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Un nouveau Directeur général pour le CHL à partir du 1ier mars 2024

Un nouveau Directeur général pour le CHL à partir du 1ier mars 2024

La Commission administrative du Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) a nommé le Dr Martine Goergen, actuellement Directeur médical, à la fonction de Directeur général du CHL en remplacement de son Directeur général actuel, le Dr Romain Nati qui fera valoir ses droits à la retraite en 2024.

Photo du Docteur Martine Goergen

La Commission administrative est sûre d'avoir trouvé un successeur exceptionnel en la personne du Dr Martine Goergen et qui marquera l'histoire du CHL en devenant la première femme à occuper le poste de Directeur général d’un hôpital aigu au Luxembourg.

« C’est avec un grand honneur que j’accepte la fonction de Directeur général d’une institution clef du secteur de la santé luxembourgeois. » (Dr Martine Goergen).

Ayant débuté sa carrière professionnelle au CHL en tant que chirurgien général en 2001, elle a rapidement pris des responsabilités de gestion en tant que chef de service et chef de département de la chirurgie générale en 2009, avant d’occuper le poste de Directeur Médical du CHL à partir de 2017. Elle a consolidé ses compétences en management par un diplôme de management en Sciences Politiques (Executive Master Trajectoires Dirigeants).

« Ma vision s’inscrit dans une continuité innovatrice, évolutive et progressive d’utilité, tout en gardant le patient au centre de mes préoccupations.» (Dr Martine Goergen)

Nous sommes persuadés que le nouveau Directeur général continuera l’engagement du CHL pour l’excellence clinique, les soins centrés sur les patients, la recherche et l’enseignement.
 
Pour la Commission administrative

Paul Mousel

Président 

Un aquarium rempli d’animaux aquatiques en coton décore désormais la salle des parents en néonatologie

Un aquarium rempli d’animaux aquatiques en coton décore désormais la salle des parents en néonatologie

Pour rassurer la fratrie du nouveau-né prématuré hospitalisé en néonatologie, un groupe de bénévoles passionnées par le crochet, qui collabore depuis 2014 avec la KannerKlinik du CHL pour offrir aux nouveau-nés prématurés des pieuvres en coton (des « Ocki’s ») dans un but thérapeutique, a fait preuve encore une fois d’un beau geste de générosité : la création d’un aquarium rempli d’animaux aquatiques en coton. De toutes les formes (baleines, requins, raies, poissons …) et de toutes les couleurs, ces animaux ont été confectionnés par les crocheteuses bénévoles.

Photo de l'aquarium

Cet aquarium a été installé dans la salle des parents, qui est réservée exclusivement aux parents et à la fratrie de l’enfant hospitalisé en néonatologie. Cette pièce permet aux familles de se détendre, de prendre leurs repas, de s’occuper (jeux…).

Les équipes de la KannerKlinik du CHL tiennent à remercier les crocheteuses bénévoles pour leur main-d’œuvre : la confection des animaux aquatiques a en effet nécessité plus de 80 heures de travail.

Photo de l'équipe

Photo d'un poisson en coton

Photo d'un poisson en coton

Photo d'un poisson en coton

 

 

2e don fait au Lions Club Luxembourg pour l'hôpital de ZAPORIZHZHYA en Ukraine

2e don fait au Lions Club Luxembourg pour l'hôpital de ZAPORIZHZHYA en Ukraine

2e don fait au Lions Club Luxembourg pour l'hôpital de ZAPORIZHZHYA en Ukraine avec la visite des représentants du Lions Club :

  • Gouverneur : Jean Philippe Christienne
  • Vice Gouverneur : Monique Isebaert
  • Président du Lions Club International : Nicola Agus
  • Past gouverneur et membre du lions Club International : Bert Bouwmans
  • Président du lLions Club Xenium : Benoit Egée
  • Administrateur et coordinatrice du projet matériel médical : Pascale Bartz
  • Administrateur et representant d ela FOndation Lion Luxembourg : Marie France Fassotte
  • Directeur de l'association LUKraine : Nicolas Zharov

