Évaluation du genou après lésion du ligament croisé antérieur

Évaluation du genou après lésion du ligament croisé antérieur

Afin d’améliorer continuellement la qualité du suivi de ses patients, le CHL collabore étroitement avec le Laboratoire de Recherche en Médecine du Sport (LRMS) du LIH.

À travers cette collaboration nous vous proposons des examens réguliers afin de mieux orienter votre prise en charge.

Au cours du suivi, le LRMS demande à chaque patient l’autorisation de récupérer, de manière anonyme, les données médicales issues de son traitement.

Nous vous conseillons de suivre cette démarche. Elle ne nécessite aucun investissement de votre part et contribuera à mieux définir les facteurs influençant la récupération du patient après traitement.

Notre approche de la rééducation du genou

Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de définir avec précision le moment auquel le patient peut reprendre ses activités sportives après une blessure ou une chirurgie du genou.

La détermination du retour à la pratique sportive requiert l’évaluation régulière des capacités fonctionnelles du patient grâce à des examens spécifiques.

Nous vous proposons une série de tests qui nous permettra de suivre l’évolution de votre rééducation jusqu’à un an post-opératoire. Ces tests permettent ainsi de mieux identifier le déficit fonctionnel à la suite de votre blessure.

Grâce à ces tests nous pouvons cibler de manière plus précise votre rééducation et le moment du retour à la pratique sportive.

Les tests seront proposés aux stades suivants: pré-op, 6/8 semaines post-op, 3/4 mois post-op, 6 mois post-op, 12 mois post-op.

Vous bénéficierez en plus d’un rapport complet de vos performances qui permettra de mieux guider votre rééducation ainsi que votre entraînement sportif.

 

 

 

 

Services associés
La ponction biopsie rénale (PBR)

La ponction biopsie rénale (PBR)

La ponction biopsie rénale (PBR) est un prélèvement d’un (ou plusieurs) petit fragment de tissu rénal pour en faire une analyse histologique dans un but diagnostic et de suivi.

C'est une procédure invasive = nécessite une évaluation du risque vs le bénéfice dans tous les cas.

Elle peut être réalisée par voie percutanée / par voie transveineuse / par voie chirurgicale.

La ponction biopsie percutanée est la plus utilisée car le taux de réussite est très élevé.

Cela nécessite une hospitalisation de 24 à 48 heures.

Elle est réalisée sous anesthésie locale, voire sous guidage radiologique et à l'aide d'un pistolet automatique avec aiguille de biopsie. Elle est faite en radiologie, en salle de scanner.

Indications

  • Insuffisance rénale aiguë ou chronique
  • Hématurie
  • Protéinurie sévère
  • Syndrome néphrotique
  • Maladies systémiques avec atteinte rénale
  • Contrôle du greffon

Contre-indications

  • Coagulation (trouble de la)
  • HTA sévère, non contrôlée
  • Atrophie rénale
  • Malformation rénale et hydronéphrose
  • Ectopie rénale (position anormale du rein)
  • Anévrisme (micro)
  • Rein unique (sauf rein transplanté)
  • Insuffisance rénale chronique avancée avec reins de petites tailles
  • Infection urinaire non traitée
  • Néoplasie rénale
  • Insuffisance respiratoire sévère
  • Et patient non coopérant !

Déroulement du soin = PBR percutanée

Avant le soin

  • Vous recevrez des explications, vous serez rassuré (15 à 30 min).
  • Nous nous assurerons de l’arrêt des traitements anticoagulants et antiagrégants plaquettaires. Votre néphrologue définira l’attitude à adopter par rapport au traitement anticoagulant, antiagrégant plaquettaire ou encore en cas de maladie de la coagulation.
  • Une analyse du sang sera réalisée sur prescription médicale, un bilan de coagulation, y compris le temps de saignement.
  • Une Voie Veineuse Périphérique vous sera posée, ainsi qu’une perfusion.
  • Vous recevrez une prémédication si besoin.
  • Vous devrez rester à jeun.

