Arthro-IRM

Arthro-IRM

Qu'est-ce qu'une arthographie IRM?

Cet examen consiste à injecter à l’aide d’une aiguille un produit de contraste directement dans l’articulation. L’injection se fera par le radiologue sous contrôle radiologique afin de vérifer l’opacification de l’articulation.

Précautions particulières

  • Le jour de l‘examen, vous pouvez manger normalement.
  • Lors de la prise du rendez-vous, veuillez signaler si vous êtes enceinte, allergique ou claustrophobe.

Si vous prenez un traitement anti-inflammatoires ou anticoagulants (Aspirine®, Syntron®, Plavix®, Clexane®...) veuillez contacter votre médecin.

Préparation à l'examen

Dans un souci d’hygiène (réduire le risque d’infection) nous vous demandons de prendre une douche la veille et si possible le jour de l’examen en insistant particulièrement sur la zone à examiner et de mettre des vêtements propres.

Les porteurs de pacemaker, de valve cardiaque, d’implant cochléaire, stimulateur médullaire ainsi que le fait d’être enceinte peuvent représenter une contre-indication absolue. Renseignez-vous !

Veuillez vous présenter au service d’IRM (CHL Centre, annexe -1) muni de votre ordonnance. Un questionnaire de contre-indication vous sera remis.

L'examen 

  • Vous serez dirigé vers la salle d’examen radiologique.
  • Vous serez allongé sur la table d’examen. Après avoir dégagé et désinfecté la partie à explorer, l’injection en intra-articulaire sera réalisée par le radiologue. Une prise de clichés radiographiques sera alors effectuée.
  • Vous vous dirigerez ensuite vers le service d’IRM. L’examen IRM sera alors réalisé. Vous serez allongé sur un lit qui se déplacera dans un tunnel.

L’examen dure 25 minutes. Un casque vous sera remis afin de diminuer le bruit de l’appareillage de même qu’une sonnette d’alarme pour informer le personnel en cas de problème quelconque .

Votre contribution par une immobilité parfaite est nécessaire pour une bonne qualité des images et un meilleur diagnostic.

Les images vous seront données sous forme de DVD.

Surveillance particulière

Durant le reste de la journée veuillez limiter les mouvements de votre articulation.

Si une augmentation de la douleur, un gonflement de l’articulation ou de la fièvre surviennent dans le ou les jours suivants veuillez contacter le 4411 8136.

En cas d’empêchement ou de désistement, veuillez prévenir le secrétariat 48h à l’avance minimum. 

Services associés
La gestion du diabète de type 1 en milieu scolaire - Niveau préscolaire de 3 à 6 ans

La gestion du diabète de type 1 en milieu scolaire - Niveau préscolaire de 3 à 6 ans

Cher(e)s enseignants/tes, cher(e)s éducateurs/trices, 

Par l’intermédiaire de ce dossier, nous souhaitons non seulement vous familiariser avec le sujet du diabète de type 1 en général et répondre à vos questions mais aussi et surtout vous permettre de mieux comprendre cette maladie et d’intégrer certains conseils pratiques quant à la gestion d’un enfant diabétique d’âge préscolaire au sein de votre classe.

Comme nous le savons tous, la rentrée scolaire est une étape importante dans la vie de chaque enfant mais qui est d’autant plus complexe si l’enfant souffre d’une maladie chronique, tel que le diabète de type 1. Sa participation pleine et entière à la vie de groupe est essentielle et contribue à un bon développement, tant au niveau psychologique que social. Cela dit, l’enfant diabétique doit bénéficier d’une scolarité tout à fait normale et participer aux mêmes activités que ses camarades de classe.

Afin que les enfants atteints d’un diabète de type 1 puissent bénéficier d’une prise en charge sûre et compétente pendant les heures d’école, il est important que les membres de l’équipe d’encadrement scolaire aient un minimum de connaissances concernant le diabète de type 1 et cela tant pour combattre certains préjugés que pour favoriser leur intégration et réussite scolaire.

Toutefois, ce dossier ayant été réalisé à titre informatif, n’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions supplémentaires.

De plus, rien ne remplace les échanges réguliers entre les parents, les membres de l’équipe médicale, l’équipe médico-scolaire et vous en tant que personnel éducatif et/ou enseignant.

Grâce à votre soutien, vous contribuerez à l’épanouissement de l’enfant diabétique dans son milieu scolaire.

Merci de votre collaboration,
l’équipe du Diabetes and Endocrinology Care Clinique Pédiatrique (DECCP)

 

1. Le diabète; c'est quoi ?

Il existe deux principaux types de diabète :

  • Le diabète de type I
  • Le diabète de type II

Le diabète de type 1, encore appelé diabète «juvénile» ou «insulinodépendant», apparaît le plus souvent de manière inattendue chez l’enfant ou chez l’adulte de moins de 40 ans.

Il s’agit d’une maladie auto-immune dans laquelle le corps détruit de manière irréversible les cellules béta du pancréas, responsables de la production de l’insuline, entraînant ainsi une absence de cette hormone, indispensable à la vie. L’insuline est essentielle à l’utilisation du sucre (glucose) dans le sang, principale source d’énergie de l’organisme. En cas d’absence d’insuline, le taux de glucose augmente de façon considérable dans le sang.

Le diabète de type 1 est une maladie chronique non contagieuse que l’on peut soigner mais pas encore guérir. Dans ce sens, on peut dire que le diabète de type 1 ne fait jamais de break. Il est là jour et nuit, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par année.

Jusqu’à aujourd’hui, les causes exactes de l’apparition du diabète de type 1 demeurent encore inconnues. Son traitement repose sur des injections d’insuline quotidiennes.

Il n’est pas rare d’entendre certains parents nous dire « Il mangeait beaucoup de bonbons, nous aurions dû être plus vigilants». Néanmoins et contrairement à la croyance populaire, une alimentation trop riche en sucreries N’EST PAS à l’origine du diabète de type 1.

Le diabète de type 2, encore appelé diabète «insulino-résistant», apparaît principalement chez l’adulte de plus de 40 ans, même si l’on voit de plus en plus apparaître ce type de diabète chez l’enfant et l’adolescent. Ceci s’explique en partie par l’augmentation des problèmes de surpoids, voir d’obésité chez les enfants de plus en plus jeunes.

Contrairement au diabète de type 1, le diabète de type 2 n’est pas caractérisé par une absence totale de la production d’insuline mais par le fait que ces personnes ne parviennent pas à utiliser e cacement l’insuline qu’elles produisent.

Il peut être accéléré par des facteurs liés au style de vie (absence d’activité physique régulière, une alimentation non équilibrée, etc).

Son traitement repose essentiellement sur une modification du style de vie, basé sur une alimentation faible en graisse et en sucre, une augmentation de l’activité physique, des médicaments par voie orale et parfois des injections d’insuline. 

 

2. Manifestations du diabète de type 1

Le diabète de type 1 ne se manifeste pas toujours de la même façon, avec la même intensité et les enfants ne présentent pas tous les mêmes symptômes.

Les 3 symptômes les plus fréquents sont :

  • une fréquence urinaire excessive
  • une soif intense
  • une perte de poids inhabituelle, malgré une faim exagérée

Mais on peut également voir apparaître les symptômes suivants :

  • des difficultés de concentration
  • une vision embrouillée
  • de l’irritabilité
  • de la fatigue, une somnolence
  • des nausées et des vomissements
  • une odeur particulière de l’haleine (« pomme de reinette »)

 

3. Traitement 

Le traitement doit être personnalisé, individualisé et adapté en fonction des besoins, du rythme quotidien et du développement de chaque enfant et cela tout au long de sa vie.

Le nom « insulinodépendant » indique que les enfants atteints d’un diabète de type 1 doivent quotidiennement s’injecter de l’insuline, et cela durant toute leur vie.

Actuellement, l’insuline ne peut pas se prendre sous formes de pilules, celles-ci étant détruites par le système digestif. 

Le seul traitement efficace à ce jour consiste à s’administrer de l’insuline sous la peau (en sous-cutané), soit par stylos injecteurs, seringues à insuline ou pompe à insuline.

Le but du traitement d’insuline est de maintenir un taux de glycémie (taux de sucre dans le sang) entre 70 et 170 mg/dl.

La dose d’insuline doit être adaptée en fonction du taux de glycémie, de l’activité physique prévue et/ou réalisée et de l’alimentation. 

 

4. La mesure de la glycémie capillaire

La glycémie capillaire est une méthode permettant de mesurer la glycémie, c’est-à-dire la teneur de sucre dans le sang. C’est un élément essentiel dans le traitement du diabète de type 1.

La mesure se fait grâce à un petit appareil qu’on appelle «lecteur de glycémie» et que l’enfant est supposé avoir toujours sur lui. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Idéalement la valeur de la glycémie chez l’enfant diabétique devrait se situer entre 70 et 170 mg/dl. Toutefois, ces valeurs varient de façon normale au cours de la journée. 

Comment calculer une glycémie capillaire?

Il faut d’abord prélever une goutte de sang. Le prélèvement du sang se fait avec un auto-piqueur. La goutte de sang est ensuite approchée contre une bandelette du lecteur de glycémie. 

En pratique, omment ça marche?

1. Préparer le matériel pour faire une glycémie capillaire.

2. Important : il faut veiller à ce que l’enfant se soit lavé les mains et qu’il les ait bien séchées. Sinon, on risque de faux résultats.

3. Ensuite, il faut piquer sur le côté du doigt et de préférence pas sur le bout du doigt.

4. Mettre la bandelette en contact avec la goutte de sang.

5. Lire la valeur de la glycémie et la noter dans le carnet d’autosurveillance de l’enfant. En cas de doute ou de question, n’hésitez pas à contacter les parents. 

6. Enfin, il est important de ranger le matériel et de jeter les produits utilisés dans un conteneur destiné à cet effet. Demandez aux parents de vous fournir ce récipient. 

Recommandations

La glycémie capillaire doit être prise :

  • avant chaque repas (éventuellement la collation)
  • en cas d’hypoglycémie (voir onglet Complications)
  • avant une activité physique (voir onglet Complications) 
Spécificités pour un enfant du fondamental

Les enfants de ce groupe d’âge ont en général une meilleure compréhension de leur diabète et des différentes mesures à prendre pour ce qui est du traitement.

Ils ressentent aussi de plus en plus le besoin d’acquérir de l’autonomie par rapport à la gestion de leur diabète. 

Info pratique : Même si la responsabilité revient aux parents, rien ne vous empêche en tant que personnel enseignant et/ou éducatif de proposer votre aide en cas de besoin. En cas de doute, n’hésitez pas à en faire part aux parents. 

Pour ce qui est de la mesure de la glycémie, les enfants sont, en général, en mesure de l’effectuer seul. Toutefois, la supervision par le personnel enseignant et/ou éducatif peut s’avérer nécessaire. 

Info pratique : En tant que personnel enseignant et/ou éducatif, nous vous recommandons de superviser l’enfant lors des mesures de glycémie et ceci sous la responsabilité et l’autorisation formelle des parents ou autre personne responsable de l’enfant. En cas de doutes n’hésitez pas à contacter les parents de l’enfant. 

 

5. L'insuline

Q'est-ce que c'est ?

L’insuline est une hormone produite par le pancréas et indispensable au bon fonctionnement de toutes les cellules du corps. Elle permet au corps de réguler la glycémie en permettant le passage du glucose dans les cellules et sa transformation en énergie. 

Comment est-ce qu'on l'utilise ?

Le traitement insulinique individualisé d’un enfant atteint d’un diabète de type 1 consiste principalement en un schéma de plusieurs injections d’insuline par jour, ou à porter une pompe à insuline. 

À quelle dose ? 

La dose nécessaire d’insuline sera déterminée par le médecin traitant en coopération avec les parents et leur enfant.

Cette dose d’insuline peut varier d’un jour à l’autre, et elle doit être adaptée en fonction :

  • du repas prévu
  • du taux de glycémie mesuré avant le repas
  • d’une éventuelle activité physique prévue et/ou réalisée. 

L’insuline est injectée sous la peau dans ce que l’on appelle le « tissu sous-cutané profond » (pas dans le muscle), soit par plusieurs injections journalières soit par pompe à insuline.

Comment l'administrer ?

  • avec stylo injecteur

  • avec pompe

Spécificités pour les enfants en âge préscolaire 

À cet âge, les enfants ne sont pas encore capables de décider de la dose d’insuline à administrer ni à se l’injecter seuls; la supervision d’un adulte est donc nécessaire et indispensable. 

Info pratique :  En tant que personnel enseignant et/ ou éducatif, vous n’avez pas à décider de la dose d’insuline à administrer. Cette tâche revient exclusivement aux parents et cela en étroite collaboration avec le médecin traitant. Toutefois, nous vous recommandons d’aider l’enfant pour l’administration de l’insuline et de vérifier qu’il s’injecte la bonne dose ; et cela sous la responsabilité et l’autorisation formelle des parents.

Info pratique : Même cette tâche revient principalement aux parents de l’enfant, rien ne vous empêche en tant que personnel enseignant et/ou éducatif de parler à l’enfant. En cas de difficultés ou de doutes n’hésitez pas à en faire part aux parents.

 

 

 

Qu'est-ce que c'est ?

Contrairement à une idée répandue, on ne parle pas de régime alimentaire chez l’enfant atteint d’un diabète de type 1.

L’alimentation de l’enfant diabétique devrait être une alimentation saine et équilibrée (voir pyramide alimentaire) ne différant pas de celle qui est recommandée pour les autres enfants. Il peut aussi manger des mets sucrés.

Il est important de ne pas confondre l’alimentation d’un enfant atteint d’un diabète de type 1 avec celle qui est conseillée pour une personne atteinte d’un diabète de type 2 à savoir une alimentation faible en graisses et en sucres. 

Dans le fondamental, en cas d’événements festifs (anniversaire, fête scolaire, etc.) il est important de prévenir les parents afin que ceux-ci puissent prendre les dispositions nécessaires permettant à l’enfant diabétique de jouir comme ses copains, de ces moments clés, indispensables à son intégration et à son épanouissement au sein de la communauté scolaire. 

Info pratique : L’enfant diabétique NE DOIT PAS manger différemment des autres enfants et il doit prendre ses repas et ses collations en même temps que les autres ; sans pour autant oublier l’administration de l’insuline. 

Lien entre les aliments et la glycémie

L’effet des aliments sur la glycémie est surtout dépendant de leur teneur en glucides. 

1. Les aliments qui contiennent du sucre (des glucides) :

  • Les féculents (pain, riz, pâtes, pommes de terre)

  • Les fruits (frais, séchés, cuits, en compote)

  • Le lait, yaourt et fromage blanc

  • Les extras (sucreries, bonbons, gâteaux, chocolat, croustilles, pudding, etc.)

  • Les pâtisseries

 

Tous ces produits augmentent la glycémie, vu leur teneur en glucides (amidon, glucose, fructose, lactose, saccharose, etc.)

 

2. Les aliments protéinés

  • La viande, la volaille, le poisson, les oeufs

  • Les fromages à pâte molle et dure (camembert, brie, gouda, parmesan, etc.)

Tous ces produits ont peu d'influence sur la glycémie, vu leur teneur faible (ou nulle) en glucides.

 

3. Les graisses alimentaires :

  • le beurre, les margarines, les huiles et les aliments gras (fritures, gratins, pizza,etc.)

Ralentissent l'absorption des glucides et peuvent avoir un effet tardif sur la glycémie.

 

 

 

 

L’esprit d’équipe, la camaraderie et les activités physiques sont des éléments essentiels pour une vie épanouie. Le diabète ne doit rien changer à tout cela mais il nécessite quelques efforts supplémentaires.

Les capacités physiques d’un enfant/adolescent atteint d’un diabète de type 1 sont aussi bonnes que celles d’un enfant non diabétique, à condition que son diabète soit bien contrôlé.

Info pratique :  On ne doit pas limiter l’enfant atteint d’un diabète type 1 dans ses activités physiques, que ce soit pour jouer avec ses amis ou pour faire une activité sportive, car cela contribue à son équilibre tant physique que psychologique. 

Conseils pratiques pour les enfants en âge scolaire

L’activité physique fait baisser le taux de sucre dans le sang. C’est la raison pour laquelle il est conseillé à l’enfant de mesurer sa glycémie avant une activité et de discuter avec les parents du résultat si nécessaire. Il doit également lui donner la permission de manger quelque chose avant et/ou durant l’activité physique.

Il ne s’agit pas de «surcontrôler» l’enfant mais seulement de lui éviter les désagréments d’une hypoglycémie pendant une activité, quelle soit sportive ou ludique (voir onglet Complications).

Même si l’enfant est toujours supposé avoir quelque chose pour se resucrer, il est conseillé que vous en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, ayez également à votre disposition une trousse de resucrage en cas d’urgence (par exemple,  Dextro Energy® ou jus). Pour cela, demandez aux parents de vous fournir de quoi pouvoir resucrer l’enfant.

Pour toute activité physique prévue à l’avance, les parents sont supposés adapter la dose d’insuline nécessaire. Dans le cas où une activité physique serait ajoutée au programme normal de l’enfant ou serait annulée, il faut veiller à ce que vous préveniez les parents de l’enfant. Il est conseillé, que vous discutiez au préalable avec les parents a n de savoir qu’elle est la meilleure attitude à adopter face à de telles éventualités.

Si l’enfant/adolescent possède une pompe à insuline, il peut également sans problèmes participer à toute activité physique et/ou ludique. En fonction de l’activité prévue et de la glycémie, la pompe à insuline peut être débranchée ou stoppée avec l’accord des parents. 

L’enfant/adolescent atteint d’un diabète de type 1 doit pouvoir participer à toutes les activités scolaires et parascolaires. En effet, celles-ci contribuent au développement d’un état d’esprit positif et d’une bonne estime de soi.

On entend par activités scolaires et/ou parascolaires :

  • les excursions
  • les classes vertes
  • les promenades en forêt
  • la musique/ la danse
  • les fêtes d’anniversaire
  • les classes de neige
  • etc.

Info pratique : Toute activité scolaire et/ou parascolaire prévisible dans le temps, nécessite un minimum d’organisation en étroite collaboration avec les parents et cela afin de trouver la meilleure solution possible et adaptée aux besoins de l'enfant.

 

1. Hypoglycémie

Qu'est-ce que c'est ?

On parle d’une hypoglycémie lorsque le taux de sucre dans le sang baisse en dessous de 60 mg/dl

Comment se manifeste-t-elle ?

L’hypoglycémie se manifeste par une série de symptômes qui varient d’un enfant à l’autre et qui peuvent changer au fil du temps chez un même enfant.

Les symptômes peuvent varier en intensité suivant la rapidité à laquelle la glycémie chute et suivant le taux de glycémie avant la chute.

Certains symptômes d’hypoglycémie peuvent être remarqués par le personnel enseignant et/ ou éducatif tandis que d’autres peuvent être res- sentis par l’enfant. Dans cette tranche d’âge, la plupart des enfants sont déjà capables de faire le lien entre symptômes ressentis et hypoglycémie.

Symptômes remarqués par le personnel enseignant et/ou éducatif ou ressentis par l’enfant :

  • la peau et les mains moites, des signes de transpiration
  • le teint pâle
  • des tremblements, un manque de coordination
  • un changement au niveau du comportement et de l’attitude (agressivité, euphorie,apathie, etc.)
  • de l’irritabilité
  • de la fatigue
  • un manque de concentration
  • etc. 

Symptômes pouvant être ressentis par l'enfant : 

  • de la nervosité
  • une faim excessive
  • un mal de tête
  • une vision troublée
  • des étourdissements
  • des douleurs abdominales, des nausées
  • etc. 

Info pratique : Il est recommandé que vous, en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, sachiez reconnaître les symptômes annonciateurs d’une hypoglycémie. En e et, il est possible que l’enfant ne le remarque pas de lui-même. En cas de doutes, n’hésitez pas à demander à l’enfant de mesurer sa glycémie. Pour toutes questions, contactez les parents ou toute autre personne responsable de l’enfant. 

Que faire en cas d'une hypoglycémie légère ou modérée ?

L’enfant/adolescent doit pouvoir se resucrer immédiatement et sur place avec d’abord des sucres à assimilation immédiate (par exemple : jus de fruit, Dextro Energy®), puis avec des sucres à assimilation lente (par exemple : tartines, biscuits). En revanche, il n’est pas recommandé de recourir à des sucres mélangés à des graisses tels que les barres chocolatées ni à des boissons «light». L’enfant est toujours supposé avoir de quoi se resucrer. Demandez aux parents de vous fournir une boîte de resucrage et gardez-la pour le cas où l’enfant n’aurait rien sur lui. 

Quand survient une hypoglycémie, il est conseillé de ne pas laisser l’enfant sans surveillance tant qu’il n’est pas complètement rétabli. Après resucrage, la disparition des symptômes peut prendre entre 15 et 20 minutes en moyenne.

En cas d’activité, l’enfant/adolescent doit attendre avant d’entamer à nouveau l’activité en cours. Il peut reprendre l’activité après la disparition des symptômes et après que vous ayez contrôlé à nouveau sa glycémie qui, devra se situer dans les valeurs normales (70-170 mg/dl). 

Info pratique : Sachez qu’il est tout à fait normal de faire des hypoglycémies modérées de temps à autre sous traitement d’insuline.

 

Que faire en cas de symptômes et/ou plaintes de l'enfant ?

1. Arrêter toute activité.

2. Demander à l'enfant de mesurer sa glycémie

3. Resucrer l'enfant

Avec des options telles que :

1 berlingot de jus ou une boisson non light ou 2 cubes ou 4 sticks ou 8 minis de Dextro Energy (+/-10g de sucre)

et

2 biscuits ou 1 barre de céréales 

De gauche à droite : Cubes, sticks et minis

4. Contrôler éventuellement la glycémie de l'enfant 1 à 2 heures après cet épisode.

Info pratique : Sachez qu’il est tout à fait normal de faire des hypoglycémies modérées de temps à autre sous traitement d’insuline. 

Agir en cas d'hypoglycémie avec perte de connaissance

Malgré toutes les précautions, une hypoglycémie sévère peut survenir sans avertisse- ment quand les premiers symptômes sont négligés ou ne sont pas reconnus à temps. Mais ceci est tout de même rare.

En cas de perte de connaissance chez l’enfant, il faut administrer du glucagon. Tout le monde peut injecter le glucagon, mais il est important d’y avoir été formé au préalable.

Le glucagon est une hormone qui permet d’accélérer la libération des réserves de sucres dans le foie ; ce qui va faire augmenter le taux de sucre dans le sang.

Il est important de stocker le glucagon dans un frigo. Si ceci n’est pas possible alors il faut veiller à ce qu’il soit échangé à la fin de l’année scolaire, car il ne sera plus utilisable après l’échéance de 12 mois s'il n'est pas conservé au frigo.

Il est important que chaque corps enseignant et/ou éducatif, en contact avec l’enfant, puisse avoir accès au glucagon. En cas de besoin, il est recommandé de prévoir plusieurs doses de glucagon à des endroits différents. N’hésitez pas à demander aux parents ou autre personne responsable de l’enfant de vous en fournir. 

En pratique, que faire ?