Directeur Administratif et Financier du CHL : Paul Meyers

Représentante de la Cellule d'Ingéniérie Biomédicale : Karine Anselmo

 

Matériel donné :

  • Divan d'examen
  • Pèse-bébé
  • Bassins
  • Aspiration médico-chirurgicale
  • ECG, moniteur de surveillance
  • Chariot de soins
Visite des ministres Taina Bofferding et Franz Fayot à Sodexo Luxembourg au CHL

Visite des ministres Taina Bofferding et Franz Fayot à Sodexo Luxembourg au CHL

Le vendredi 21 juillet 2023, la ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Taina Bofferding, et le ministre de l'économie Franz Fayot ont rendu visite à Sodexo Luxembourg au CHL pour discuter de la promotion de l'entrepreneuriat au Luxembourg et de la mise en œuvre du plan d'action pour l'égalité femmes-hommes et le bien-être au travail. Le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, et M. Paul Meyers, Directeur administratif et financier du CHL, participaient à la discussion.

Photo de la visite

Photo de la visite

Photo de la visite

Photo de la visite

Photo de la visite

Don de lits et de chariots à linge aux associations Lions Club Luxembourg Xenium et LUkraine asbl

Don de lits et de chariots à linge aux associations Lions Club Luxembourg Xenium et LUkraine asbl

Le CHL et l'INCCI ont décidé d’un commun accord de faire don aux associations Lions Club Luxembourg Xenium et LUkraine asbl d'une trentaine de lits d'hospitalisation équipés de matelas ainsi que de chariots à linge, pour couvrir les besoins en matériel de l'hôpital régional de Zaporizhzhia en Ukraine.

Ces lits, récemment remplacés au CHL et à l'INCCI, ont été affrétés directement dans le camion à destination de l'Ukraine les 6 et 7 juillet 2023.

Photo du don devant camion

Photo du don devant camion

Photo du don devant camion

Photo du camion qui transporte les lits

Une «exposition à ciel ouvert » au CHL

Une «exposition à ciel ouvert » au CHL

Vingt artistes de renommée internationale provenant de 8 pays différents ont réalisé une fresque de « Street Art » géante pour embellir les palissades en bois qui masquent le chantier de construction du futur CHL Centre.

Un projet exceptionnel d’Art Urbain

En attendant l’ouverture de son nouvel hôpital, le CHL a en effet décidé d’embellir le quotidien des riverains du quartier et des passants, en leur offrant un « une exposition à ciel ouvert » avec une fresque monumentale de 750 mètres de long et 3 mètres de hauteur. 

Pour réussir ce projet exceptionnel, le CHL s’est associé à ces vingt artistes suivants:

  • LU : Alain Welter (Mope), Joël Rollinger (Rojo), Sader, Spike, Stick, Sumo, Thomas Iser
  • DE : Cone the Weird, Love, Mars
  • FR : Amose, Nilko, Rea
  • IT : Bo, MicroBo
  • BE : Defo, El Nino 
  • AT : Kryot
  • NL : Daan Botlek
  • UK : Dave the Chimp

Chaque artiste a eu carte blanche pour laisser libre cours à sa créativité, sur une zone prédéfinie.

Le Centre socio-éducatif « Liewenshaff » a également été associé à ce projet.  En effet, à la suite d’un workshop, un groupe de jeunes volontaires s'est chargé de personnaliser le logo du CHL prévu comme élément graphique sur la palissade. 

La décoration des palissades restera visible jusqu’à l’enlèvement des palissades, à la fin du chantier. 