Pendant le soin

  • Décubitus ventral avec coussin sous l’abdomen à la hauteur de l’ombilic pour immobiliser le rein.
  • Localisation du pôle inférieur :

-du rein gauche par échographie

-ou de l’un des 2 reins par scanner

  • Repère sur la peau.
  • Antisepsie +++, champs stériles.
  • Anesthésie locale jusqu'au rein, petite incision de la peau, introduction de l'aiguille de biopsie. A l’approche de la capsule, le patient prend de l’air pour rapprocher le pôle inférieur du rein de l’aiguille, le patient arrête de respirer, l’aiguille est avancée jusqu’à la capsule et le mécanisme du pistolet est enclenché pour biopsier le rein.
  • Retrait de l'aiguille et le patient reprend une respiration normale.
  • Pansement + poche de glace pour limiter les risques de saignement et de douleur.
  • Réinstallation du patient.

Complications

  • Douleur locale.
  • Hématurie microscopique ou macroscopique.
  • Complication hémorragique nécessitant une transfusion ou un geste hémostatique...
  • Hématome péri rénal (douleurs lombaires...).
  • Fistule artérioveineuse = liaison anormale entre une artère et la cavité du rein, induite par le trajet de l'aiguille lors du prélèvement.
  • Exceptionnellement peut entrainer une HTA voire une insuffisance rénale.
  • Perforation colique possible.

Surveillances

  • Tension artérielle et fréquence cardiaque
  • Douleur – antalgiques
  • Surveillance du point de ponction
  • Diurèse (mesurer chaque miction et regarder si macrohématurie)
  • Probable hématurie
  • Décubitus dorsal strict pendant 6h (selon protocole)
  • Attendre 2h avant de faire manger

Sortie le lendemain

Consignes sécuritaires

  • Ne pas porter de charge de plus de 5 kilos pendant au moins une semaine (Et y aller progressivement après)
  • Pas de sport violent pendant 10 jours
  • Pas de bain, piscine, jacuzzi, sauna ou bain de vapeur
  • Bonne hydratation : 1,5-2l d’eau si pas contre-indiqué
  • Surveillance des urines
  • Surveillance de la tension artérielle

Ces précautions sont à respecter pendant 10 jours après la PBR. La reprise de votre travail sera déterminée avec votre néphrologue, en fonction du type d’activité professionnelle.

Toutefois, si des douleurs lombaires apparaissent dans les jours qui suivent la PBR ou si les urines deviennent rouges, il faut prévenir immédiatement votre néphrologue.

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Mieux gérer son stress

Un de vos proches est hospitalisé en service de réanimation. Nous faisons le maximum pour l’aider.

Nous vous informons de tout ce que nous faisons et comment l´état de votre proche évolue.

Nous savons que votre proche n’est pas seul à être dans une situation inhabituelle, vous, sa famille, son entourage, êtes aussi bousculés dans votre vie, vos habitudes.

Vous avez besoin de temps pour vous adapter à cette nouvelle situation.

Nous souhaitons vous soutenir dans cette phase de stress. Voici quelques conseils pratiques.

 

Manque d'information 

 

Vous vous trouvez dans un service de soins intensifs. Il est normal de ne pas comprendre le langage médical, la fonction des personnes et des machines tout de suite.

Afin de comprendre la situation et de pouvoir réagir de façon appropriée il est essentiel que vous ayez les bonnes informations.

N’hésitez pas à redemander si quelque chose n’est pas clair.

Nous sommes là pour vous donner des explications.

Il est normal de ne pas tout comprendre, n’hésitez pas à nous poser des questions!

Le Lien entre la réa et votre vie à domicile

 

Votre proche est hospitalisé chez nous, vous souhaitez lui rendre visite et savoir comment son état évolue.

En même temps votre vie à domicile continue et demande également de l’attention. Dans vos pensées vous voyagez entre les deux «mondes».

Comment faire le lien entre ces deux mondes?

A votre arrivée nous prenons les coordonnées d’une personne qui sera la personne de référence de votre famille. Cette personne de référence sera informée en détail de l’état de votre proche et pourra donner ces informations aux autres membres de la famille ou de l’entourage. Ainsi l’information sera directe et efficace.

Il est important de voir avec votre famille/ votre entourage comment vous voulez organiser votre vie à domicile et votre présence en réa. Vous pouvez partager les temps de présence suivant les besoins des uns et des autres. Ce qui est important c’est de vous donner le moyen de trouver un certain équilibre entre votre présence en réa et votre vie à domicile.

