Le Centre de Jour est l’une des unités du service de pédopsychiatrie du CHL. Il accueille, dans une maison unifamiliale, des enfants (entre 5 et 12 ans) présentant des troubles psychiatriques pour une durée d’environ deux ans à raison de deux demi-journées par semaine pour leur permettre de poursuivre leur scolarité.
L’équipe pluridisciplinaire se centre sur un travail groupal tout en garantissant le suivi scolaire et le suivi familial de l’enfant.
Afin de permettre aux enfants de s’exprimer, de comprendre et de soulager leurs souffrances, nous utilisons plusieurs médias comme l’expression corporelle, les dessins, les histoires, l’argile ainsi que le travail au jardin.
Notre projet au « Gaart an Heem Rollingergrund » permet le travail de la terre, la découverte de la nature, le respect et l’évolution de la faune et de la flore, la réalité temporelle au travers des saisons. De plus, par l’activité corporelle dans la nature, la psychomotricité ainsi que les cinq sens sont stimulés. Ce projet vise à permettre aux enfants d’acquérir une meilleure sérénité et un bien-être physique et psychologique, d’augmenter leur estime de soi, d’améliorer leur capacité de concentration, ainsi que de favoriser la résistance au stress. Nous considérons donc notre jardin comme un média inépuisable et indispensable dans notre pratique.
Au nom de toute l’équipe du Centre de jour, nous tenions à remercier les membres de la direction du CHL de nous avoir mis à disposition nos quatre bacs de jardinage et de nous permettre ainsi des conditions idéales de travail thérapeutique.
Les jours, les semaines et les mois qui suivent la perte d’un bébé peuvent être douloureux et pas faciles à vivre.
La «Cérémonie des étoiles» est une commémoration en l’honneur des bébés décédés au début de leur vie.
Cette année, en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, nous ne pourrons pas tenir cette cérémonie sous sa forme habituelle. Alternativement, nous vous proposons des passages à la chapelle du CHL, sous l’encadrement de l’aumônerie soutenue par les unités de néonatalogie et de maternité, et les psychologues du Centre Mère-Enfant. Vous pourrez profiter de ce moment de recueillement pour accrocher votre étoile ou déposer vos fleurs.
Pendant le mois d’octobre du 3 au 24 octobre -> les mercredis, jeudis, vendredis et samedis sur des créneaux de 30 Min de 10h à 17h30 (dernier rdv à 17h)
Qui?
Les parents et fratrie, ou personne de confiance mais un maximum de 5 personnes
Par Qui?
Encadrement par aumônerie soutenue par les unités de néonatalogie, maternité, salle d'accouchement et psychologues Centre mère-enfant
Pour toute question, n’hésitez pas à consulter les responsables des équipes soignantes :
Néonatalogie : 4411 8867
Salle d’accouchement : 4411 8471
Soutenu par la direction du CHL, Les groupes Eidel Aërm, Weesen Elteren et Pimpampel, les représentants de différents cultes du Luxembourg.
« Quand tu regarderas le ciel, la nuit, il y aura comme mille étoiles qui brillent, puisque j’habiterai sur l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles. Et quand tu seras consolé, tu seras content de m’avoir connu...»(D’après « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry)
A l’approche du cinquième anniversaire de la Maternité du CHL ce 15 août 2020, une statue de l’artiste sculpteur luxembourgeoise Bettina Scholl-Sabbatini a été érigée à proximité de l’entrée principale de la Maternité.
L’oeuvre à l'effigie de la mythique Mélusine s’appelle MELUSINA MATER et a été officiellement inaugurée ce vendredi 12 juillet après-midi en présence des membres de la Commission administrative et du comité de direction du CHL.
La statue de 5,20m de haut et de 1.000 kilos a été réalisée entièrement en bronze. Pour le projet de MELUSINA MATER, l’artiste s’est inspirée, sur demande de la Direction du CHL, d’une autre de ses statues, une Mélusine ailée et dorée. Celle-ci a été installée sur le toit de l'AcademiaBelgica à Rome, sous l’égide de l’Ambassade à Luxembourg, à l’occasion du semestre de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne en 2015.
L’oeuvre est financée par le CHL dans le cadre du budget du projet de construction de sa nouvelle Maternité qui doit prévoir selon la loi du 19 décembre 2014 une quote part investie en oeuvre artistique.