  1. Prévenez immédiatement les parents ou autre personne responsable de l’enfant.
  2. En cas d’absence, contactez le DECCP au 621/25 25 28 ou le service d’urgence au 112.
  3. Ne donnez jamais à boire ou à manger à un enfant ayant perdu connaissance ou étant incapable d’avaler quelque chose.
  4. Restez calme, l’injection du glucagon n’a aucune conséquence néfaste pour celui qui la reçoit même s’il est injecté à tort.
  5. Administrez le glucagon.
  6. Ne laissez jamais l’enfant sans surveillance tant que celui-ci n’a pas repris connaissance.
  7. Donnez à l’enfant une boisson sucrée et non light (par exemple : soda ou jus) et un aliment (par exemple : biscuit ou banane), une fois que celui-ci a repris connaissance.
  8. Contrôlez à nouveau la glycémie de l’enfant environ une heure après cet épisode.

Info pratique : Nous vous recommandons, en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, d’administrer le glucagon et ceci sous la responsabilité et l’autorisation formelle des parents. En cas de questions ou de doutes, n’hésitez pas à contacter les parents ou toute autre personne responsable de l’enfant. 

Comment administrater le glucagon ?

a. Enlevez le capuchon protecteur du flacon de poudre glucagon. 

b. Enlevez la gaine de l’aiguille et injectez le solvant dans le acon de poudre glucagon. 

c. Agitez doucement le flacon sans retirer la seringue, jusqu’à ce que la poudre soit complètement dissoute et la solution claire. 

d. Aspirez le liquide, bouteille à l’envers pour éviter l’entrée d’air dans la seringue. 

e. Injectez le liquide dans la cuisse supérieure sans faire de pli. Il est possible de faire l’injection à travers les habits. 

 

2. Hyperglycémie

On parle d’hyperglycémie quand le taux de sucre dans le sang est trop élevé (> 180 mg/dl).

Comment se manifeste-t-elle ?

Elle survient lorsque la quantité d’insuline est insuffisante par rapport à la quantité de glucose présente dans le sang.

Lorsque l’hyperglycémie est ponctuelle et limitée dans le temps, elle ne porte pas à conséquences.

Si par contre elle devient chronique c’est-à-dire en cas d’observation de valeurs hyperglycémiques répétées sur plusieurs jours, voir des semaines ou plus, alors cela peut entraîner des complications à plus long terme. 

Chez certains enfants, l’hyperglycémie peut passer inaperçue. Toutefois, une glycémie trop élevée, peut faire apparaître les symptômes suivants :

  • une soif intense
  • un besoin fréquent d’uriner
  • un mal de tête
  • des difficultés au niveau de la concentration
  • de l’irritabilité
  • etc.

En cas de persistance de l’hyperglycémie c’est-à-dire d’un taux de sucre élevé dans le sang, d’autres symptômes peuvent apparaître :

  • des douleurs abdominales
  • des nausées, des vomissements
  • une fatigue et de la somnolence
  • un amaigrissement
  • etc. 

Info pratique : Dans le fondamental, il est important que vous, en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, fassiez part aux parents d’éventuels symptômes d’hyperglycémie observés chez l’enfant. 

Que pourriez-vous dire aux autres enfants/adolescents en tant que personnel enseignant et/ou éducatif ?

S’il n’y a pas de règle concernant la façon d’aborder le sujet en classe, il est important d’une part, de ne pas faire comme si le diabète n’existait pas, mais d’autre part il ne s’agit pas d’en parler constamment au risque de voir l’enfant seulement en tant qu’individu diabétique. 

Par contre, on peut vouloir intégrer en tant qu’enseignant le sujet du diabète de façon ludique et adaptée au niveau de compréhension des enfants. Toutefois, il est important que vous en discutiez au préalable avec l’enfant, l’adolescent, ses parents ou toute autre personne responsable afin d’obtenir leur accord.

Le but ne devrait pas être que les autres enfants aient pitié de l’enfant atteint d’un diabète de type 1 mais que l’information transmise contribue à sensibiliser les autres enfants au vécu de leur camarade de classe.

Quelques pistes pour des explications simples

Le diabète : maladie à vie mais pas contagieuse.

L’insuline est pour l’enfant diabétique comme un médicament qui lui permet de vivre comme tout autre enfant.

Personne n’est responsable de l’apparition du diabète et le fait de manger trop de sucreries n’est pas à l’origine de son apparition.

Il ne faut jamais cacher ou enlever le matériel nécessaire au bon fonctionnement du traitement (pen, pompe à insuline, lecteur de glycémie, trousse de resucrage, etc.). 

 

En bref

En terme de besoins de l’enfant atteint d’un diabète type 1, il est important de :

  • Traiter l’enfant normalement : l’enfant diabétique doit participer aux activités de groupe. Il ne faut pas cacher son diabète, mais il faut aussi éviter d’attirer l’attention sur lui.
  • Aider l’enfant à pouvoir suivre et respecter son traitement : lorsque l’enfant doit prendre des collations supplémentaires, vérifier sa glycémie ou s’administrer de l’insuline, il est important de lui apporter l’aide nécessaire.
  • Être attentif aux éventuels changements qui signalent une hypoglycémie ou une hyperglycémie.

Un enfant atteint d’un diabète de type 1 n’est pas différent d’un autre enfant du même âge, mais en fonction de son âge :

  • Il doit toujours avoir sur lui son matériel, ainsi qu’une trousse de resucrage.
  • La majorité des enfants a besoin d’aide pour pouvoir contrôler régulièrement sa glycémie.
  • La majorité des enfants a besoin d’aide pour décider de la dose et pour s’administrer de l’insuline en fonction de son taux de sucre dans le sang et de son alimentation.
  • Il doit pouvoir boire à n’importe quel moment en cas d’hyperglycémie.
  • Il doit pouvoir sortir à n’importe quel moment pour aller aux toilettes en cas d’hyperglycémie.
  • Il doit pouvoir manger à n’importe quel moment en cas d’hypoglycémie.
  •  Il faut tenir compte des activités non prévues et il faut veiller à en discuter avec les parents.
  • Il faut tenir compte des événements festifs (par exemple : goûters et fêtes d’anniversaire) et veiller à prévenir les parents au préalable.

Un enfant atteint d’un diabète de type 1 peut se montrer tout aussi assidu, réussir sans problèmes sa scolarité et participer aux activités sportives, scolaires et parascolaires comme n’importe quel autre enfant de son âge.

Même si l’essentiel du traitement se fait à la maison, sous le regard bienveillant des parents, l’enfant en âge scolaire a besoin de la supervision d’un adulte pour contrôler sa glycémie et s’injecter de l’insuline pendant la période scolaire. Étant donné que les enfants diffèrent tant sur le plan de leur développement que sur leur personnalité, votre collaboration est nécessaire, voire indispensable. Ceci afin que et grâce à vos échanges avec les parents, vous puissiez adapter ensemble l’aide dont chaque enfant a besoin. Néanmoins, la responsabilité du traitement revient sans conteste aux parents. 

 

Services associés
La gestion du diabète de type 1 en milieu scolaire - Fondamental et secondaire

Cher(e)s enseignants/tes, cher(e)s éducateurs/trices, 

Par l’intermédiaire de ce dossier, nous souhaitons non seulement vous familiariser avec le sujet du diabète de type 1 en général et répondre à vos questions mais aussi et surtout vous permettre de mieux comprendre cette maladie et d’intégrer certains conseils pratiques quant à la gestion d’un enfant/adolescent diabétique d’âge scolaire au sein de votre classe.

Comme nous le savons tous, la vie scolaire est une phase importante pour chaque enfant mais qui est d’autant plus complexe si l’enfant souffre d’une maladie chronique, telle que le diabète de type 1. Sa participation pleine et entière à la vie de groupe est essentielle et contribue à un bon développement, tant au niveau psychologique que social. Cela dit, l’enfant diabétique doit béné cier d’une scolarité tout à fait normale et participer aux mêmes activités que ses camarades de classe.

Afin que les enfants/adolescents atteints d’un diabète de type 1 puissent bénéficier d’une prise en charge sûre et compétente pendant les heures d’école, il est important que les membres de l’équipe d’encadrement scolaire aient un minimum de connaissances concernant le diabète de type 1 et cela tant pour combattre certains préjugés que pour favoriser leur intégration et réussite scolaire.

De plus, rien ne remplace les échanges réguliers entre les parents, les membres de l’équipe médicale, l’équipe médico-scolaire et vous en tant que personnel éducatif et/ou enseignant.

 

1. Qu'est-ce que le diabète?

Il existe deux principaux types de diabète :

  • Le diabète de type I
  • Le diabète de type II

Le diabète de type 1, encore appelé diabète «juvénile» ou «insulinodépendant», apparaît le plus souvent de manière inattendue chez l’enfant ou chez l’adulte de moins de 40 ans.

Il s’agit d’une maladie auto-immune dans laquelle le corps détruit de manière irréversible les cellules béta du pancréas, responsables de la production de l’insuline, entraînant ainsi une absence de cette hormone, indispensable à la vie. L’insuline est essentielle à l’utilisation du sucre (glucose) dans le sang, principale source d’énergie de l’organisme. En cas d’absence d’insuline, le taux de glucose augmente de façon considérable dans le sang.

Le diabète de type 1 est une maladie chronique non contagieuse que l’on peut soigner mais pas encore guérir. Dans ce sens, on peut dire que le diabète de type 1 ne fait jamais de break. Il est là jour et nuit, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par année.

Jusqu’à aujourd’hui, les causes exactes de l’apparition du diabète de type 1 demeurent encore inconnues. Son traitement repose sur des injections d’insuline quotidiennes.

Il n’est pas rare d’entendre certains parents nous dire « Il mangeait beaucoup de bonbons, nous aurions dû être plus vigilants». Néanmoins et contrairement à la croyance populaire, une alimentation trop riche en sucreries N’EST PAS à l’origine du diabète de type 1.

Le diabète de type 2, encore appelé diabète «insulino-résistant», apparaît principalement chez l’adulte de plus de 40 ans, même si l’on voit de plus en plus apparaître ce type de diabète chez l’enfant et l’adolescent. Ceci s’explique en partie par l’augmentation des problèmes de surpoids, voir d’obésité chez les enfants de plus en plus jeunes.

Contrairement au diabète de type 1, le diabète de type 2 n’est pas caractérisé par une absence totale de la production d’insuline mais par le fait que ces personnes ne parviennent pas à utiliser efficacement l’insuline qu’elles produisent.

Il peut être accéléré par des facteurs liés au style de vie (absence d’activité physique régulière, une alimentation non équilibrée, etc).

Son traitement repose essentiellement sur une modification du style de vie, basé sur une alimentation faible en graisse et en sucre, une augmentation de l’activité physique, des médicaments par voie orale et parfois des injections d’insuline. 

 

2. Manifestations du diabète de type 1

Le diabète de type 1 ne se manifeste pas toujours de la même façon, avec la même intensité et les enfants ne présentent pas tous les mêmes symptômes.

Les 3 symptômes les plus fréquents sont :

  • une fréquence urinaire excessive
  • une soif intense
  • une perte de poids inhabituelle, malgré une faim exagérée

Mais on peut également voir apparaître les symptômes suivants :

  • des difficultés de concentration
  • une vision embrouillée
  • de l’irritabilité
  • de la fatigue, une somnolence
  • des nausées et des vomissements
  • une odeur particulière de l’haleine (« pomme de reinette »)

 

3. Traitement 

Le traitement doit être personnalisé, individualisé et adapté en fonction des besoins, du rythme quotidien et du développement de chaque enfant et cela tout au long de sa vie.

Le nom « insulinodépendant » indique que les enfants atteints d’un diabète de type 1 doivent quotidiennement s’injecter de l’insuline, et cela durant toute leur vie.

Actuellement, l’insuline ne peut pas se prendre sous formes de pilules, celles-ci étant détruites par le système digestif. 

Le seul traitement efficace à ce jour consiste à s’administrer de l’insuline sous la peau (en sous-cutané), soit par stylos injecteurs, seringues à insuline ou pompe à insuline. Le but du traitement d’insuline est de maintenir un taux de glycémie (taux de sucre dans le sang) entre 70 et 170 mg/dl.

La dose d’insuline doit être adaptée en fonction du taux de glycémie, de l’activité physique prévue et/ou réalisée et de l’alimentation. 

 

4. La mesure de la glycémie capillaire

Qu'est-ce que c'est ?

La glycémie capillaire est une méthode permettant de mesurer la glycémie, c’est-à-dire la teneur de sucre dans le sang. C’est un élément essentiel dans le traitement du diabète de type 1.

La mesure se fait grâce à un petit appareil qu’on appelle «lecteur de glycémie» et que l’enfant/adolescent est supposé avoir toujours sur lui. 

 

 

 

Lecteur de glycémie

 

 

 

 

Idéalement la valeur de la glycémie chez l’enfant diabétique devrait se situer entre 70 et 170 mg/dl. Toutefois, ces valeurs varient de façon normale au cours de la journée (cf. chapitre sur l'hypo- et l'hyperglycémie). 

Comment obtenir une glycémie capillaire?

Il faut d’abord prélever une goutte de sang. Le prélèvement du sang se fait avec un auto- piqueur. La goutte de sang est ensuite approchée contre une bandelette du lecteur de glycémie. 

 

Comment ça marche?

1. Préparer le matériel pour faire une glycémie capillaire.

2. Important : il faut veiller à ce que l’enfant se soit lavé les mains et qu’il les ait bien séchées. Sinon, on risque de faux résultats.

3. Ensuite, il faut piquer sur le côté du doigt et de préférence pas sur le bout du doigt.

4. Mettre la bandelette en contact avec la goutte de sang.

5. Lire la valeur de la glycémie et la noter dans le carnet d’autosurveillance de l’enfant. En cas de doute ou de question, n’hésitez pas à contacter les parents. 

6. Enfin, il est important de ranger le matériel et de jeter les produits utilisés dans un conteneur destiné à cet effet. Demandez aux parents de vous fournir ce récipient. 

Recommandations

La glycémie capillaire/taux de glucose en continu doit être pris :

  • avant chaque repas (éventuellement la collation)
  • en cas d’hypoglycémie (voir onglet Complications)
  • avant une activité physique (voir onglet L'activité physique) 
Spécificités pour un enfant/adolescent du fondamental

Les enfants/adolescents de ce groupe d’âge ont en général une meilleure compréhension de leur diabète et des différentes mesures à prendre pour ce qui est du traitement.

Ils ressentent aussi de plus en plus le besoin d’acquérir de l’autonomie par rapport à la gestion de leur diabète. 

Info pratique : Même si la responsabilité revient aux parents, rien ne vous empêche en tant que personnel enseignant et/ou éducatif de proposer votre aide en cas de besoin. En cas de doute, n’hésitez pas à en faire part aux parents. 

Pour ce qui est de la mesure de la glycémie, les enfants sont, en général, en mesure de l’effectuer seul. Toutefois, la supervision par le personnel enseignant et/ou éducatif peut s’avérer nécessaire. 

Info pratique : En tant que personnel enseignant et/ou éducatif, nous vous recommandons de superviser l’enfant/adolescent lors des mesures de glycémie et ceci sous la responsabilité et l’autorisation formelle des parents ou autre personne responsable de l’enfant/adolescent. En cas de doutes n’hésitez pas à contacter les parents de l’enfant. 

 

5. La mesure du glucose en continu (CGM)

Qu’est-ce que c’est ?

La mesure du glucose en continu est une méthode permettant de mesurer en continu le taux de sucre dans la graisse (c’est comme un film qui défile).

Elle ne remplace pas complètement la mesure de la glycémie en capillaire (qui est comme une capture d’écran).

Il y a donc un décalage entre la mesure capillaire et le CGM de 15 à 20 minutes, ce qui explique les différences de valeurs pour un même moment.

Les flèches donnent la tendance de l’évolution du taux de glucose.

Comment obtenir une mesure de glucose en continu ?

Il existe différents systèmes de mesure de glucose en continu. La mesure se fait en fonction du système utilisé (par scan, par lecture sur le téléphone, par lecture sur un récepteur, sur la pompe,...).

Les capteurs de glycémie en continu



 Guardian Connect

Freestyle Libre

Dexcom G5

 

Système communiquant avec une pompe à insuline :

Mini Link

Guardian 2 Link

 

Info pratique : Quand la valeur est très haute ou très basse, il est recommandé de faire une mesure capillaire et de se baser sur cette valeur.

 

Recommandations

La glycémie capillaire / taux de glucose en continu doit être pris :

  • avant chaque repas (éventuellement la collation), dans ce cas : toujours en capillaire
  • en cas d’hypoglycémie
  • (cf. chapitre «complications» p.17)
  • avant une activité physique
  • (cf. chapitre «L’activité physique» p.15)

 

Spécificités pour un enfant/ adolescent du fondamental

Les enfants/adolescents de ce groupe d’âge ont en général une meilleure compréhension de leur diabète et des différentes mesures à prendre au niveau traitement.

Ils ressentent aussi de plus en plus le besoin d’acquérir de l’autonomie par rapport à la gestion de leur diabète.

Info pratique : Pour ce qui est de la mesure de la glycémie, les enfants sont, en général, en mesure de l’effectuer seul. Toutefois, la supervision par le personnel enseignant et/ ou éducatif peut s’avérer nécessaire. 

Info pratique : En tant que personnel enseignant et/ou éducatif, nous vous recommandons de superviser l’enfant/ adolescent lors des mesures de glycémie et ceci sous la responsabilité et l’autorisation formelle des parents ou autre personne responsable de l’enfant/adolescent. En cas de doutes n’hésitez pas à contacter les parents de l’enfant.

 

6. L'insuline

Qu'est-ce que c'est?

L’insuline est une hormone produite par le pancréas et indispensable au bon fonctionnement de toutes les cellules du corps. Elle permet au corps de réguler la glycémie en permettant le passage du glucose dans les cellules et sa transformation en énergie. 

Comment est-ce qu'on l'utilise ?

Le traitement insulinique individualisé d’un enfant/adolescent atteint d’un diabète de type 1 consiste principalement en un schéma de plusieurs injections d’insuline par jour, ou à porter une pompe à insuline. 

À quelle dose ?

La dose nécessaire d’insuline sera déterminée par le médecin traitant en coopération avec les parents et leur enfant/adolescent.

Cette dose d’insuline peut varier d’un jour à l’autre, et elle doit être adaptée en fonction :

  • du repas prévu
  • du taux de glycémie mesuré avant le repas
  • d’une éventuelle activité physique prévue et/ou réalisée. 

 Comment l'administrer ?

L’insuline est injectée sous la peau dans ce que l’on appelle le « tissu sous-cutané profond » (pas dans le muscle), soit par plusieurs injections journalières soit par pompe à insuline.

 

  • avec stylo injecteur

  • avec pompe

Spécificité pour les enfants du fondamental

Dans cette tranche d’âge, les enfants ne sont pas encore capables de décider de la dose d’insuline à administrer, mais peuvent l’injecter seul (sauf quelques rares exceptions). La supervision d’un adulte reste donc nécessaire. 

Info pratique : En tant que personnel enseignant et/ou éducatif, vous n’avez pas à décider de la dose d’insuline à administrer. Cette tâche revient exclusivement aux parents et cela en étroite collaboration avec le médecin traitant. Toutefois, nous vous recommandons de vérifier que l’enfant s’injecte la bonne dose ; et cela sous la responsabilité et l’autorisation formelles des parents. Il est souhaitable que vous, en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, discutiez au préalable des mesures à prendre avec les parents ou autre personne responsable de l’enfant et cela afin de trouver la meilleure solution possible et qui soit adaptée aux besoins de l’enfant. 

 

Qu'est-ce que c'est ?

Contrairement à une idée répandue, on ne parle pas de régime alimentaire chez l’enfant atteint d’un diabète de type 1.

L’alimentation de l’enfant diabétique devrait être une alimentation saine et équilibrée (voir pyramide alimentaire) ne différant pas de celle qui est recommandée pour les autres enfants. Il peut aussi manger des mets sucrés.

Il est important de ne pas confondre l’alimentation d’un enfant/adolescent atteint d’un diabète de type 1 avec celle qui est conseillée pour une personne atteinte d’un diabète de type 2 à savoir une alimentation faible en graisses et en sucres. 

Dans le fondamental, en cas d’événements festifs (anniversaire, fête scolaire, etc.) il est important de prévenir les parents afin que ceux-ci puissent prendre les dispositions nécessaires permettant à l’enfant diabétique de jouir comme ses copains, de ces moments clés, indispensables à son intégration et à son épanouissement au sein de la communauté scolaire. 

Info pratique : L’enfant diabétique NE DOIT PAS manger différemment des autres enfants et il doit prendre ses repas et ses collations en même temps que les autres ; sans pour autant oublier l’administration de l’insuline. 

Lien entre les aliments et la glycémie

L’effet des aliments sur la glycémie est surtout dépendant de leur teneur en glucides. 

1. Les aliments qui contiennent du sucre (des glucides) :
  • Les féculents (pain, riz, pâtes, pommes de terre)

  • Les fruits (frais, séchés, cuits, en compote)

  • Le lait, yaourt et fromage blanc

  • Les extras (sucreries, bonbons, gâteaux, chocolat, croustilles, pudding, etc.)

  • Les pâtisseries

 

Tous ces produits augmentent la glycémie, vu leur teneur en glucides (amidon, glucose, fructose, lactose, saccharose, etc.)

 

2. Les aliments protéinés
  • La viande, la volaille, le poisson, les oeufs

  • Les fromages à pâte molle et dure (camembert, brie, gouda, parmesan, etc.)

Tous ces produits ont peu d'influence sur la glycémie, vu leur teneur faible (ou nulle) en glucides.

 

3. Les graisses alimentaires :
  • le beurre, les margarines, les huiles et les aliments gras (fritures, gratins, pizza,etc.)

Ralentissent l'absorption des glucides et peuvent avoir un effet tardif sur la glycémie.

 

 

 

 

L’esprit d’équipe, la camaraderie et les activités physiques sont des éléments essentiels pour une vie épanouie. Le diabète ne doit rien changer à tout cela mais il nécessite quelques efforts supplémentaires.

Les capacités physiques d’un enfant/adolescent atteint d’un diabète de type 1 sont aussi bonnes que celles d’un enfant non diabétique, à condition que son diabète soit bien contrôlé. 

Info pratique :  On ne doit pas limiter l’enfant atteint d’un diabète type 1 dans ses activités physiques, que ce soit pour jouer avec ses amis ou pour faire une activité sportive, car cela contribue à son équilibre tant physique que psychologique. 

Conseils pratiques pour les enfants en âge scolaire

L’activité physique fait baisser le taux de sucre dans le sang. C’est la raison pour laquelle il est conseillé à l’enfant de mesurer sa glycémie avant une activité et de discuter avec les parents du résultat si nécessaire. Il doit également lui donner la permission de manger quelque chose avant et/ou durant l’activité physique.

Il ne s’agit pas de «surcontrôler» l’enfant mais seulement de lui éviter les désagréments d’une hypoglycémie pendant une activité, quelle soit sportive ou ludique (voir onglet Complications).

