Cancer de l'endomètre

Cancer de l'endomètre

La prise en charge du cancer de l'endomètre au CHL

Le cancer le plus fréquemment rencontré en gynécologie est le cancer de l’endomètre. Les autres cancers sont moins fréquents (col utérin, ovaire et trompes) voire même rares (vulve, vagin et tumeurs du placenta)

Le CHL propose une prise en charge incluant une mise au point, traitement et suivi des différents cancers gynécologiques. Seulement pour la radiothérapie nos patientes bénéficient de la coopération avec le Centre François Baclesse.

 

 

Le parcours pour les patientes atteintes d’une maladie néoplasique est un peu similaire pour toutes les disciplines médicales. Les patientes symptomatiques sont détectées par le médecin de famille ou par nos collègues gynécologues. Après avoir assuré par biopsie qu’une maladie néoplasique est présente, le gynécologue traitant fait le bilan d’extension pour la maladie présente en utilisant l’infrastructure hospitalière du CHL, surtout la radiologie et la médecine nucléaire. Un suivi psychologique est proposé à la patiente et ses proches, dès le premier contact avec eux.

Le dossier complet est alors présenté et discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour trouver la meilleure séquence thérapeutique (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie ou hormonothérapie)

En cas d’un traitement chirurgical du cancer de l’endomètre, l’utilisation de la chirurgie mini-invasive est devenue le « golden standard ». Pour le traitement chirurgical du cancer du col, la voie endoscopique est favorisée si possible. Des simulations préopératoires 3D peuvent devenir une aide importante pour la planification du geste chirurgical dans le futur proche.

Pour les cancers de l’ovaire, la laparoscopie a seulement un caractère diagnostique. Pour la chirurgie cyto-réductive, l’abord par laparotomie en incorporant les différentes disciplines nécessaires (gynécologie, chirurgie digestive / urologie) reste d’actualité.

D’autres défis pour l’optimalisation du traitement chirurgical des cancers gynécologiques solides sont en cours de mise en place au CHL : l’utilisation, selon les guidelines internationaux, du concept de ganglion sentinelle pour les cancers de la vulve, du vagin, l’endomètre et du col utérin. Aussi la réalisation de la télé-médicine en anatomo-pathologie pour l’examen ex-temporanné et l’incorporation de la chirurgie robotique restent intéressantes.

Après le traitement initial, le follow–up se fait en multidisciplinarité entre gynécologues, oncologues, internistes et radiothérapeutes.

On ne peut pas trop accentuer l’importance du suivi gynécologique de dépistage. Pour cela, le département de gynécologie a mis en place une consultation spéciale consacrée aux saignements utérins anormaux. Elle permet d’accélérer la mise au point en proposant une échographie experte en même temps qu’une évaluation et éventuel traitement intra-utérin (hystéroscopie interventionnelle ambulatoire). La clinique mono thématique de la ménopause est un autre moyen de détecter une atteinte cancéreuse chez la patiente. Elle aussi a pour but de détecter plus vite les atteintes cancéreuses chez les patientes.

 

Services associés
Cancer du poumon

Cancer du poumon

Prise en charge du cancer du poumon au CHL

Le cancer du poumon reste fréquent (environ 200 nouveaux cas par an au Luxembourg) et a jusqu'ici un très mauvais pronostic, dû essentiellement au fait que la maladie est longtemps silencieuse et découverte à un stade trop avancé.

Le CHL offre une filière complète de prise en charge du cancer du poumon quel que soit son stade en accord avec les dernières recommandations internationales.

 

 

Le patient est le plus souvent pris en charge initialement par un pneumologue qui va faire le diagnostic de la maladie :

  • Diagnostic positif par le recueil de tissus cancéreux (par biopsies, ponction, voire abord minimal chirurgical) adressé au LNS 
  • Diagnostic d'extension de la maladie (Pet-scan, scanner ou IRM cérébrale, autre en fonction des localisations suspectées) 
  • Bilan pré-thérapeutique avec bilan pneumologique et cardiologique
  • De plus en plus souvent, une analyse moléculaire approfondie (qui est réalisée chez nos patients en routine maintenant) révèle des altérations moléculaires qui peuvent orienter le traitement vers des modalités moins toxiques pour le patient (comprimés, immunothérapie).

