Le Service de Pneumologie, son équipe de tabacologie, les médecins psychiatres du CHL en charge des troubles anxio-dépressifs de la BPCO, les kinésithérapeutes du CHL en charge des programmes de réentraînement à l’effort, ont sensibilisé le public à cette maladie respiratoire fréquente et grave, à ses facteurs de risque et de prévention et insisté sur l’intérêt d’un diagnostic précoce, par la mesure du souffle.
Plus de 200 personnes sont venues au CHL et ont participé différents ateliers et ont pu se rendre compte du rôle et l’implication du CHL dans sa mission de prévention et de promotion de la santé grâce à la motivation de cette équipe interdisciplinaire.
Nous vous proposons trois dossiers en lien avec cette actualité:
BPCO : ces quatre lettres sont souvent méconnues et pourtant, la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive est la 3ème cause de décès dans le monde (OMS) après l’infarctus et les accidents vasculaires cérébraux.
La BPCO est une maladie respiratoire chronique caractérisée par :
une toux et une expectoration quotidienne pendant au moins 3 mois au cours des 2 dernières années consécutives.
une obstruction bronchique permanente, progressive et chronique des voies aériennes, qui rend le transport de l’air vers les poumons de plus en plus difficile et irréversible.
Symptômes
La toux et l'expectoration chroniques sont souvent les 1ers symptômes de la BPCO
La dyspnée ou l'essoufflement s'installe doucement et amène à limiter progressivement ses activités de la vie quotidienne
Ces symptômes se développent lentement au cours des années.
La maladie respiratoire devient une maladie généralisée avec fonte musculaire, ostéoporose, souvent diabète et troubles anxiodépressifs.
Causes
Le tabagisme est la cause principale de la BPCO (80 à 90%) ainsi que le tabagisme passif
L'exposition à des polluants domestiques (chauffage, cuisson, sprays, cosmétiques, produits ménagers, bougies..), atmosphériques ou professionnels, industries chimiques, solvants, etc.
Comment faire le diagnostic ?
En faisant des épreuves fonctionnelles respiratoires: mesure des volumes pulmonaires et des débits respiratoires.
Evolution
L'évolution de la BPCO est marquée par:
Un déclin accéléré de la fonction respiratoire
Un risque d'exacerbation (c'est-à-dire l'aggravation brutale et temporaire des symptômes) pouvant mettre en jeu le pronostic vital
Un risque de handicap avec réduction de l'activité quotidienne notamment lié à la dyspnée
Une insuffisance respiratoire chronique
Prévention et traitement
Sevrage tabagique est la première mesure à mettre en oeuvre afin de ralentir le déclin respiratoire
Eviction des polluants professionnels et domestiques (cheminée ouverte, sprays, bougies..)
Kinésithérapie respiratoire et programme de revalidation
Optimisation de l'état nutritionnel
Le traitement médicamenteux a pour objectifs de diminuer la fréquence et la gravité des exacerbations (crises), améliorer la fonction pulmonaire et la qualité de vie.
Il repose sur les traitement inhalés dont les composants sont fonction de la sévérité de la maladie. Au stade terminal de la maladie, une oxygénothérapie peut être prescrite à domicile.
Quelques conseils
Arrêtez de fumer
Bougez, faites du sport
Contrôlez votre poids
Vaccinez-vous contre la grippe
Prenez le traitement prescrit par votre médecin
Assurez-vous d'une bonne technique d'inhalation
Avez-vous un risque de présenter une BPCO ?
Toussez-vous régulièrement ?
Avez-vous régulièrement des expectorations ?
Vous arrive-t-il d'avoir la respiration sifflante ?
Etes-vous plus rapidement essouflé que la plupart des personnes de votre âge ?
Etes-vous fumeur ou ex-fumeur ?
Avez vous plus de 40 ans ?
Si vous répondez par oui à au moins 3 questions, vous êtes à risque de BPCO. Parlez-en à votre médecin ! Faites une spirométrie !
C’est une température du corps supérieure à 38°C mesurée par voie rectale.
La fièvre est très fréquente. En général elle est associée à d'autres symptômes (toux, rhume, selles liquides, douleur..) et ne constitue pas une maladie en soi. C’est une réaction de défense utile de l'organisme contre les infections.
Il s’agit le plus souvent d’une infection virale, parfois d’une infection causée par des bactéries. Les infections bactériennes sont traitées par des antibiotiques. Par contre les antibiotiques n’ont pas d’effet curatif sur les infections virales.
La fièvre est sans gravité par elle-même: il est très rare qu’elle soit le seul signe d’une maladie grave ou qu’elle entraîne des complications.
Quels sont les risques de la fièvre ?
La fièvre augmente également les pertes d’eau par transpiration pour évacuer la chaleur et peut conduire à une déshydratation. C’est pourquoi il est important de faire boire votre enfant plus que d’habitude.