Même si l’enfant est toujours supposé avoir quelque chose pour se resucrer, il est conseillé que vous en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, ayez également à votre disposition une trousse de resucrage en cas d’urgence (par exemple,  Dextro Energy® ou jus). Pour cela, demandez aux parents de vous fournir de quoi pouvoir resucrer l’enfant.

Pour toute activité physique prévue à l’avance, les parents sont supposés adapter la dose d’insuline nécessaire. Dans le cas où une activité physique serait ajoutée au programme normal de l’enfant ou serait annulée, il faut veiller à ce que vous préveniez les parents de l’enfant. Il est conseillé, que vous discutiez au préalable avec les parents a n de savoir qu’elle est la meilleure attitude à adopter face à de telles éventualités.

Si l’enfant/adolescent possède une pompe à insuline, il peut également sans problèmes participer à toute activité physique et/ou ludique. En fonction de l’activité prévue et de la glycémie, la pompe à insuline peut être débranchée ou stoppée avec l’accord des parents. 

L’enfant/adolescent atteint d’un diabète de type 1 doit pouvoir participer à toutes les acti- vités scolaires et parascolaires. En effet, celles-ci contribuent au développement d’un état d’esprit positif et d’une bonne estime de soi.

On entend par activités scolaires et/ou parascolaires :

  • les excursions
  • les classes vertes
  • les promenades en forêt
  • la musique/ la danse
  • les fêtes d’anniversaire
  • les classes de neige
  • etc.

Info pratique : Toute activité scolaire et/ou parascolaire prévisible dans le temps, nécessite un minimum d’organisation en étroite collaboration avec les parents et cela afin de trouver la meilleure solution possible et adaptée aux besoins de l'enfant.

 

1. Hypoglycémie

Qu'est-ce que c'est ?

On parle d’une hypoglycémie lorsque le taux de sucre dans le sang baisse en dessous de 60 mg/dl

Comment se manifeste-t-elle ?

L’hypoglycémie se manifeste par une série de symptômes qui varient d’un enfant à l’autre et qui peuvent changer au fil du temps chez un même enfant. 

Les symptômes peuvent varier en intensité suivant la rapidité à laquelle la glycémie chute et suivant le taux de glycémie avant la chute.

Certains symptômes d’hypoglycémie peuvent être remarqués par le personnel enseignant et/ou éducatif tandis que d’autres peuvent être ressentis par l’enfant. Dans cette tranche d’âge, la plupart des enfants sont déjà capables de faire le lien entre symptômes ressentis et hypoglycémie.

Symptômes remarqués par le personnel enseignant et/ou éducatif ou ressentis par l’enfant :

  • la peau et les mains moites, des signes de transpiration
  • le teint pâle
  • des tremblements, un manque de coordination
  • un changement au niveau du comportement et de l’attitude (agressivité, euphorie,apathie, etc.)
  • de l’irritabilité
  • de la fatigue
  • un manque de concentration
  • etc. 

Symptômes pouvant être ressentis par l'enfant : 

  • de la nervosité
  • une faim excessive
  • un mal de tête
  • une vision troublée
  • des étourdissements
  • des douleurs abdominales, des nausées
  • etc. 

Info pratique : Il est recommandé que vous, en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, sachiez reconnaître les symptômes annonciateurs d’une hypoglycémie. En e et, il est possible que l’enfant ne le remarque pas de lui-même. En cas de doutes, n’hésitez pas à demander à l’enfant de mesurer sa glycémie. Pour toutes questions, contactez les parents ou toute autre personne responsable de l’enfant. 

Que faire en cas d'une hypoglycémie légère ou modérée ?

L’enfant/adolescent doit pouvoir se resucrer immédiatement et sur place avec d’abord des sucres à assimilation immédiate (par exemple : jus de fruit, Dextro Energy®), puis avec des sucres à assimilation lente (par exemple : tartines, biscuits). En revanche, il n’est pas recommandé de recourir à des sucres mélangés à des graisses tels que les barres chocolatées ni à des boissons «light». L’enfant est toujours supposé avoir de quoi se resucrer. Demandez aux parents de vous fournir une boîte de resucrage et gardez-la pour le cas où l’enfant n’aurait rien sur lui. 

Quand survient une hypoglycémie, il est conseillé de ne pas laisser l’enfant sans surveillance tant qu’il n’est pas complètement rétabli. Après resucrage, la disparition des symptômes peut prendre entre 15 et 20 minutes en moyenne.

En cas d’activité, l’enfant/adolescent doit attendre avant d’entamer à nouveau l’activité en cours. Il peut reprendre l’activité après la disparition des symptômes et après que vous ayez contrôlé à nouveau sa glycémie qui, devra se situer dans les valeurs normales (70-170 mg/dl). 

Que faire en cas de symptômes d'hypoglycémie et/ou plaintes de l'enfant/adolescent ?

1. Arrêter toute activité.

2. Demander à l'enfant de mesurer sa glycémie

3. Resucrer l'enfant

Avec des options telles que :

1 berlingot de jus ou une boisson non light ou 2 cubes ou 4 sticks ou 8 minis de Dextro Energy (+/-10g de sucre)

et

2 biscuits ou 1 barre de céréales 

De gauche à droite : Cubes, sticks et minis

4. Contrôler éventuellement la glycémie de l'enfant 1 à 2 heures après cet épisode.

Info pratique : Sachez qu’il est tout à fait normal de faire des hypoglycémies modérées de temps à autre sous traitement d’insuline. 

Que faire en cas d'hypoglycémie avec perte de connaissance ?

Malgré toutes les précautions, une hypoglycémie sévère peut survenir sans avertissement quand les premiers symptômes sont négligés ou ne sont pas reconnus à temps. Mais ceci est tout de même rare. 

En cas de perte de connaissance chez l’enfant, il faut administrer du glucagon. Tout le monde peut injecter le glucagon, mais il est important d’y avoir été formé au préalable.

Le glucagon est une hormone qui permet d’accélérer la libération des réserves de sucres dans le foie ; ce qui va faire augmenter le taux de sucre dans le sang.

Il est important de stocker le glucagon dans un frigo. Si ceci n’est pas possible alors il faut veiller à ce qu’il soit échangé à la fin de l’année scolaire, car il ne sera plus utilisable après l’échéance de 12 mois s'il n'est pas conservé au frigo.

Il est important que chaque corps enseignant et/ou éducatif, en contact avec l’enfant, puisse avoir accès au glucagon. En cas de besoin, il est recommandé de prévoir plusieurs doses de glucagon à des endroits différents. N’hésitez pas à demander aux parents ou autre personne responsable de l’enfant de vous en fournir. 

En pratique, que faire ?
  1. Prévenez immédiatement les parents ou autre personne responsable de l’enfant.
  2. En cas d’absence, contactez le DECCP au 621/25 25 28 ou le service d’urgence au 112.
  3. Ne donnez jamais à boire ou à manger à un enfant ayant perdu connaissance ou étant incapable d’avaler quelque chose.
  4. Restez calme, l’injection du glucagon n’a aucune conséquence néfaste pour celui qui la reçoit même s’il est injecté à tort.
  5. Administrez le glucagon.
  6. Ne laissez jamais l’enfant sans surveillance tant que celui-ci n’a pas repris connaissance.
  7. Donnez à l’enfant une boisson sucrée et non light (par exemple : soda ou jus) et un aliment (par exemple : biscuit ou banane), une fois que celui-ci a repris connaissance.
  8. Contrôlez à nouveau la glycémie de l’enfant environ une heure après cet épisode.

Info pratique : Nous vous recommandons, en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, d’administrer le glucagon et ceci sous la responsabilité et l’autorisation formelle des parents. En cas de questions ou de doutes, n’hésitez pas à contacter les parents ou toute autre personne responsable de l’enfant. 

Comment administrer le glucagon ?

a. Enlevez le capuchon protecteur du flacon de poudre glucagon. 

b. Enlevez la gaine de l’aiguille et injectez le solvant dans le acon de poudre glucagon. 

c. Agitez doucement le flacon sans retirer la seringue, jusqu’à ce que la poudre soit complètement dissoute et la solution claire. 

d. Aspirez le liquide, bouteille à l’envers pour éviter l’entrée d’air dans la seringue. 

e. Injectez le liquide dans la cuisse supérieure sans faire de pli. Il est possible de faire l’injection à travers les habits. 

 

2. Hyperglycémie

Qu'est-ce que c'est ?

On parle d’hyperglycémie quand le taux de sucre dans le sang est trop élevé (> 180 mg/dl).

Comment se manifeste-t-elle ?

Elle survient lorsque la quantité d’insuline est insu sante par rapport à la quantité de glucose présente dans le sang.

Lorsque l’hyperglycémie est ponctuelle et limitée dans le temps, elle ne porte pas à conséquences.

Si par contre elle devient chronique c’est-à-dire en cas d’observation de valeurs hyperglycémiques répétées sur plusieurs jours, voir des semaines ou plus, alors cela peut entraîner des complications à plus long terme. 

Chez certains enfants, l’hyperglycémie peut passer inaperçue. Toutefois, une glycémie trop élevée, peut faire apparaître les symptômes suivants :

  • une soif intense
  • un besoin fréquent d’uriner
  • un mal de tête
  • des difficultés au niveau de la concentration
  • de l’irritabilité
  • etc.

En cas de persistance de l’hyperglycémie c’est-à-dire d’un taux de sucre élevé dans le sang, d’autres symptômes peuvent apparaître :

  • des douleurs abdominales
  • des nausées, des vomissements
  • une fatigue et de la somnolence
  • un amaigrissement
  • etc. 

Info pratique : Dans le fondamental, il est important que vous, en tant que personnel enseignant et/ou éducatif, fassiez part aux parents d’éventuels symptômes d’hyperglycémie observés chez l’enfant. 

Que pourriez-vous dire autres enfants/adolescents en tant que personnel enseignant et/ou éducatif ?

S’il n’y a pas de règle concernant la façon d’aborder le sujet en classe, il est important d’une part, de ne pas faire comme si le diabète n’existait pas, mais d’autre part il ne s’agit pas d’en parler constamment au risque de voir l’enfant seulement en tant qu’individu diabétique.

Par contre, on peut vouloir intégrer en tant qu’enseignant le sujet du diabète de façon ludique et adaptée au niveau de compréhension des enfants. Toutefois, il est important que vous en discutiez au préalable avec l’enfant, l’adolescent, ses parents ou toute autre personne responsable afin d’obtenir leur accord.

Le but ne devrait pas être que les autres enfants aient pitié de l’enfant atteint d’un diabète de type 1 mais que l’information transmise contribue à sensibiliser les autres enfants au vécu de leur camarade de classe.

Quelques pistes pour des explications simples

Le diabète : maladie à vie mais pas contagieuse.

L’insuline est pour l’enfant diabétique comme un médicament qui lui permet de vivre comme tout autre enfant.

Personne n’est responsable de l’apparition du diabète et le fait de manger trop de sucreries n’est pas à l’origine de son apparition.

Il ne faut jamais cacher ou enlever le matériel nécessaire au bon fonctionnement du traitement (pen, pompe à insuline, lecteur de glycémie, trousse de resucrage, etc.). 

 

En bref, dans le fondamental, 

En terme de besoins de l’enfant atteint d’un diabète type 1, il est important de :
  • Traiter l’enfant normalement : l’enfant diabétique doit participer aux activités de groupe. Il ne faut pas cacher son diabète, mais il faut aussi éviter d’attirer l’attention sur lui.
  • Aider l’enfant à pouvoir suivre et respecter son traitement : lorsque l’enfant doit prendre des collations supplémentaires, vérifier sa glycémie ou s’administrer de l’insuline, il est important de lui apporter l’aide nécessaire.
  • Être attentif aux éventuels changements qui signalent une hypoglycémie ou une hyperglycémie.
Un enfant atteint d’un diabète de type 1 n’est pas différent d’un autre enfant du même âge, mais en fonction de son âge :
  • Il doit toujours avoir sur lui son matériel, ainsi qu’une trousse de resucrage.
  • La majorité des enfants a besoin d’aide pour pouvoir contrôler régulièrement sa glycémie.
  • La majorité des enfants a besoin d’aide pour décider de la dose et pour s’administrer de l’insuline en fonction de son taux de sucre dans le sang et de son alimentation.
  • Il doit pouvoir boire à n’importe quel moment en cas d’hyperglycémie.
  • Il doit pouvoir sortir à n’importe quel moment pour aller aux toilettes en cas d’hyperglycémie.
  • Il doit pouvoir manger à n’importe quel moment en cas d’hypoglycémie.
  • Il faut tenir compte des activités non prévues et il faut veiller à en discuter avec les parents.
  • Il faut tenir compte des événements festifs (par exemple : goûters et fêtes d’anniversaire) et veiller à prévenir les parents au préalable.

Un enfant atteint d’un diabète de type 1 peut se montrer tout aussi assidu, réussir sans problèmes sa scolarité et participer aux activités sportives, scolaires et parascolaires comme n’importe quel autre enfant de son âge.

Même si l’essentiel du traitement se fait à la maison, sous le regard bienveillant des parents, l’enfant en âge scolaire a besoin de la supervision d’un adulte pour contrôler sa glycémie et s’injecter de l’insuline pendant la période scolaire. Étant donné que les enfants diffèrent tant sur le plan de leur développement que sur leur personnalité, votre collaboration est nécessaire, voire indispensable. Ceci afin que et grâce à vos échanges avec les parents, vous puissiez adapter ensemble l’aide dont chaque enfant a besoin. Néanmoins, la responsabilité du traitement revient sans conteste aux parents. 


En bref, pour les adolescents

En terme de besoins de l’adolescent atteint d’un diabète type 1, il est important de :
  • Traiter le jeune normalement : l’adolescent diabétique doit participer aux activités de groupe. Il ne faut pas cacher son diabète, mais il faut aussi éviter d’attirer l’attention sur lui.
  • Aider le jeune à pouvoir suivre et respecter son traitement : lorsqu’il doit prendre des collations supplémentaires, véri er sa glycémie ou s’administrer de l’insuline, il est important de lui accorder le temps nécessaire.
  • Être attentif aux éventuels changements qui signalent une hypoglycémie ou une hyperglycémie.
Un adolescent atteint d’un diabète de type 1 n’est pas différent d’un autre adolescent du même âge, si ce n’est que :
  • Il doit toujours avoir sur lui son matériel, ainsi qu’une trousse de resucrage.
  • Il doit pouvoir contrôler régulièrement sa glycémie.
  • Il doit pouvoir boire à n’importe quel moment en cas d’hyperglycémie.
  • Il doit pouvoir sortir à n’importe quel moment pour aller aux toilettes en cas d’hyperglycémie.
  • Il doit pouvoir manger à n’importe quel moment en cas d’hypoglycémie.

Un jeune atteint d’un diabète de type 1 peut se montrer tout aussi assidu, réussir sans problèmes sa scolarité et participer aux activités sportives, scolaires et parascolaires comme n’importe quel autre adolescent de son âge.

Votre collaboration est la bienvenue pour adapter, en concertation avec le jeune et ses parents, l’aide dont il pourrait avoir besoin. 


Projet d'Acueil Individualisé

Le Projet d’Accueil Individualisé est un document permettant une prise en charge adéquate de votre enfant et de sa maladie dans le cadre scolaire. Celui- ci reprend, dans le respect des compé- tences de chacun, les modalités de prise en charge adaptées à l’enfant et assure ainsi un cadre plus sécurisant pour le personnel enseignant et éducatif mais également pour votre enfant.

Le PAI permet de faire face à deux situations :

Le contrôle régulier de paramètres métaboliques (contrôle capillaire) pendant le temps passé à l’école ou dans la structure d’accueil.

L’administration de médicaments d’urgence (Glucagon).

 

Démarches

Demandez un formulaire à remplir auprès de notre équipe. Une fois celui-ci complété, veuillez nous le faire parvenir à l’adresse suivante :

CHL KannerKlinik

Service Endocrinologie Diabétologie

4, Rue Ernest Barblé

L-1210 Luxembourg

Le formulaire sera ensuite envoyé au ministère de la santé qui le transmettra dans les plus brefs délais à l’établissement de votre enfant. Ce document est à renouveler chaque année.

 

Scolarité : temps additionnel

Tout enfant ou adolescent atteint d’un diabète de type 1 peut bénéficier d’une majoration de temps lors d’épreuves, concours et examens du second degré (collège, lycée) ainsi que pour l’enseignement supérieur.

Pour ce faire, veuillez adresser une demande d’aménagement raisonnable (selon la loi du 15/07/11 concernant les élèves à besoins éducatifs particuliers) auprès du SPOS de l’établissement de votre enfant ou auprès du rectorat pour les résidents français accompagnée d’un certificat médical d’un de nos diabétologues.

A noter : Pour les résidents belges, ce temps supplémentaire n’existe malheureusement pas.

 

Que faire en cas de problème scolaire ?

La lutte contre la discrimination est l’une des priorités au sein de notre équipe. Il est important que chaque enfant puisse avoir une scolarité digne de ce nom ainsi qu’une vie quotidienne la plus normale qui soit.

Pour ce faire, nous proposons régulièrement des formations afin d’expliquer au mieux le diabète et ainsi évincer toute image négative de la maladie. Nous sommes là pour vous soutenir à ce sujet.

En cas de problème à l’école en lien avec le diabète comme par exemple du mobbing, des remarques désobligeantes par les camarades, une incompréhension ou une non collaboration de l’instituteur(-trice) pour les contrôles des glycémies etc., parlez-en immédiatement au régent, au directeur(-trice) ou au CePAS (Centre psycho-social et d’accompagnement scolaire) de l’établissement scolaire de votre enfant et informez-nous en également.

 

 

 

 

 

Services associés
Guide de la procréation médicalement assistée (PMA)

Madame, Monsieur,

L’infortune d’un désir de grossesse non satisfait n’est pas rare. Dans les pays industrialisés, 12-15% des couples n’arrivent pas à concevoir après un an d’activité sexuelle régulière. Si une information précise et quelques mesures simples peuvent apporter une grande aide à courte échéance, il faut savoir que dans bien des cas, des investigations spécifiques et des thérapies complexes doivent être proposées, afin de tenter l’obtention d’une grossesse.

Depuis 2005 le Centre Hospitalier du Luxembourg est fier d’accueillir le Laboratoire National de Procréation Médicalement Assistée (PMA). Notre service dispose des moyens diagnostics et thérapeutiques pour prendre en charge le couple infertile. Ainsi, les médecins spécialisés en médecine de reproduction vous prennent en charge en étroite collaboration avec votre gynécologue habituel.

À l’aide de ce dossier-guide nous aimerions vous faciliter le premier contact avec la médecine de reproduction et vous guider dans le cheminement dans notre centre. Nous souhaitons rendre votre vécu du traitement avec ses différentes étapes le plus acceptable possible, que ce soit sur le plan physique, psychologique, médical, social ou encore professionnel.

Prenez le temps de lire attentivement ces quelques pages et n’hésitez pas à poser vos questions à l’équipe de PMA. Nous vous souhaitons un succès rapide.

A bientôt, l’équipe de PMA

 

Connaissances théoriques de la fertilité

La reproduction chez l'homme 

Contrairement à la femme, chez laquelle on note une accélération importante dans l’épuisement du stock folliculaire à partir de l’âge de 37 ans, chez l’homme la spermatogenèse se déroule depuis la puberté jusqu’à un âge plus avancé. Les spermatozoïdes se développent dans les testicules à partir des cellules germinales de réserve. Cette production de spermatozoïdes a lieu dans la paroi des tubes séminifères, des tubes pelotonnés (environ 500 par testicule) qui communiquent ensuite avec l’épididyme. Celui-ci est constitué d’un très fin canalicule d’environ 5 mètres de long. Au cours de la traversée de ce canalicule, les spermatozoïdes terminent leur maturation, en attendant d’être éjaculés.

Au moment de l’éjaculation, les spermatozoïdes sont expulsés à travers les 2 canaux déférents qui remontent dans le pelvis, et s’unissent avec les canaux excréteurs des vésicules séminales pour former les canaux éjaculateurs. Ceux-ci traversent la prostate et se jettent dans l’urètre qui s’ouvre au niveau du gland du pénis. 

 

Tube séminifère

 

 

 

On peut distinguer 3 parties au niveau du spermatozoïde : 

  • la tête (4 µm) avec le noyau (contenant le matériel génétique) et l’acrosome (un capuchon contenant des enzymes nécessaires pour franchir les enveloppes de l’ovocyte
  • la pièce intermédiaire (5 µm) qui fournit l’énergie pour le mouvement.

La reproduction chez la femme

Au début de chaque cycle, l’hypophyse, une glande située à la base du cerveau, sécrète dans le sang une hormone appelée FSH (follicle-stimulating hormone), afin de stimuler la croissance d’un groupe de follicules au niveau des ovaires (figure 4). Le follicule est un petit sac rempli d’un liquide transparent, le liquide folliculaire, dans lequel baigne un ovocyte, une grande cellule de l’ordre du dixième de millimètre.

A la naissance, les ovaires possèdent leur stock dé- finitif de follicules. Ce capital folliculaire diminue ensuite tout au long de la vie par le fait que des follicules quittent la réserve ovarienne pour entamer leur croissance. Ainsi, on peut généralement visualiser par échographie en début de chaque cycle, dans chaque ovaire, entre 5 et 12 follicules en croissance, mesurant entre 2 et 6 mm. Dans un cycle naturel, donc non stimulé par des médicaments, un phénomène de sélection fait qu’après quelques jours, un seul follicule va pouvoir continuer sa croissance, les follicules restants arrêteront leur développement et disparaîtront.

Les follicules sécrètent de l’œstradiol, le taux variant en fonction de la taille et du nombre des follicules. Lorsque le taux d’œstradiol est suffisant et que le follicule sélectionné a atteint une taille de 18-20 mm, l’hypophyse déclenche la libération de l’ovocyte contenu dans ce follicule en sécrétant une deuxième hormone, la LH (luteinizing hormone, figure 6). En effet l’ovulation a lieu environ 36 heures après le pic de LH. 

L’ovocyte ainsi libéré est aspiré par le pavillon et transporté dans l’ampoule de la trompe où se fait la rencontre avec le spermatozoïde.

L’embryon qui résulte de la fécondation de l’ovocyte par le spermatozoïde, migre dans l’utérus à travers la trompe, tout en subissant des divisions cellulaires successives, et s’accroche dans l’endomètre qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Ce phénomène d’implantation se produit 6 jours après l’ovulation.

Au niveau de l’ovaire, le follicule vidé de son ovocyte, se transforme en corps jaune lequel secrète de l’œstradiol, mais aussi de la progestérone, l’hormone né- cessaire à l’implantation de l’embryon et à son maintien durant les premières semaines.

En absence de fécondation, le corps jaune arrête son fonctionnement après 14 jours ce qui entraîne une chute hormonale en œstrogènes et progestérone et provoque les règles.

Pour permettre l’obtention d’une grossesse, les 3 facteurs suivants jouent un rôle primordial:

  • le facteur ovarien, représenté par une production hormonale correcte du follicule, ainsi que par une aptitude normale de l’ovocyte à la fécondation et au développement embryonnaire,
  • le facteur mécanique, représenté par des trompes perméables ainsi qu’une cavité utérine normale
  • le facteur masculin représenté par un sperme de qualité suffisante.