Le dossier du patient est toujours discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avec radiologues, oncologues, chirurgiens thoraciques et pneumologues, où la meilleure attitude thérapeutique (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie ou combinaison de ces différents options) est choisie collégialement. 

Si la chimiothérapie est nécessaire, elle est réalisée en collaboration et dans les locaux du service d'oncologie médicale, mais de plus en plus souvent, cette option thérapeutique n'est plus nécessaire d'emblée et des modalités moins toxiques peuvent être proposées.

Un suivi pluridisciplinaire est indispensable pour assurer la meilleure prise en charge en cas de progression ou de rechute de la maladie. Pendant toute sa prise en charge, il bénéficie de soins de support: kinésithérapie avec revalidation, psychologue, diététicienne, assistante sociale et soins palliatifs.

Nous proposons, en fonction de différents critères, aux patients de 55-75 ans ayant fumé plus de 30 PA (nombre de paquets fumés chaque jour multiplié par le nombre d'années d’intoxication) et un dépistage par Scanner thoracique à faible dose et sans injection pour dépister les stades précoces de cancer pulmonaire. 

Nous organisons aussi la prévention primaire du cancer du poumon par une prise en charge des fumeurs pour les aider à arrêter de fumer, ce qui reste bénéfique à tout âge et quel que soit l'état de santé des patients.

Nous sommes au tournant d'une nouvelle époque où le cancer du poumon, maladie aiguë évoluant en un seul temps avec un pronostic effroyable, évolue vers une maladie chronique faite de périodes de rémissions et de rechutes : la caractérisation minutieuse au niveau des récepteurs des cellules tumorales au LNS est donc essentielle, suivie par une prise en charge médicale pluridisciplinaire.

Elle permet de choisir dans un arsenal de plus en plus complet LA molécule efficace pour une tumeur donnée pour un patient donné à un moment donné et lui donner le pronostic le meilleur possible.

Nous pouvons également dans beaucoup de cas proposer au patient de participer à une étude clinique. En effet, au CHL de nombreuses études cliniques sont ouvertes et donnent accès au patient à de nouvelles molécules non encore disponibles dans le commerce.

 

Services associés
Octobre Rose 2020 « Know your lemons ! » ou « Connais tes citrons ! »

Octobre Rose 2020 « Know your lemons ! » ou « Connais tes citrons ! »

 

Un zeste d’humour pour un sujet grave.

Cette campagne à l’initiative de Corrine Ellsworth Beaumont, infographiste et fondatrice de l’association Fondation Know Your Lemons, veut sensibiliser les femmes à la détection précoce du cancer du sein. Soit 12 citrons pour 12 symptômes qui doivent nous alerter.

Le cancer du sein est la 1ère cause de mortalité par cancer chez les femmes.

Au Luxembourg, plus de 450 nouveaux cas sont détectés chaque année.

Bien que la plupart des tumeurs mammaires ne soient pas cancéreuses, puisqu’une seule tumeur sur 11 est un cancer, la surveillance et le dépistage précoces sont primordiaux.

L’autopalpation et l’examen visuel des seins sont des examens complémentaires à la mammographie et à la consultation chez votre gynécologue. Ces deux examens doivent être pratiqués de manière régulière afin de dépister des anomalies précoces.

Ces gestes sont simples à réaliser, ils ne prennent que quelques minutes mais peuvent sauver une vie. 

Examen visuel des seins

Pourquoi ?

Il est important de se familiariser avec sa poitrine afin de pouvoir détecter tout changement au niveau des seins. Apprenez à connaitre l’aspect normal de vos seins afin de rester attentive à toute modification anormale (rougeur, écoulement, modification du mamelon…).

L’examen visuel des seins permet de rechercher une :

  • Anomalie de la forme du sein
  • Modification de la coloration de la peau
  • Anomalie au niveau du mamelon

En pratique, placez-vous devant votre miroir et prenez le temps d’examiner vos seins dans plusieurs postures.

Autopalpation

Pourquoi ?

Plus une tumeur est détectée tôt, plus les chances de guérison d’un cancer du sein sont élevées, c’est pourquoi l’autopalpation des seins peut aider à un dépistage précoce.