Photo street Art CHL

Photo street Art CHL

Photo street Art CHL

Photo street Art CHL

Photo street Art CHL

Photo street Art CHL

Photo street Art CHL

La médecine nucléaire, une discipline en plein essor

La médecine nucléaire, une discipline en plein essor

La médecine nucléaire connaît actuellement un essor important, tant sur le volet diagnostic que thérapeutique. Tour d’horizon de cette discipline médicale avec le Dr Olivier Schaeffer, nouveau chef de service du service de médecine nucléaire du CHL.

Photo du Dr Schaeffer

Qu’est-ce que la médecine nucléaire ?

La médecine nucléaire est la branche de la médecine qui utilise les propriétés des isotopes radioactifs à des fins médicales diagnostiques (imagerie) et thérapeutiques.

La médecine nucléaire diagnostique (partie imagerie de la spécialité) s’est fortement développée et joue aujourd’hui un rôle central dans la médecine nucléaire. Elle représente plus de 90 % de l’activité du service de médecine nucléaire du CHL. Les deux modalités d’imagerie en médecine nucléaire les plus couramment réalisés sont la tomo-scintigraphie TEMP et le PET-CT (ou TEP-TDM en français). La médecine nucléaire thérapeutique représente quant à elle moins de 10 % de l’activité du service de médecine nucléaire du CHL, et concerne majoritairement les pathologies thyroïdiennes (cancéreuses ou non) ainsi que les cancers métastatiques. 

La médecine nucléaire couvre le diagnostic et le suivi de nombreuses pathologies :

  • cancéreuses (historiquement et essentiellement),
  • endocriniennes,
  • cardiopathies (coronariennes essentiellement ou infectieuses),
  • maladies inflammatoires, systémiques,
  • pathologies ostéoarticulaires (orthopédiques, rhumatismales, traumatiques ou infectieuses),
  • de nombreuses explorations fonctionnelles d’organes cibles (en pneumologie, néphrologie, neurologie…).

Le service de médecine nucléaire du CHL dispose des équipements médicaux polyvalents, à savoir :

  • Deux gamma-caméra, qui permettent de faire des tomoscintigraphies TEMP.
  • Le seul appareil PET-SCAN (TEP-TDM) du pays, partagé entre les différents services de médecine nucléaire de Luxembourg au sein du Centre National PET avec la majorité des radiotraceurs autorisés en Europe. Un générateur Gallium-68 est notamment en utilisation depuis deux ans, grâce à l’installation d’une radiopharmacie et de la collaboration étroite avec les radiopharmaciens, permettant d’utiliser des radiotraceurs pour l’exploration des cancers de la prostate et neuro-endocrine.
  • Deux chambres de thérapie au sein de l’unité 23 pour les traitements par iodothérapie (des pathologies thyroïdiennes notamment).

Appareil de radiologie

En tant que nouveau chef de service du service de médecine nucléaire du CHL, quels sont les objectifs que vous souhaitez atteindre dans le cadre de votre nouvelle fonction ?

Trois objectifs sont évoqués par Dr Schaeffer :

  • « Le premier objectif, plus pragmatique, est de perfectionner notre activité de routine clinique (en TEMP et TEP) : que ce soit au niveau des procédures d’acquisition, des équipements ou des comptes-rendus médicaux, afin de répondre de façon optimale aux questions des médecins demandeurs pour apporter le meilleur service médical rendu possible au patient et son intégration à la prise en charge globale du patient. »
  • « Le deuxième objectif est de renforcer la position de la médecine nucléaire au sein de la prise en charge multidisciplinaire des patients, surtout en cancérologie, et de continuer à développer notre participation et notre rôle au sein des Tumorboard. » 
  • « Le troisième objectif est de mettre en place la thérapie au 177-luthétium, dans certaines indications de cancer prostatique ou neuro-endocrines métastatiques qui est complémentaire de l’activité d’imagerie diagnostique déjà réalisée à l’aide du générateur de Galium-68 (c’est-à-dire les PETscan au 68Ga-PSMA et 68Ga-DOTA-TOC). C’est ce que l’on appelle la théranostique (contraction de thérapie et diagnostic) ; une « nouvelle » approche personnalisée en médecine nucléaire visant à sélectionner des patients à l’aide d’un radiotraceur en imagerie fonctionnelle (en PETscan au 68Ga-PSMA ou 68Ga-DOTA-TOC) qui pourraient bénéficier d’un traitement par radiothérapie interne vectorisée (par 177Lutétium utilisant la même cible fonctionnelle qu’en imagerie : à savoir les analogues PSMA ou DOTA-TOC).