 

1. Première consultation

Sur conseil de votre gynécologue, médecin traitant, ou à votre propre initiative, vous prenez rendez-vous pour une consultation auprès d’un des médecins référents en médecine de reproduction. Ainsi il s’agit éventuellement du premier contact avec la médecine de la reproduction, tout comme il est possible que vous ayez déjà suivi des traitements spécifiques.

Lors de cette première consultation, le gynécologue réalise tout d’abord une anamnèse complète qui reprend les antécédents gynéco-obstétricaux, médicaux et chirurgicaux, ainsi que les antécédents familiaux. Les habitudes de vie et l’exposition à des facteurs de risque d’infertilité comme par exemple certaines addictions (tabac, cannabis, alcool…), des anomalies pondérales (obésité ou maigreur), ou encore l’exposition à des risques environnementaux et professionnels sont importants à noter.

L’examen clinique gynécologique n’est pas systématique lors de cette première consultation. Il dépend du moment du dernier examen gynécologique et des points d’appel à l’anamnèse. En effet il est important de s’assurer de la normalité de l’anatomie de l’appareil génital féminin, aussi bien par un examen clinique gynécologique, que par un examen échographique. En échographie il est possible de vérifier le volume et la régularité de l’utérus et de l’endomètre, ainsi que l’aspect et la position des ovaires.

En fin de consultation sont prescrits les examens complémentaires qui sont indispensables à l’identification des causes de l’infertilité et à l’orientation du traitement.

 

2. Mise au point chez la femme

La détermination de la réserve ovarienne 

La détermination de la réserve ovarienne sert à évaluer la fonctionnalité de l’ovaire par un bilan sanguin et une échographie pelvienne en début de cycle au moment des règles (entre le deuxième et le quatrième jour).

L’échographie sert principalement à compter et à mesurer tous les petits follicules en croissance en début du cycle. Elle est réalisée par voie endovaginale, plus précise que la voie abdominale. La vessie n’a donc pas besoin d’être remplie pour cet examen.

La prise de sang consiste en un bilan hormonal (dosage de FSH, LH, œstradiol, hormone anti-mullé- rienne), qui, réalisés en début de cycle (J2-J4), donne des informations sur la capacité de l’ovaire à répondre à un traitement de stimulation.

L’Hystérosalpingographie (HSG)

L’hystérosalpingographie sert à vérifier la régularité de la cavité utérine ainsi que la perméabilité des trompes. Elle évalue donc le facteur mécanique.

Il s’agit d’un examen radiologique, réalisé en position couchée, lors duquel un produit de contraste est injecté par le col de l’utérus. Des clichés radiologiques successifs vont permettre d’observer la migration du produit de contraste qui tout d’abord va remplir la cavité utérine pour ensuite diffuser à travers les trompes jusque dans la cavité abdominale. 

Grâce à cet examen on peut mettre en évidence une anomalie utérine, comme un accolement des parois (synéchie), un fibrome ou encore un polype. Au niveau des trompes, on peut conclure à un éventuel obstacle si le produit de contraste s’accumule en amont et que l’on ne le retrouve pas au niveau de la cavité abdominale en fin d’examen.

Il faut noter que cet examen peut donner lieu à un inconfort qui ressemble à des règles douloureuses. La gêne éventuellement ressentie est due à la distension de la cavité utérine et elle diminue donc rapidement après l’examen.

Il faut dire que l’hystérographie est le seul examen qui permet de vérifier la perméabilité tubaire sans devoir subir une anesthésie générale, comme c’est le cas dans le cadre d’une laparoscopie exploratrice.

Info pratique sur l'HSG : Le 1er jour des règles vous téléphonez dans le service de radiologie du Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) au 4411-6821 afin de fixer un rendez-vous entre le dernier jour des règles et le 12e jour du cycle. Il convient de signaler toute allergie connue, notamment celle à l’iode. Parfois le gynécologue vous prescrit un médicament antispasmodique pour diminuer la contractilité utérine au moment de l’examen ainsi qu’un antibiotique par voie vaginale et/ou orale afin d’éviter une propagation d’une infection vaginale éventuelle.

L'hystérioscopie

Si l’hystérosalpingographie (HSG) permet de visualiser indirectement la cavité endo-utérine et les trompes, l’hystéroscopie (HSC) permet l’inspection directe sous contrôle de la vue de l’intérieur de l’utérus. L’examen est réalisé à l’aide d’une très fine caméra qui est introduite par le vagin à travers le col de l’utérus jusque dans la cavité utérine. Afin de pouvoir examiner correctement cette dernière, la cavité sera distendue conjointement par du liquide (eau physiologique).

Le but de cet examen est de vérifier l’absence d’anomalie de la cavité utérine, y compris au niveau de l’arrivée des trompes. En même temps, l’introduction de la caméra à travers le canal cervical permet d’évaluer la qualité de ce passage dont les relis muqueux dessinent «l'arbre de vie». Le col est en effet délimité par deux orifices: l’un, externe et visible dans le fond du vagin, et l’autre, interne, qui marque le départ de la cavité endo-utérine. Au niveau de l’orifice interne, on peut être confronté à un léger rétrécissement accompagné d’un changement d’angle entre le col et la cavité utérine.

Dans certains cas, il peut être utile de vérifier l’état de la cavité utérine et le passage à travers le col avant un traitement par FIV/ICSI, vu que le ou les embryons obtenus vont être placés dans l’utérus à l’aide d’un fin cathéter.

Parfois, l’examen peut donner lieu à un inconfort qui ressemble à des règles douloureuses, mais il ne né- cessite pas d’anesthésie. La gêne éventuellement ressentie est due à la distension de la cavité utérine et elle diminue donc rapidement après l’examen.

 

 

 

Cavité endo-utérine, Ostium tubaire droit et gauche (Passage vers les trompes)

 

 

 

 

 

 

 

Canal endocervical, «Arbre de vie»

 

 

 

 

 

Info pratique pour l'hystérioscopie : Le premier jour des règles vous téléphonez entre 8h00 et 12h00 au 4411-3230 (secrétariat), afin de fixer un rendez-vous pour une HSC ambulatoire qui sera réalisée après les règles. Si le premier jour des règles est un jour de W.-E. ou un jour férié, vous té- léphonez le premier jour ouvrable.

 

3. Mise au point chez l'homme

Le spermogramme

L’examen des caractéristiques du sperme est au centre du bilan masculin. Il nécessite un recueil au laboratoire, par masturbation, dans un flacon adapté. Il permet de recherche principalement les anomalies suivantes:

  • Un nombre insuffisant de spermatozoïdes, appelé OLIGOSPERMIE (<15 M/ml ou <39 M/éjaculat) ou AZOOSPERMIE, si aucun spermatozoïde n’est retrouvé dans le sperme.
  • Une mobilité insuffisante des spermatozoïdes, appelée ASTHENOSPERMIE (<32% mobilité progressive ou <40% mobilité totale).
  • Une proportion trop importante de spermatozoïdes morts, appelée NECROSPERMIE (<58% de formes vivantes).
  • Une proportion trop importante de spermatozoïdes présentant des anomalies de forme, appelée TERATOSPERMIE (<4% de formes normales).

Diverses combinaisons de ces anomalies sont fréquemment observées.

Est rajouté à cet examen le plus souvent une spermoculture pour exclure une infection éventuelle des voies génitales masculines.

Dans certains cas, un test de fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes peut être proposé chez des couples qui ne parviennent pas à obtenir de grossesse évolutive, soit en raison d’échecs d’implantation successifs, soit dans le cadre de fausses couches à répétition. En effet, dans ces situations, une proportion anormalement élevée de spermatozoïdes présentant un ADN fragmenté est parfois mise en évidence.

Info pratique pour l'homme : Vous prenez un RDV pour un spermogramme en appelant le secrétariat du laboratoire de PMA (4411- 6520) entre 8.00 et 12.00H. Lors de la prise de rendez-vous, la secrétaire vous demandera de lire le libellé exact de votre ordonnance, de manière à savoir quels examens sont demandés précisément. Le jour du RDV vous êtes prié de vous munir de votre carte d’identité, de votre carte d’assuré social et de votre ordonnance. Le prélèvement est réalisé au laboratoire, dans une pièce aménagée pour cela. Il vous sera également demandé de respecter une abstinence sexuelle de deux à sept jours avant l’examen. 

Le test post-coïtal (test de Hühner)

Ce test consiste à évaluer la glaire cervicale 9 à 14 heures après un rapport sexuel, en déterminant les caractéristiques physiques de la glaire (abondance, aspect, filance, cristallisation), ainsi que la présence et la mobilité des spermatozoïdes dans la glaire.

Ce test évalue ainsi à la fois le versant masculin (qualité du sperme) et féminin (qualité de la glaire) de l’infertilité. Toutefois, en raison de sa valeur diagnostique limitée, ce test n’est plus réalisé systématiquement.

Info pratique pour la femme : Dès le premier jour du cycle, vous téléphonez au secrétariat du laboratoire de PMA (4411-6520) entre 8.00 et 12.00H, afin de fixer un rendez-vous pour un test post-coïtal qui va être réalisé au moment le plus proche de l’ovulation. Il consiste en un examen gynécologique lors duquel la glaire cervicale est aspirée au niveau du col pour être analysée par la suite au microscope

 

4. Consultations complémentaires

4.1 Consultation sage-femme

La sage-femme coordinatrice vous accompagne tout au long de votre prise en charge dans notre service.

Elle a plusieurs rôles:

  • elle coordonne les différents soins, consultations, actes techniques et examens complémentaires nécessaires à votre prise en charge,
  • elle réalise une partie des échographies et des prises de sang, • elle coordonne les résultats journaliers de votre traitement et vous transmet les consignes du mé- decin pour la suite de la stimulation,
  • elle assiste le médecin pour certains actes techniques,
  • elle vous reçoit en consultation spécialisée (sur RDV au tél: 4411-6520) afin de passer en revue le traitement et de répondre aux questions avant de débuter le traitement ou pendant le traitement,
  • elle vous guide pendant votre traitement si vous avez des doutes ou des questions.

La sage-femme assure une écoute quotidienne et reste à votre entière disposition en cas de questions, doutes ou problèmes inhérents à votre suivi d’infertilité. 

4.2 Consultation en biologie de la reproduction

Une consultation avec le médecin biologiste responsable du laboratoire de PMA peut-être proposée au couple. Cette consultation est particulièrement utile avant une première tentative de FIV, avant le recours à une procréation avec tiers donneur de gamètes ou devant tout questionnement par rapport aux aspects biologiques de la prise en charge en PMA.

Au cours de cette consultation, le biologiste:

  • expliquera le déroulement pratique, les chances de grossesse, les aspects biologiques, la congélation embryonnaire, les techniques particulières et les problèmes techniques pouvant se présenter au cours de la prise en charge,
  • fera le point avec le couple, en cas d’absence de grossesse après plusieurs tentatives de FIV/ICSI, et donnera des précisions sur la qualité des embryons et leur développement et les possibilités d’amélioration,
  • expliquera les particularités du recours à une procréation avec tiers donneur de gamètes,
  • complétera si besoin l’anamnèse des deux membres du couple dans le dossier médical.
4.3 Consultation d'andrologie

Lorsque l’examen du sperme a donné lieu à des résultats anormaux, ou lorsqu’il existe un signe clinique ou un antécédent évocateur, le bilan sera complété sur le plan masculin au cours d’une consultation d’andrologie.

Cette consultation est réalisée généralement par un urologue et comporte une anamnèse complète (antécédents, traitements en cours, exposition à des substances toxiques…), ainsi qu’un examen clinique à la recherche d’éventuelles anomalies de l’appareil génital, telles que le varicocèle (une varice à l’intérieur des bourses).

Selon les cas, des examens complémentaires pourront éventuellement être demandés:

  • Prise de sang pour des dosages hormonaux.
  • Échographie des testicules et/ou de la prostate.
  • Analyses complémentaires du sperme: spermoculture (recherche de bactéries), test de migration (préparation de sperme en vue d’une PMA), test de fragmentation de l’ADN (témoin de l’intégrité du noyau des spermatozoïdes)… etc.
  • Bilan génétique (en cas d’altération sévère du sperme): caryotype (analyse des chromosomes), recherche de microdélétions du chromosome Y (perte de certaines régions qui contrôlent la formation des spermatozoïdes), recherche de mutations du gène CFTR (gène de la mucoviscidose)… etc.
4.4 Consultation de soutien psychologique

Le rôle de l’entretien psychologique consiste à informer, conseiller, soutenir, guider les personnes au cours des différentes phases de la prise en charge, à surmonter la blessure psychologique, le «mal-être», la déstabilisation du couple, le questionnement sur soi, aider à assimiler le traitement, gérer le risque de l’échec, et trouver des perspectives alternatives en cas de besoin. 

4.5 Consultation en hypnose

Le processus de  Procréation Médicalement Assistée est souvent perçu comme stressant et angoissant.   Les techniques de relaxation par hypnose vous permettront de vous préparer de façon optimale aux différentes phases du traitement.

L’hypnose (ou détente profonde) permet ainsi de:

  • mieux gérer ses peurs  et d’adopter une attitude positive,
  • apprendre à utiliser ses propres ressources,
  • mettre en harmonie le corps et l’esprit  et d’augmenter le bien-être physique et mental. Les séances s’adaptent entièrement à vos besoins et offrent des moments de bien-être, de détente et de relâchement.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter: info@hypnobalance.lu

4.6 Consultation en sexologie

Au niveau des relations intimes, il est difficile de présumer des difficultés rencontrées chez chaque personne. En effet, le rapport entre sexualité et fertilité est complexe et se traduit différemment selon le couple.

Au cours d’un traitement de procréation médicalement assistée, les relations sexuelles peuvent devenir plus techniques. De fait, la sexualité peut être perturbée chez certains couples durant cette période, les buts et les moments des rapports étant modifiés, calculés. La médicalisation de l’infertilité pourrait, dans ce cadre, déstabiliser l’harmonie sexuelle du couple, l’enjouement et la fréquence des rapports sexuels.

4.7 Consultation de tabacologie

De nombreuses études ont démontré l’impact négatif de la fumée de tabac aussi bien sur la fertilité naturelle que sur les chances de succès en PMA. Ainsi, chez la femme, le tabac allonge le délai de conception, augmente le risque de fausse-couche et porte atteinte à la réserve ovarienne; chez l’homme, il altère les paramètres spermiologiques et la qualité du matériel génétique véhiculé par le spermatozoïde. Le tabagisme parental peut également avoir des consé- quences sur la santé des enfants.

Choisir et décider d’arrêter de fumer augmente vos chances d’avoir un enfant, en améliorant la qualité de l’ovulation, des ovocytes et de l’implantation embryonnaire, de même que la qualité du sperme (ainsi que d’éventuels problèmes d’érection).

4.8 Autres 
  • Consultation d'endocrinologie
  • Consultation de diététique

 

5. Facteurs de risque de l'infertilité

Ces facteurs ne sont pas des causes d’infertilité à proprement parler, mais leur présence augmente la probabilité que la fertilité du couple soit altérée. 

5.1 Âge de la femme

• Principal facteur de pronostic en termes de chances de grossesse évolutive, en fertilité naturelle comme en PMA.

 

 

Effet de l'âge de la femme sur le taux de succès en FIV

 

 

 

5.2 Activité sexuelle

La fréquence des rapports sexuels et leur chronologie par rapport à la période fertile du cycle menstruel sont importantes à prendre en considération et seront abordés en consultation clinique.

5.3 Exposition à des toxiques
  • Produits de consommation: Tabac, alcool, cannabis et autres drogues allongent le délai de conception et réduisent fortement les chances de succès en PMA. Il est important que le médecin soit informé objectivement de ce type de consommation de manière à pouvoir proposer une prise en charge complémentaire en vue d’un sevrage.
  • Toxiques professionnels: souvent négligées, les substances reprotoxiques auxquelles sont soumis les patients de façon régulière doivent être recherchées, éventuellement avec l’aide du médecin du travail du patient. Des facteurs physiques tels que la chaleur, dont l’effet sur la spermatogenèse est bien connu, peuvent également être en cause.
  • Certains médicaments peuvent avoir un impact délétère sur la fertilité; il est donc également important que le patient signale tous les produits pharmaceutiques utilisés, que ce soit sur prescription médicale ou en automédication.
5.4 Autres facteurs
  • Anomalies pondérales: surpoids et obésité sont associés avec de moindres chances de grossesse en PMA, que ce soit chez la femme ou chez l’homme. À l’inverse, un poids insuffisant (dénutrition, anorexie…) peut-être responsable d’une dérégulation des fonctions ovariennes.
  • Certaines pathologies générales retentissent sur la fertilité et les chances de succès en PMA. Toute information sur votre état de santé peut donc avoir une importance dans la prise en charge pour infertilité.

 

 

Causes d'infertilité

 

 

 

 

 

 

6. Causes masculines

Les causes masculines peuvent être divisées schématiquement en troubles de l'éjaculation et en troubles de la qualité du sperme.

6.1 Troubles de l'éjaculation

Ils répondent à différents mécanismes:

  • Anatomiques: malformations du pénis…
  • Neurovasulaires: diabète, traumatismes de la moelle épinière…
  • Psychogènes

Un cas particulier est représenté par l’éjaculation rétrograde, au cours de laquelle le sperme, au lieu d’être émis par l’urètre, remonte dans la vessie. Cette anomalie peut être due au diabète, à la chirurgie pelvienne, aux traumatismes médullaires… Dans ce cas, des spermatozoïdes utilisables en PMA peuvent être récupérés dans les urines après masturbation. Il sera alors demandé au patient de boire de l’eau de Vichy la veille de l’examen et le matin même pour rendre les urines plus alcalines (l’acidité naturelle des urines étant délétère pour les spermatozoïdes).

6.2 Troubles de la qualité du sperme

Ces anomalies documentées par les résultats du spermogramme (oligospermie, asthénospermie, né- crospermie, tératospermie) répondent à de nombreux mécanismes possibles:

  • Génétiques: anomalies chromosomiques (ex. syndrome de Klinefelter), microdélétions du chromosome Y…
  • Dystrophiques: maldescente testiculaire (cryptorchidie ou ectopie testiculaire).
  • Infectieux: prostatites, épididymites, aiguës ou chroniques, éventuellement à l’origine d’obstructions de la voie séminale.
  • Stase veineuse: présence de varices sur les veines testiculaires (= varicocèle).
  • Malformatifs: agénésie d’une partie de la voie séminale (canal déférent, vésicules séminales…). Lorsque ces anomalies sont bilatérales, il convient de rechercher la présence de mutations dans le gène de la mucoviscidose, de manière à préciser les risques éventuels pour la descendance.
  • Idiopathiques: c’est ainsi que sont qualifiées les situations, fort nombreuses, où aucune cause ne peut être retrouvée.

Afin d’optimiser ce bilan étiologique chez l’homme, une consultation spécialisée auprès d’un urologue/ andrologue sera proposée. Cette consultation peut éalement aboutir à des traitements à mettre en œuvre avant le recours à la PMA.

Dans certains cas d’azoospermie, il peut être nécessaire de réaliser une biopsie testiculaire afin de rechercher des spermatozoïdes utilisables en PMA. Cette biopsie sera réalisée préalablement à la PMA, les fragments biopsiés seront examinés au laboratoire de PMA et les éventuels spermatozoïdes retrouvés seront congelés.

6.3 Altération prévisible de la fertilité masculine

Dans certains cas, il est possible d’anticiper une dégradation des paramètres spermiologiques. C’est notamment le cas lorsque le patient doit subir un traitement potentiellement stérilisant, tel qu’une chimiothérapie ou une radiothérapie pelvienne. Dans ces cas il convient de réaliser une autoconservation (congélation) de sperme préalablement. Celleci peut également être proposée lorsqu’il existe des problèmes de recueil, un spermogramme très variable dans le temps, une altération très marquée du spermogramme au cours des tentatives successives de PMA ou encore avant une vasectomie (stérilisation volontaire par section des canaux déférents).

 

7. Causes féminines

7.1 La stérilité tubaire

L’obstruction tubaire, lorsqu’elle est bilatérale, entraine une stérilité définitive. Elle peut être due à une infection pelvienne, éventuellement passée inaperçue, à une chirurgie abdominopelvienne à l’origine d’adhérences ou à l’endométriose (voir plus loin). L’obstruction tubaire est dépistée à l’hystérosalpingographie, mais nécessite le plus souvent un complément d’investigation par une laparoscopie au cours de laquelle un geste réparateur peut également être tenté dans certains cas.

7.2 Les troubles de l'ovulation

Très fréquemment en cause dans l’infertilité, un trouble de l’ovulation peut être suspecté devant:

  • Des troubles menstruels tels qu’une spaniomé- norrhée (cycles très longs) ou une aménorrhée (absence de cycles spontanés).
  • Une pilosité anormale.
  • Un développement anormal des caractères sexuels secondaires.
  • Des images évocatrices à l’échographie des ovaires.
  • Des résultats anormaux pour les dosages hormonaux réalisés en tout début de cycles (J2-J4): FSH, LH, E2, AMH, PRL, TSH.

Parmi les causes les plus fréquentes à l’origine des troubles de l’ovulation, on peut citer le syndrome des ovaires micropolykystiques (SOMPK) et les hyperprolactinismes (sécrétion anormale de prolactine, l’hormone de la lactation).

7.3 Endométriose

Définie par la présence d’implants de muqueuse uté- rine en dehors de l’utérus, cette maladie peut être asymptomatique ou au contraire se traduire par des douleurs pelviennes, surtout au moment des règles (dysménorrhée) et lors des rapports sexuels (dyspareunie). Elle peut entrainer une infertilité soit par effet mécanique (obstruction tubaire p. ex.), par effet toxique pour l’embryon (sécrétion de facteurs inflammatoires), ou par altération de la réserve ovarienne (séquellaire d’interventions chirurgicales portant sur les ovaires.

7.4 Anomalies utérines

Plus fréquemment en cause dans les fausses couches que dans l’infertilité proprement dite, ces anomalies comprennent les malformations utérines, les fibromes (tumeurs bénignes du muscle utérin) et les polypes endocavitaires (tumeurs bénignes de la muqueuse utérine).

Dépistées à l’hystérosalpingographie ou à l’échographie pelvienne, ces anomalies nécessitent le plus souvent un complément d’investigation par une hystéroscopie au cours de laquelle un geste réparateur peut également être réalisé dans certains cas.

7.5 Autres causes

D’autres causes peuvent contribuer au problème d’infertilité, tels qu’une sécrétion insuffisante de glaire cervicale par les glandes du col de l’utérus, ce qui empêche l’ascension des spermatozoïdes dans les voies génitales féminines. Ces cas peuvent être liés à des troubles de l’ovulation ou à un antécédent de conisation large.

7.6 Altération prévisible de la fertilité féminine

Dans certains cas, il est possible d’anticiper une dé- gradation de la réserve ovarienne. C’est notamment le cas lorsque la patiente doit subir un traitement potentiellement stérilisant, tel qu’une chimiothérapie ou une radiothérapie pelvienne.

Dans ces cas, il convient de décider avec l’équipe de PMA, quelle mesure de préservation de la fertilité sera la mieux adaptée (congélation d’ovocytes, d’embryons, de tissu ovarien…).