Le cancer n’a pas d’âge, il est donc important de réaliser cet examen à partir de 20 ans, tous les mois et de préférence quelques jours après les règles lorsque le tissu mammaire est plus souple.

Si vous n’êtes pas réglée ou ménopausée, choisissez un jour fixe de la semaine, le samedi par exemple ou le 1er jour du mois.

« Une tumeur cancéreuse est souvent dure et impossible à déplacer (comme un pépin de citron). Alors que les grosseurs banales ressemblent plus à des pois, mous. »

 

L’autopalpation des seins permet :

  • de déceler des nodules palpables et d’en déterminer la localisation, la taille et la mobilité
  • d’examiner le mamelon et l’aréole
  • de palper les ganglions lymphatiques situés dans le creux axillaire et au-dessus de la clavicule.

En pratique après l’examen visuel, procéder à la palpation : autopalpation debout, couchée, pression des mamelons.

  • Utilisez l’extrémité des 3 doigts pour masser les seins et vos aisselles.

  • Pressez assez fort pour bien sentir le tissu mammaire.

  • Il faut palper toute la zone du sein

  • Utilisez la main droite pour palper le sein gauche et la main gauche pour palper le sein droit.

  • Effectuez une palpation :

    - de bas en haut et de haut en bas
    - circulaire (en cercle) autour du mamelon, de l’intérieur vers l’extérieur
    - radiaire en partant du mamelon et en allant vers l’extérieur du sein

En cas de changement éventuel du sein ou de découverte d’une anomalie, il est recommandé consulter son gynécologue ou son médecin généraliste pour une visite de contrôle.

Docteur Wilfried Fambo Nami

Docteur Wilfried Fambo Nami

Le Docteur Wilfried Fambo Nami est médecin dans le service Policlinique - Urgence du CHL.

Formation médicale de base :

  • Diplôme de médecine en Italie en mars 2009

Spécialisations :

  • Spécialisation en médecine d'urgence ( SMUR ) en septembre 2019 à Liège (Belgique).

Intérêts particuliers :

  • Phtls (préhospital Trauma Life Support le 18/02/17.
  • ALS (Advanced Life Support ) le 01/06/16.
  • EPILS (European pédiatric Immediate Support ) du 06/05/16 au 07/05/16.

Langues parlées :

  • Français
  • Italien
  • Anglais
Docteur Nathalie Coppens

Docteur Nathalie Coppens

Le Docteur Nathalie Coppens est médecin specialiste en Pneumologie.

Formation médicale de base / Spécialisations :

  • Etudes de médecine à l’université catholique de Louvain
  • 2009 : spécialisation en Pneumologie-UCL
  • 2014 : Dyplome Somnologist European Sleep Research society
  • 2019 : DIU poumon et maladies systémiques

Intérêts particuliers :

  • Pathologies du sommeil
  • Pathologie interstitielle pulmonaire
  • BPCO – Asthme
  • Bilan de dyspnée

Membre :

  • Société Belge de Pneumologie (SBP)
  • European Respiratory Society (ERS)
  • European Sleep Research (ESRS)
  • Société Française De Recherche et Médecine du sommeil (SFMRS)

Langues parlées :

  • Français 
  • Anglais 
20375 Nathalie Coppens
CHL - CHL Centre

Pneumologie

Fax :
  +352 4411-6952
CHL Centre

Unité d'hospitalisation 40

Tél : +352 4411-2736
CHL - CHL Centre

Laboratoire de sommeil

Tél : 
Fax :
  +352 4411-6205
CHL - CHL

Praxiszentren Steinfort

Fax :
 
CHL - CHL

Kriibszentrum

Fax :
  +352 4411-6871
Guide de l'alimentation au biberon

Guide de l'alimentation au biberon

Chers parents,

Vous avez opté pour l’alimentation artificielle de votre enfant ou il vous est impossible d’allaiter.

A la Maternité ou en Néonatalogie, votre enfant reçoit du lait adapté à sa santé. Continuez à lui donner le même lait à la maison. Si pour des raisons quelconques vous voulez changer de lait, demandez d’abord conseil à votre médecin pédiatre. Ce dossier complète l’information qui vous a été donnée par l’équipe médico-soignante lors de votre séjour à l’hôpital. Elle contient des conseils pratiques pour vous aider et vous guider dans l’administration et la préparation des biberons. 