Chez 2 à 3% des enfants de moins de 5 ans peuvent survenir des convulsions lors de la fièvre. Cette crise ne dure que quelques instants, mais elle peut être très impressionnante pour les parents. Tout d’un coup l’enfant fait des spasmes musculaires et ne réagit plus, puis retrouve assez vite un état normal. Dans la très grande majorité des convulsions fébriles, la crise est sans conséquences. Cependant, devant une crise convulsive il est important de consulter un médecin pour s’assurer que la fièvre ne résulte pas d’une autre affection plus sérieuse.
Comment prendre la température de l’enfant ?
Prenez la température de votre enfant lorsque celui-ci :
se sent inconfortable
est irritable, grincheux, qu’il pleure
est plus fatigué que d’habitude
vomit ou refuse de boire
est douloureux
En cas de fièvre, il arrive que certaines régions du corps soient plus froides. Il est donc essentiel de mesurer la température et pas seulement l’apprécier au toucher.
A tout âge : la mesure au niveau du front n’est pas recommandée, car trop imprécise.
Quelles sont les premières mesures à prendre en cas de fièvre ?
Quelques mesures simples :
déshabiller votre enfant pour que la chaleur puisse s’évacuer plus facilement du corps de l’enfant
Réglez la température ambiante entre 18-20°C
N'oubliez pas de lui donner à boire régulièrement en quantité plus importante que d'habitude. La fièvre déshydrate l'enfant et entretient son malaise
Faut-il traiter systématiquement avec un médicament?
Selon les dernières recommandations de prise en charge des la fièvre chez l'enfant de plus de 6 mois, il est conseillé de la traiter à partir de 38,5°C. La fièvre est un mécanisme de défense normal de l'organisme. Si elle ne gène pas l'enafnt et qu'elle ne dépasse pas les 38,5°C il ne faut pas la traiter systématiquement.
À 6 mois, il n'est pas nécessaire de traiter toute fièvre avec un médicament. Les médicaments améliorent le confort de l'enfant et traitent la douleur.
Le premier choix est le Paracétamol 15mg/kg/dose qui ne peut pas être donnné plus que 4 fois par 24 heures, donc toutes les 6 heures.
L’administration par voie orale (sirop ou comprimé) est préférable à l'administration par voie rectale suppositoire, car elle permet une meilleure efficacité du médicament.
Attention, la fièvre chez le nourrisson de moins de 6 mois doit être prise au sérieux. Il faut consulter d'office votre pédiatre.
N'hésitez pas à demander conseil au pédiatre ou au médecin généraliste qui connaît bien votre enfant et qui saura vous dire ce qui est le mieux pour lui.
Pour les enfants de plus de 12 mois, le critère le plus important est le comportement de l'enfant. S'il mange et dort bien et continue à s'amuser, il n'est pas probablement pas nécessaire de voir un médecin.
Quand aller voir un médecin ?
Immédiatement si :
votre enfant est âgé de moins de 3 mois et a plus de 38°C.
Les bébés de moins de 3 mois font moins facilement de la fièvre. Ils peuvent avoir une infection grave sans fièvre. Si votre bébé présente un manque d’appétit ou un comportement ou une couleur de peau différente de la normale, il faut aller consulter votre pédiatre.
Signes d'alerte en cas de fièvre › votre enfant :
dort tout le temps et est difficilement réveillable
gémit
vomit et a de la diarrhée
se plaint de forts maux de tête, est géné par la lumière vive, vomit et refuse de rester assis
est très pâle ou a un teint gris
refuse de boire sur plusieurs heures
Au cours de la journée :
Si votre enfant est âgé de 3 - 6 mois et présente de la fièvre > 38.5°C
Si votre enfant a plus de 6 mois et :
se plaint de douleur (oreille, gorge, ventre, en urinant, dans les articulations)
la fièvre dure depuis plus de 2 jours
la fièvre persiste 48 heures après le début d’un traitement par antibiotiques
votre enfant a une maladie chronique ou a un système immunitaire affaibli
Pour les enfants de plus de 12 mois
le critère le plus important est le comportement de votre enfant. Si votre enfant mange et dort bien, s’il continue à s’amuser, il n’est probablement pas nécessaire de voir un médecin.
Du 23 au 27 novembre, le CHL organise sa 1ère édition de la semaine de la sécurité. L’objectif de cette opération sera de sensibiliser les professionnels de santé, patients et usagers à la sécurité dans les soins et dans l’environnement de travail.
Chambre des erreurs :
Pour la première fois, une chambre des erreurs sera mise en place. Dans une chambre et une salle de soins reconstituées seront dissimulées des erreurs. Il s'agit d'un outil pédagogique et ludique mêlant une approche non culpabilisante pour apprendre de ses erreurs et développer la culture sécurité. Tous les acteurs de la chaîne de soins (soignants, cadres, médecins, MEVS..) sont invités à venir découvrir les 20 erreurs cachées (dont 5 médicales) en 15 minutes.