 

Est-il question d’étoffer l’équipe prochainement ?

Un nouveau médecin, à temps plein salarié, viendra compléter l’équipe médicale du service de médecine nucléaire du CHL d’ici la fin de l’année 2023/début 2024. 

Les objectifs poursuivis sont les suivants :

  • Répondre à une demande croissante d’activité standard en médecine nucléaire,
  • Mettre en place la théranostique (177Lu en prostate et tumeur neuro-endocrine),
  • Mener davantage de projets pour développer l’activité du service,
  • Promouvoir la visibilité des examens d’imagerie médicale (PET-Scan, scintigraphie…) par des actions de communication, et mettre l’accent sur la qualité et la sécurité de ces examens,
  • Commencer à participer à des projets de recherche et universitaires.

Dr Olivier Schaeffer précise : « La croissance de l’activité en PETscan a largement dépassé nos prédictions ces dernières années, et ceci augmente pour deux raisons principales à mon sens. D’une part, le nombre d’indications d’examens d’imagerie en médecine nucléaire a augmenté : à chaque fois que l’on obtient un nouveau radio-traceur (en PETscan par exemple), de nouvelles indications se rajoutent à notre activité. D’autre part, la technique PETscan a prouvé son utilité dans le diagnostic et le suivi d’un nombre croissant de pathologies. En cancérologie notamment, le PETscan est indiqué dans un nombre croissant de types de tumeurs. Grâce à l’amélioration spectaculaire des traitements anti-cancéreux, les patients bénéficient de d’avantages d’options et de meilleurs traitements, dont il est nécessaire d’évaluer l’efficacité et, par conséquent, de recourir à l’imagerie médicale pour leur suivi médical. C’est pourquoi nous avons un recrutement de patients de plus en plus important et au plus long cours. » 

 

Quel est votre message pour rassurer les patients sur les risques potentiels inhérents à la médecine nucléaire ? 

Dr Olivier Schaeffer : « Aujourd’hui encore, la plus grande crainte des patients liée à une méconnaissance concerne la radioactivité et l’ensemble des rayonnements ionisants. La lutte contre la radiophobie passe par l’information. Notre rôle consiste donc aussi à donner une information claire aux patients et également aux autres professionnels de santé (essentiellement les médecins demandeurs) sur les effets secondaires liés aux examens irradiants. Il convient particulièrement de rassurer les patients sur les risques de l’imagerie médicale. Le rapport bénéfice-risque lié aux irradiations est évalué par des professionnels de santé au moment où l’examen a été demandé ou prescrit. Une fois que l’examen est fixé, c’est que l’examen est médicalement justifié, et que le risque apparaît très faible, voire négligeable en termes d’effets secondaires. Nous nous tenons également à disposition des médecins demandeurs pour les aiguiller dans le choix du meilleur examen, en fonction du contexte clinique de leur patient. »

Pet Scan

Le CHL est le premier hôpital au Luxembourg à ouvrir une salle d’angiographie BI PLAN 

Le CHL est le premier hôpital au Luxembourg à ouvrir une salle d’angiographie BI PLAN 

Grâce à ce nouvel équipement, le diagnostic et le traitement des patients en (neuro)radiologie interventionnelle, et plus particulièrement des patients atteints d’un AVC ischémique ou d’un anévrisme cérébral, seront considérablement améliorés.