1. Induction d'ovulation simple

Si le bilan étiologique a montré uniquement un trouble de l’ovulation, en absence d’autres causes chez un couple jeune, il convient de tenter dans un premier temps de corriger ce problème par une stimulation ovarienne.

Ce traitement a pour but d’obtenir un ou deux follicules mûrs et comporte:

  • soit une prise médicamenteuse par voie orale de clomifène (CLOMID®) pendant 5 jours par cycle, surtout chez les patientes qui ont des cycles irréguliers voire absents,
  • soit des injections quotidiennes de FSH par voie sous-cutanée à partir du 3e, 4e ou 5e jour du cycle (FSH recombinante: GONAL-F®, PUREGON® ou FSH d’extraction: MENOPUR®, FOSTIMON®) Le traitement prend en moyenne 13 jours à partir du premier jour des règles.

Ces traitements nécessitent impérativement une surveillance (monitorage) de la réaction des ovaires à la stimulation, par échographies et prises de sang (environ 3 contrôles par cycle), ceci afin de: 

  • vérifier l’existence d’une croissance folliculaire,
  • vérifier que celle-ci n’est pas excessive, exposant ainsi la patiente à un risque de grossesse multiple.

Les informations obtenues grâce à ce monitorage permettent de cibler les rapports sexuels vers le moment de l’ovulation. En effet, une fois la taille folliculaire optimale atteinte, l’ovulation peut se produire de façon spontanée (si un pic de LH est détecté à la prise de sang) ou bien elle peut être déclenchée par une injection intramusculaire d’hCG (PREGNYL®).

Pour les modalités pratiques concernant ce monitorage, veuillez vous reporter au chapitre suivant «Traitements de stimulation: en pratique».

 

2. Insémination artificelle intra-utérine (IIU)

Il s’agit d’une technique simple et indolore, dont le but est d’amener plus de spermatozoïdes plus loin dans les voies génitales féminines (et donc plus près du site de fécondation). Concrètement, le sperme frais ou congelé du partenaire (IAC) voire le sperme congelé d’un donneur (IAD) est préalablement préparé au laboratoire, puis injecté, à l’aide d’un petit cathéter, dans la cavité utérine au moment de l’ovulation.

Indications:

  • Certaines anomalies du col de l’utérus ou de la glaire cervicale.
  • Les infertilités idiopathiques (infertilité d’origine inconnue).
  • Anomalies modérées des paramètres spermatiques
  • Troubles de l’éjaculation
  • Recours à un sperme de donneur 

Conditions : 

  • Chez la femme: au moins une trompe perméable.
  • Chez l’homme: au minimum 1 million de spermatozoïdes mobiles progressifs après préparation du sperme.
La préparation de sperme

La préparation du sperme au laboratoire a pour but de séparer les spermatozoïdes du liquide séminal, de sélectionner les spermatozoïdes les plus mobiles et de concentrer la préparation en un faible volume, adapté à la technique utilisée.

L'insémination intra-utérine en pratique

L’insémination est réalisée le plus souvent le lendemain du pic LH ou le surlendemain du déclenchement par le PREGNYL: vous serez donc prévenue du jour de l’insémination 1 ou 2 jours auparavant. Il vous sera demandé vous munir d’une pièce d’identité et de venir avec la vessie remplie (ce qui permet de redresser l’utérus dans l’axe du corps et de faciliter l’insémination).

Afin d’optimiser l’organisation de l’activité du service, chaque médecin a un jour fixe dans la semaine pour faire les inséminations.

L’insémination est réalisée en position gynécologique après pose d’un spéculum et exposition du col de l’utérus. La préparation de sperme est montée dans le cathéter, puis ce dernier est introduit dans la cavité utérine, en passant par le col (Figure 12). Il s’agit d’une technique tout à fait indolore. Après l’insémination, vous vous reposerez quelques minutes en position allongée.

Parfois, lorsque le passage du col s’avère moins aisé, l’insémination peut être réalisée sous échoguidage abdominal.

Info pratique pour les femmes : La croissance folliculaire nécessite le plus souvent une induction d’ovulation comme pour l’IS (cf ci-dessus), par clomifène (voie orale) ou FSH (voie sous-cutanée), afin d’optimaliser la croissance mono- ou bifolliculaire.

Dans certains cas, le médecin proposera de réaliser l’IIU en cycle spontané, sans traitement de stimulation ovarienne.

Qu’il y ait stimulation ovarienne ou non, un monitorage par échographies et dosages hormonaux sera réalisé, pour surveiller la croissance du ou des follicules (maximum 2) et faire coïncider l’insémination avec le moment de l’ovulation. Celle-ci peut, là encore, se produire de façon spontanée (si un pic de LH est détecté à la prise de sang) ou être déclenchée par une injection de PREGNYL®.

Pour les modalités pratiques concernant ce monitorage, veuillez vous reporter au chapitre suivant «Traitements de stimulation: en pratique».

Info pratique pour les hommes : Le jour de l’insémination, en cas d’insémination avec le sperme éjaculé, vous êtes convoqué environ deux heures avant l’insémination. Une pièce d’identité vous sera demandée. Le sperme devra être recueilli impérativement au laboratoire. Vous y serez installé dans une pièce dédiée à cette activité.

Après l'insémination

Aucune précaution particulière n’est nécessaire après l’insémination.

Dans certains cas, afin d’optimiser la phase lutéale qui est la 2e phase du cycle, votre médecin vous prescrira le jour de l’insémination des comprimés de progestérone naturelle, UTROGESTAN®, par voie vaginale.

Une prise de sang sera réalisée 14 jours après l’insé- mination afin de savoir si vous êtes enceinte. Les taux de grossesse par cycle en IIU sont de 10-12% en IAC et de 15-18% en IAD.

Remarque: Il est évident que vous pouvez avoir des rapports sexuels les jours avant et après l’insémination. Il est même conseillé d’avoir des rapports sexuels 2 jours avant l’insémination. (sauf la veille de l’insémination).

Insémination artificielle avec sperme de donneur (IAD) 

Le recours à un sperme de donneur peut être indiqué en cas de:

stérilité masculine définitive (azoospermie avec tentative infructueuse ou impossibilité d’extraire des spermatozoïdes à partir d’une biopsie testiculaire),
infertilité masculine et renoncement à une PMA intraconjugale jugée trop lourde (FIV ICSI après biopsie testiculaire),
risque de transmission à l’enfant d’une maladie grave et incurable.

Il s’agit d’une démarche qui doit être mûrement réfléchie quant à ses modalités de mise en œuvre et à ses conséquences (filiation, secret face à l’enfant, anonymat du donneur…). Dans ce contexte, une consultation auprès d’un psychologue et/ou psychiatre adjoint à l’équipe de PMA est indispensable.

Le laboratoire de PMA ne disposant pas d’une autorisation ministérielle pour faire offre de gamètes directement, le recours à une banque de sperme internationale vous sera proposé. Ainsi, il sera le plus souvent possible d’apparier le donneur et le futur père selon des caractéristiques phénotypiques (ethnicité, morphotype, groupe sanguin…). Une fois le choix validé par le laboratoire de PMA, la commande sera effectuée par l’intermédiaire du laboratoire. Le coût des paillettes de donneur et les frais de transport seront à la charge du couple demandeur.

En bref :

  • Stimulation ovarienne mono- ou bifolliculaire par anti-oestrogènes (per os) ou des Gonadotrophines (inj. sous-cutanées)
  • Déclenchement de l’ovulation
  • Préparation du sperme
  • Insémination intra-utérine

 

3. Fécondation In Vitro 

Au cours d’une fécondation in vitro (FIV) la rencontre de l’ovocyte et du spermatozoïde se fait au laboratoire, en dehors du corps de la femme. Il faut ainsi disposer au laboratoire à la fois des spermatozoïdes et des ovocytes. Ceci implique pour Monsieur un recueil de sperme, comme pour une insémination. En revanche, pour Madame, la technique est bien plus complexe qu’une insémination intra-utérine, car non seulement, la stimulation ovarienne est nettement plus intense, mais, une fois les follicules mûrs, les ovocytes doivent être retirés des ovaires au cours d’une geste chirurgical: la ponction folliculaire.

Cette ponction est réalisée au bloc opératoire de la Maternité, le plus souvent sous anesthésie générale, par voie transvaginale. Elle consiste à introduire, sous contrôle échographique, une aiguille dans les follicules ovariens pour en aspirer le contenu, le liquide folliculaire. Afin d’optimiser l’organisation de l’activité du service, chaque médecin a un jour fixe dans la semaine pour faire les inséminations. Les liquides ponctionnés sont ensuite acheminés au laboratoire, pour être examinés sous une loupe, ce qui permet d’identifier les ovocytes. Pour organiser la fécondation au laboratoire, deux techniques sont disponibles:

FIV Classique

Dans cette technique qui existe depuis 1978, les ovocytes sont mis en présence d’un grand nombre de spermatozoïdes préalablement préparés, placés dans une boîte de culture et incubés dans une étuve. Ainsi, la pénétration du spermatozoïde dans l’ovule et la fécondation se font de manière spontanée, à condition que le sperme soit normal ou modérément altéré.

Indications:

  • Stérilité mécanique: lorsque les trompes sont obstruées / imperméables et qu’elles ne peuvent être réparées chirurgicalement.
  • Endométriose.
  • Stérilité masculine: en cas de diminution modérée de la qualité des spermatozoïdes.
  • Échec des inséminations intra-utérines.
  • Stérilité inexpliquée (idiopathique)
FIV ICSI (Intracytoplasmic sperm injection)

Si le sperme est de qualité insuffisante pour que les spermatozoïdes puissent pénétrer spontanément dans l’ovocyte, la technique de FIV ICSI, plus récente (première naissance en 1992), permet d’introduire directement le spermatozoïde à l’intérieur de l’ovocyte. L’indication principale de cette technique est donc l’infertilité masculine sévère, dans laquelle les paramètres du sperme sont très altérés. Ainsi, l’ICSI est réalisée avec du sperme frais ou congelé, de même qu’après prélèvement chirurgical de spermatozoïdes (par ponction épididymaire ou par biopsie testiculaire).

Dans certaines autres situations, le recours à l’ICSI peut être discuté, malgré des paramètres spermiologiques théoriquement compatibles avec une FIV classique; c’est le cas par exemple en cas d’infertilité ancienne avec échec de nombreux traitements antérieurs.

En cas de doute, il est possible de réaliser une FIV mixte, dans laquelle la moitié des ovocytes recueillis sont inséminés selon la technique classique tandis que les autres sont préparés en vue d’une technique d’ICSI.

Transfert In Utero

Après une fécondation réussie, et une culture au laboratoire pendant 2 ou 3, voire parfois 5 jours, un ou deux embryons sont replacés dans la cavité utérine. 

Info pratique : Pour stimuler les ovaires en FIV/ICSI, il existe plusieurs types de schémas différents. Une fois la mise au point terminée, votre gynécologue, ayant à sa disposition tous les renseignements nécessaires, choisira le protocole de stimulation le plus adapté à votre cas.
Les détails du traitement et des modalités de surveillance (monitorage) vous sont présentés dans le chapitre «Votre prise en charge en pratique». Ils vous seront également expliqués au cours de la consultation avec la sage-femme de PMA.
Les détails de ce qui se passe au laboratoire vous sont présentés dans le chapitre «Le travail au laboratoire». Ce travail donne lieu à un certain nombre d’options et de choix techniques dont vous pourrez discuter au cours de la consultation avec le biologiste.

1. Formalités administratives 

Prise en charge financière

La prise en charge financière de la FIV par la Caisse Nationale de Santé (CNS) n’est assurée que suite à l’accord préalable dont la demande sera faite par le gynécologue du service de PMA avant le début du traitement.

Les frais de laboratoire et des examens médicaux sont totalement pris en charge par la caisse, ceux des médicaments à 80%, pour autant que la patiente remplisse les critères établis suivants:

  • La ponction a lieu avant l’âge de 43 ans accomplis.
  • Le quota maximal de 4 tentatives prises en charge par la CNS n’est pas encore atteint. Actuellement, la tentative est définie par la CNS comme une ponction folliculaire suivie d’une culture embryonnaire.
  • Quant à l’âge de l’homme, il n’est pas pris en compte dans le cadre de la prise en charge par la CNS. Toutefois, pour des raisons éthiques et médicales (augmentation des risques pour la descendance…), notre équipe a fixé à 65 ans l’âge maximal de l’homme au moment de la tentative de PMA. Au-delà de cette limite, une évaluation pluridisciplinaire au cas par cas est requise.
Papiers de consentement éclairé

Toutes les techniques proposées nécessitent votre accord écrit moyennant des formulaires de consentement que votre gynécologue vous remettra en même temps que les explications correspondantes. Ces consentements doivent être renouvelés à chaque tentative.

À titre d’exemple:

  • Pour une FIV, vous devez signer les deux papiers de consentement éclairé concernant le traitement en lui-même (FIV classique ou ICSI, voire les deux, avec sperme de conjoint ou de donneur), ainsi que l’éventuelle congélation d’embryons surnumé- raires.
  • Pour une IIU, un formulaire de consentement devra également être signé (IAC ou IAD).

 

2. Le bilan sérologique et la consultation en anesthésie

Bilan sérologique

Pour toute première tentative de PMA ou de congé- lation de gamètes ou d’embryons, il faut que votre dernier bilan sérologique (bilan des maladies virales) (masculin et féminin) ne date pas de plus de 3 mois.

Ces sérologies obligatoires comprennent:

  • HIV
  • HCV
  • HBV: Ag HBs et Ac anti HBc totaux/IgG
  • Syphilis

Par la suite, ces sérologies obligatoires devront être recontrôlées, de manière à disposer, à chaque tentative, de résultats datant de moins d’un an.  A celles-ci sont ajoutées en fonction du contexte clinique: rubéole, toxoplasmose, CMV, Chlamydiae trachomatis…

Il faut savoir que pour des raisons de sécurité et d’infrastructure, nous ne pouvons actuellement pas accepter dans notre centre des patient(e)s à risque viral, porteurs de certaines sérologies positives, notamment celles pour le HIV, l’HCV (sauf si la charge virale est négative) et l’Ag HBs. En cas de positivité pour un de ces marqueurs, nous vous adressons pour la ponction et le transfert embryonnaire dans un centre spécialisé à l’étranger. La stimulation et le contrôle médical par contre, peuvent être faits au Luxembourg.

La consultation en anesthésie

Si vous suivez un traitement par FIV ou FIV/ICSI une première étape importante est représentée par le prélèvement ovocytaire. Cette ponction est réalisée au bloc opératoire, sous anesthésie générale, locale assistée ou sous anesthésie locale paracervicale simple.

Une consultation chez l’anesthésiste est donc indispensable et sera réalisée en début de traitement de stimulation (une consultation reste habituellement valable pendant 1 an). Vous pourrez prendre un rendez-vous par l’intermédiaire du secrétariat du service de PMA.

 

3. Les médicaments

En fonction de votre protocole, votre gynécologue vous prescrira les médicaments nécessaires.

Voici un petit résumé du mode d’action des différentes familles de médicaments et d’hormones:

Stimulation folliculaire
  • Citrate de Clomifène: CLOMID®

Comprimés par voie orale Anti-oestrogène, stimule indirectement la croissance folliculaire en augmentant la sécrétion de FSH endogène par l’hypophyse.

  • Gonadotrophines

FSH recombinante: PUREGON®, GONAL-F® FSH purifiée/LH: MENOPUR® FSH hautement purifiée: FOSTIMON®

Injections sous-cutanées à l’aide d’un stylo ou d’une seringue.

Stimulent les ovaires de manière directe en favorisant la croissance des follicules. Le nombre de ces derniers varie selon la dose et la réceptivité ovarienne.

 

 

De gauche à droite : Citrate de clomifène (CLOMID), stylo auto-injecteurs (PURGEON et GONAL-F, Poudre et solvant (MENOPUR), poudre et solvant (FOSTIMON)

Blocage hypophisaire

Le but du blocage hypophysaire est d’éviter un pic de LH spontané et donc une ovulation non contrôlée.

Agonistes du GnRH: (bloqueurs indirects)
- DECAPEPTYL® 3,75 (injection intramusculaire IM unique)
- DECAPEPTYL® 0,1 (injections sous-cutanées SC journalières)
- SUPREFACT® spray nasal 3x/j

Ces médicaments provoquent une stimulation initiale très importante mais de courte durée de l’hypophyse. Ensuite cette dernière se mettra au repos (uniquement pour la sécrétion de FSH et de LH) avec un arrêt transitoire du cycle. Le mécanisme d’action de cette classe de médicaments explique que leur administration précède celle des gonadotrophines.

Antagonistes du GnRH: (bloqueurs directs)
- ORGALUTRAN®
- CETROTIDE®

Injections sous-cutanées journalières, seringues pré- remplies. Les antagonistes du GnRH bloquent l’hypophyse de fa- çon directe et immédiate, sans hyperstimulation initiale comme dans le cas des agonistes, décrits ci-dessus. Ainsi leur administration se fait en cours de stimulation.

Déclenchement de l'ovulation 

• PREGNYL® 5000 UI
Injection intramusculaire à faire par une infirmière à domicile. Provoque l’ovulation 36-40 heures plus tard, ce qui permet de programmer la ponction folliculaire ou l’insémination 2 jours plus tard.

Soutien de la phase lutéale

• Progestérone naturelle: UTROGESTAN® (comprimés - voie vaginale)

Autres

Pilule contraceptive 
Elle bloque l’ovulation et met donc l’ovaire au repos. Ceci permet de synchroniser la cohorte folliculaire en début de cycle et de programmer le début de la stimulation afin de le prévoir en milieu de semaine.
Progestatifs et/ou Oestrogènes naturels pour programmer les règles

Acide folique

L’acide folique est une vitamine du groupe B (B9) qui permet de réduire significativement le risque de certaines malformations du bébé, en particulier celles de la colonne vertébrale (spina bifida et autres anomalies de fermeture du tube neural).

Ainsi il est recommandé à toutes les femmes ayant un désir de grossesse de prendre un supplément d’acide folique, dès avant la grossesse et pendant les deux premiers mois de la grossesse. La dose recommandée est de 0,4 mg/jour (5 mg/jour en cas d’antécédent de spina bifida).

De gauche à droite : Poudre et solvant (DECAPEPTYL), Poudre et solvant (PREGNYL), Progesterone naturelle (UTROGESTAN)

 

4. Les injections et le monitorage

Suivant le type de traitement prescrit, la stimulation pourra commencer le premier jour des règles ou plus tard.

Il est important de prévenir le secrétariat le premier jour des règles (tél: 4411-6520 entre 7h00 et 12h00 - téléphonez le premier jour ouvrable).

On vous fixera ainsi le rendez-vous pour la première échographie et prise de sang de contrôle. Si le suivi de la stimulation est assuré par votre gynécologue référent, on vous indiquera le jour de ces examens et c’est vous qui allez le contacter pour fixer ce RDV.

Jusqu’au premier RDV vous allez faire les injections comme indiquées selon votre protocole.

Les injections

Votre médecin vous a remis votre protocole de stimulation où sont précisés les jours et les médicaments à injecter.

La plupart des injections se font dans le tissu souscutané (sous la peau du ventre) en début de soirée. La sage-femme du service de PMA vous expliquera, lors de sa consultation, les modalités pratiques de ces injections et en particulier le fonctionnement du stylo auto-injecteur, pour que vous puissiez les réaliser vous-même ultérieurement.

En cas de nécessité, les infirmières des soins à domicile sont à votre disposition. N’hésitez pas à demander une ordonnance à votre gynécologue pour leurs visites à domicile.

Les médicaments sont disponibles sous forme de stylos («pens»), faciles à manipuler (PUREGON®, GONAL-F®), ou en seringues préremplies (ORGALUTRAN® 0,25 ; CETROTIDE® 0,25) ; pour d’autres il faut mélanger de la poudre (le médicament) avec du liquide (le solvant) avant de pouvoir l’injecter (MENOPUR®, FOSTIMON®, DECAPEPTYL® 0,1). Les aiguilles et seringues seront prescrites avec le médicament.

Les injections de DECAPEPTYL® 3,75 (1 ampoule entière ou ½ ampoule) et de PREGNYL® (1 ou 2 ampoules) se font dans le muscle (IM). Elles doivent obligatoirement être faites par une infirmière des soins à domicile. L’ordonnance pour l’infirmière vous est remise avec les prescriptions. Concernant l’injection de Pregnyl, elle doit être faite à une heure précise qui vous sera communiquée le jour-même.

Par précaution on jette les demi-ampoules non utilisées.

En pratique : Pour les injections intramusculaires vous devez faire appel aux services des soins à domicile qui se déplacent même le W-E et tard en soirée. Une liste des cabinets d’infirmiers est disponible au secrétariat du service PMA

Folliculométrie et prise de sang 

Lors de la stimulation, il est indispensable de vérifier la croissance correcte des follicules ovariens par des échographies endovaginales (vessie vide) et des prises de sang successives (3-6 par cycle de stimulation). Lors de la prise de sang sont dosés l’oestradiol, la progestérone et la LH, dont les résultats sont confrontés à ceux de l’échographie.

Si vous réalisez ces examens chez votre gynécologue, il nous envoie par fax vos résultats avant midi (via un formulaire spécifique). Les résultats sont en effet évalués par l’équipe entre 12.00 et 13.00 heures.

À partir de 13.30 heures, vous contacterez la sagefemme coordinatrice pour qu’elle vous communique les consignes du médecin : vous saurez le jour du prochain contrôle et s’il y a lieu de changer la dose médicamenteuse (en unités), afin d’optimiser la réponse ovarienne.

Au fur et à mesure des échographies vous allez constater que les follicules augmentent de taille, et peut-être allez vous ressentir une légère pesanteur dans le bas-ventre. Ceci n’est pas inquiétant et s’explique tout simplement par le fait que les follicules en croissance occupent un certain volume. Un follicule mûr mesure entre 16 et 20 mm de diamètre moyen. Lors d’une hyperstimulation ovarienne contrôlée (FIV), chaque ovaire peut porter entre 5 et 12 follicules.

Lorsque la plupart des follicules ont atteint une taille correcte (vers le 11e-13e jour de stimulation), on vous dira d’arrêter les injections journalières et on vous communiquera l’heure exacte à laquelle vous devez recevoir l’injection de Pregnyl, qui déclenchera l’ovulation 36-40 heures plus tard.

 

5. Le prélèvement ovocytaire ou ponction folliculaire 

La ponction folliculaire

Le jour de la ponction (le surlendemain de l’injection de PREGNYL), vous vous présentez à 06.00 heures, à jeun, au 2e étage de la maternité (secteur MAT 3). Veuillez vous munir de votre pièce d’identité qui vous sera demandée en secteur d’hospitalisation.

Vous serez ensuite conduite au bloc opératoire où sera réalisée la ponction folliculaire par un des gynécologues du service de PMA. Afin d’optimaliser l’organisation du service, chaque médecin a un jour fixe en semaine pour faire les ponctions.

Le type d’anesthésie administrée a été discuté au pré- alable en consultation avec votre gynécologue et/ou l’anesthésiste.

La ponction est réalisée par voie vaginale, sous contrôle échographique endovaginal.

