Retour à domicile après un lifting de cuisses

Retour à domicile après un lifting de cuisses

Le pansement

Veuillez laisser votre pansement tel qu’il a été refait lors de votre sortie.

Veillez à ne pas le mouiller.

Votre pansement sera renouvelé en consultation.

En cas de problème (pansement sale, décollé, douleurs intenses, fièvre …), veuillez nous contacter.

Le bain ou la douche

Ne prenez ni douche ni bain, jusqu'à autorisation du médecin.

La cicatrice 

Protégez votre cicatrice du soleil durant la première année, avec une crème écran total.

Il est normal d’avoir une diminution ou une perte de sensibilité au niveau de la zone opérée. Celle-ci revient après une période plus ou moins longue.

Les charges lourdes

Veillez à ne pas porter ou manipuler des charges lourdes pendant un mois (ou selon l'avis de votre chirurgien).

Evitez le plus possible de porter des enfants.

Les mobilisations

Veuillez éviter la position assise (ou selon l'avis de votre chirurgien).

Évitez les tensions au niveau des cicatrices par des mouvements inadaptés.

Le tabac

Il est important d’arrêter le tabac jusqu'à cicatrisation complète.

Le sport

Ne pratiquez pas de sport qui engendre des tensions abdominales (musculation, fitness, nordic walking, tennis, vélo, natation, golf…) durant environ 1 mois.

L’alimentation

Veillez à garder une alimentation saine et équilibrée afin de préserver tous les bénéfices de l’opération.

Si vous avez besoin de conseils alimentaires, notre diététicienne est à votre disposition.

Services associés
Retour à la maison après un lifting facial

Retour à la maison après un lifting facial

Le pansement

  • Veuillez laisser votre pansement tel qu’il a été refait lors de votre sortie.
  • Votre pansement sera renouvelé en consultation.
  • En cas de problème (pansement sale, décollé, douleurs intenses, fièvre …), veuillez nous contacter.

Le masque lifting

  • Veillez à garder le masque en bonne position.
  • Garder le masque jour et nuit (ou selon l’avis de votre chirurgien).

Le bain ou la douche

  • Veillez à ne pas mouiller le pansement lors des soins d’hygiène.

La cicatrice

Il est normal d’avoir une diminution ou une perte de sensibilité au niveau de la zone opérée. Celle-ci revient après une période plus ou moins longue.

Le tabac

  • Il est important d’arrêter le tabac jusqu'à cicatrisation complète.

Le sport

  • Eviter les sports qui nécessitent le port d’un casque ou qui provoqueraient une lésion au niveau des cicatrices (rugby, équitation, moto, …).
Services associés
Retour à domicile à la suite d'une liposuccion

Retour à domicile à la suite d'une liposuccion

Le pansement

  • Veuillez laisser votre pansement tel qu’il a été refait lors de votre sortie.
  • Veillez à ne pas le mouiller.
  • Votre pansement sera renouvelé en consultation.

Le lipo-panty 

  • Vous porterez votre lipo-panty environ 1 semaine nuit et jour sans la retirer, puis 5 semaines nuit et jour avec autorisation de le retirer lors des soins d’hygiène ou pour le laver*.
  • Vous pouvez le laver à la main ou à la machine à 30°. N’utilisez pas le sèche linge, ne l’exposez pas en plein soleil.
  • Il est possible d’avoir un gonflement des pieds, principalement en fin de journée, lié à la position debout, ainsi qu’au lipo-panty. Pensez à surélever vos jambes pour diminuer les symptômes.

* ou selon l’avis de votre chirurgien

Le bain ou la douche

  • Ne prenez ni douche ni bain durant la première semaine, car le pansement doit rester sec.

Le sport 

  • Ne pratiquez pas de sport la première semaine, puis selon l’avis du médecin.
  • Une reprise progressive des activités physiques sera envisagée.

L'alimentation

  • Veuillez à garder une alimentation saine et équilibrée afin de garder tous les bénéfices de l’opération.
  • Si vous avez besoin de conseils alimentaires, notre diététicienne est à votre disposition.
Services associés
Informations pour le retour à domicile à la suite d'une réduction mammaire, une pexie, des prothèses mammaires

Informations pour le retour à domicile à la suite d'une réduction mammaire, une pexie, des prothèses mammaires

Le pansement

Veuillez laisser votre pansement tel qu’il a été refait lors de votre sortie.

Veillez à ne pas le mouiller.

Votre pansement sera renouvelé en consultation.

En cas de problème (pansement sale, décollé, douleurs intenses, fièvre …), veuillez nous contacter.

Le soutien-gorge 

Vous porterez votre soutien-gorge sport environ 4 semaines nuit et jour, puis 2 semaines uniquement durant la journée (ou selon l’avis de votre chirurgien).

Vous pouvez cependant le retirer lors des soins d’hygiène ou pour le laver.

Le bandeau thoracique

(Uniquement pour les prothèses)

Vous porterez le bandeau thoracique environ deux semaines nuit et jour (ou selon l’avis de votre chirurgien).

Vous pouvez cependant le retirer lors des soins d’hygiène ou pour le laver.

Le bain ou la douche

Ne prenez ni douche ni bain, jusqu'à autorisation du médecin.