La nouvelle salle d’angiographie BI PLAN du CHL, première salle de ce type au Luxembourg, vient d’être inaugurée officiellement ce mercredi 12 juillet 2023, en présence notamment de Madame la ministre de la Santé, Paulette Lenert, de membres de la direction de la Santé, et de la Direction du CHL. 

Cette acquisition répond notamment aux besoins des services nationaux de Stroke Unit niveau II et de neurochirurgie, et permet d’améliorer le diagnostic, le traitement, et la sécurité des patients en neuroradiologie interventionnelle, dont les patients atteints d’un AVC ischémique ou d’un anévrisme cérébral. 

En même temps, le Bi-Plan permet de réaliser toute la radiologie interventionnelle vasculaire et viscérale, que ce soit en urgence ou en programmé.

Les travaux d’aménagement et d’installation de la salle d’angiographie BI PLAN ont duré 5 mois. Le coût de l’équipement s’élève à 2 millions d’euros.

Équipée d’un dispositif médical de marque Siemens, le « Artis icono Biplane », la nouvelle salle est en effet destinée à accueillir en priorité les patients qui doivent être traités par voie endovasculaire et mini-invasive de pathologies vasculaires intracrâniennes (anévrisme cérébral et AVC ischémique), de pathologies vasculaires médullaires, aortes, vaisseaux périphériques, de stents carotidiens, d’embolisation des tumeurs et de pathologies du rachis.

Photo du bi-plan

Une vision 3D en temps réel et moins de rayons X

Dr Martine Goergen, Directrice médicale du CHL : « Grâce à ce système d’imagerie, le neuroradiologue dispose désormais d’images en 3D que l’on affiche sur l’écran et qui lui permettent de naviguer en 3D dans les artères. Il peut ainsi suivre ses gestes au fur et à mesure de l’intervention et observer l’avancée du traitement avec une grande précision, en temps réel. C’est un véritable atout et une amélioration considérable de la sécurité de l’intervention. L’autre grand avantage est que ce système nécessite beaucoup moins de rayons X. On diminue la dose de 50 à 70 % tout en disposant d’images de très haute qualité. »

Photo du bi-plan

Un double capteur numérique piloté par l’intelligence artificielle

Dr Martine Goergen : « Le biplan dispose de deux tubes à rayons X et de deux détecteurs numériques identiques de 40x30 cm. Ceci permet au neuroradiologue de disposer de deux projections à deux angles différents en même temps. Outre la présence des deux plans, le système s’appuie sur l’IA (Intelligence Artificielle) pour générer les images et administrer la dose de rayons X la plus faible possible au patient. Rapide, précis et optimisé, cet équipement permet de diminuer aussi la quantité d’agent de contraste nécessaire et entraîne un meilleur rétablissement du patient. »

Photo du bi-plan


Vidéo


Photos de l'inauguration

Photo de l'inauguration du bi-plan

Photo du bi-plan

Photo du bi-plan

Photo du bi-plan

Photo du bi-plan

Photo du bi-plan

Photo du bi-plan

 

Visite de Paulette Lenert, ministre de la Santé, dans le services des urgences pour adultes et enfants

Visite de Paulette Lenert, ministre de la Santé, dans le services des urgences pour adultes et enfants

Ce 20 juin, Madame Paulette Lenert, ministre de la Santé, accompagnée de Monsieur Jean-Paul Freichel, commissaire aux hôpitaux, du Dr Juliana D’Alimonte, directrice adjointe opérationnelle et technique à la Direction de la Santé, du Dr Jean-Jacques Stelmes, médecin à la Direction de la santé et de Monsieur Alexandre Bonato, expert en santé publique de la Direction de la Santé, se sont rendus au CHL pour une visite de ses services des urgences pour adultes et enfants. Ils ont été accueillis par Monsieur Paul Mousel, Président de la Commission administrative du CHL, des membres du Comité de Direction et les équipes médico-soignantes des services d'Urgences et de Radiologie.