Gauche : Vue schématique de la ponction folliculaire. Droite : Ponction folliculaire au bloc opératoire de la Maternité G.-D. Charlotte.

Au cours de ce geste, l’aiguille de ponction traverse, sous contrôle de l’échographie, la paroi vaginale pour arriver dans le premier follicule, à la surface de l’ovaire. Le contenu du follicule, le liquide folliculaire est alors aspiré, et avec ce liquide, l’ovocyte est récupéré. L’aiguille est alors introduite dans le follicule suivant et ainsi, tous les follicules sont aspirés.

Image échographique d'un ovaire stimulé au moment de la ponction folliculaire

À la fin de l’intervention, les tubes contenant les liquides folliculaires et les ovocytes sont acheminés dans une boîte chauffante vers le laboratoire de PMA, où une technicienne de laboratoire les examinera sous une loupe, afin d’isoler les ovocytes. Elle retient les ovocytes de qualité suffisante afin de pouvoir réaliser une FIV voire une ICSI.

Il faut savoir que le plus souvent le nombre total d’ovocytes recueillis est inférieur à celui du nombre total de follicules comptés en échographie.

Pendant le temps de la ponction, votre conjoint réalise le recueil de sperme au laboratoire PMA.

En fin de matinée le médecin passera dans votre chambre pour vous communiquer le nombre d’ovocytes retenus et pour s’assurer qu’il n’y a pas de doléances en relation avec le geste de ponction.

Au besoin, vous allez recevoir un arrêt de maladie ainsi qu’une prescription de médicaments:

• De la Progestérone, Utrogestan®, afin de soutenir la deuxième phase du cycle qui risque d’être déficitaire dans le cadre d’une hyperstimulation ovarienne pour FIV/ICSI. L’administration se fait par voie vaginale, 3 fois par jour, jusqu’au test de grossesse.

Et éventuellement:

• Des antalgiques.

• Des antibiotiques à visée préventive, afin de diminuer les risques éventuels de la ponction.

Dans de rares cas, il se peut que l’on n’obtienne qu’un très petit nombre d’ovocytes voire aucun ovocyte à la ponction (ponction blanche). Ceci peut avoir diffé- rentes raisons qui seront discutées avec votre gynécologue.

Il faut savoir que dans ce cas, la tentative ne sera pas prise en compte par la Caisse de Santé.

 

6. Le travail au laboratoire

A la ponction, chaque ovocyte est entouré d’une enveloppe protéique, la zone pellucide (ZP), ainsi que d’une couche de cellules folliculaires formant le cumulus. L’ensemble est appelé le complexe cumulo-ovocytaire (CCO). Les CCO sont isolés des liquides folliculaires sous une loupe binoculaire, puis mis dans un milieu de culture. Comme indiqué plus haut, la fécondation peut être réalisée selon deux techniques.

FIV classique

Dans la technique de FIV classique, un nombre défini de spermatozoïdes préalablement préparés sont mis en contact avec les ovocytes dans une boîte du culture.

Le lendemain, à J1, soit environ 18 à 20 heures après la mise en culture, les CCO sont observés rapidement: une partie des cellules du cumulus s’est détachée spontanément de l’ovocyte. La dénudation de ces derniers est complétée mécaniquement et on peut alors observer la présence de signes de fécondation: 2 pronoyaux, 2 globules polaires.

Ovocyte fécondé avec 2 pronoyaux et 2 globules polaires (=ZYGOTE)

Cette observation ne permet toutefois pas toujours de préjuger de l’évolution ultérieure, c’est pourquoi vous ne serez pas contactée par le laboratoire à J1.

Ce n’est donc qu’à J2 que le laboratoire vous appellera pour vous dire combien d’embryons se sont développés et de quelle qualité ils sont.

La notion de qualité est basée sur des critères morphologiques tels que le nombre de cellules (idéalement 4 à J2 et 8 à J3), la régularité des cellules (idéalement cellules de même taille), la visibilité d’un (seul) noyau, l’absence de fragments… etc. 

Embryon à 4 cellules

Le plus souvent, le transfert embryonnaire est fait au stade clivé, à J2 ou J3, et les embryons surnuméraires de bonne qualité sont congelés en vue d’un transfert ultérieur.

Dans certains cas, le transfert peut être retardé à J5 ou J6, au stade de blastocyste ; à ce moment on parlera de culture prolongée. (Figure 24).

Le transfert embryonnaire peut également être différé pour raisons médicales. Dans ce cas, tous les embryons, à condition toutefois d’avoir une qualité suffisante, sont congelés en vue d’un transfert ultérieur.

Embyron au stade blastocyte

FIV-ICSI (Intracytoplasmic Sperm Injection) 

Contrairement à ce qui se passe en fécondation in vitro classique (voir page précédente), dans le cas d’une ICSI, les ovocytes recueillis à la ponction sont rapidement débarrassés du cumulus qui les entoure c’est l’étape de décoronisation. Une fois décoronisés, les ovocytes ne sont plus entourés que par leur zone pellucide et il est possible de voir un certain nombre de détails dont la présence ou non d’un globule polaire (figure 25). L’ovocyte a expulsé ce globule après le dernière injection du protocole de traitement (PREGNYL), afin de se séparer de la moitié de ses chromosomes. Ainsi, avec la moitié apportée par le spermatozoïde, le futur embryon sera doté d’un ensemble complet de chromosomes, pour moitié d'origine maternelle et pour moitié d’origine paternelle. 

Ovocyte mature avec globule polaire

Autrement dit, seuls les ovocytes qui présentent ce globule polaire sont considérés comme étant matures et aptes à être fécondés; ceux qui ne présentent pas de globule polaire sont dits immatures et ne seront pas micro-injectés.

Les spermatozoïdes utilisés en ICSI doivent être vivants. Suivant les indications masculines, l’ICSI peut- être réalisée avec des spermatozoïdes éjaculés (frais ou congelés) ou prélevés chirurgicalement (par ponction épididymaire ou par biopsie testiculaire).

Après préparation selon différentes méthodes en fonction de l’origine du sperme, les spermatozoïdes sont placés dans une solution afin de les immobiliser. La micro-injection se fait sous le microscope équipé d’un micromanipulateur.

C’est une étape délicate qui consiste tenir d’un côté l’ovocyte avec une pipette de contention, et à injecter de l’autre côté un spermatozoïde avec une micro-aiguille.

Après la micro-injection, les ovocytes sont mis en culture comme pour une FIV classique et les autres étapes se déroulent de la même manière également.

Intracytoplasmic sperm injection (ICSI)

Réalisation de l'ICSI

Éclosion assistée (Assisted hatching) 

Préalablement au transfert on peut réaliser une éclosion assistée. Le principe consiste à fragiliser la zone pellucide, pour faciliter l’éclosion du blastocyste, à cet effet nous utilisons un rayon laser inoffensif pour l’embryon et permettant de faire des entailles dans la zone pellucide. Cette technique d’éclosion assistée est indiquée lorsque la pellucide est épaisse, en cas d’échecs implantatoires répétés et chez les patientes de plus de 37 ans à FSH élevée.

 

7. Le transfert embryonnaire

Le matin du transfert embryonnaire, la technicienne vous téléphone afin de vous communiquer le nombre total d’embryons obtenus et pour vous préciser l’heure à laquelle va avoir lieu le transfert.

La mise en place du ou des embryons dans l’utérus se fait après 2 ou 3 jours (stade clivé) ou plus rarement après 5 jours (stade blastocyste). Le nombre d’embryons à transférer est toujours décidé de commun accord avec le couple, le biologiste et le clinicien, et dépend principalement de l’âge de la patiente, mais aussi du nombre de tentatives réalisées auparavant, du nombre total d’embryons ainsi que de la qualité embryonnaire obtenue. Il ne peut toutefois dépasser deux embryons.

Afin d’optimiser l’organisation de l’activité du service, chaque médecin a un jour fixe dans la semaine pour faire les transferts.

Le geste du transfert est indolore et ne nécessite aucune anesthésie. Il est réalisé au 1er étage de la Maternité dans le service de PMA et consiste à introduire un fin cathéter souple à travers le col jusque dans la cavité utérine (figure 28). Le transfert est réalisé chez la patiente en position gynécologique sous contrôle échographique par voie abdominale, raison pour laquelle vous êtes priée de vous présenter avec la vessie remplie. De plus, une vessie remplie redresse l’utérus dans l’axe du corps et facilite l’introduction du cathéter.

Afin de rendre cette dernière étape le plus agréable et le moins stressant possible, vous avez la possibilité d’amener un CD de musique de votre choix.

Après le transfert la patiente peut rester allongée pendant quelques minutes, un repos plus prolongé étant inutile, car sans impact sur les chances de grossesse. Il faut en effet insister sur le fait que la cavité utérine est physiologiquement virtuelle et que l’embryon ne risque donc pas de «tomber» après le transfert.

 

Déroulement du transfert embryonnaire

 

8. La congélation des embryons surnuméraires

Si plusieurs embryons de bonne qualité ont pu être obtenus lors de votre fécondation in vitro (FIV et/ou ICSI), nous avons la possibilité de congeler ces embryons surnuméraires. Pour cela, les embryons sont mélangés avec une substance qui les protège des effets du froid (cryoprotecteur), puis congelés selon la technique de vitrification et conservés dans l’azote liquide, à -196°C (figure 29). En pratique, cette conservation est prévue pour une durée d’un an au terme de laquelle vous pourrez prolonger cette conservation, ceci d’année en année, tant que vous aurez un projet parental pour ces embryons.

En cas d’absence de grossesse ou en cas de désir d’enfant après une grossesse réussie et une naissance, ce processus permet de vous transférer des embryons congelés sans devoir restimuler vos ovaires aux Gonadotrophines. Il suffit de préparer l’endomètre (muqueuse endo-utérine) à la nidation du ou des embryons transférés, au cours d’un cycle artificiel associant des oestrogènes naturels et de la progestérone naturelle. Dans certains cas, le transfert pourra être réalisé en cycle naturel.

Le suivi médical de la préparation endométriale est beaucoup moins rapproché que lors de la stimulation ovarienne: souvent sur RDV de contrôle (l’échographie et la prise de sang suffisent).

En pratique, le transfert d’embryon(s) congelé(s) (TEC) se déroule de la même façon que pour un transfert frais.

Le partenaire doit obligatoirement être présent au transfert d'embryon(s) congelé(s).

Il faut savoir que la probabilité de survie des embryons après décongélation (environ 80%) ainsi que le taux de grossesse dépendent surtout de leur qualité au moment de la congélation, raison pour laquelle nous ne congelons que les embryons de bonne qualité.

Enfin, la congélation en soi n’entraîne pas de surrisque pour la santé des enfants en termes de malformations ou d’anomalies chromosomiques.

Les congélations d’embryons requièrent le consentement du couple géniteur et les embryons sont conservés selon notre règlement interne pendant un an renouvelable sur demande des géniteurs jusqu’à l’âge de 45 ans pour la patiente. En cas d’abandon du projet parental, comme en cas de décès d’un des conjoints ou de séparation du couple, les embryons seront détruits.

 

9. Résumé du processus de FIV 

10. Le test de grossesse

Avant le test de grossesse

Un minimum de douze jours est nécessaire pour que le dosage sanguin de beta-hCG (test de grossesse) soit fiable.

Souvent, ces deux semaines d’attente entre le transfert embryonnaire et le test de grossesse sont vécues comme étant la période la plus difficile du traitement : en effet, cette attente qui échappe à tout contrôle aussi bien médical que personnel semble souvent très longue. Si vous le désirez, vous pouvez toujours appeler la sage-femme de PMA ou passer dans notre service.

Le test de grossesse

Le jour du transfert vous êtes prévenue du jour où vous allez réaliser le test de grossesse. Il est important de savoir qu’il faut faire la prise de sang même si vous êtes réglée. Il existe en effet des situations où une grossesse (éventuellement extrautérine) peut être en cours malgré des pertes de sang. Le jour de la prise de sang, vous êtes prévenue en début d’après-midi du résultat par la sage-femme de PMA.

Si votre test est positif, vous allez continuer la prise d’UTROGESTAN® et vous contrôlerez l’évolution du taux de β-hCG par une deuxième prise de sang une semaine plus tard. En cas de grossesse évolutive, l’augmentation est en effet exponentielle.

On parle de grossesse biochimique tant que l’on n’a pas de traduction échographique de la grossesse. Malheureusement, un certain nombre des grossesses biochimique ne vont pas évoluer en grossesses cliniques.

Dans le cas d’une grossesse clinique, une activité cardiaque peut être détectée à l’échographie à partir de 4 semaines après le transfert. Dans ce cas, vous allez prendre rendez-vous avec votre gynécologue traitant pour le suivi de la grossesse. Vous allez continuer l’UTROGESTAN® pendant 10 semaines environ.

Dans le cas d’un échec, vous pouvez arrêter l’UTROGESTAN® et reprendre un rendez-vous avec votre gynécologue du service PMA, afin de discuter des suites de la prise en charge.

 

11. Complications et problèmes techniques

Complications

Syndrome d’Hyperstimulation ovarienne (SHSO):

Réponse excessive des ovaires au traitement. Complication la plus fréquente (3% des patientes), surtout chez les femmes très jeunes et/ou avec ovaires micropolykystiques.

  • Formes prévisibles: arrêt stimulation, parfois congé- lation de tous les embryons (pas de transfert frais).
  • Formes non prévisibles: Survient dans les 8 à 10 jours après la FIV.
  • Peut nécessiter une hospitalisation en raison de complications secondaires (rétention hydrosodée avec ascite, thromboses vasculaires…) parfois graves si elles ne sont pas prises en charge.
  • N’empêche généralement pas l’évolution d’une grossesse.

Incidents d’anesthésie:

Une consultation auprès d’un médecin anesthésiste est obligatoire avant la ponction. En effet, si la ponction folliculaire est pratiquée sous anesthésie générale, les risques sont majorés chez les fumeuses, les patientes obèses ou porteuses d’allergies multiples.

Incidents liés à la ponction: rarissimes

  • La blessure digestive: risque de péritonite
  • La blessure vasculaire: risque d’hémorragie interne
  • Complications infectieuses (abcès ovarien…)

Torsion d’ovaire hyperstimulé: très rare.
Urgence chirurgicale.

Grossesse extra-utérine (GEU): 
Cette éventualité reste possible, même dans le cadre d’une FIV, car l’embryon ne s’implante pas immédiatement, mais reste à l’état libre pendant 2 à 3 jours et peut donc se déplacer dans l’utérus, s’engager dans une trompe et parfois ne plus en ressortir. Le traitement peut être chirurgical, parfois médicamenteux.

Grossesses multiples: 
Gémellaires ou de haut rang ≥ 3. Ce risque dépend du nombre d’embryons réimplantés (Transfert de maximum 2 embryons à la fois dans notre centre). Une discussion des facteurs de risques avec l’équipe clinico-biologique doit limiter ces risques.

Malformations chez les enfants:
Les études internationales sont globalement rassurantes concernant les enfants issus de FIV  ; néanmoins, dans la plupart des études, le taux d’anomalies est légèrement supérieur à celui de la population générale. Il n’y a pas de surrisque lié à la congélation.

Problèmes techniques

Réponse ovarienne insuffisante: peu de follicules à l’échographie, peu d’ovocytes, parfois aucun ovocyte à la ponction (= ponction blanche) Ce risque augmente avec l’âge

Immaturité ovocytaire: partielle ou totale (aucun ovocyte mature)

Paucifécondation: <50% des ovocytes matures injectés ou inséminés sont fécondés ; parfois échec de fé- condation (pas d’embryon du tout)

Transfert difficile: il arrive (très rarement) que le passage du col utérin soit moins aisé qu’attendu. L’utilisation d’un cathéter moins souple permet le plus souvent de contourner cette difficulté.
De façon exceptionnelle, il peut être nécessaire de ré- cupérer les embryons pour les congeler. A cette occasion, il peut arriver que les embryons ne soient pas retrouvés, notamment lorsque du sang est entré dans le cathéter.

Échec d’implantation: l’absence de grossesse après le transfert reste le problème le plus fréquent: s’il y a, en moyenne 30% de chances de succès pour une patiente jeune, il y a aussi 70% de risque d’échec.

 

Maturation In Vitro (MIV) 

Il s’agit d’une alternative de traitement surtout chez les patientes avec des ovaires micropolykystiques et à haut risque d’hyperstimulation. Les ovaires ne sont quasiment pas stimulés et la ponction ovocytaire se fait délibérément à un moment où les ovocytes sont encore immatures. Ces ovocytes sont ensuite maturés au laboratoire, puis mis en fécondation in vitro.

Ce type de traitement est actuellement proposé par un petit nombre de centres à l’étranger et les chances de réussite sont inférieures à celles de la FIV/ICSI classique. Il a également sa place dans le cadre d’une préservation de la fertilité avant traitement potentiellement stérilisant, lorsque la stimulation hormonale est contre-indiquée.

Le diagnostic préimplantatoire (DIP)

Pour certains couples dont un des partenaires est porteur d’une maladie génétique grave, le fait d’avoir recours à un traitement par fécondation in vitro permet d’éviter la transmission de la maladie.

Il s’agit donc en général de couples qui au départ n’ont pas de problème d’infertilité.

Cette technique consiste à sélectionner les embryons qui ne sont pas porteurs de la maladie en question, en prélevant et en analysant une cellule de chaque embryon. Ne sont alors transférés que les embryons indemnes de la maladie génétique.

La technique du DPI n’est proposée que par quelques centres spécialisés en Belgique ou en France. Ainsi, notre rôle sera celui de coordinateur avec le centre à l’étranger afin de vous éviter au maximum les déplacements.

Don d'ovocytes

Les patientes qui ont une réserve ovarienne trop faible pour répondre correctement à la stimulation ovocytaire ou celles qui ont un risque de transmettre une maladie grave à l’enfant, peuvent avoir recours au don d’ovocytes, ce qui veut dire que les ovocytes d’une autre femme stimulée au préalable, vont être fécondés in vitro avec le sperme du conjoint de la patiente. Ensuite l’ (es) embryon(s) obtenu(s) vont être transféré(s) chez la patiente.

Ce traitement n’est actuellement pas proposé dans notre centre. Votre gynécologue peut vous renseigner sur les possibilités et les modalités dans différents pays.

Don d'embryons

Lorsque les deux membres du couple ont un risque de transmettre une maladie grave à l’enfant, ou lorsque les différentes tentatives de PMA intraconjugale n’ont pas permis d’obtenir d’embryons, il est possible d’envisager un don d’embryon.

Il s’agit concrètement d’un transfert d’embryon(s) congelé(s) qui proviennent d’un autre couple infertile ayant renoncé à la poursuite de son projet parental. Cette technique n’est pas encore disponible au Luxembourg et donc, si vous relevez de ce type de PMA, votre gynécologue vous orientera vers un centre à l’étranger, comme pour le don d’ovocytes.

Adoption/famille d'accueil 

Pour toute information, vous pouvez vous adresser à: • Ministère de la Famille et de l’Intégration 12-14, avenue Emile Reuter L-919 Luxembourg Tél. +352 247-86532 ou +352 247-83692 • Maison de l’Adoption 10, cité Henry Dunant L-8095 Bertrange Tél. +352 2755-6442

Réglementations

Il faut savoir que les législations et réglementations en matière de médecine de la reproduction varient largement d’un pays à l’autre.

En général ce sont la Belgique et l’Espagne qui ont les réglementations les plus permissives.

L’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et l’Italie ont les législations les plus restrictives.

Services associés
La prothèse de genou

Le genou est l’articulation la plus grande et la plus complexe du corps humain. À cause de sa stabilisation musculaire et ligamentaire et des efforts quotidiens importants auxquels elle est soumise, elle est sujette aux traumatismes et aux maladies dégénératives.

Le genou fait la jonction entre le fémur et le tibia, qui articulent avec des surfaces cartilagineuses ; entre les deux os et leurs couches de cartilage
se trouvent des amortisseurs importants : les ménisques. La rotule, troisième os dans l’articulation, est en contact cartilagineux avec le fémur et intervient dans le mécanisme complexe de l’extension du genou; le tendon du muscle quadriceps et le tendon rotulien y sont attachés.

Sans stabilisation extérieure, la construction fémur-rotule-tibia serait instable. Un appareil ligamentaire puissant est donc nécessaire pour maintenir en contact le fémur et le tibia, pouvant ainsi garantir la stabilité du genou. Cet appareil est composé essentiellement des ligaments collatéraux et des ligaments croisés.

 

L’arthrose du genou

Elle est définie comme l’usure du cartilage suite à des processus dégénératifs avec en conséquence des déformations osseuses et ligamentaires. Il en résulte une perte de fonction de l’articulation et l’apparition des symptômes suivants : douleur, raideur, limitation de la marche et souvent gonflement. La douleur est considérée comme le symptôme cardinal.

Les causes de l’arthrose sont nombreuses, les plus importantes étant la surcharge articulaire en raison d’une surcharge pondérale ou d’une déformité de l’articulation (jambe en « O » ou jambe en « X »), les inflammations dans le cadre de maladies rhumatologiques, les conséquences de traumatismes articulaires, les prédispositions familiales, etc.

Pour les différents stades de l’arthrose, il existe de nombreuses possibilités thérapeutiques. Les traitements dits conservateurs comprennent le traitement médicamenteux avec des antiinflammatoires (Diclofenac, Ibuprofène,…), les injections intra articulaires de corticostéroïdes ou d’hyaluronate ainsi que de nombreuses formes de kinésithérapie (renforcement musculaire, gymnastique, applications de chaleur et de froid,…). Les traitements chirurgicaux peuvent êtres divisés en interventions conservant l’articulation (ostéotomies, interventions arthroscopiques ménisco-cartilagineuses) et celles qui remplacent l’articulation (prothèses du genou).

En Europe, le nombre de prothèses du genou implantées par année s’élève à environ 200 000. L’expérience des prothèses du genou est vieille d’environ 30 ans, avec des types d’implants et des techniques chirurgicales en constante évolution.

L’indication de l’implantation d’une prothèse est posée quand l’arthrose devient très douloureuse, l’impotence fonctionnelle devient invalidante et le traitement médicamenteux n’est plus efficace. L’indication prend également en considération l’état général et l’âge du patient, ainsi que les déformations de l’articulation résultant de l’arthrose. Le but d’une prothèse du genou est de rendre l’articulation «indolore, stable et mobile» afin de permettre au patient de reprendre ses activités personnelles, professionnelles et parfois sportives.

La prothèse du genou

Il existe différents types de prothèses dont les indications sont posées selon le degré de déformation du genou. La conception de ces prothèses a pour but une résection osseuse minimale et une stabilisation maximale par les ligaments propres du genou.     

Types de prothèses   

La prothèse unicompartimentale («demi-prothèse») est indiquée dans le cas où un compartiment seulement de l’articulation est atteint d’arthrose et que les autres compartiments du genou et les ligaments sont intacts.

La prothèse bicondylienne (dite «à glissement») avec possibilité de resurfaçage de la rotule («prothèse tricompartimentale») est indiquée dans le cas où plusieurs compartiments du genou présentent des déformations arthrosiques étendues, éventuellement avec des atteintes ligamentaires. Elle est également indiquée dans le traitement chirurgical des arthrites rhumatismales.