Le choix du sujet résulte de ce que représente Mélusine, un être féerique et extraordinaire, qui avec sa queue de poisson la lie à l’eau fécondatrice et aux origines de la vie, est avant tout une figure symbolique de fertilité et de prospérité. La statue représente Mélusine Mère qui utilise ses ailes et son amour pour protéger et conserver sa famille.
Erigée à proximité de la Maternité et de la KannerKlinik, MELUSINA MATER représente les valeurs du Centre Femme-Mère-Enfant du CHL qui propose une prise en charge optimale de la femme, des enfants et des familles qui y sont accueillis.
A propos de MELUSINA MATER :
Selon la légende, Mélusine représente le mythe fondateur de la Maison de Luxembourg au Moyen Age. Femme-poisson, à la double nature humaine et surnaturelle, elle aurait su charmer le noble Sigefroi, sur le lieu de la future ville de Luxembourg, devenant son épouse, et donnera vie à une déscendance dynastique destinée à entrer dans l’Histoire.
Cette sculpture de l’artiste Bettina Scholl-Sabbatini exprime la silhouette sinueuse et sensuelle de Mélusine. Elle s’harmonise parfaitement aux rondeurs évocatrices d’un corps maternel accueillant et chaleureux pour aboutir à une synthèse parfaite d’un sentiment de puissance et de légèreté joyeuse.
Reprise des horaires habituels du lundi au vendredi :
A compter du mercredi 16 septembre, l’accueil des patients ambulatoires de la Pharmacie (rétrocession) fonctionnera à nouveau normalement. Nous en profiterons pour ouvrir un deuxième bureau d’accueil. L’accueil se fera sans interruption du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30.
Samedi matin, service "sur demande préalable" :
Pour le samedi matin, un fonctionnement sur demande est organisé. Seuls les patients ayant informé de leur venue avant le vendredi 16h30 et disposant d’une prescription valide pourront recevoir leur traitement.
Appel au +352 4411 4623 avant le vendredi 16h30
Le pharmacien fait le point sur la validité des prescriptions et la situation d’affiliation et met le traitement de côté
Samedi entre 9h et 13h : remise du traitement préparé en pharmacie sur justificatif d’identité du patient
Délivrance particulière : Cannabis Médicinal dans le cadre du projet pilote national :
Délivrance sur la base d'une ordonnance fournie au préalable par fax (44 12 09) ou par mail (pharmaciens@chl.lu), avec une date de passage communiquée par le patient.
Ordonnance reçue avant 12h --> dispensation possible le jour même à partir de 14h
Ordonnance reçue après 12h --> dispensation possible dès le lendemain à partir de 8h
Dispensation uniquement du lundi au vendredi, aux horaires suivants :
Cette exposition présente des photographies aux sujets variés et qui ont toutes été réalisées par des médecins du CHL ayant mis leur minutie et leur perfectionnisme habituels au service de l’art photographique.
Le vernissage s’est tenu en présence de Madame Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg, de Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, de Dr Martine Goergen, Directeur médical du CHL et des médecins « photographes » participants.
Cette exposition sera visible place Guillaume II à Luxembourg jusqu’au 6 août 2020.
Les médecins du CHL participant à cette exposition:
Dr Axel Urhausen - médecin spécialiste en Médecine du sport
Dr Vincent Lens - médecin spécialiste en Radiologie diagnostique et interventionnelle
Dr Jan Koy - médecin spécialiste en Neurochirurgie
Un travail sortant des chemins battus et intitulé « The Evolution Driven Signature of Parkinson’s disease » vient d’être publié dans la revue scientifique réputée « Trends in Neuroscience ». Sous la direction du Pr Diederich, neurologue au CHL, ce travail s’est penché sur l’impact de l’évolution dans la genèse de la MP. Il conclut de façon provocatrice que, dû à l’évolution du cerveau humain, la MP pourrait être une maladie exclusivement humaine. Il est évident qu’une telle conclusion surprenante soulève de nombreuses questions et incite déjà dorénavant à une coopération entre disciplines scientifiques très disparates et jusqu’à présent peu interactives. Mais comment arriver à une telle conclusion tout au moins inattendue ?