  • Vous voyagez entre deux «mondes», il est important de garder un certain équilibre au niveau de votre présence en réa et de votre vie à domicile

La communication téléphonique avec la réa

Nous sommes présents 24h/24h et nos soignants peuvent donner de courtes informations par téléphone.

Parfois vous aurez peut-être besoin d’une courte info de l’hôpital pour mieux pouvoir vous concentrer sur votre travail ou d’autres activités de votre vie à domicile.

Parfois vous pouvez peut-être ressentir le besoin de vous rassurer de l’état de votre proche pendant la nuit.

Parfois vous n’êtes pas disponible pour venir en visite. La personne de référence de votre famille pourra alors prendre une courte info par téléphone.

Quand vous venez en visite vous aurez plus d’informations. L’info globale sera donnée par le soignant. Pour les infos médicales plus détaillées ce sera le médecin de votre proche qui essaiera d’être disponible lors des heures de visite.

  • Nous sommes présents 24h/24h; utilisez la possibilité de courtes informations par téléphone pour vous rassurer

 

Manger

Manger ne vous dit rien?

La situation peut vous couper l’appétit et notre organisme peut effectivement tenir avec peu de nourriture dans des situations extrêmes

Mais il faut savoir que si vous ne mangez pas, vous risquez de faire des malaises. Nous vous conseillons de vous forcer à manger de façon régulière même si ce sont des petites quantités. Souvent les compotes, yaourts, soupes passent bien et demandent peu d’effort. Il peut être utile de fractionner ses repas en petites portions ou de changer d’endroit pour manger: si vous ne voulez pas manger à table, car l’absence de votre proche vous coupe l’appétit alors prenez votre repas à un autre endroit par exemple devant la télé.

N’hésitez pas à demander à la famille, des amis, des voisins de vous préparer un repas et de le consommer ensemble. Voir les autres manger peut vous aider à retrouver un peu d’appétit. Une bonne qualité de nourriture vous permettra de mieux vous ressourcer par rapport aux efforts physiques et psychiques actuels.

  • Mangez léger, mais régulièrement
  • Demandez à votre entourage de vous préparer quelque-chose à manger pour tenir le coup
  • Changez d’endroit pour manger si cela vous aide

Dormir

Vous pouvez être perturbé dans votre sommeil. Si vous vous rendez compte que la nuit vous restez longtemps réveillé à vous tourner dans le lit et à vous faire des films dans votre tête, n’hésitez pas à vous lever et à bouger.

Si votre lit ne vous semble pas le meilleur endroit pour dormir alors changez et essayez de dormir dans le canapé ou chez des amis.

Savoir votre proche en réa fait que votre corps réagit avec un niveau élevé de stress, de nervosité et d’angoisse. Le mieux est de permettre au corps d’extérioriser son stress par une activité physique: marcher, courir, nettoyer la maison….

Si au bout de quelques jours vous vous rendez compte que vous commencez à vous épuiser par manque de sommeil, n’hésitez pas à demander un somnifère à votre médecin traitant. Les somnifères peuvent être utilisés un certain temps sans vous rendre dépendant.

Un autre moyen est l’aromathérapie (l’utilisation des huiles essentielles par massages ou diffusion) - vous pouvez demander conseil à votre pharmacien.

  • Pour le repos nécessaire: cherchez des moments de détente dans la journée, faites vous aider pour un sommeil réparateur. 

Organisation de la vie quotidienne

Votre vie quotidienne a changé depuis que votre proche est en réa.

Vous vous organisez pour pouvoir rendre visite aux heures prévues et vos priorités sont différentes par rapport à votre vie d’avant.

Sachez que garder une certaine routine peut être une bonne aide pour vous.

Garder un certain rythme de vie (par exemple au niveau des heures de repas), garder quelques activités de votre vie «d’avant» (par exemple l’habitude de vous promener le soir ou de voir des amis) peuvent être une possibilité de rester connecter à la vie «normale», à se ressourcer, à retrouver ses forces.

  • Cherchez à garder un certain rythme de vie 
  • Restez en contact avec la «normalité», c’est bénéfique

L’information de l’entourage

Votre entourage veut savoir comment votre proche évolue et comment vous vivez la situation. Cet intérêt peut être vécu comme une source de soutien : «c’est dans l´épreuve qu’on reconnaît ses vrais amis ». Néanmoins certains de vos amis ne sauront pas comment vous aider au mieux. Alors à vous de leur transmettre vos besoins et de leur demander leur soutien.