La prothèse de révision non contrainte sert aux changements de prothèses dans des situations où une perte osseuse importante doit être comblée et où certains ligaments du genou fonctionnent encore.

La prothèse à charnière rotatoire remplace l’articulation quasiment dans son entièreté. Elle est en général réservée aux déformations importantes, aux destructions ligamentaires sévères et aux reprises compliquées de prothèses.

Types de matériaux     

Les prothèses sont constituées de matériaux anticorrosifs hypoallergiques. Les composants métalliques sont le plus souvent constitués d’alliages en chrome-cobalte-molybdène-vanadium ou en titane. Entre les parties métalliques de la prothèse se trouve une surface de glissement en polyéthylène qui a la propriété d’être très dure et présente par conséquent une usure minimale. Elle est fixée à la partie tibiale de la prothèse.

Types de fixation

La majorité de nos prothèses de première intention sont fixées avec du ciment osseux. Ce ciment est constitué de polymères de méthacrylate de méthyle (PMMA). Le grand avantage de cette technique est qu’elle permet une fixation rapide et durable des composants métalliques à l’os, ainsi qu’une mise en charge postopératoire immédiate.

Dans certains cas, des prothèses non-cimentées sont utilisées ; la mise en charge postopératoire doit alors être adaptée selon le cas; le scellement à l’os prend environ 6 semaines.

Avant l’opération, un examen cardio-vasculaire et pulmonaire est pratiqué. En fonction des résultats, l’anesthésiste choisit le type d’anesthésie. Habituellement, les prothèses du genou sont posées sous anesthésie générale. Des radiographies spéciales doivent être réalisées afin de pouvoir mesurer le positionnement exact et la taille de la prothèse à utiliser.

La durée d’intervention varie entre une et deux heures.

Après réalisation de l’incision cutanée et exposition des surfaces articulaires, les déformations cartilagineuses et osseuses sont enlevées, de même que les restes du ligament croisé antérieur et des ménisques. Ensuite, à l’aide d’instruments de résection très précis et hautement spécialisés, les surfaces osseuses du fémur et du tibia sont enlevées afin de correspondre à la forme des composants prothétiques en prenant soin de respecter ou de rétablir l’axe du membre inférieur. Le remplacement de la surface de glissement de la rotule n’est pas systématique et se fait en fonction de la qualité du cartilage rotulien. La taille de la prothèse est vérifiée par des composants provisoires. Une fois le bon fonctionnement des ligaments obtenu (équilibrage ligamentaire), la prothèse définitive est implantée.   

Parfois, il est nécessaire de changer de stratégie au cours de l’intervention et d’implanter un modèle de prothèse différent du modèle choisi lors de la planification préopératoire. Ceci est rendu possible par un stockage systématique de différents types de prothèses au quartier opératoire de l’hôpital. Tous nos systèmes de prothèses permettent ces changements sans qu’un désavantage n’en résulte pour le patient.

Avant la fermeture de la plaie opératoire, 2 drains d’évacuation sanguine, appelés «drains de redon», sont mis en place afin de prévenir l’apparition d’un hématome. La fermeture de la peau se fait avec des sutures ou des agrafes cutanées. Un pansement stérile est appliqué et un bandage mis en place. 

Le traitement postopératoire 

Le séjour à l’hôpital dure, selon le processus de guérison et l’état général, entre 10 et 14 jours.

Dès le lendemain de l’opération, une mobilisation avec mise en charge adaptée aux douleurs, est possible sous la direction de notre équipe de kinésithérapeutes. Les drains de redon sont enlevés dès le deuxième jour postopératoire, les sutures cutanées restent en place pendant environ 12 à 14 jours. 

Pendant les premières semaines, des béquilles sont nécessaires pour soutenir la marche. Quotidiennement, plusieurs traitements de kinésithérapie sont nécessaires afin de permettre une mobilisation rapide et un rétablissement complet de la fonction articulaire. A la sortie de l’hôpital, la plupart des patients sont en mesure d’étendre le genou complètement, de le plier à angle droit et de marcher dans les escaliers avec l’aide de béquilles.

Suite au séjour hospitalier, nous recommandons un séjour d’environ 3 semaines en clinique de réhabilitation, visant à rétablir au maximum la mobilité, la force musculaire et la fonction du genou. Les centres de réhabilitation les plus souvent fréquentés par nos patients sont ceux de Blieskastel, Orscholz ou Bernkastel en Allemagne, ou bien ceux du Rehazenter Kirchberg et de la Clinique de Steinfort au Luxembourg.

Des contrôles médicaux et/ou radiologiques réguliers sont prévus à 6 semaines, 3 mois, 6 mois et 1 an après l’opération. Ensuite, des contrôles annuels sont recommandés. 

Il est important de noter que des douleurs avec gonflements du genou peuvent se manifester pendant les premiers 6 à 8 mois suivant l’implantation. À long terme, une disparition totale des douleurs est obtenue chez +/- 60% des patients. Chez +/- 30% des patients de légères douleurs subsistent, le plus souvent sous forme de gêne, survenant en général de façon épisodique et parfois liées aux changements de temps. Dans +/- 10% des cas, les douleurs sont un peu plus importantes, pouvant parfois justifier un traitement médical, sans qu’il existe une anomalie au niveau de la prothèse et sans qu’une nouvelle opération ne soit nécessaire. Enfin, chez 1-2 % des patients des problèmes plus sévères peuvent survenir (fibrose cicatricielle du genou, infections, descellements, insuffisances ligamentaires etc.), pouvant obliger le chirurgien à proposer une nouvelle intervention chirurgicale.

En postopératoire, nous utilisons la cryothérapie pour diminuer la douleur.
Le manchon que nous plaçons autour du genou autorise la mobilisation et permet de diminuer la dose d’antalgique administrée.

Mobilité et activités conseillées après prothèse du genou

L’implantation d’une prothèse du genou permet de récupérer une bonne mobilité de l’articulation. 

Les types de prothèses utilisées dans notre service permettent en moyenne une récupération de la flexion de l’ordre de 110° à 120°. Le degré de flexion dépend cependant beaucoup de la mobilité préopératoire. La reprise d’une marche normale, sans béquilles et sans limitation de la distance parcourue, ainsi que la montée et la descente des escaliers devient à nouveau possible.

Des activités sportives modérées sont permises avec une prothèse du genou. Il est possible de pratiquer sans limitations de la natation, de la bicyclette et des promenades en terrain plat. Afin de ne pas compromettre la durée de vie de votre prothèse, nous vous déconseillons des activités sportives sollicitant trop le genou, comme le football, le tennis, le squash et le ski alpin. Il est permis de conduire une voiture dès que les béquilles ne sont plus nécessaires pour soutenir la marche, en moyenne 6 semaines après l’opération.

Durée de vie de la prothèse

Les études récentes montrent que la durée de vie des prothèses actuelles est de l’ordre de 15 ans, avec des résultats fonctionnels excellents dans 90% des cas. 

Le risque de détérioration de la prothèse est proportionnel au temps, aux exigences auxquelles elle est soumise et au poids du patient. L’usure de la prothèse, le plus souvent au niveau du polyéthylène, entraîne une inflammation du genou et une destruction de l’os, résultant en un descellement de la prothèse. Cette mobilisation des éléments prothétiques se manifeste par des douleurs et des gonflements de l’articulation, ensemble avec une perte de la fonction du genou. Dans ces cas, après avoir fait les examens complémentaires nécessaires, un changement de la prothèse peut être réalisé.   

Services associés
Chirurgies du pied

Hallux Valgus

Le Hallux Valgus est une déformation progressive et complexe des orteils avec des changements osseux et  également des tissus mous. Il existe une grande variété de manifestations cliniques.

 

 

 

 

 

 

Hallux Rigidus

Il s’agit d’une forme d’arthrose, douloureuse avec une perte de mobilité.

Préparation à l’opération

Vous serez convoqué pour un rendez-vous à l’hôpital pour le bilan préopératoire:

  • Entretien avec le médecin anesthésiste pour informations et explications sur l’anesthésie.
  • Prise de sang, électrocardiogramme, spirométrie et radiographie du thorax et du pied.
  • Pensez à rapporter toutes vos radios et les médicaments pour l’hospitalisation.
  • Questions sur vos antécédents et ceux de votre famille, sur vos traitements.
  • Il faut stopper votre traitement anticoagulants 10 jours avant l’hospitalisation
La veille de l’opération
  • Vous devez vous présenter à l’hôpital à l’heure à laquelle vous êtes convoqué.
  • Installation dans votre chambre.
  • Rasage du pied jusqu’au genou, si vous ne l’avez pas fait à domicile.
  • Prendre une douche le soir et ôter le vernis à ongle.
  • Vous recevrez une injection d’anticoagulant pour fluidifier le sang dans le but d’éviter une thrombose (sauf avis contraire du médecin).
  • Vous devez être à jeun à partir de minuit (pas de boissons, pas de nourritures, ne pas fumer).
Le jour de l’opération
  • Prendre une douche et un bain de pied (15min) avec le savon antiseptique, pour désinfecter complètement le pied et diminuer le risque d’infection.
  • Mettre la chemise et le slip d’OP et le bas anti-thrombose à la jambe non opérée.
  • Enlever prothèse dentaire, bijoux et maquillage.
  • Vous recevrez une prémédication (sirop ou comprimé) pour vous relaxer et serez conduit au bloc opératoire dans votre lit.
  • On vous posera une perfusion à votre arrivée au bloc opératoire.

Après l’opération

Le jour de l’intervention
  • Vous resterez quelques temps en salle de réveil jusqu’à ce que vous soyez bien réveillé. Puis retour en chambre.
  • Vous recevrez les traitements nécessaires contre la douleur.
  • Vous avez éventuellement une Pompe PCA (contre la douleur) ou un bloc du nerf fémoral.
  • La pompe PCA est appareil qui contient un médicament contre la douleur et qui est raccordé à une perfusion. Il vous permet de déterminer vous-même le moment de l’administration de cet antidouleur.
  • Le bloc du nerf fémoral est un type d’anesthésie locale de la jambe qui tient normalement pendant une durée de 24h.
  • Le pied du lit sera surélevé et on appliquera de la cryothérapie en forme d’un cryocuff (manchette pour la cheville avec de la glace) sur le pied opéré, pour diminuer le gonflement et la douleur.
  • Visite du chirurgien dans la journée.
  • Bandage fermé en 2 couches et mise en place d’un filet à l’étage pour assurer un bon maintien.
Le lendemain et les jours suivants
  • Première levée effectuée par le kiné en présence d’un soignant.
  • Mobilisation avec décharge partielle uniquement avec la chaussure post-Op et béquilles.
  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50 min. et mettre de la glace pour éviter le gonflement, la douleur et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Poursuite du traitement anticoagulant par injection (CLEXANE®) et port du bas anti thrombose.
  • Gestion de la douleur avec les antalgiques et anti-inflammatoires prescrits et la cryothérapie.

Le jour de la sortie

  • Mobilisation TOUJOURS avec la chaussure noire postopératoire.
  • Le pansement reste fermé pendant 2 semaines jusqu’à l’ablation des fils par le médecin.

Vous recevrez :
- Un rendez-vous pour enlever les fils et faire un contrôle postopératoire.
- Une ordonnance pour les médicaments, et prise de sang.

  • Vérification de la compréhension des éducations (injections Clexane®, surveillances Pansement, signe de thrombose et d’infection, mobilisation et gestion de la douleur).
  • Il vous sera remis une brochure de suivi postopératoire qui contient quelques conseils pratiques pour votre sortie de l’hôpital.
  • Signature de la fiche d’éducation par le patient et le soignant.

Conseils pour le retour à domicile

  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50 min. et mettre de la glace pour éviter le gonflement et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Rendez-vous 2 et 6 semaines postopératoires avec le chirurgien.
  • Ne pas prendre de douche le temps ou vous avez le pansement.
  • Si les douleurs sont trop importantes ou s’il y a un soucis/problème contactez la clinique ou votre médecin.
  • Mobilisation uniquement avec la chaussure post-Op et béquilles.

Le métatarse

Le métatarse est l’ensemble de cinq os longs du pied, s’articulant par leur base avec les os du tarse, et avec leurs têtes avec les bases des premières phalanges des orteils.

Les Métatarsalgies

Les métatarsalgies sont des maladies de la voûte plantaire liées à un déplacement ou un affaissement des métatarses.
Elles regroupent diverses affections :

  • Mécaniques (troubles statiques de l’avant-pied, T2>T1, fracture de
  • fatigue...)
  • Inflammatoires (goutte, polyarthrite rhumatoïde...)
  • Tumorale (maladie de Morton)
  • Ostéonécrose (maladie de Freiberg)

Les métatarsalgies peuvent se présenter en combinaison d’un hallux valgus ou hallux rigidus.

De gauche à droite : Douleur plantaire, Durion/hyperkératoses, MTP-2 synovites, MTP-2 subluxation, MTP-2 luxation.

Ostéotomie de Weil

Il s’agit d’ostéotomies pratiquées dans la zone articulaire des têtes métatarsiennes.
Elles consistent à raccourcir la longueur des métatarsiens par
une section très horizontale et nécessitent la fixation par une mini-vis.

Orteil en marteau / Orteil en griffe

Les orteils en marteau ou en griffe se caractérisent par une déformation de l’orteil.
L’orteil en marteau se manifeste par une déformation de l’extrémité de l’orteil vers le haut. L’orteil en griffe se caractérise par une hyper extension de la première phalange entraînant une flexion des deux autres phalanges.

 

 

Préparation à l’opération

Vous serez convoqué pour un rendez-vous à l’hôpital pour le bilan préopératoire :

  • Entretien avec le médecin anesthésiste pour informations et explications sur l’anesthésie.
  • Prise de sang, électrocardiogramme, spirométrie et radiographie du thorax et du pied.
  • Pensez à rapporter toutes vos radios et les médicaments pour l’hospitalisation.
  • Questions sur vos antécédents et ceux de votre famille, sur vos traitements. Il faut stopper votre traitement anticoagulants 10 jours avant l’hospitalisation.
La veille de l’opération
  • Vous devez vous présenter à l’hôpital à l’heure à laquelle vous êtes convoqué.
  • Installation dans votre chambre.
  • Rasage du pied jusqu’au genou, si vous ne l’avez pas fait à domicile.
  • Prendre une douche le soir et ôter le vernis à ongle.
  • Vous recevrez une injection d’anticoagulant pour fluidifier le sang dans le but d’éviter une thrombose (sauf avis contraire du médecin).
  • Vous devez être à jeun à partir de minuit (pas de boissons, pas de nourritures, ne pas fumer).
Le jour de l’opération
  • Prendre une douche et un bain de pied (15min) avec le savon antiseptique, pour désinfecter complètement le pied et diminuer le risque d’infection.
  • Mettre la chemise et le slip d’OP et le bas anti-thrombose à la jambe non opérée.
  • Enlever prothèse dentaire, bijoux et maquillage.
  • Vous recevrez une prémédication (sirop ou comprimé) pour vous relaxer et serez conduit au bloc opératoire dans votre lit.
  • On vous posera une perfusion à votre arrivée au bloc opératoire.

Après l’opération

Le jour de l’intervention

  • Vous resterez quelques temps en salle de réveil jusqu’à ce que vous soyez bien réveillé. Puis retour en chambre.
  • Vous recevrez les traitements nécessaires contre la douleur.
  • Vous avez éventuellement une Pompe PCA (contre la douleur) ou un bloc du nerf fémoral.
  • La pompe PCA est appareil qui contient un médicament contre la douleur et qui est raccordé à une perfusion. Il vous permet de déterminer vous-même le moment de l’administration de cet antidouleur.
  • Le bloc du nerf fémoral est un type d’anesthésie locale de la jambe qui tient normalement pendant une durée de 24h.
  • Le pied du lit sera surélevé et on appliquera de la cryothérapie en forme d’un cryocuff (manchette pour la cheville avec de la glace) sur le pied opéré, pour diminuer le gonflement et la douleur.
  • Visite du chirurgien dans la journée.
  • Bandage fermé en 2 couches et mise en place d’un filet à l’étage pour assurer un bon maintien.

Le lendemain et les jours suivants

  • Première levée effectuée par le kiné en présence d’un soignant.
  • Mobilisation avec décharge partielle uniquement avec la chaussure post-Op et béquilles.
  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50 min. et mettre de la glace pour éviter le gonflement, la douleur et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Poursuite du traitement anticoagulant par injection (CLEXANE®) et port du bas anti thrombose.
  • Gestion de la douleur avec les antalgiques et anti-inflammatoires prescrits et la cryothérapie.

Le jour de la sortie

  • Le pansement reste fermé pendant 2 semaines jusqu’à l’ablation des fils par le médecin.
  • Vous recevrez :

- Un rendez-vous pour enlever les fils et faire un contrôle postopératoire.
- Une ordonnance pour les médicaments, et prise de sang.

  • Vérification de la compréhension des éducations (injections Clexane®, surveillances Pansement, signe de thrombose et d’infection, mobilisation et gestion de la douleur).
  • Il vous sera remis une brochure de suivi postopératoire qui contient quelques conseils pratiques pour votre sortie de l’hôpital.
  • Signature de la fiche d’éducation par le patient et le soignant.

Conseils pour le retour à domicile

  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50 min. et mettre de la glace pour éviter le gonflement et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Rendez-vous 2 et 6 semaines postopératoires avec le chirurgien.
  • Ne pas prendre de douche le temps ou vous avez le pansement.
  • Si les douleurs sont trop importantes ou s’il y a un soucis/problème contactez la clinique ou votre médecin.

Arthroscopie de la cheville

L’arthroscopie est une technique qui permet de visualiser l’intérieur d’une articulation sans l’ouvrir par l’intermédiaire d’une caméra. Elle permet de voir ce qu’on ne voit pas avec une radiographie, un scanner ou un IRM et/ ou de confirmer un diagnostic. Elle peut être réalisée dans un but diagnostic ou thérapeutique.
En fonction des cas à traiter :

  • simple lavage articulaire (évacuation de débris)
  • ablation de corps étrangers / cartilage
  • ablation de tissus inflammatoires et/ou d’adhérences
  • résection osseuse
  • arthrodèse de cheville

Ligamentoplastie

Cette intervention est indiquée en cas d’instabilité chronique de cheville afin de prévenir les récidives d’entorses et l’apparition d’arthrose de la cheville.

Préparation à l’opération

  • Vous serez convoqué pour un rendez-vous à l’hôpital pour le bilan préopératoire :
  • Entretien avec le médecin anesthésiste pour informations et explications sur l’anesthésie.
  • Prise de sang, électrocardiogramme, spirométrie et radiographie du thorax et du pied.
  • Pensez à rapporter toutes vos radios et les médicaments pour l’hospitalisation.
  • Questions sur vos antécédents et ceux de votre famille, sur vos traitements. Il faut stopper votre traitement anticoagulants 10 jours avant l’hospitalisation.
La veille de l’opération

Vous devez vous présenter à l’hôpital à l’heure à laquelle vous êtes convoqué.
Installation dans votre chambre.
Rasage du pied jusqu’au genou, si vous ne l’avez pas fait à domicile.
Prendre une douche le soir et ôter le vernis à ongle.
Vous recevrez une injection d’anticoagulant pour fluidifier le sang dans le but d’éviter une thrombose (sauf avis contraire du médecin).
Vous devez être à jeun à partir de minuit (pas de boissons, pas de nourritures, ne pas fumer).

Le jour de l’opération

Prendre une douche et un bain de pied (15min) avec le savon antiseptique, pour désinfecter complètement le pied et diminuer le risque d’infection.
Mettre la chemise et le slip d’OP et le bas anti-thrombose à la jambe non opérée.
Enlever prothèse dentaire, bijoux et maquillage.
Vous recevrez une prémédication (sirop ou comprimé) pour vous relaxer et serez conduit au bloc opératoire dans votre lit.
On vous posera une perfusion à votre arrivée au bloc opératoire.

Après l’opération

Le jour de l’intervention
  • Vous resterez quelques temps en salle de réveil jusqu’à ce que vous soyez bien réveillé. Puis retour en chambre.
  • Vous recevrez les traitements nécessaires contre la douleur.
  • Vous avez éventuellement une Pompe PCA (contre la douleur) ou un bloc du nerf fémoral.
  • La pompe PCA est appareil qui contient un médicament contre la douleur et qui est raccordé à une perfusion. Il vous permet de déterminer vous-même le moment de l’administration de cet antidouleur.
  • Le bloc du nerf fémoral est un type d’anesthésie locale de la jambe qui tient normalement pendant une durée de 24h.
  • Le pied du lit sera surélevé pour diminuer le gonflement et la douleur.
  • Visite du chirurgien dans la journée.
  • Vous porterez une attelle plâtrée.
Le lendemain et les jours suivants
  • Premier levé effectué par le kiné en présence d’un soignant.
  • Mobilisation avec décharge totale (2 semaines) et béquilles.
  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50 min. pour éviter le gonflement, la douleur et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Poursuite du traitement anticoagulant par injection (CLEXANE®) et port du bas anti thrombose.
  • Gestion de la douleur avec les antalgiques et anti-inflammatoires prescrits et la cryothérapie.

Le jour de la sortie

  • Parfois, le plâtre est changé par le médecin avant la sortie.

Vous recevrez :
- Un rendez-vous pour enlever les fils et faire un contrôle postopératoire.
- Une ordonnance pour les médicaments, et prise de sang.

  • Vérification de la compréhension des éducations (injections Clexane®, surveillances Pansement, signe de thrombose et d’infection, mobilisation et gestion de la douleur).
  • Il vous sera remis une brochure de suivi postopératoire qui contient quelques conseils pratiques pour votre sortie de l’hôpital.
  • Signature de la fiche d’éducation par le patient et le soignant.

Conseils pour le retour à domicile

  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50 min. et mettre de la glace pour éviter le gonflement et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Rendez-vous 2 et 6 semaines postopératoires avec le chirurgien.
  • Ne pas prendre de douche le temps ou vous avez le plâtre.
  • Si les douleurs sont trop importantes ou s’il y a un soucis/problème contactez la clinique ou votre médecin.

Tendon d’Achille

Le tendon d’Achille correspond à un tendon permettant la flexion plantaire de la cheville (pour se mettre sur la pointe des pieds). 

Arthrodèse

Une arthrodèse est une intervention chirurgicale qui consiste à bloquer la mobilité d’une ou plusieurs articulations, en réalisant une fusion des deux pièces osseuses qui la forment en un seul bloc.