Photo de ma visite de la ministre

La visite a permis de revenir en détail sur les flux d'entrée, le système de triage et la prise en charge des patients admis aux urgences du CHL. Elle a par ailleurs été l'occasion de faire le point sur des filières de prises en charge spécifiques existantes au CHL, telles que celle dédiée au patient gériatrique ou psychiatrique, ou encore celle du patient avec suspicion d’AVC. Les travaux d'aménagement en cours au niveau de ce service, comportant notamment l'installation d'un scanner dédié aux urgences et une augmentation du nombre de lits porte, contribueront à améliorer les flux des patients et donc leur prise en charge globale lors de leur séjour dans le service.

Des explications furent également fournies quant à la création à proximité d'une salle d’angiographie BI PLAN, première salle de ce type au Luxembourg. Celle-ci vise notamment à améliorer le diagnostic et le traitement des patients en neuroradiologie interventionnelle, dont les patients victimes d’un AVC ou de ruptures d'anévrismes cérébraux.

Photos de la visite de la ministre   
La visite de la ministre au CHL s’est terminée par une visite, sur site, des urgences pédiatriques. Des détails furent donnés quant à la réalisation de travaux importants qui sont amorcés actuellement, avec entre autres le rajout d’une salle d’attente supplémentaire et un agrandissement de l’espace d’accueil, ceci pour une prise en charge optimisée des enfants traités aux urgences à la KannerKlinik.

Photos de la visite de la ministre

Le LCTR-Fuerschungsklinik Lëtzebuerg : un atout socio-économique supplémentaire pour le Luxembourg

Le LCTR-Fuerschungsklinik Lëtzebuerg : un atout socio-économique supplémentaire pour le Luxembourg

Le LCTR-Fuerschungsklinik Lëtzebuerg : un atout socio-économique supplémentaire pour le Luxembourg.

Le nouveau centre de recherche translationnelle suscite l'intérêt du Grand-Duc Héritier.


Le mardi 20 juin, le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) ont accueilli Son Altesse Royale le Prince Guillaume, Grand-Duc Héritier de Luxembourg, M. Franz Fayot, Ministre de l'Economie, et M. Claude Meisch, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, pour une visite du Centre Luxembourgeois de Recherche Clinique et Translationnelle (LCTR Fuerschungsklinik Lëtzebuerg), qui visait à illustrer son fonctionnement et son rôle dans la promotion du développement sociétal et économique du Grand-Duché.

Cogéré à la fois par le CHL et le LIH, en étroite collaboration avec les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) et le Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM), le LCTR Fuerschungsklinik est la première infrastructure de recherche nationale réunissant cliniciens, chercheurs et patients dans le but de traduire les résultats de la recherche en solutions thérapeutiques et de diagnostic tangibles. Le centre, qui a ouvert ses portes en décembre 2022, regroupe les infrastructures de recherche de pointe, les équipements médicaux et les compétences administratives et de gestion de projet de l'Unité de Recherche du CHL et du « Translational Medicine Operations Hub » (TMOH) du LIH, les mettant à la disposition des chercheurs et cliniciens des hôpitaux et instituts de recherche luxembourgeois. « L'objectif ultime du LCTR est de favoriser le développement de nouvelles solutions médicales personnalisées pour améliorer la prévention, le diagnosticet le traitement des principales maladies chroniques - telles que le cancer, les maladies infectieuses et les troubles immunitaires et neurodégénératifs - répondant ainsi aux besoins actuellement non satisfaits despatients », explique le Prof. Ulf Nehrbass, Directeur du LIH.

La visite guidée a débuté par les discours de bienvenue du Dr Romain Nati (Directeur Général du CHL) et du  Prof. Nehrbass, qui ont mis l'accent sur l'impact économique de cette infrastructure de recherche et d'autres au Luxembourg, ainsi que sur la promotion de la recherche au Grand-Duché. En particulier, le Dr Hermann Thien, directeur du TMOH, et le Dr Manon Gantenbein, responsable du Centre d'investigation clinique et épidémiologique (CIEC) du LIH, ont présenté les services que les plateformes et infrastructures telles que le LCTR, le TMOH et le CIEC peuvent fournir pour soutenir la mise en place et l'exécution d'essais cliniques internationaux au Luxembourg.