Nous restons à votre disposition pour toute question et/ou renseignement complémentaire.

L’équipe de la Maternité - L’équipe du service National de Néonatalogie


COMMENT DONNER LE BIBERON AU BÉBÉ ?

Quand vous donnez un biberon, il est important de créer une ambiance paisible et calme pour vous et pour le bébé.

  • Installez-vous confortablement pour la durée de l’alimentation au biberon. Le bébé devrait être en position semi-assise avec sa tête bien calée sur votre bras.
  • Evaluez la température du lait (37°) en versant quelques gouttes de lait sur la face interne de votre avant-bras. La température doit vous sembler agréable.
  • Stimulez les points cardinaux (L’instinct naturel du bébé est de tourner sa tête vers quelque chose qui touche sa joue ou son visage) pour qu’il ouvre la bouche.
  • Proposez la tétine bien remplie de lait afin que le bébé n’avale pas d’air. Introduisez la tétine toujours entièrement dans sa bouche; les lèvres de l’enfant doivent être tournées vers l’extérieur.
  • Si la tétine s’écrase, dévissez légèrement la bague pour laisser pénétrer un peu d’air afin qu’elle reprenne sa forme initiale.
  • Faites des petites pauses durant la tétée pour que le bébé puisse faire un rot.
  • Pour retirer le biberon, il suffit de l’enlever doucement mais fermement. Si le bébé ne lâche pas prise, mettez délicatement l’extrémité d’un doigt sur le coin de sa bouche pour interrompre la succion.
  • Après le repas, ne le recouchez pas tout de suite pour qu’il puisse faire son rot : tenez le bien droit contre vous en lui caressant le dos de bas en haut pour faciliter l’élimination de l’air qui peut le gêner.
  • Attention ne laissez jamais votre enfant boire tout seul son biberon, c’est dangereux. Il risque de faire des fausses routes et de s’étouffer.

Remarques :

  • Si votre enfant a le hoquet, faites lui boire encore une gorgée ou donnez-lui la sucette.
  • Un enfant nourri au biberon fait de fréquentes régurgitations (rejets d’une petite partie du lait ingéré). C’est normal et il est inutile de s’inquiéter outre mesure. Il faut savoir que plus l’enfant boit vite, plus il fera des renvois.
  • Ne laissez pas plus d’une heure du lait dans un biberon à température ambiante, car le lait peut être un milieu propice à la prolifération des microbes.
  • En cas de forte chaleur, vous pouvez proposer à votre bébé de plus de 3 mois un supplément d’eau adaptée aux nourrissons. En dessous de 3 mois, il est recommandé de proposer un biberon de lait.

QUEL EST LE RYTHME DES REPAS ?

Dès la naissance, votre bébé a besoin d’être nourri régulièrement. Cependant chaque bébé a son propre rythme. Il n’est pas conseillé de le réveiller pour le nourrir, ni de le laisser crier de faim parce que ce n’est pas encore l’heure présumée du repas. Tout comme l’allaitement au sein, l’alimentation au biberon se fait donc à la demande du bébé, de jour comme de nuit. Le bébé garde ainsi son réflexe naturel «faim-soif-satiété».

En ce qui concerne le nombre de biberons et la quantité de lait à préparer, référez vous aux chiffres indiqués sur la boîte de lait. Il faut savoir cependant que chaque bébé a ses propres besoins qui varient de jour en jour.

Si le bébé tourne la tête vers le côté ou recrache sa tétine, il est probablement rassasié. Ne le forcez pas à finir son biberon; il ne mange que ce dont il a besoin. Jetez le reste du lait. Si par contre il tête et avale goulûment et qu’il pleure après le biberon, il a probablement encore faim.

L’emploi de farine dans le biberon pour une plus grande sensation de satiété est à évter absolument !


QUELS BIBERONS ET TÉTINES CHOISIR ?

Les biberons sont gradués, en plastique et à usage unique pour des raisons d’hygiène. Les tétines sont en silicone, souples, transparentes et inodores. Elles doivent être adaptées à l’âge et à la capacité de l’enfant. Elles sont réglables pour un débit à 3 vitesses (débit lent, moyen et rapide) permettant de freiner ou d’accélérer la vitesse d’ingurgitation.