Préparation à l’opération

Vous serez convoqué pour un rendez-vous à l’hôpital pour le bilan préopératoire :

  • Entretien avec le médecin anesthésiste pour informations et explications sur l’anesthésie.
  • Prise de sang, électrocardiogramme, spirométrie et radiographie du thorax et du pied.
  • Pensez à rapporter toutes vos radios et les médicaments pour l’hospitalisation.
  • Questions sur vos antécédents et ceux de votre famille, sur vos traitements. Il faut stopper votre traitement anticoagulants 10 jours avant l’hospitalisation.
La veille de l’opération
  • Vous devez vous présenter à l’hôpital à l’heure à laquelle vous êtes convoqué.
  • Installation dans votre chambre.
  • Rasage du pied jusqu’au genou, si vous ne l’avez pas fait à domicile.
  • Prendre une douche le soir et ôter le vernis à ongle.
  • Vous recevrez une injection d’anticoagulant pour fluidifier le sang dans le but d’éviter une thrombose (sauf avis contraire du médecin).
  • Vous devez être à jeun à partir de minuit (pas de boissons, pas de nourritures, ne pas fumer).
Le jour de l’opération
  • Prendre une douche et un bain de pied (15min) avec le savon antiseptique, pour désinfecter complètement le pied et diminuer le risque d’infection.
  • Mettre la chemise et le slip d’OP et le bas anti-thrombose à la jambe non opérée.
  • Enlever prothèse dentaire, bijoux et maquillage.
  • Vous recevrez une prémédication (sirop ou comprimé) pour vous relaxer et serez conduit au bloc opératoire dans votre lit.
  • On vous posera une perfusion à votre arrivée au bloc opératoire.

Après l’opération

Le jour de l’intervention
  • Vous resterez quelques temps en salle de réveil jusqu’à ce que vous soyez bien réveillé. Puis retour en chambre.
  • Vous recevrez les traitements nécessaires contre la douleur.
  • Vous avez éventuellement une Pompe PCA (contre la douleur) ou un bloc du nerf fémoral.
  • La pompe PCA est appareil qui contient un médicament contre la douleur et qui est raccordé à une perfusion. Il vous permet de déterminer vous-même le moment de l’administration de cet antidouleur.
  • Le bloc du nerf fémoral est un type d’anesthésie locale de la jambe qui tient normalement pendant une durée de 24h.
  • Le pied du lit sera surélevé pour diminuer le gonflement et la douleur.
  • Visite du chirurgien dans la journée.
  • Vous porterez un plâtre et éventuellement un drainage fixé par Stéristrip (sorte de petits scotchs) qui sera enlevé le lendemain.

Le lendemain et les jours suivants

  • Premier levé effectué par le kiné en présence d’un soignant.
  • Arthrodèse : Immobilisation du pied dans un plâtre avec décharge totale pendant 6 semaines, puis 6 semaines de plâtre de marche et béquilles ou cadre de marche.
  • Tendon d’Achille : Mobilisation avec Vacuped et béquilles
  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50min pour éviter le gonflement, la douleur et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Poursuite du traitement anticoagulant par injection (CLEXANE®) et port du bas anti thrombose.
  • Gestion de la douleur avec les antalgiques et anti-inflammatoires prescrits et la cryothérapie.

Le jour de la sortie

  • Changement de plâtre fait par le médecin avant la sortie.
  • Vous recevrez :

- Un rendez-vous pour enlever les fils et faire un contrôle postopératoire.
- Une ordonnance pour les médicaments, et prise de sang.

  • Vérification de la compréhension des éducations (injections Clexane®, surveillances Pansement, signe de thrombose et d’infection, mobilisation et gestion de la douleur).
  • Il vous sera remis une brochure de suivi postopératoire qui contient quelques conseils pratiques pour votre sortie de l’hôpital.
  • ​Signature de la fiche d’éducation par le patient et le soignant.

Conseils pour le retour à domicile

  • Il y a une consigne à suivre : après 10 min. de marche, il faut surélever le pied pendant au moins 50 min. et mettre de la glace pour éviter le gonflement et avoir une meilleure cicatrisation.
  • Rendez-vous 2 et 6 semaines postopératoires avec le chirurgien.
  • Ne pas prendre de douche le temps ou vous avez le plâtre.
  • Si les douleurs sont trop importantes ou s’il y a un soucis/problème contactez la clinique ou votre médecin.
Services associés
Clinique de la Ménopause

Clinique de la Ménopause

Que vous soyez ménopausée ou en phase de ménopause, l’objectif de la clinique  est de pouvoir vous proposer une prise en charge globale et personnalisée de vos symptômes et risques de santé qui peuvent être majorés suite aux changements hormonaux survenant à la ménopause.

La clinique de la ménopause se situe au 1er étage de la Maternité du CHL.

L’équipe multidisciplinaire de la clinique de la ménopause fonctionne sous la coordination d’une infirmière et d’un gynécologue spécialisé en ménopause.

L’équipe se compose de :

  • kinésithérapeutes spécialisées dans la prise en charge du périnée et  coaching sportif adapté
  • d’une diététicienne
  • d’une sexologue
  • d’une psychologue
  • d’une sophrologue.

Nous travaillons également avec :

  • les radiologues du service de sénologie pour la réalisation et l’interprétation de votre mammographie et échographie mammaire
  • un rhumatologue pour la réalisation d’un bilan osseux avec ostéodensitométrie suivie d’une consultation avec notre rhumatologue
  • un cardiologue pour les bilans et avis cardiovasculaires
  • un endocrinologue en cas de troubles de la glande thyroïde ou de la glycémie par exemple

Pour toute question et prise de rendez-vous, vous pouvez vous adresser par téléphone au secrétariat (le lundi de 13 à 17h et le mercredi de 8 à 12h) au +352 4411-6341 ou faire une demande de rendez-vous via le mail: sec.menopause@chl.lu.

Le principe de fonctionnement de la clinique de la ménopause est de coordonner les rendez-vous pour avoir un bilan global en un minimum de passages au CHL afin que vous puissiez rapidement vous situer dans votre évolution vers la ménopause et si vous le désirez, recevoir le traitement approprié.

Afin de travailler en collaboration avec votre médecin, nous vous demandons de lui demander une ordonnance pour demande d’avis en clinique de ménopause. Nous pourrons alors lui transmettre le rapport du bilan qui aura été réalisé afin de faciliter votre suivi.

 

Lors de votre premier passage, vous rencontrez systématiquement l’infirmière coordinatrice afin de faire:

  • Une anamnèse ciblée et spécifique
  • Une mesure de la gêne liée aux symptômes de la ménopause
  • Un contrôle de vos paramètres
  • Si nécessaire, une analyse de sang sur demande du médecin traitant ou du médecin de la clinique de la ménopause

Et de recevoir :

  • Une explication de la ménopause et des risques de santé majorés suite aux changements hormonaux
  • Des conseils en hygiène de vie pour vivre votre ménopause de façon positive et prévenir les risques de santé

Lors de votre deuxième passage, vous rencontrerez systématiquement le gynécologue spécialisé en ménopause afin de faire:

  • Une analyse des symptômes et de la gêne liée à la ménopause
  • Une analyse des facteurs de risque personnels et familiaux
  • Une discussion sur les possibilités de traitements
  • Un examen gynécologique si nécessaire

 

Sur avis du gynécologue, et avec votre accord, nous organiserons votre bilan de santé qui peut être constitué :

D’un bilan sénologique :

  • Mammographie et échographie par le radiologue spécialisé en sénologie

D’un bilan osseux et avis rhumatologique :

  • Ostéodensitométrie : examen radiologique simple, non douloureux qui permet  d’évaluer la densité osseuse ou la solidité du squelette (il n’existe qu’un seul appareil au niveau national, l’examen doit donc être réalisé à la Zitha Clinique à Luxembourg)
  • Evaluation du risque d’ostéoporose
  • Evaluation des douleurs rhumatologiques
  • Proposition de traitement si nécessaire

D’un bilan cardio-vasculaire et avis cardiologique 

  • Évaluation des risques cardiovasculaires
  • Bilan cardiovasculaire
  • Proposition de traitement si nécessaire

D’un avis nutritionnel :

  • Analyse des habitudes alimentaires
  • Conseils pour corriger certaines habitudes alimentaires
  • Conseils spécifiques en nutrition de la femme ménopausée
  • Conseils nutritionnels adaptés à la personne et à ses antécédents

D’une évaluation en kinésithérapie :

  • Bilan périnéal et évaluation de la nécessité d’un rééducation périnéale
  • Coaching sportif spécifique à la femme ménopausée et adapté aux résultats du bilan périnéal

D’une rencontre avec la sexologue :

  • Ouvrir le dialogue sur toute inquiétude par rapport à l’image de soi, la vie affective, sexuelle et relationnelle , vie de couple, le conjoint, la libido
  • Accompagner le changement pour prendre un nouveau départ dans cette nouvelle vie de femme

D’une rencontre avec la psychologue :

  • Les changements hormonaux liés à la ménopause peuvent provoquer des troubles de l’humeur, favoriser l’irritabilité, l’anxiété et favoriser un risque de dépression.
  • Si une fragilité est détectée par le médecin, une rencontre avec une psychologue pourra vous être conseillée pour ouvrir le dialogue et afin de réaliser une évaluation plus spécifique de vos besoins.

 

La réalisation de ce bilan permet d’évaluer vos facteurs de risque afin de pouvoir vous proposer si vous le souhaitez le traitement qui vous est adapté.

Suivi en cas d’instauration de nouveau traitement :

Si une nouveau traitement est instauré, une réévaluation auprès du gynécologue sera nécessaire afin d’évaluer l’effet sur les symptômes, d’éventuellement corriger le dosage du traitement ou de changer de traitement si celui-ci ne vous correspond pas.

Suite au bilan, le médecin peut proposer à la patiente de suivre :

  • Des séances de sophrologie :

La ménopause peut provoquer des troubles du sommeil, des bouffées de chaleur, un changement dans l’image et l’estime de soi. Si vous avez des contre-indications ou si vous ne désirez pas de traitement hormonal, ou encore si vous le souhaitez en complément, nous pouvons vous proposer de participer à séances de sophrologie en groupe afin de travailler différents thèmes dont l’acceptation et la gestion des symptômes de la ménopause.

  • Des séances de rééducation périnéale par un kinésithérapeute :

Si une faiblesse du périnée à été détectée lors du bilan périnéal, le médecin vous fera une ordonnance pour des séances de rééducation.

 

Pour obtenir un résultat durable de la prise en charge en clinique de la ménopause, il est important que vous puissiez mettre en application les conseils personnalisés reçus lors de votre passage auprès des différents intervenants d’un point de vue :

  • Activité physique
  • Nutritionnel
  • Bien-être mental et psycho-social

 

Il est important de noter que le bilan de votre ménopause personnalisée a un coût. En effet, la plupart des examens proposés sont remboursés en partie, d’autres ne le sont pas. Vous pouvez avoir plus d’informations sur les tarifs auprès de notre infirmière coordinatrice.

CHL - CHL Maternité

Coordonnées

Fax :
 

Secrétariat ouvert le lundi de 13 à 17h et le mercredi de 8 à 12h

Thyroïdectomie partielle ou totale

Thyroïdectomie partielle ou totale

Chère patiente, cher patient,

nous vous souhaitons la bienvenue dans le service d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Vous allez bénéficier d'une thyroïdectomie, c’est-à-dire d’une intervention chirurgicale qui consiste en l’ablation partielle ou totale de la thyroïde.

Avant l'opération : préparation de la peau

Il vous est recommandé de prendre une douche avec un savon antiseptique. Ce savon particulier permet de diminuer le nombre de microbes sur le corps.

1. Pourquoi ?
En diminuant le nombre de microbes sur le corps, vous diminuez fortement le risque d’infection après l’opération.

2. Quand ?
La veille au soir si l’opération est programmée dans la matinée. Le matin du jour de l’opération si l’intervention est programmée dans l’après midi. Cette douche se prend à l’hopital pour les personnes qui sont présentes la veille dans l’unité de soin; elle se prend à la maison pour les patients qui viennent en ambulatoire.

3. Comment ?
Un protocole vous sera expliqué par l’infirmière.

Le jour de l'opération

Avant votre départ pour la salle d’opération, vous revêtez une blouse fournie par l’hôpital.
L’infirmière vous demande d’ôter votre prothèse dentaire, le vernis à ongle et les bijoux.
Elle vous administre ensuite un médicament qui vous aidera à vous détendre et qui peut vous donner la sensation d’avoir la bouche sèche.
Vous serez ensuite conduit en lit vers la salle d’opération.

En salle d'opération

A votre arrivée en salle d’opération, l’équipe du bloc opératoire vous installe couché sur le dos. L’anesthésiste vous place une perfusion au bras et y injecte un médicament pour vous endormir. Une fois l’opération terminée, on vous amène en salle de réveil dans votre lit. 

Après l'opération

Vous êtes transféré soit en salle de réveil soit en middlecare.

En salle de réveil

La salle de réveil est située dans le quartier opératoire. Une infirmière vous y surveille de façon continue. L'anesthésiste décide du moment ou vous quitterez la salle de réveil.

Le retour en chambre

Un membre de votre famille peut vous attendre dans la chambre, à la salle d'attente ou à la cafétéria.
Une équipe d'infirmiers/infirmières s'occupe des soins post-opératoires et de l'administration des médicaments.
Nous vous demandons de rester au lit et de vous reposer.Si le médecin le juge nécessaire, l’infirmière vous administre de l’oxygène.

L'infirmière évalue régulièrement votre douleur, et contrôle votre tension, artérielle, votre pouls, votre température. Six heures après votre retour en chambre, vous pouvez boire et recevoir un repas léger. 
L'équipe soignante est à votre écoute. Ne craignez pas de lui signaler tout problème.

Le jour du départ

Sur l'avis du chirurgien, votre perfusion est enlevée, vos médicaments sont prescrits sous forme de comprimés, sirop, ou suppositoires.
Nous vous demandons d’attendre les documents de sortie (ordonnances, certificats, rendez-vous de contrôle).
Une fois à votre domicile, nous vous suggérons de prévenir votre médecin traitant dès votre retour, pour poursuivre vos traitements.
Afin de garantir une bonne convalescence à domicile, nous vous conseillons :

  • de vous reposer régulièrement,
  • d’éviter les efforts avec les bras, les épaules, le cou,
  • d’éviter de soulever des charges lourdes,
  • d’éviter de pousser lorsque vous aller aux toilette,
  • de ne pas mouiller votre pansement, ni enlever le pansement contre la peau.

Nous vous demandons de suivre ces recommandations jusqu’à votre prochaine consultation chez votre chirurgien.

Dans tous les cas

  • Ne prenez que les médicaments prescrits par le médecin.
  • Signalez à votre chirurgien vos traitements habituels.
  • Ne prenez pas de médicaments contenant de l'aspirine.

Au moindre problème ou si un événement nouveau se déclare, contactez en urgences le service d'hospitalisation ORL du CHL Eich 24h/24 au numéro suivant :

(+352) 4411 7420 ou 
(+352) 4411 7421 ou le 112

En cas de nécessité ne vous déplacez pas par vos propres moyens, mais par ambulance ou par SAMU 

Services associés
La rhinoseptoplastie

La rhinoseptoplastie

Chère patiente, cher patient,

nous vous souhaitons la bienvenue dans le service d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Vous allez bénéficier d'une Rhinoseptoplastie, c’est-à-dire d’une intervention chirurgicale qui consiste en une correction fonctionnelle et esthétique de la pyramide nasale.

Avant l'opération : préparation de la peau

Il vous est recommandé de prendre une douche avec un savon antiseptique. Ce savon particulier permet de diminuer le nombre de microbes sur le corps.

1. Pourquoi ?
En diminuant le nombre de microbes sur le corps, vous diminuez fortement le risque d’infection après l’opération.

2. Quand ?
La veille au soir si l’opération est programmée dans la matinée. Le matin du jour de l’opération si l’intervention est programmée dans l’après-midi. Cette douche se prend à l’hopital pour les personnes qui sont présentes la veille dans l’unité de soin; elle se prend à la maison pour les patients qui viennent en ambulatoire.

3. Comment ?
Un protocole vous sera expliqué par l’infirmière.

Le jour de l'opération

Avant votre départ pour la salle d’opération, vous revêtez une blouse fournie par l’hôpital.
L’infirmière vous demande d’ôter votre prothèse dentaire, le vernis à ongle et les bijoux.
Elle vous administre ensuite un médicament qui vous aidera à vous détendre et qui peut vous donner la sensation d’avoir la bouche sèche.
Vous serez ensuite conduit en lit vers la salle d’opération.

En salle d'opération

A votre arrivée en salle d’opération, l’équipe du bloc opératoire vous installe couché sur le dos. L’anesthésiste vous place une perfusion au bras et y injecte un médicament pour vous endormir. Une fois l’opération terminée, on vous amène en salle de réveil dans votre lit. 

En salle de réveil

La salle de réveil est située dans le quartier opératoire. Une infirmière vous y surveille de façon continue. L'anesthésiste décide du moment ou vous quitterez la salle de réveil. Votre nez est obstrué plus ou moins complètement par des mèches ou de la colle biologique.


Le retour en chambre

Un membre de votre famille peut vous attendre dans la chambre, à la salle d'attente ou à la cafétéria.
Une équipe d'infirmiers/infirmières s'occupe des soins post-opératoires et de l'administration des médicaments.
Nous vous demandons de rester au lit et de vous reposer.Si le médecin le juge nécessaire, l’infirmière vous administre de l’oxygène.
L'infirmière évalue régulièrement votre douleur, et contrôle votre tension, artérielle, votre pouls, votre température. Six heures après votre retour en chambre, vous pouvez boire et recevoir un repas léger. 
L'équipe soignante est à votre écoute. Ne craignez pas de lui signaler tout problème.

Le jour du départ

Sur l'avis du chirurgien, votre perfusion est enlevée, vos médicaments sont prescrits sous forme de comprimés, sirop, ou suppositoires.
Les mèches dans le nez sont ôtées.
Nous vous demandons d’attendre les documents de sortie (ordonnances, certificats, rendez-vous de contrôle).
Une fois à votre domicile, nous vous suggérons de prévenir votre médecin traitant dès votre retour, pour poursuivre vos traitements.

Afin de garantir une bonne convalescence à domicile, nous vous conseillons :

  • d’éviter de prendre de l’aspirine,
  • de ne pas toucher au plâtre et aux sparadraps qui le maintient,
  • d’éviter de vous moucher,
  • d’éviter les chocs sur le nez,
  • d’éviter les sports violents,
  • d’éviter de prendre des repas et boissons trop chaudes ou trop épicés,
  • d’éviter de prendre des bains ou douches trop chaudes,
  • d’éviter de vous exposer au soleil,
  • d’éviter les variations brusque de température,
  • d’éviter de soulever des charges lourdes,
  • de ne pas provoquer de pression dans le nez (éternuer par la bouche...).


Nous vous demandons de suivre ces recommandations jusqu’à votre prochaine consultation chez votre chirurgien.

Dans tous les cas

  • Ne prenez que les médicaments prescrits par le médecin.
  • Signalez à votre chirurgien vos traitements habituels.
  • Ne prenez pas de médicaments contenant de l'aspirine.

Au moindre problème ou si un événement nouveau se déclare, contactez en urgences le service d'hospitalisation ORL du CHL Eich 24h/24 au numéro suivant :

(+352) 4411 7420 ou 
(+352) 4411 7421 ou le 112

En cas de nécessité ne vous déplacez pas par vos propres moyens, mais par ambulance ou par SAMU 

L'équipe d'ORL reste à votre disposition et vous souhaite une bonne convalescence.

Services associés
La parotidectomie

La parotidectomie

Chère patiente, cher patient,

nous vous souhaitons la bienvenue dans le service d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Vous allez bénéficier d’une parotidectomie, c’est-à-dire d’une intervention chirurgicale qui consiste en une ablation partielle ou totale de la glande parotide.

Avant l’opération : préparation de la peau

Il vous est recommandé de prendre une douche avec un
savon antiseptique. Ce savon particulier permet de diminuer le nombre de microbes sur le corps.

1. Pourquoi ?
En diminuant le nombre de microbes sur le corps, vous diminuez fortement le risque d’infection après l’opération.

2. Quand ?
La veille au soir si l’opération est programmée dans la matinée. Le matin du jour de l’opération si l’intervention est programmée dans l’après midi. Cette douche se prend à l’hopital pour les personnes qui sont présentes la veille dans l’unité de soin; elle se prend à la maison pour les patients qui viennent en ambulatoire.

3. Comment ?
Un protocole vous sera expliqué par l’infirmière.

Le jour de l’opération

Avant votre départ pour la salle d’opération, vous revêtez une blouse fournie par l’hôpital.
L’infirmière vous demande d’ôter votre prothèse dentaire, le vernis à ongle et les bijoux.
Elle vous administre ensuite un médicament qui vous aidera à vous détendre et qui peut vous donner la sensation d’avoir la bouche sèche.
Vous serez ensuite conduit en lit vers la salle d’opération.

En salle d’opération

A votre arrivée en salle d’opération, l’équipe du bloc opératoire vous installe couché sur le dos. L’anesthésiste vous place une perfusion au bras et y injecte un médicament pour vous endormir. Une fois l’opération terminée, on vous amène en salle de réveil dans votre lit. 


En salle de réveil

La salle de réveil est située dans le quartier opératoire. Une infirmière vous y surveille de façon continue. L'anesthésiste décide du moment ou vous quitterez la salle de réveil.


Le retour en chambre

Un membre de votre famille peut vous attendre dans la chambre, à la salle d'attente ou à la cafétéria.
Une équipe d'infirmiers/infirmières s'occupe des soins post-opératoires et de l'administration des médicaments.
Nous vous demandons de rester au lit et de vous reposer.Si le médecin le juge nécessaire, l’infirmière vous administre de l’oxygène.
L'infirmière évalue régulièrement votre douleur, et contrôle votre tension, artérielle, votre pouls, votre température. Quelques heures après votre retour en chambre, vous pouvez boire et recevoir un repas adapté. 
L'équipe soignante est à votre écoute. Ne craignez pas de lui signaler tout problème.

Le jour du départ

Sur l'avis du chirurgien, votre perfusion est enlevée, vos médicaments sont prescrits sous forme de comprimés, sirop, ou suppositoires.

Les drains et les redons auront été otés préalablement, la veille ou le jour même de votre départ , selon les habitudes de votre chirurgien.

Nous vous demandons d’attendre les documents de sortie (ordonnances, certificats, rendez-vous de contrôle).

Une fois à votre domicile, nous vous suggérons de prévenir votre médecin traitant dès votre retour, pour poursuivre vos traitements.

Afin de garantir une bonne convalescence à domicile, nous vous conseillons d'éviter :

  • de prendre de l’aspirine,
  • de toucher au pansement qui se trouve directement sur la peau,
  • de mouiller le pansement,
  • de prendre des baignades,
  • de souffler dans un instrument à vent,
  • les sports violents,
  • de vous exposer au soleil,
  • les variations brusque de température,
  • de soulever des charges lourdes,
  • de pousser lorsque vous aller aux toilettes.
  • Nous vous demandons de suivre ces recommandations jusqu’à votre prochaine consultation chez votre chirurgien.

Dans tous les cas

  • Ne prenez que les médicaments prescrits par le médecin.
  • Signalez à votre chirurgien vos traitements habituels.
  • Ne prenez pas de médicaments contenant de l'aspirine.

Au moindre problème ou si un événement nouveau se déclare, contactez en urgences le service d'hospitalisation ORL du CHL Eich 24h/24 au numéro suivant :

(+352) 4411 7420 ou 
(+352) 4411 7421 ou le 112

En cas de nécessité ne vous déplacez pas par vos propres moyens, mais par ambulance ou par SAMU 

L'équipe d'ORL reste à votre disposition et vous souhaite une bonne convalescence.

 

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