Il y a par exemple des amis qui vont se sentir mal à l’aise parce qu’ils ne trouvent pas les mots appropriés mais qui seront heureux de vous faire une soupe, organiser vos achats, s’occuper de vos enfants, vous aider avec les démarches administratives ou qui serons contents de vous inviter à manger.

N’hésitez pas à leur demander un soutien spécifique - cela leur fera plaisir de pouvoir faire quelque chose pour vous!

  • Pensez à demander un soutien à vos amis

 

Gestion d’appels stressants

 

Une difficulté que vous pouvez rencontrer est de devoir gérer les appels téléphoniques à toute heure et en grande quantité.

Afin d’éviter d’être réveillé lors de votre sieste ou de passer des heures le soir à répéter la même chose à une multitude de personnes, pensez à trouver une personne référant dans votre entourage. Cette personne peut transmettre vos informations aux autres et coordonner votre soutien.

Vous pouvez aussi fixer une heure pour les appels téléphoniques en expliquant à votre entourage que vous avez besoin de temps de calme et de repos.

Certains choisissent de prendre un téléphone portable dont le numéro n’est divulgué qu’aux personnes sélectionnées et mettent leur téléphone habituel en veille.

  • Vous avez besoin de vous ressourcer alors pensez à gérer activement les communications téléphoniques afin de trouver des moments de calme dans la journée.

Se protéger de la curiosité et choisir son soutien

 

Une autre difficulté avec l’entourage peut être que malheureusement il existe des personnes qui sont tellement fascinés par les détails de  l’hospitalisation de votre proche qu’ils vont oublier de penser à vous et à vos besoins de tranquillité et de vrai soutien.

Vous avez tout à fait le droit de vous protéger de leur curiosité et de plutôt vous concentrer sur les personnes qui vous apportent un vrai soutien.

  • Réfléchissez à ce que vous voulez dire et à qui; protégez-vous de la curiosité
  • Profitez des personnes ressources et acceptez du vrai soutien!

 

Les enfants

L’enfant remarque l’absence du patient et le changement dans la vie familiale, alors il est important de bien l’informer pour qu’il se sente en sécurité au sein de la famille et ainsi l'intégrer dans ce que vous vivez. Vous n’avez pas besoin de donner toutes les détails mais l’enfant doit être informé de l’hospitalisation et de l’état global du patient.

Vos réactions émotionnelles doivent être compréhensibles pour l’enfant afin d’éviter qu’il parte dans un raisonnement loin de la réalité. L’enfant doit comprendre que ce n’est pas à cause de lui que la vie familiale est différente mais que les changements sont liés à l’hospitalisation du patient.

Une visite en réa peut être utile pour informer et rassurer l’enfant. Ceci doit être discuté et organisé en coopération avec le service, car la préparation des enfants par des professionnels est indispensable. N’hésitez pas à en parler ainsi que de poser toute autre question autour de la réaction des enfants à l’hospitalisation de votre proche. Nous avons des ressources pour soutenir votre enfant.

Pour les enfants il est sécurisant de pouvoir continuer l’école et de garder des activités (continuer le football, des cours de musique etc.). Ils ont besoin de se ressourcer dans leur environnement habituel et de sentir que ce n’est pas toute leur vie qui a basculé, qu’il y a encore des parties de leur vie qui restent stables.

Ils pourront - sans mauvaise conscience - profiter de leurs amis, de ces moments de  détente ou ils peuvent «se changer les idées» afin de rassembler leurs forces pour s’adapter à cette nouvelle situation familiale.

Vous devez voir avec eux à quel point ils veulent informer leur entourage de ce qui se passe. Certains enfants préfèrent ne pas en parler avec leurs amis ou collègues de classe par peur d’être isolé si les autres enfants ne savent pas comment réagir.

Les amis peuvent être un bon soutien si eux-mêmes ne sont pas dépassés par la situation. En plus il est bien d’avoir une personne de confiance en dehors de la famille à qui l’enfant peut se confier au besoin (par exemple un enseignant, le parent d’un ami proche …)

  • Pour soutenir votre enfant: informez-le de la situation et gardez le lien de confiance
  • Permettez-lui de profiter de son entourage, d’un rythme de vie aussi normal que possible, des personnes de soutien

La confiance mutuelle

Vous êtes dans une situation de stress et de souci pour votre proche.