PRÉPARER UN BIBERON À LA MAISON

Selon les recommandations de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé)

A la maison, le lait pour l’alimentation du bébé est préparé à base d’eau et de poudre de lait. Il faut savoir que les préparations en poudre pour nourrissons ne sont pas stériles. Elles peuvent contenir des bactéries susceptibles de provoquer des maladies graves chez les nourrissons. En préparant et stockant les biberons selon les recommandations notées ci-après, vous pouvez réduire le risque de maladies.

Règles générales

  • Lavez-vous toujours les mains à l’eau et au savon avant de manipuler quelque chose. Séchez-les avec une serviette propre ou une serviette en papier.
  • Nettoyez soigneusement tous les ustensiles pour l’alimentation du bébé avec de l’eau savonneuse chaude.
  • Utilisez un goupillon spécifique pour nettoyer l’intérieur et l’extérieur des biberons et tétines afin d’en retirer tout résidu.
  • Rincez soigneusement à l’eau claire tout le matériel.
  • Stérilisez tous les objets dont vous aurez besoin.
  • Respectez la quantité de lait conseillée.
  • Jetez le lait qui reste après la tétée.

Stérilisation

La stérilisation des biberons et des accessoires déjà nettoyés est nécessaire jusqu’à l’âge de 3 mois et permet de supprimer les bactéries pouvant se développer dans les préparations en poudre. Elle se fait à l’aide d’un stérilisateur acheté dans le commerce (suivez les instructions du fabricant) ou à l’aide d’eau bouillie (stérilisation à chaud). A partir de 4 mois, vous pouvez simplement les laver dans votre lave-vaisselle à 70°C.

Méthode pour la stérilisation à chaud

  • Remplissez une casserole d’eau.
  • Placez les ustensiles d’alimentation et de préparation propres dans l’eau. Ils doivent être complètement immergés; vérifiez qu’il n’y a pas de bulles d’air.
  • Couvrez la casserole et faites bouillir l’eau, en vérifiant que celle-ci ne s’évapore pas complètement (Temps : 10’).
  • Gardez le couvercle sur la casserole jusqu’au moment de l’utilisation des biberons ou des accessoires.
  • Lavez-vous les mains avant de manipuler les ustensiles stérilisés. 

Attention: si vous retirez les ustensiles du stérilisateur, couvrez-les et conservez-les dans un endroit propre jusqu’au moment de les utiliser. Rassemblez complètement les biberons pour les stocker et pour garder l’intérieur propre.


STOCKAGE DES BIBERONS PRÉPARÉS

Il est recommandé de ne pas préparer de biberons à l’avance.

Par contre si vous devez le faire, vous devez les refroidir rapidement après leur préparation et les conserver au réfrigérateur. La température ne doit pas dépasser les 5°C (Ne posez pas les biberons dans la porte du réfrigérateur mais dans la partie supérieure). Jetez les biberons préparés non-consommés après 24h.


RÉCHAUFFAGE DES BIBERONS RÉFRIGÉRÉS

  • Sortez le biberon au moment où vous en avez besoin. Réchauffez-le de préférence dans un chauffe-biberon.
  • Le biberon doit être réchauffé en moins de 15 minutes, sinon le lait devient un milieu de culture favorable à la croissance de bactéries.
  • Vérifiez la température du lait avant de donner le biberon.
  • Jetez le reste du biberon non consommé dans les deux heures. 

Attention ne JAMAIS chauffer un biberon au four à micro-ondes car il ne chauffe pas de façon uniforme le lait : une partie du biberon pourrait être trop chaude et brûler le bébé. 


TRANSPORT DE BIBERONS PRÉPARÉS

Pour transporter des biberons préparés, ils doivent avoir été refroidis rapidement et être conservés ensuite au frais (La température maximale est de 5°C.). Ces précautions permettront de ralentir ou d’arrêter le développement de bactéries dangereuses.

Retirez les biberons du réfrigérateur au dernier moment, juste avant de partir, et placez-les dans un sac isotherme contenant des packs de glace. Dès que possible, replacez les biberons au réfrigérateur.

Attention: les biberons préparés ne doivent pas être conservés en vue d’une utilisation ultérieure. Jetez le contenu non consommé dans les deux heures. 