La MP est une maladie neurodégénérative causée par la réduction fonctionnelle et la dégénérescence de diverses régions du cerveau. Il s’agit principalement d’aires cérébrales profondes, en particulier les ganglions de la base ou encore divers noyaux du tronc cérébral. Les conséquences sont multiples : dysfonctionnement de l’appareil locomoteur, apathie et dépression, dérégulation de la tension artérielle, symptômes intestinaux, etc... Afin de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents, la recherche se sert de modèles animaux qui sont l’outil de prédilection pour la recherche moderne. Cependant, il a été décevant de constater que ces modèles ne peuvent imiter que certains symptômes de la MP, mais non pas sa complexité toute entière. En outre, il est difficile d’imiter conjointement le vieillissement humain. De plus, on constate que contrairement au cancer et aux maladies cardiovasculaires, la MP ne se manifeste jamais durant la vie naturelle des mammifères, y compris les primates, nos cousins génétiquement les plus proches.
Est-ce que la MP est donc une maladie exclusivement humaine et pourquoi en est-il ainsi ?
Nico Diederich a constitué un groupe de travail international de chercheurs de différentes disciplines. Ils ont analysé, comparé et assemblé de nombreux éléments allant de la phénoménologie clinique et de la pathologie, jusqu’à l’anthropologie et la biologie, respectivement la neuropsychologie comparative. Leur travail est gratuitement accessible sur le site de l’éditeur : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S016622362030103X
Les arguments sont complexes. La biologie cellulaire et la pathologie nous montrent que les aires à risque pour la MP délivrent en continu au néocortex la partie supérieure du cerveau la plus développée de multiples informations et des propositions de réponses automatiques toutes faites, facilitant ainsi l’interaction avec l’environnement. Or, ce néocortex humain a connu une croissance exponentielle au cours de l’évolution humaine. Les aires de support mentionnées n’ont pas connu un tel essor, alors que les demandes et exigences du néocortex humain se sont multipliées. Comment faire pour satisfaire cette demande ? On note que, par exemple, la densité des synapses et le degré de ramification axonale de ces neurones sont considérablement plus élevés chez l’homme que chez les mammifères. Il s’ensuit que les besoins énergétiques, notamment dans le domaine des synapses sont devenus exponentiels chez l’homme. Les mitochondries, en tant que fournisseurs d’énergie cellulaire, y parviennent, tant bien que mal, et grâce à quelques astuces. Or, la vie humaine est très longue et ces neurones doivent travailler en continu. Le moment de la dégénérescence terminale de ces cellules travailleuses peut donc se produire à tout moment. Les facteurs génétiques et diverses influences épigénétiques y contribuent aussi, chez certains d’entre nous plus, chez d’autres moins, parfois plus tôt, parfois plus tard.
L’analyse critique des symptômes cliniques confirme le dysfonctionnement sévère des aires affectées par la MP au niveau des ganglions de la base et du tronc cérébral. En particulier, les modèles de réactions automatisés que ces structures fournissent au néocortex font défaut. Ainsi, la marche n’est plus un processus automatique et « irréfléchi », mais fait l’objet d’une prise de conscience. Des informations visuelles de base dans le champ de vision latéral, suggestives de mouvement et donc de danger latent, ne sont plus disponibles ou sont mal interprétées. Les processus automatiques du système nerveux autonome s’embrouillent, la pression artérielle devient trop élevée la nuit et trop basse le jour. L’expression faciale émotionnelle du vis-à-vis n’est plus saisie immédiatement et le langage corporel du patient s’appauvrit également. Enfin, les patients atteints de MP peuvent devenir dépourvus d’instinct et d’intuition, toute action et réaction faisant alors l’objet d’une réflexion, est exécutée avec effort, de manière posée.
Bien sûr, une telle hypothèse ne peut pas expliquer tout symptôme et chaque pièce du puzzle de la MP. De nombreux signes se manifestent en compensation aux premiers symptômes ou affectent secondairement d’autres aires non sensibles à la MP. Nico Diederich et ses co-auteurs de l’Université de Tokyo, de l’Institut Karolinska de Stockholm et de la Rush University à Chicago sont toutefois convaincus que le concept soulèvera de nouvelles questions épineuses et facilitera le dialogue des disciplines cliniques avec les branches de l’anthropologie et de l’évolution.
La MP est-elle alors un syndrome à part dans le domaine des maladies neurologiques et psychiatriques ? Non, elle ne l’est pas. Récemment, la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, l’autisme, etc. ont également été abordés en tant que maladies purement humaines et potentiellement par l’évolution -aussi génétique- de l’homme.