La cicatrice 

Protégez votre cicatrice du soleil durant la première année, avec une crème écran total.

Il est normal d’avoir une diminution ou une perte de sensibilité au niveau de la zone opérée. Celle-ci revient après une période plus ou moins longue.

Les charges lourdes

Veillez à ne pas porter ou manipuler des charges lourdes pendant 3 semaines (ou selon l'avis de votre chirurgien).

Evitez le plus possible de porter des enfants.

Le tabac

Il est important d’arrêter le tabac jusqu'à cicatrisation complète.

Le sport

Ne pratiquez pas de sport qui engendre des tensions pectorales (musculation, fitness, nordic walking, tennis, vélo, natation, golf…).

En cas de problème, n'hésitez pas à nous contacter.

Services associés
Tests de provocation et désensibilisation accélérée (Enfants)

Tests de provocation et désensibilisation accélérée (Enfants)

Informations concernant les tests de provocation (tests oraux, injectables et rush aux venins)

Votre enfant va être hospitalisé pour un test de provocation orale ou une désensibilisation particulière qui sera réalisé(e) à l'hôpital de jour pédiatrique. 

En cas d'empêchement, merci de nous informer le plus tôt possible afin que nous puissions proposer la place à un autre enfant. Le jour du test, vous êtes attendus à 7h30 dans le service et resterez hospitalisés jusqu'à 18h00. 

Pour le bon déroulement du test, votre enfant doit être en bonne santé. Veuillez prévenir le secrétariat d’allergologie dans la semaine précédant le jour du test en cas de modification de l'état de santé de votre enfant (toux, fièvre vomissements, diarrhées…).

À la réception de la convocation

-Prendre le temps de lire le consentement, il sera discuté et signé le jour du test avec le médecin. 

-Certains médicaments perturbent les tests et devront être arrêtés. 

  • Corticoïdes per os : 2 semaines avant 
  • Antihistaminiques per os : 1 semaine avant
  • Aspirine et anti-inflammatoires : la veille du test

 

Le jour du test de provocation

  • Votre enfant peut prendre un petit déjeuner habituel léger ou un biberon de lait habituel.
  • Nous vous recommandons d'habiller votre enfant avec des vêtements confortables et faciles à ôter. Prévoyez également une tenue de rechange.
  • Avant de quitter la maison, et pour faciliter la pose du cathéter, merci de coller au réveil 2 patchs anesthésiants dans chaque pli de coude.

Nous serons probablement amenés à faire des tests cutanés, ainsi qu'une spirométrie avant de commencer le test de provocation.

Nous restons à votre disposition pour répondre à toutes vos question dès votre arrivée.

 

Instructions

  • Un seul parent est autorisé à rester durant le test.
  • Ne pas apporter d’aliments pour votre enfant. Les seuls autorisés seront fournis par notre service. (Sauf si demande particulière du médecin.)
  • Les repas des accompagnants ne sont pas fournis et devront être pris à l’extérieur du service.
  • Attention, la journée sera très longu.  Veuillez prévoir de quoi occuper votre enfant (jeux de société, livres, crayons, tablette, WiFI gratuit)

La sortie se fera en fin de journée et après la consultation médicale.

Vous recevrez également 2 formulaires de consentement et une ordonnance pour les patchs anesthésiants.  

 

 

Services associés
Évaluation du genou après lésion du ligament croisé antérieur

Évaluation du genou après lésion du ligament croisé antérieur

Afin d’améliorer continuellement la qualité du suivi de ses patients, le CHL collabore étroitement avec le Laboratoire de Recherche en Médecine du Sport (LRMS) du LIH.

À travers cette collaboration nous vous proposons des examens réguliers afin de mieux orienter votre prise en charge.

Au cours du suivi, le LRMS demande à chaque patient l’autorisation de récupérer, de manière anonyme, les données médicales issues de son traitement.

Nous vous conseillons de suivre cette démarche. Elle ne nécessite aucun investissement de votre part et contribuera à mieux définir les facteurs influençant la récupération du patient après traitement.

Notre approche de la rééducation du genou

Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de définir avec précision le moment auquel le patient peut reprendre ses activités sportives après une blessure ou une chirurgie du genou.

La détermination du retour à la pratique sportive requiert l’évaluation régulière des capacités fonctionnelles du patient grâce à des examens spécifiques.

Nous vous proposons une série de tests qui nous permettra de suivre l’évolution de votre rééducation jusqu’à un an post-opératoire. Ces tests permettent ainsi de mieux identifier le déficit fonctionnel à la suite de votre blessure.

Grâce à ces tests nous pouvons cibler de manière plus précise votre rééducation et le moment du retour à la pratique sportive.

Les tests seront proposés aux stades suivants: pré-op, 6/8 semaines post-op, 3/4 mois post-op, 6 mois post-op, 12 mois post-op.

Vous bénéficierez en plus d’un rapport complet de vos performances qui permettra de mieux guider votre rééducation ainsi que votre entraînement sportif.

 

 

 

 

Services associés
La ponction biopsie rénale (PBR)

La ponction biopsie rénale (PBR)

La ponction biopsie rénale (PBR) est un prélèvement d’un (ou plusieurs) petit fragment de tissu rénal pour en faire une analyse histologique dans un but diagnostic et de suivi.