La césarienne

La césarienne

La césarienne est une intervention chirurgicale pratiquée sous anesthésie (généralement sous anesthésie locorégionale) permettant l’accouchement par incision de l’abdomen et de l’utérus.

SUIS-JE CONCERNÉE ?

Cette intervention est réalisée lorsque les conditions, chez la mère et/ou chez l’enfant, ne sont pas favorables à un accouchement par les voies naturelles.

La décision d’accoucher par les voies naturelles ou par césarienne est réévaluée tout au long de votre grossesse et durant le travail. 

  • Décision médicale prise en fonction de votre état ou celui de l’enfant. 

CÉSARIENNE EN URGENCE 

Décidée au cours du travail quand l’accouchement par voie basse devient impossible. Elle peut aussi être pratiquée en urgence pour éviter des complications graves maternelles ou fœtales.

CÉSARIENNE PROGRAMMÉE

Elle peut vous être proposée si des difficultés dans le déroulement de l’accouchement sont prévisibles.

Il existe des cas où la césarienne programmée est absolument nécessaire.

  • Une césarienne programmée peut devenir une césarienne en urgence si le travail débute avant la date prévue de l’intervention.

L’ANESTHÉSIE

La césarienne se déroule en général sous anesthésie locorégionale ce qui vous permet de vivre au mieux votre accouchement et de voir votre enfant dès les premiers instants de vie.

Dans certains cas, une anesthésie générale est nécessaire.

  • N’hésitez pas, à l’occasion de la consultation avec votre anesthésiste réanimateur, à poser les questions que vous jugerez utiles.

ET LE PÈRE ? (ou l’accompagnant)

Selon les circonstances, la personne accompagnante pourra ou non venir au bloc opératoire. Si cela est possible, il sera alors habillé en tenue adaptée du bloc opératoire.


APRÈS LA CÉSARIENNE

Vous serez surveillée au moins 2 heures en salle de réveil ou en salle d’accouchement avant de retourner dans votre chambre. 

Il vous sera possible de :

  • Réaliser une première mise au sein
  • Réaliser le « peau à peau » avec votre bébé

RETOUR AU SERVICE

Une sonde urinaire et une perfusion intraveineuse sont généralement laissées en place quelques heures, pour votre sécurité et votre confort.

  • Un traitement anti-douleur est débuté très tôt pour vous soulager.

APRÈS LE RETOUR À DOMICILE

  • Un saignement vaginal est normal et peut durer 6 semaines
  • Prendre sa douche est possible dès le lendemain
  • Ne pas porter de poids plus lourds que le bébé au cours du premier mois
  • Les sensations de tiraillements abdominaux sont normaux

NOTRE INFRASTRUCTURE, NOS ÉQUIPES À VOS CÔTÉS

Fort de son expérience dans la prise en charge globale des patientes dans le contexte de la Maternité, le CHL propose un haut niveau de sécurité. D’une part grâce à ses installations récentes et modernes, à ses protocoles de prise en charge règulièrement mis à jour, d’autre part grâce à ses équipes médico-soignantes expertes.

Le Centre Mère-Enfant vous accueille pour vous offrir des conditions idéales pour accoucher en toute sécurité.

Services associés
La valise à apporter pour votre accouchement

La valise à apporter pour votre accouchement

La fameuse valise

Le moment de départ pour la Maternité étant parfois inattendu et rapide, nous vous conseillons de préparer votre valise 1-2 mois à l’avance. Sachez que pour un accouchement normal la durée moyenne de séjour est de 2-3 jours et pour une césarienne de 4-5 jours.


Pour votre séjour en salle de naissance

La préparation d’une valise à part – avec quelques articles – vous permet d’en disposer rapidement :

Pour la maman :

  • 1 grand T-shirt ou une chemise de nuit
  • 1 robe de chambre
  • 1 paire de pantoufles
  • 1 slip bien large
  • 1 drap de bain
  • 1 gant de toilette

En option :

  • lipstick gras
  • musique
  • lecture
  • appareil photo

Pour le bébé :

  • 1 bodie
  • 1 pyjama
  • des chausettes
  • 1 bonnet

Pour votre séjour hospitalier et celui de votre bébé

Pour la maman :

  • chemises de nuit
  • habits confortables
  • de grands slips ou des slips jetables
  • si vous désirez allaiter 2 soutiens-gorge d’allaitement
  • compresses d’allaitement
  • serviettes et gants de toilette
  • sèche-cheveux
  • vos articles de toilette et de beauté
  • coussin d’allaitement si vous en possédez un

Pour le bébé :

  • sac de couchage petite taille
  • pyjamas ou grenouillères
  • petites chemises croisées ou bodies • chaussettes
  • 1 bonnet

Profitez de votre séjour pour tester votre matériel de puériculture, apportez votre thermomètre / biberons / coussin d’allaitement... 