Lundi 23 nov. de 12h à 16h (CHL Centre),
Mardi 24 nov. de 9h à 12h et de 13h à 16h (CHL Centre),
Vendredi 27 nov. de 12h à 16h (CHL Eich : salle de réunion)
Sécurité au travail :
Les 25 et 26 nov. de 10h à 16h (CHL Centre, foyer amphi/Salle R2B)
Ateliers : Ergonomie/AES
Stands : Chaussures de travail/Matériel de sécurité
Stands ludiques présentés par nos partenaires :
Ces stands seront disponibles durant toute la semaine de la sécurité.
Stands Help :
Parcours de la chute interactif
Présentation des technologies existantes: Téléalarme..
(Patients - Visiteurs - Professionnels)
Quand :
Lundi 23/11 (CHL centre)
Jeudi 26/11 (CHL Eich): à partir de 10h00
Vendredi 27/11 (CHL Centre)
De 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00
Stands Hëllef Doheem :
Prévention de chute du Patient: Conseil au Client et aux Professionnels
Prévention de chute des soignants : Manutention, vêtements de travail, techniques de soins, etc…)
Prévention des chutes au domicile: Comment les éviter, les systèmes d’appel à l’aide, aménagement du domicile…
Dans le cadre de sa soirée Reconnaissance 2015, qui s’est déroulée le jeudi 29 octobre à l’Avisse Parc Hôtel, la Direction du CHL a honoré 44 membres du personnel pour leurs 25 années de bons et loyaux services au sein de lʼentreprise. A cette même occasion furent honorés les 39 membres du personnel partis en retraite au courant de lʼannée 2015.
Dans son allocution, le Directeur général, Dr Romain Nati a tenu à remercier et exprimer sa considération pour les personnes à lʼhonneur et pour leur engagement vis-à-vis des patients et leur fidélité vis-à-vis du CHL. Il a particulièrement souligné le dévouement de ces employés qui ont œuvré depuis 25 ans au sein de l’organisation ainsi que de ceux qui ont quitté le CHL en 2015 pour une retraite bien méritée.
Dr Romain Nati a relevé la constance et le dévouement des employés honorés pour leurs 25 ans de services. Le fait qu'un aussi grand nombre de gens puissent donner autant d'années au service d'une même organisation est, selon lui, une des plus belles preuves de don de soi et de loyauté. Il explique : «Cela montre aussi que nos employés se sentent valorisés par leur travail et qu'ils sont conscients de l'importance de notre mission». Il a également indiqué que le personnel constitue la base essentielle de la culture dʼentreprise du CHL et de la qualité qui y est produite.
Ce furent ensuite les membres de la Direction, le Dr C. Boisante, Directeur médical, Mme M. Birkel, Directrice des soins et M. J.P. Freichel, Directeur administratif et financier, qui ont remis les montres en or pour les 25 années de bons et loyaux services ainsi que les cadeaux pour les membres du CHL partis en retraite en 2015, avant dʼinviter tous les participants à partager un verre de lʼamitié.
Pour leurs 25 ans de service furent honorés:
Direction médicale :
Dr GILSON Georges, Dr MERGEN Martine, SCHOLTUS Valérie.
La Section des Sciences de l’Institut Grand-ducal ensemble avec
La Section Historique de l’Institut Grand-ducal
La Section des Sciences Médicales de l’Institut Grand-ducal
La Section de Linguistique, d’Éthnologie et d’Onomastique de l’Institut Grand-ducal
La Section des Arts et Lettres de l’Institut Grand-ducal
La Section des Sciences Morales et Politiques de l’Institut Grand-ducal
et
L’Académie Lorraine des Sciences
L’Association Jeunes Scientifiques Luxembourg
L’Association da VINCI
Les Amitiés Italo-Luxembourgeoises d’Esch-sur-Alzette
Le Centre Hospitalier de Luxembourg
La Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication de l’UL
La Société Luxembourgeoise d’Andropause et de Ménopause
Le Syndicat des Pharmaciens Luxembourgeois
La Société des Naturalistes Luxembourgeois
vous invite à la conférence publique en langue française ayant pour thème "La maladie du cancer: Hier, aujourd'hui, demain" présentée par Mr Serge HAAN, Professeur à l'Université du Luxembourg.
L’accès à la conférence est libre d’accès dans la limite des places disponible. Merci de confirmer votre présence à pierre.seck@uni.lu
La BPCO est une maladie respiratoire se caractérisant par une toux et une expectoration chronique et/ou une dyspnée d’effort avec une diminution progressive et irréversible de la capacité respiratoire. La cause principale en est le tabagisme dans 80 à 90% des cas, le tabagisme passif ou l’exposition à certains polluants (gaz, fumées, poussières, vapeurs toxiques).
Le 21 janvier 2016, l’équipe pluridisciplinaire du service de Pneumologie du CHL organise pour le public des ateliers de sensibilisation de 10h00 à 16h00 dans le Hall du CHL Centre.
Ateliers:
› Définition de la BPCO › Spirométrie : mesurer son souffle › BPCO et arrêt du tabac › BPCO et rééducation respiratoire › BPCO et troubles anxiodépressifs