C'est une procédure invasive = nécessite une évaluation du risque vs le bénéfice dans tous les cas.

Elle peut être réalisée par voie percutanée / par voie transveineuse / par voie chirurgicale.

La ponction biopsie percutanée est la plus utilisée car le taux de réussite est très élevé.

Cela nécessite une hospitalisation de 24 à 48 heures.

Elle est réalisée sous anesthésie locale, voire sous guidage radiologique et à l'aide d'un pistolet automatique avec aiguille de biopsie. Elle est faite en radiologie, en salle de scanner.

Indications

  • Insuffisance rénale aiguë ou chronique
  • Hématurie
  • Protéinurie sévère
  • Syndrome néphrotique
  • Maladies systémiques avec atteinte rénale
  • Contrôle du greffon

Contre-indications

  • Coagulation (trouble de la)
  • HTA sévère, non contrôlée
  • Atrophie rénale
  • Malformation rénale et hydronéphrose
  • Ectopie rénale (position anormale du rein)
  • Anévrisme (micro)
  • Rein unique (sauf rein transplanté)
  • Insuffisance rénale chronique avancée avec reins de petites tailles
  • Infection urinaire non traitée
  • Néoplasie rénale
  • Insuffisance respiratoire sévère
  • Et patient non coopérant !

Déroulement du soin = PBR percutanée

Avant le soin

  • Vous recevrez des explications, vous serez rassuré (15 à 30 min).
  • Nous nous assurerons de l’arrêt des traitements anticoagulants et antiagrégants plaquettaires. Votre néphrologue définira l’attitude à adopter par rapport au traitement anticoagulant, antiagrégant plaquettaire ou encore en cas de maladie de la coagulation.
  • Une analyse du sang sera réalisée sur prescription médicale, un bilan de coagulation, y compris le temps de saignement.
  • Une Voie Veineuse Périphérique vous sera posée, ainsi qu’une perfusion.
  • Vous recevrez une prémédication si besoin.
  • Vous devrez rester à jeun.

Pendant le soin

  • Décubitus ventral avec coussin sous l’abdomen à la hauteur de l’ombilic pour immobiliser le rein.
  • Localisation du pôle inférieur :

-du rein gauche par échographie

-ou de l’un des 2 reins par scanner

  • Repère sur la peau.
  • Antisepsie +++, champs stériles.
  • Anesthésie locale jusqu'au rein, petite incision de la peau, introduction de l'aiguille de biopsie. A l’approche de la capsule, le patient prend de l’air pour rapprocher le pôle inférieur du rein de l’aiguille, le patient arrête de respirer, l’aiguille est avancée jusqu’à la capsule et le mécanisme du pistolet est enclenché pour biopsier le rein.
  • Retrait de l'aiguille et le patient reprend une respiration normale.
  • Pansement + poche de glace pour limiter les risques de saignement et de douleur.
  • Réinstallation du patient.

Complications

  • Douleur locale.
  • Hématurie microscopique ou macroscopique.
  • Complication hémorragique nécessitant une transfusion ou un geste hémostatique...
  • Hématome péri rénal (douleurs lombaires...).
  • Fistule artérioveineuse = liaison anormale entre une artère et la cavité du rein, induite par le trajet de l'aiguille lors du prélèvement.
  • Exceptionnellement peut entrainer une HTA voire une insuffisance rénale.
  • Perforation colique possible.

Surveillances

  • Tension artérielle et fréquence cardiaque
  • Douleur – antalgiques
  • Surveillance du point de ponction
  • Diurèse (mesurer chaque miction et regarder si macrohématurie)
  • Probable hématurie
  • Décubitus dorsal strict pendant 6h (selon protocole)
  • Attendre 2h avant de faire manger

Sortie le lendemain

Consignes sécuritaires

  • Ne pas porter de charge de plus de 5 kilos pendant au moins une semaine (Et y aller progressivement après)
  • Pas de sport violent pendant 10 jours
  • Pas de bain, piscine, jacuzzi, sauna ou bain de vapeur
  • Bonne hydratation : 1,5-2l d’eau si pas contre-indiqué
  • Surveillance des urines
  • Surveillance de la tension artérielle

Ces précautions sont à respecter pendant 10 jours après la PBR. La reprise de votre travail sera déterminée avec votre néphrologue, en fonction du type d’activité professionnelle.

Toutefois, si des douleurs lombaires apparaissent dans les jours qui suivent la PBR ou si les urines deviennent rouges, il faut prévenir immédiatement votre néphrologue.

Services associés
Mieux gérer son stress

Un de vos proches est hospitalisé en service de réanimation. Nous faisons le maximum pour l’aider.

Nous vous informons de tout ce que nous faisons et comment l´état de votre proche évolue.

Nous savons que votre proche n’est pas seul à être dans une situation inhabituelle, vous, sa famille, son entourage, êtes aussi bousculés dans votre vie, vos habitudes.

Vous avez besoin de temps pour vous adapter à cette nouvelle situation.

Nous souhaitons vous soutenir dans cette phase de stress. Voici quelques conseils pratiques.