Quand se rendre en salle d’accouchement ?

Une équipe est prête en permanence pour vous accueillir à toute heure du jour et de la nuit.

Présentez-vous à l'entrée principale de la Maternité.

Signes d’alertes :

  • Si vous ressentez des contractions utérines avant 36 semaines
  • Si vous ressentez des contractions utérines douloureuses et qu’elles apparaissent toutes les 5-10 min depuis une heure
  • Si vous perdez les eaux
  • Si vous saignez
  • Si vous ne sentez plus bouger le bébé
  • Si vous êtes inquiète, quel qu’en soit le motif

Les documents d’admission :

  • Le carnet de maternité ou votre fiche de liaison
  • La carte de votre Caisse de Maladie ou, si vous êtes affiliée à l’étranger, le formulaire de prise en charge de votre Caisse
  • La carte d’une éventuelle Caisse de Maladie Supplémentaire
Services associés
Le jardin du Centre de jour de pédopsychiatrie

Le jardin du Centre de jour de pédopsychiatrie

Le Centre de Jour est l’une des unités du service de pédopsychiatrie du CHL. Il accueille, dans une maison unifamiliale, des enfants (entre 5 et 12 ans) présentant des troubles psychiatriques pour une durée d’environ deux ans à raison de deux demi-journées par semaine pour leur permettre de poursuivre leur scolarité.

L’équipe pluridisciplinaire se centre sur un travail groupal tout en garantissant le suivi scolaire et le suivi familial de l’enfant.

Afin de permettre aux enfants de s’exprimer, de comprendre et de soulager leurs souffrances, nous utilisons plusieurs médias comme l’expression corporelle, les dessins, les histoires, l’argile ainsi que le travail au jardin.

Notre projet au « Gaart an Heem Rollingergrund » permet le travail de la terre, la découverte de la nature, le respect et l’évolution de la faune et de la flore, la réalité temporelle au travers des saisons. De plus, par l’activité corporelle dans la nature, la psychomotricité ainsi que les cinq sens sont stimulés. Ce projet vise à permettre aux enfants d’acquérir une meilleure sérénité et un bien-être physique et psychologique, d’augmenter leur estime de soi, d’améliorer leur capacité de concentration, ainsi que de favoriser la résistance au stress. Nous considérons donc notre jardin comme un média inépuisable et indispensable dans notre pratique.

Au nom de toute l’équipe du Centre de jour, nous tenions à remercier les membres de la direction du CHL de nous avoir mis à disposition nos quatre bacs de jardinage et de nous permettre ainsi des conditions idéales de travail thérapeutique.

Docteur Janina Walker

Docteur Janina Walker

Le docteur Janina Walker est médecin dans le service des urgences pédiatriques du CHL

Formation médicale de base

  • Docteur en Médecine de l`université « Albert-Ludwigs-Universität Freiburg i. Br. » Allemagne 2009
  • Certification ECFMG (Educational Commission for Foreign Medical Graduates Etats-Unis) 2010
  • United States Medical Licensing Examination (USMLE) Step 3 2014

Spécialisations

  • Titre de Spécialiste en Pédiatrie 2016, Société Suisse de Pédiatrie
  • Spécialisation en pédiatrie à l`Hôpital Universitaire Pédiatrique de Zürich, au Centre Hospitalier Universitaire de Zürich et l`Hôpital Cantonal de Münsterlingen, Suisse)
  • Certificat médecine nutritionnelle pédiatrique 2019 (Deutsche Gesellschaft für Kinder- und Jugendmedizin)
  • ATLS-Provider 2020

​Langues parlées

  • Allemand
  • Français
  • Anglais

 

CHL - CHL KannerKlinik

Urgences Pédiatriques - Policlinique

Fax :
  +352 4411-3802
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