lait. Si par contre il tête et avale goulûment et qu’il pleure après le biberon, il a probablement encore faim.

L’emploi de farine dans le biberon pour une plus grande sensation de satiété est à évter absolument !


QUELS BIBERONS ET TÉTINES CHOISIR ?

Les biberons sont gradués, en plastique et à usage unique pour des raisons d’hygiène. Les tétines sont en silicone, souples, transparentes et inodores. Elles doivent être adaptées à l’âge et à la capacité de l’enfant. Elles sont réglables pour un débit à 3 vitesses (débit lent, moyen et rapide) permettant de freiner ou d’accélérer la vitesse d’ingurgitation.


PRÉPARER UN BIBERON À LA MAISON

Selon les recommandations de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé)

A la maison, le lait pour l’alimentation du bébé est préparé à base d’eau et de poudre de lait. Il faut savoir que les préparations en poudre pour nourrissons ne sont pas stériles. Elles peuvent contenir des bactéries susceptibles de provoquer des maladies graves chez les nourrissons. En préparant et stockant les biberons selon les recommandations notées ci-après, vous pouvez réduire le risque de maladies.

Règles générales

  • Lavez-vous toujours les mains à l’eau et au savon avant de manipuler quelque chose. Séchez-les avec une serviette propre ou une serviette en papier.
  • Nettoyez soigneusement tous les ustensiles pour l’alimentation du bébé avec de l’eau savonneuse chaude.
  • Utilisez un goupillon spécifique pour nettoyer l’intérieur et l’extérieur des biberons et tétines afin d’en retirer tout résidu.
  • Rincez soigneusement à l’eau claire tout le matériel.
  • Stérilisez tous les objets dont vous aurez besoin.
  • Respectez la quantité de lait conseillée.
  • Jetez le lait qui reste après la tétée.

Stérilisation

La stérilisation des biberons et des accessoires déjà nettoyés est nécessaire jusqu’à l’âge de 3 mois et permet de supprimer les bactéries pouvant se développer dans les préparations en poudre. Elle se fait à l’aide d’un stérilisateur acheté dans le commerce (suivez les instructions du fabricant) ou à l’aide d’eau bouillie (stérilisation à chaud). A partir de 4 mois, vous pouvez simplement les laver dans votre lave-vaisselle à 70°C.

Méthode pour la stérilisation à chaud

  • Remplissez une casserole d’eau.
  • Placez les ustensiles d’alimentation et de préparation propres dans l’eau. Ils doivent être complètement immergés; vérifiez qu’il n’y a pas de bulles d’air.
  • Couvrez la casserole et faites bouillir l’eau, en vérifiant que celle-ci ne s’évapore pas complètement (Temps : 10’).
  • Gardez le couvercle sur la casserole jusqu’au moment de l’utilisation des biberons ou des accessoires.
  • Lavez-vous les mains avant de manipuler les ustensiles stérilisés. 

Attention: si vous retirez les ustensiles du stérilisateur, couvrez-les et conservez-les dans un endroit propre jusqu’au moment de les utiliser. Rassemblez complètement les biberons pour les stocker et pour garder l’intérieur propre.


STOCKAGE DES BIBERONS PRÉPARÉS

Il est recommandé de ne pas préparer de biberons à l’avance.

Par contre si vous devez le faire, vous devez les refroidir rapidement après leur préparation et les conserver au réfrigérateur. La température ne doit pas dépasser les 5°C (Ne posez pas les biberons dans la porte du réfrigérateur mais dans la partie supérieure). Jetez les biberons préparés non-consommés après 24h.


RÉCHAUFFAGE DES BIBERONS RÉFRIGÉRÉS

  • Sortez le biberon au moment où vous en avez besoin. Réchauffez-le de préférence dans un chauffe-biberon.
  • Le biberon doit être réchauffé en moins de 15 minutes, sinon le lait devient un milieu de culture favorable à la croissance de bactéries.
  • Vérifiez la température du lait avant de donner le biberon.
  • Jetez le reste du biberon non consommé dans les deux heures. 

Attention ne JAMAIS chauffer un biberon au four à micro-ondes car il ne chauffe pas de façon uniforme le lait : une partie du biberon pourrait être trop chaude et brûler le bébé. 


TRANSPORT DE BIBERONS PRÉPARÉS

Pour transporter des biberons préparés, ils doivent avoir été refroidis rapidement et être conservés ensuite au frais (La température maximale est de 5°C.). Ces précautions permettront de ralentir ou d’arrêter le développement de bactéries dangereuses.

Retirez les biberons du réfrigérateur au dernier moment, juste avant de partir, et placez-les dans un sac isotherme contenant des packs de glace. Dès que possible, replacez les biberons au réfrigérateur.

Attention: les biberons préparés ne doivent pas être conservés en vue d’une utilisation ultérieure. Jetez le contenu non consommé dans les deux heures. 

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