 

Manque d'information 

 

Vous vous trouvez dans un service de soins intensifs. Il est normal de ne pas comprendre le langage médical, la fonction des personnes et des machines tout de suite.

Afin de comprendre la situation et de pouvoir réagir de façon appropriée il est essentiel que vous ayez les bonnes informations.

N’hésitez pas à redemander si quelque chose n’est pas clair.

Nous sommes là pour vous donner des explications.

Il est normal de ne pas tout comprendre, n’hésitez pas à nous poser des questions!

Le Lien entre la réa et votre vie à domicile

 

Votre proche est hospitalisé chez nous, vous souhaitez lui rendre visite et savoir comment son état évolue.

En même temps votre vie à domicile continue et demande également de l’attention. Dans vos pensées vous voyagez entre les deux «mondes».

Comment faire le lien entre ces deux mondes?

A votre arrivée nous prenons les coordonnées d’une personne qui sera la personne de référence de votre famille. Cette personne de référence sera informée en détail de l’état de votre proche et pourra donner ces informations aux autres membres de la famille ou de l’entourage. Ainsi l’information sera directe et efficace.

Il est important de voir avec votre famille/ votre entourage comment vous voulez organiser votre vie à domicile et votre présence en réa. Vous pouvez partager les temps de présence suivant les besoins des uns et des autres. Ce qui est important c’est de vous donner le moyen de trouver un certain équilibre entre votre présence en réa et votre vie à domicile.

  • Vous voyagez entre deux «mondes», il est important de garder un certain équilibre au niveau de votre présence en réa et de votre vie à domicile

La communication téléphonique avec la réa

Nous sommes présents 24h/24h et nos soignants peuvent donner de courtes informations par téléphone.

Parfois vous aurez peut-être besoin d’une courte info de l’hôpital pour mieux pouvoir vous concentrer sur votre travail ou d’autres activités de votre vie à domicile.

Parfois vous pouvez peut-être ressentir le besoin de vous rassurer de l’état de votre proche pendant la nuit.

Parfois vous n’êtes pas disponible pour venir en visite. La personne de référence de votre famille pourra alors prendre une courte info par téléphone.

Quand vous venez en visite vous aurez plus d’informations. L’info globale sera donnée par le soignant. Pour les infos médicales plus détaillées ce sera le médecin de votre proche qui essaiera d’être disponible lors des heures de visite.

  • Nous sommes présents 24h/24h; utilisez la possibilité de courtes informations par téléphone pour vous rassurer

 

Manger

Manger ne vous dit rien?

La situation peut vous couper l’appétit et notre organisme peut effectivement tenir avec peu de nourriture dans des situations extrêmes

Mais il faut savoir que si vous ne mangez pas, vous risquez de faire des malaises. Nous vous conseillons de vous forcer à manger de façon régulière même si ce sont des petites quantités. Souvent les compotes, yaourts, soupes passent bien et demandent peu d’effort. Il peut être utile de fractionner ses repas en petites portions ou de changer d’endroit pour manger: si vous ne voulez pas manger à table, car l’absence de votre proche vous coupe l’appétit alors prenez votre repas à un autre endroit par exemple devant la télé.

N’hésitez pas à demander à la famille, des amis, des voisins de vous préparer un repas et de le consommer ensemble. Voir les autres manger peut vous aider à retrouver un peu d’appétit. Une bonne qualité de nourriture vous permettra de mieux vous ressourcer par rapport aux efforts physiques et psychiques actuels.

  • Mangez léger, mais régulièrement
  • Demandez à votre entourage de vous préparer quelque-chose à manger pour tenir le coup
  • Changez d’endroit pour manger si cela vous aide

Dormir

Vous pouvez être perturbé dans votre sommeil. Si vous vous rendez compte que la nuit vous restez longtemps réveillé à vous tourner dans le lit et à vous faire des films dans votre tête, n’hésitez pas à vous lever et à bouger.

Si votre lit ne vous semble pas le meilleur endroit pour dormir alors changez et essayez de dormir dans le canapé ou chez des amis.

Savoir votre proche en réa fait que votre corps réagit avec un niveau élevé de stress, de nervosité et d’angoisse. Le mieux est de permettre au corps d’extérioriser son stress par une activité physique: marcher, courir, nettoyer la maison….

Si au bout de quelques jours vous vous rendez compte que vous commencez à vous épuiser par manque de sommeil, n’hésitez pas à demander un somnifère à votre médecin traitant. Les somnifères peuvent être utilisés un certain temps sans vous rendre dépendant.

Un autre moyen est l’aromathérapie (l’utilisation des huiles essentielles par massages ou diffusion) - vous pouvez demander conseil à votre pharmacien.

  • Pour le repos nécessaire: cherchez des moments de détente dans la journée, faites vous aider pour un sommeil réparateur. 

Organisation de la vie quotidienne

Votre vie quotidienne a changé depuis que votre proche est en réa.

Vous vous organisez pour pouvoir rendre visite aux heures prévues et vos priorités sont différentes par rapport à votre vie d’avant.

Sachez que garder une certaine routine peut être une bonne aide pour vous.

Garder un certain rythme de vie (par exemple au niveau des heures de repas), garder quelques activités de votre vie «d’avant» (par exemple l’habitude de vous promener le soir ou de voir des amis) peuvent être une possibilité de rester connecter à la vie «normale», à se ressourcer, à retrouver ses forces.