Le laboratoire d'analyses CHL Maternité est réservé aux prises de sang chez les femmes enceintes suivies à la Maternité du CHL. Du Lundi au vendredi, de 9h00 à 11h00
Pour votre sécurité et celle des autres, nous vous demandons aussi de respecter un certain nombre de consignes de sécurité lors de votre passage au CHL:
Vous présenter juste à l’heure, une avance de 10 minutes est suffisante pour réaliser les formalités administratives
De préférence ne pas venir accompagné
Vous devrez vous munir de votre convocation papier (ou du rappel SMS) indiquant l’heure et le lieu de votre rendez-vous.
Cibler l'autophagie cellulaire montre des résultats prometteurs. Cette étude, co-écrite par le Dr Bassam Janji et le Dr Guy Berchem (Médecin chef du service d’Hématologie / Hémato-Oncologie / Cancérologie du CHL) a été publiée le 29 avril 2020 dans la prestigieuse revue Science Advances.
Des scientifiques du groupe de recherche ‘Tumor Immunotherapy and Microenvironment (TIME)’, dirigé par le Dr Bassam Janji, du ‘Department of Oncology’ au Luxembourg Institute of Health (LIH), et la société pharmaceutique suédoise Sprint Bioscience ont publié les résultats d'une approche innovante qui transforme les tumeurs dites « froides » en tumeurs «chaudes». Les tumeurs « froides », non- infiltrées par les cellules immunitaires, sont typiquement résistantes à l'immunothérapie. Au contraire, les tumeurs «chaudes» enflammées sont infiltrées par le système immunitaire et sensibles à l'immunothérapie. À l'épicentre de cette stratégie se trouve une nouvelle molécule développée par Sprint Bioscience, SB02024, qui s'est avérée inhiber avec succès l'autophagie, un processus d' «autodigestion» qui permet aux cellules cancéreuses d'acquérir les nutriments pour soutenir leur prolifération. Ces résultats révolutionnaires ont été publiés le 29 avril dans la prestigieuse revue «Science Advances».
Les inhibiteurs des points de contrôle immunitaire (ICI), exemplifiés par les anti-PD-1, sont des médicaments d’immunothérapie qui agissent en enlevant les « freins » du système immunitaire et en déclenchant une attaque immunitaire contre les cellules cancéreuses. Ces médicaments sont très prometteurs pour le traitement de nombreux cancers. Cependant, relativement peu de patients atteints de cancer présentent des bénéfices thérapeutiques significatifs lorsqu'ils sont traités par ICI seul. Par conséquent, il existe un réel besoin clinique de concevoir des thérapies combinatoires qui augmentent les taux de réponse et étendent l'utilisation des ICI à un plus grand nombre de patients et de types de tumeurs différents. L'une des principales causes de non-réponse des tumeurs aux ICI est la mauvaise infiltration des cellules immunitaires cytotoxiques dans le lit tumoral, c’est à dire le tissue qui entoure la tumeur. Par conséquent, des approches qui attirent les cellules immunitaires vers les tumeurs « froides » mal infiltrées amélioreraient considérablement les avantages thérapeutiques de l'immunothérapie basée sur les ICI.
Dans ce contexte, le groupe de recherche ‘TIME’ et Sprint Bioscience ont conçu une stratégie innovante pour recruter les principales cellules immunitaires cytotoxiques dans le lit tumoral en inhibant l’autophagie. L'autophagie, un processus de «recyclage» cellulaire, a également été associée à l'évasion des cellules cancéreuses à la surveillance immunitaire. Plus précisément, les scientifiques ont exploité plusieurs molécules et techniques, notamment la molécule SB02024 de Sprint Bioscience, qui agissent contre Vps34, une protéine clé impliquée dans le processus d'autophagie. Les chercheurs ont utilisé des modèles précliniques de souris pour évaluer les effets du ciblage génétique et pharmacologique de Vps34 sur la croissance tumorale et la survie des souris. Fait intéressant, ils ont constaté que l'inhibition de l'autophagie entraînait une augmentation de la production de CCL5 et CXCL10, deux cytokines pro- inflammatoires impliquées dans le recrutement de cellules immunitaires cytotoxiques telles que les cellules immunitaires de type NK (Natural Killers), les macrophages et les cellules T dans le microenvironnement tumoral. Une telle infiltration était associée à une croissance tumorale réduite et une survie prolongée des souris porteuses de mélanome et de tumeur colorectale (voir Figure). Ces résultats ont mis en évidence le très haut potentiel des inhibiteurs de Vps34 en tant que médicaments rendant les tumeurs éligibles ou sensibles à l'immunothérapie basée sur les ICI. De plus, l'équipe du Dr Janji a montré que la combinaison de l'inhibiteur de Vps34 SB02024 avec les anti-PD-1 améliore considérablement l'efficacité de ces ICI dans le mélanome et le cancer colorectal résistants au traitement.