En outre, le Dr Guy Fagherazzi, directeur du département de santé de précision du LIH, a abordé un sujet clé de la santé numérique, à savoir l'impact sociétal de la recherche sur les biomarqueurs vocaux numériques et l'intelligence artificielle sur le suivi des patients.

Enfin, le professeur Rejko Krüger, directeur du Transversal Translational Medicine (TTM) au LIH, a illustré la manière dont la recherche clinique peut être traduite en solutions de santé numérique personnalisées pour s'attaquer au fardeau de plus en plus important des troubles neurodégénératifs dans notre société vieillissante - un sujet d'intérêt particulier pour le Grand-Duc héritier.

« Le Luxembourg se caractérise par un écosystème de recherche biomédicale très soudé, doté d'une infrastructure de recherche et de soins de santé de pointe, ainsi que de scientifiques et de cliniciens hautement qualifiés. Ces atouts sont non seulement essentiels pour générer des avantages sociétaux concrets pour la population, mais aussi pour favoriser la croissance économique du pays. En effet, les pôles de compétence et de technologie tels que le LCTR, le TMOH et le CIEC nous permettront d'attirer, de retenir et de soutenir de plus en plus les entreprises pharmaceutiques internationales établies, ainsi que les jeunes entreprises innovantes qui cherchent à s'établir au Grand-Duché. En leur fournissant les équipements, les échantillons biologiques, les données cliniques et l'expertise en gestion de projet dont ils ont besoin pour réaliser leurs essais et études cliniques et développer de nouvelles solutions diagnostiques et thérapeutiques, nous sommes une destination attrayante », déclare le Prof. Nehrbass. « En effet, nous avons déjà démontré la valeur ajoutée de nos services et de notre expertise, ayant participé récemment à plusieurs projets et essais cliniques internationaux, de SCOL et PADOVA pour le traitement de la maladie de Parkinson, à DISCOVERY pour le traitement du COVID-19 pour n'en citer que quelques-uns, ainsi qu'à des études futures dans les prochains mois », ajoute-t-il.

Pour rappel, le LCTR et ses équipes de support associées sont ouverts à tous les hôpitaux, instituts de recherche et entreprises souhaitant réaliser des projets de recherche translationnelle au Luxembourg, sous réserve de l'approbation préalable par un comité de sélection translationnel dédié, et du financement duprojet.


Le LCTR bénéficie d’un soutien financier du FEDER

A propos du Luxembourg Institute of Health: Research dedicated to life

Le Luxembourg Institute of Health (LIH) est un établissement public de recherche biomédicale focalisé sur la santé de précision et investi dans la mission de devenir une référence de premier plan en Europe pour la traduction de l'excellence scientifique en avantages significatifs pour les patients.Le LIH place le patient au cœur de toutes ses activités, animé par une obligation collective envers la société d'utiliser les connaissances et les technologies issues de la recherche sur les données dérivées des patients pour avoir un impact direct sur la santé des personnes. Ses équipes dévouées de chercheurs multidisciplinaires visent l'excellence, en générant des connaissances pertinentes liées aux maladies immunitaires et au cancer.
L'institut considère les collaborations, les technologies de rupture et l'innovation des processus comme des opportunités uniques d'améliorer l'application des diagnostics et des thérapies dans le but à long terme de prévenir les maladies.

À propos du Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL)

Hôpital de pointe avec 587 lits et centre de référence national pour de nombreuses disciplines, le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) assure une activité de diagnostic et de traitement innovante répondant à des standards de qualité internationaux reconnus et accrédités par la Joint Commission International (JCI), ainsi qu’une mission d’enseignement et de recherche en tant qu’établissement public. www.chl.lu
 

 

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