  • Cherchez à garder un certain rythme de vie 
  • Restez en contact avec la «normalité», c’est bénéfique

L’information de l’entourage

Votre entourage veut savoir comment votre proche évolue et comment vous vivez la situation. Cet intérêt peut être vécu comme une source de soutien : «c’est dans l´épreuve qu’on reconnaît ses vrais amis ». Néanmoins certains de vos amis ne sauront pas comment vous aider au mieux. Alors à vous de leur transmettre vos besoins et de leur demander leur soutien.

Il y a par exemple des amis qui vont se sentir mal à l’aise parce qu’ils ne trouvent pas les mots appropriés mais qui seront heureux de vous faire une soupe, organiser vos achats, s’occuper de vos enfants, vous aider avec les démarches administratives ou qui serons contents de vous inviter à manger.

N’hésitez pas à leur demander un soutien spécifique - cela leur fera plaisir de pouvoir faire quelque chose pour vous!

  • Pensez à demander un soutien à vos amis

 

Gestion d’appels stressants

 

Une difficulté que vous pouvez rencontrer est de devoir gérer les appels téléphoniques à toute heure et en grande quantité.

Afin d’éviter d’être réveillé lors de votre sieste ou de passer des heures le soir à répéter la même chose à une multitude de personnes, pensez à trouver une personne référant dans votre entourage. Cette personne peut transmettre vos informations aux autres et coordonner votre soutien.

Vous pouvez aussi fixer une heure pour les appels téléphoniques en expliquant à votre entourage que vous avez besoin de temps de calme et de repos.

Certains choisissent de prendre un téléphone portable dont le numéro n’est divulgué qu’aux personnes sélectionnées et mettent leur téléphone habituel en veille.

  • Vous avez besoin de vous ressourcer alors pensez à gérer activement les communications téléphoniques afin de trouver des moments de calme dans la journée.

Se protéger de la curiosité et choisir son soutien

 

Une autre difficulté avec l’entourage peut être que malheureusement il existe des personnes qui sont tellement fascinés par les détails de  l’hospitalisation de votre proche qu’ils vont oublier de penser à vous et à vos besoins de tranquillité et de vrai soutien.

Vous avez tout à fait le droit de vous protéger de leur curiosité et de plutôt vous concentrer sur les personnes qui vous apportent un vrai soutien.

  • Réfléchissez à ce que vous voulez dire et à qui; protégez-vous de la curiosité
  • Profitez des personnes ressources et acceptez du vrai soutien!

 

Les enfants

L’enfant remarque l’absence du patient et le changement dans la vie familiale, alors il est important de bien l’informer pour qu’il se sente en sécurité au sein de la famille et ainsi l'intégrer dans ce que vous vivez. Vous n’avez pas besoin de donner toutes les détails mais l’enfant doit être informé de l’hospitalisation et de l’état global du patient.

Vos réactions émotionnelles doivent être compréhensibles pour l’enfant afin d’éviter qu’il parte dans un raisonnement loin de la réalité. L’enfant doit comprendre que ce n’est pas à cause de lui que la vie familiale est différente mais que les changements sont liés à l’hospitalisation du patient.

Une visite en réa peut être utile pour informer et rassurer l’enfant. Ceci doit être discuté et organisé en coopération avec le service, car la préparation des enfants par des professionnels est indispensable. N’hésitez pas à en parler ainsi que de poser toute autre question autour de la réaction des enfants à l’hospitalisation de votre proche. Nous avons des ressources pour soutenir votre enfant.

Pour les enfants il est sécurisant de pouvoir continuer l’école et de garder des activités (continuer le football, des cours de musique etc.). Ils ont besoin de se ressourcer dans leur environnement habituel et de sentir que ce n’est pas toute leur vie qui a basculé, qu’il y a encore des parties de leur vie qui restent stables.

Ils pourront - sans mauvaise conscience - profiter de leurs amis, de ces moments de  détente ou ils peuvent «se changer les idées» afin de rassembler leurs forces pour s’adapter à cette nouvelle situation familiale.

Vous devez voir avec eux à quel point ils veulent informer leur entourage de ce qui se passe. Certains enfants préfèrent ne pas en parler avec leurs amis ou collègues de classe par peur d’être isolé si les autres enfants ne savent pas comment réagir.

Les amis peuvent être un bon soutien si eux-mêmes ne sont pas dépassés par la situation. En plus il est bien d’avoir une personne de confiance en dehors de la famille à qui l’enfant peut se confier au besoin (par exemple un enseignant, le parent d’un ami proche …)

  • Pour soutenir votre enfant: informez-le de la situation et gardez le lien de confiance
  • Permettez-lui de profiter de son entourage, d’un rythme de vie aussi normal que possible, des personnes de soutien

La confiance mutuelle

Vous êtes dans une situation de stress et de souci pour votre proche.

Nous sommes des professionnels qui utilisons tout notre savoir et nos compétences pour aider votre proche et pour vous soutenir dans la gestion de cette situation spéciale.

Vous vivez certainement beaucoup d’émotions, la peur peut en faire partie.