Figure: Nouvelle approche pour améliorer l'immunothérapie du cancer en transformant les tumeurs «froides» en tumeurs «chaudes». Les tumeurs froides ont peu ou pas de cellules immunitaires dans leur microenvironnement. Ces tumeurs ne sont pas éligibles ou ne répondent pas à l'immunothérapie (1). Le traitement des tumeurs froides avec des inhibiteurs de Vps34, tels que SB02024 développé par Sprint Bioscience (2), induit la libération de chimiokines inflammatoires (CCL5 et CXCL10) dans le microenvironnement tumoral. Ces chimiokines entraînent les cellules immunitaires (cellules NK et T CD8) dans le microenvironnement tumoral et transforment ensuite la tumeur «froide» «chaude» (3). Le traitement d'une tumeur chaude par immunothérapie (anti-PD-1) libère le frein sur les cellules immunitaires présentes dans la tumeur (4) et induit la destruction des cellules cancéreuses par les cellules immunitaires (5).
Sur la base de leurs résultats précliniques, les scientifiques ont également établi une «signature de réponse Vps34». En utilisant cette signature, ils ont pu stratifier 470 patients atteints de mélanome en trois groupes présentant un niveau d'expression élevé, intermédiaire et faible de «signature de réponse Vps34». Ces trois groupes correspondent aux patients présentant respectivement des tumeurs « chaudes », « intermédiaires » et « froides ». L'équipe a montré que la survie globale et sans maladie des patients présentant une «signature de réponse Vps34» élevée (tumeur «chaude») est significativement meilleure par rapport à ceux portant une « signature de réponse Vps34 » faible (tumeur froide).
« Notre étude a mis en évidence le potentiel de l’inhibition de la protéine Vps34, et donc de l’autophagie, en tant qu'approche combinatoire innovante pour étendre le bénéfice thérapeutique des ICI comme les anti-PD-1 aux patients atteints de mélanome et de cancer colorectal ne répondant pas ou n’étant pas éligibles à cette immunothérapie révolutionnaire. De plus, nos résultats fournissent une première preuve de concept pour soutenir la conception d’essais cliniques innovants utilisant des inhibiteurs de Vps34 en combinaison avec les anti-PD-1 », conclut le Dr Janji.
L'étude, co-écrite par le Dr Bassam Janji et le Dr Guy Berchem, a été publiée le 29 avril 2020 dans la prestigieuse revue Science Advances, avec le titre complet « Inhibition of Vps34 reprograms cold into hot inflamed tumors and improves anti-PD-1/PD-L1 immunotherapy ». Elle a été réalisée en collaboration avec Sprint Bioscience (Suède), le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), le Karolinska Institute (Suède) et l'Université de Pennsylvanie (USA).
Ce jeudi 04 juin, Son Altesse Royale le Grand-Duc, accompagné de Mme Paulette Lenert, ministre de la Santé, a visité le Centre Hospitalier de Luxembourg afin d'y rencontrer le personnel médico-soignant mobilisé pendant la lutte contre le COVID-19. Une visite qui a permis au Grand-Duc d'échanger avec le personnel médico-soignant sur le travail intense réalisé pendant la crise et de l'impact que ce dernier avait sur eux. L'occasion également d'exprimer sa reconnaissance pour l'engagement et le dévouement du personnel hospitalier lors de cette période difficile.
Durant la visite, le Chef d'Etat a reçu des explications quant à la gestion de la crise sanitaire au CHL avant d'aller voir, sur place, une partie des installations du « Field Hospital ». Pour rappel, le gouvernement avait procédé au site CHL Centre à la mise en place d'une tente de tri pour les urgences et d'une réserve de lits complémentaires non intensifs permettant d'accueillir, en cas de besoin, un nombre plus important de patients COVID+ souffrant de problèmes respiratoires. Cette structure provisoire avait pu être fournie grâce au soutien matériel de la NSPA (NATO Support and Procurement Agency), en étroite collaboration avec l’Armée luxembourgeoise.
La visite a été guidée par M. Paul Mousel, président de la Commission administrative du CHL, et les membres du comité de direction du CHL.