Si jamais ce serait votre cas, alors il est important de travailler avec cette émotion. La peur est compréhensible mais ne doit pas vous empêcher de bien collaborer avec nous.

Médecins, soignants et familles, nous sommes tous ici dans l’intérêt du bien-être de votre proche.

Il y a deux approches qui sont utiles à nous tous:

  • Parlez nous de vos peurs et soucis pour que l’on puisse vous rassurer en cas de manque d’information ou de malentendu.

    Vous pouvez vous appuyer sur notre expérience professionnelle face à la situation de votre proche.

  • Ayez confiance en notre travail.

Nous sommes très consciencieux et il y a plusieurs systèmes de contrôle humains et techniques pour assurer la bonne prise en charge.

Grâce à notre poste de surveillance centrale nos patients sont continuellement sous surveillance même quand le soignant/médecin n’est pas présent dans la chambre. Toute anomalie est aussitôt analysée pour prendre les mesures appropriées.

  • Vous pouvez nous faire confiance et vous appuyer sur notre expérience
  • Parlez-nous de vos soucis pour que l'on puisse vous aider
Services associés
Trucs et astuces pour vivre plus sereinement avec votre bébé

Trucs et astuces pour vivre plus sereinement avec votre bébé

Tout au long de ce guide en ligne nous allons vous livrer quelques trucs et astuces afin de vous faciliter la vie avec votre bébé lors de votre séjour en néonatologie et à votre retour à domicile.

Le bain, l’habillage, le retournement sont des moments privilégiés à partager avec votre enfant.

Nous ouvrons des pistes qui utilisent les compétences de votre bébé et l’aident à développer une motricité harmonieuse, tout en le rassurant et en lui permettant de participer.

Les manipulations décrites ici ont été étudiées par des kinésithérapeutes. Elles vous sont enseignées en consultation prénatale, en néonatologie, en maternité et sont poursuivies en rééducation précoce.

Laissez-vous aussi guider par votre intuition, osez parler, jouer avec votre enfant.

 

Le bain est un moment privilégié pour entrer en contact avec votre enfant. Il lui permet de retrouver certaines sensations intra-utérines.

Cependant, les premiers jours, installé dans une grande baignoire, le bébé se sent perdu. Vous pouvez le rassurer en l’enveloppant dans un lange en tissu, il se détendra plus facilement.

Pour que le bain reste source de plaisir, essayez de trouver un moment dans la journée où vous êtes détendue et disponible. Il doit se dérouler dans une atmosphère calme, chaude, dans une eau à 37°C.

Il n’y a pas d’heure fixe pour donner le bain et il n’est pas nécessaire de le donner tous les jours. Pour certains bébés, le bain le soir facilitera cependant leur sommeil.

*Vous pouvez profiter du bain pour peser votre bébé

1. Emmaillotez votre bébé en position de flexion et de regroupement.

2. Bien maintenu dans son cocon, vous pouvez le peser sans déclencher de mouvements brusques.

3. Tenez votre bébé en position de sécurité avec une prise circulaire autour de son bras car sa peau devient glissante une fois savonnée. Bien enveloppé, plongez-le dans le bain en commençant par les pieds et les fesses. Une fois dans l’eau, vous pouvez le savonner en ouvrant l’enveloppe. Amenez ses pieds au contact de la baignoire.

4. Replacez régulièrement le lange autour de lui pour le rassurer.

5. À la sortie du bain, prenez votre bébé contre vous quelques instants bien enveloppé dans une serviette pour le tenir au chaud. Profitez de ce moment.

6. En séchant votre enfant, parlez-lui et regardez-le, il ouvrira peut-être les yeux. Observez comme votre bébé se sent bien dans cette position (fœtale).

La position foetale 

Cette position fœtale (dite «magique») donne des repères à votre enfant, le rassure car elle lui rappelle la position intra-utérine. Vous pouvez aussi l’apaiser en imprimant un mouvement de balancier en tenant ses jambes et ses fesses. L’enfant peut être habillé ou nu.

Vous pouvez également utiliser la position fœtale avant un massage ou un bain; elle vous permet de dialoguer avec votre enfant et de capter son attention.

Couchez l’enfant sur le dos, placez simultanément les deux pieds au niveau de ses mamelons. Une pression de votre pouce sur le petit orteil, permet de fléchir la jambe et de garder la flexion.

•    Tournez l’enfant légèrement sur le côté et placez votre paume de main au niveau du haut du dos et les doigts derrière la tête.

•    Amenez votre bébé en position semi-assise. Dans cette position vous pouvez capter son regard. Sa tête va aller en flexion (tête vers l’avant  «Je suis d’accord...») ou en extension (tête vers l’arrière  «Je n’ai pas envie...») en fonction de ce qu’il veut dire.

Cette technique pour fléchir la jambe pourra être utile plus tard pour enfiler un pantalon.

L'habillage

Pour que l’habillage et le déshabillage soient un plaisir et pour éviter les mouvements brusques de l’enfant, laissez toujours la tête du nourrisson en contact avec le coussin à langer et faites rouler votre enfant doucement d’un côté à l’autre.

Pour le change comme pour l’habillage, soulevez votre bébé par le siège et non par les pieds; cela évite de solliciter les articulations des genoux et des hanches.

Pendant tout l’habillage, laissez la tête de votre enfant en contact avec le coussin à langer.

1. Faites rouler votre bébé sur un côté, laissez-lui le temps de tourner la tête. Glissez le body le plus loin possible sous son dos.

2. Faites le rouler de l’autre côté. S’il fait encore régulièrement de petits mouvements brusques, maintenez sa main.

3. Laissez-lui le temps d’accompagner le mouvement et d’y prendre plaisir.

4. Enfilez l’autre bras.

5. Fléchissez suffisamment le bassin pour aller chercher le body.

Prendre bébé dans vos bras

Il est possible de prendre votre enfant hors du lit, de la table à langer ou du maxi-cosy, sans le réveiller. Faites pivoter le bébé pour que la tête soit fléchie vers l’avant sans effort musculaire. Cela ne présente aucun danger et permet par la suite à votre enfant de développer son tonus cervical.

D’une main saisissez-le par le torse. Mettez l’autre main sous les fesses et la cuisse, ramenez son genou vers le ventre, puis faites rouler votre nourrisson sur le ventre.

Votre bébé apprécie cette position « tête fléchie vers l’avant ».

Installez votre enfant sur l’épaule ou sur votre avant bras. Partagez ce petit moment de détente avec lui.

Recoucher bébé

1. Recoucher votre bébé sans le réveiller est possible. Pour déposer votre bébé, placez une main sous les fesses, décollez légèrement le siège de votre poitrine et placez l’autre main au niveau du torse sous les aisselles.

2. Basculez la tête vers l’avant, ceci n’est pas dangereux.

3. Eposez la tête en premier sur le coussin à langer. Pensez à protéger son bras.

4. Rassurez votre enfant en croisant ses jambes et en fléchissant son bassin (= position « en tailleur »).

Le retournement

Si vous devez mettre votre enfant sur le ventre (p. ex. pour un massage), laissez la tête de votre enfant en contact avec le coussin à langer pendant tout le retournement.

Avec une main, ramenez les  genoux vers le ventre. L’autre main se place contre le torse sous les aisselles.

Pensez à laisser la tête au contact de la table. Orientez le genou que vous avez fléchi vers la table.

Faites-le pivoter.

Les petits bras se retrouvent au milieu du corps sous le torse. Votre enfant sera bientôt capable de les dégager tout seul.

Dans cette position vous pouvez réaliser un massage sans couche.

Pour cela créez une atmosphère calme, douce et chaude qui rappelle le ventre maternel.

Tamisez l’éclairage dans la pièce et pourquoi pas diffuser un peu de musique douce.

Installez-vous confortablement et accordez-vous du temps.

Laissez-vous guider par votre intuition, osez toucher votre bébé, développez avec lui un nouveau langage.

Cela permet d’établir un contact, de le rassurer, d’atténuer son stress, d’induire l’apaisement (coliques, constipation) et de favoriser le sommeil.

Bref de donner de l’amour à votre enfant.

Les premiers massages du dos sont mieux acceptés (bébé couché sur le ventre), une fois que ce rituel est installé vous pourrez essayer de le masser couché sur le dos.

A la maison vous pouvez disposer un miroir face au bébé pour inciter le bébé à redresser la tête (bébé est couché sur le ventre) afin de développer ses compétences motrices.

Le retournement du dos sur le ventre

Placez un bras étendu le long du corps

 

Avec l’autre main, ramenez son genou vers son nombril.

Tournez votre enfant, il roule sur son épaule

Faites-le pivoter et laissez-lui le temps d’accompagner votre mouvement.

Rassurez votre bébé en le mettant dans la position « en tailleur ».

Porter votre bébé autrement

Osez prendre votre bébé dans différentes positions afin de lui permettre de découvrir son environnement.

Donnez-lui la possibilité d’explorer le monde, décrivez ce qui l’entoure, il y trouvera beaucoup de plaisir.

En maintenant toujours le maximum de contact avec votre corps.

1. Asseyez bébé sur votre main et ramenez ses bras vers l’avant. Maintenez-le avec une prise circulaire au niveau de sa cuisse.

2. Maintenez son dos contre votre ventre. Remontez ses jambes pour l’enrouler.

3. Portez l’enfant sur votre avant-bras, les quatre membres relâchés vers le bas. Accompagnée d’un léger balancement, cette position permet de calmer coliques et pleurs.

4. Placez les bras de bébé au-dessus de votre épaule, bébé se détend. Cette position facilite le rot.

5.Positionnez votre bébé face à vous, sur vos jambes ou dans le coussin d’allaitement.

Rassurez-le en maintenant ses pieds contre votre ventre. Incitez votre bébé à se toucher son visage avec ses mains. Discutez avec lui, regardez-le.

 

 

 

L’alimentation de votre bébé doit être un moment de plaisir partagé. Prenez le temps de vous installer confortablement dans un endroit calme si possible. Les principes à retenir sont : pieds en contact, dos droit, soutenu et épaules détendues. Vous pouvez varier votre position ainsi que celle de votre bébé en observant ces principes.

Comment aider votre enfant à apprendre à boire à la fin de son séjour en néonatalogie:
il est important d’observer l’état d’éveil de votre enfant. S’il est trop endormi, il ne boira pas. Dans ce cas il vaut mieux attendre un peu qu’il soit plus réceptif. 

Le bébé prend la majorité de sa quantité durant les premières minutes. Au-delà de 30 min, il se fatigue et vous aussi. Arrêtez alors la tétée même si il n’a bu qu’une petite partie de sa quantité. Il boira progressivement (parfois après quelques jours) quelques millilitres supplémentaires lors des prochaines tétées. 

Rappelez-vous que votre bébé a besoin de plusieurs semaines pour apprendre à boire toute sa quantité à chaque repas.

Profitez de ces instants pour le regarder et lui parler.

Conclusion

Vous avez découvert une série de techniques tout au long de ce guide en ligne.

Tous ces trucs et astuces vont vous aider à prendre confiance en vous, à renforcer le contact avec votre bébé et à stimuler sa capacité motrice.

Nous vous avons donné un bagage pour démarrer dans la vie avec votre bébé et vous en occuper avec bonheur.

Ceci n’est qu’un départ, ensemble vous allez apprendre à vous découvrir l’un l’autr

Laissez bébé vous montrer le chemin et votre intuition et vos émotions vous guideront.

Vos gestes deviendront naturels, vous apprendrez un nouveau langage fait de partage, d’échange et d’amour.

Services associés
L'asthme chez l'enfant et comment le traiter

L'asthme chez l'enfant et comment le traiter

L’asthme est une maladie qui affecte le système respiratoire et se caractérise par l’obstruction des bronches.

​Facteurs déclenchants

  • Virus
  • Allergie (asthme allergique, rhinite allergique, dermatite atopique, allergie alimentaire)
  • Odeurs irritantes
  • Environnement (froid,pollution)
  • Stress, émotions fortes
  • Effort physique

Les facteurs qui provoquent une crise d’asthme

Les facteurs déclenchants sont chez les enfants souvent les infections respiratoires et les allergies (poussière, pollen, poils d’animaux, certains aliments).

1)Rhume

2)Poussière 

3)Pollen

4)Poils d'animaux

5) Aliments (ex : cacahuètes)

6) Tout une série de substances irritantes peuvent toucher les enfants souffrant d’asthme, surtout le tabac, les odeurs fortes (p.ex. peintures, solvants, parfums)

7) Des facteurs environnementaux, (p.ex. temps froid, pollution)

8) Des facteurs liés à la personnalité (p.ex. émotions intenses, stress)

9) L'effort physique

Les outils pour prendre les médicaments correctement.

Traitement de crise :

savoir traiter une crise aiguë

Traitement de fond :

beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer. Les enfants asthmatiques peuvent avoir une vie parfaitement normale s’ils apprennent à contrôler leur maladie. Ils peuvent jouer, aller à l’école et bien dormir les nuits.

Les médicaments de la crise d'asthme 
  • Les bronchodilatateurs de courte durée d’action (pompe bleue)
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Ventolin® (le plus utilisé), Bricanil®, Airomir®.
  • Effet se fait sentir après quelques minutes.
  • Durée d’action 4-6 heures.
  • Soulagent rapidement en relachant les muscles qui entourent les bronches; cela permet à l’air de mieux rentrer.
  • Sont le plus efficace quand ils sont inhalés.

Les corticoides
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Medrol®, Solupred®.
  • Réduisent l’oedème des muqueuses des voies respiratoires.
  • Existent sous forme de sirop ou de pilule.
  • Mettent souvent 6-8 heures pour agir; votre enfant en a besoin pendant 2-4 jours.
  • Vous avez peut-être entendu parler des effets secondaires de la cortisone; ces effets ne surviennent pas en cas d’utilisation courte de quelques jours seulement.
Les médicaments préventifs - traitement de fond

Beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer :

Les corticoides en inhalation sont le traitement de choix

  • Les effets ne sont pas immédiats, leur effet ne sefait sentir qu’après quelques jours.
  • Il existe plusieurs marques : Flixotideaérosol®, Flixotide Diskus® (poudre sèche), Pulmicort® (poudre sèche).
  • A des doses petites ou moyennes, les effets secondaires sont mineurs (voix rauque, champignon dans la bouche) et peuvent être prévenus en se rinçant la bouche à l’eau.

Les antileucotriènes
  • Ces médicaments sont des anti-inflammatoires d’une autre classe que les corticoïdes et peuvent dans certains cas être utilisés en tant qu’anti-inflammatoire principal dans l’asthme léger. Le médicament le plus utilisé chez l’enfant est le Montelukast® (Singulair®). Il s’agit de comprimés.
Les bronchodilatateurs à longue durée d’action
  • Les bronchodilateurs à longue durée d’action ont une durée d’action de douze heures. Les médicaments disponibles sont le formotérol et le salmétérol.
  • Outre leur longue durée d’action, le formotérol a une action rapide. Ils empêchent la bronchoconstriction induite par le froid et l’effort.
  • Il existe des combinaisons fixes de corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs à longue durée d’action qui sont utilisées chez les enfants où l’administration de corticoïdes inhalés ne suffit pas pour maintenir le contrôle de la maladie.

 

Services associés
Subscribe to