Nous sommes des professionnels qui utilisons tout notre savoir et nos compétences pour aider votre proche et pour vous soutenir dans la gestion de cette situation spéciale.

Vous vivez certainement beaucoup d’émotions, la peur peut en faire partie.

Si jamais ce serait votre cas, alors il est important de travailler avec cette émotion. La peur est compréhensible mais ne doit pas vous empêcher de bien collaborer avec nous.

Médecins, soignants et familles, nous sommes tous ici dans l’intérêt du bien-être de votre proche.

Il y a deux approches qui sont utiles à nous tous:

  • Parlez nous de vos peurs et soucis pour que l’on puisse vous rassurer en cas de manque d’information ou de malentendu.

    Vous pouvez vous appuyer sur notre expérience professionnelle face à la situation de votre proche.

  • Ayez confiance en notre travail.

Nous sommes très consciencieux et il y a plusieurs systèmes de contrôle humains et techniques pour assurer la bonne prise en charge.

Grâce à notre poste de surveillance centrale nos patients sont continuellement sous surveillance même quand le soignant/médecin n’est pas présent dans la chambre. Toute anomalie est aussitôt analysée pour prendre les mesures appropriées.

  • Vous pouvez nous faire confiance et vous appuyer sur notre expérience
  • Parlez-nous de vos soucis pour que l'on puisse vous aider
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Trucs et astuces pour vivre plus sereinement avec votre bébé

Trucs et astuces pour vivre plus sereinement avec votre bébé

Tout au long de ce guide en ligne nous allons vous livrer quelques trucs et astuces afin de vous faciliter la vie avec votre bébé lors de votre séjour en néonatologie et à votre retour à domicile.

Le bain, l’habillage, le retournement sont des moments privilégiés à partager avec votre enfant.

Nous ouvrons des pistes qui utilisent les compétences de votre bébé et l’aident à développer une motricité harmonieuse, tout en le rassurant et en lui permettant de participer.

Les manipulations décrites ici ont été étudiées par des kinésithérapeutes. Elles vous sont enseignées en consultation prénatale, en néonatologie, en maternité et sont poursuivies en rééducation précoce.

Laissez-vous aussi guider par votre intuition, osez parler, jouer avec votre enfant.

 

Le bain est un moment privilégié pour entrer en contact avec votre enfant. Il lui permet de retrouver certaines sensations intra-utérines.

Cependant, les premiers jours, installé dans une grande baignoire, le bébé se sent perdu. Vous pouvez le rassurer en l’enveloppant dans un lange en tissu, il se détendra plus facilement.

Pour que le bain reste source de plaisir, essayez de trouver un moment dans la journée où vous êtes détendue et disponible. Il doit se dérouler dans une atmosphère calme, chaude, dans une eau à 37°C.

Il n’y a pas d’heure fixe pour donner le bain et il n’est pas nécessaire de le donner tous les jours. Pour certains bébés, le bain le soir facilitera cependant leur sommeil.

*Vous pouvez profiter du bain pour peser votre bébé

1. Emmaillotez votre bébé en position de flexion et de regroupement.

2. Bien maintenu dans son cocon, vous pouvez le peser sans déclencher de mouvements brusques.

3. Tenez votre bébé en position de sécurité avec une prise circulaire autour de son bras car sa peau devient glissante une fois savonnée. Bien enveloppé, plongez-le dans le bain en commençant par les pieds et les fesses. Une fois dans l’eau, vous pouvez le savonner en ouvrant l’enveloppe. Amenez ses pieds au contact de la baignoire.

4. Replacez régulièrement le lange autour de lui pour le rassurer.

5. À la sortie du bain, prenez votre bébé contre vous quelques instants bien enveloppé dans une serviette pour le tenir au chaud. Profitez de ce moment.

6. En séchant votre enfant, parlez-lui et regardez-le, il ouvrira peut-être les yeux. Observez comme votre bébé se sent bien dans cette position (fœtale).

La position foetale 

Cette position fœtale (dite «magique») donne des repères à votre enfant, le rassure car elle lui rappelle la position intra-utérine. Vous pouvez aussi l’apaiser en imprimant un mouvement de balancier en tenant ses jambes et ses fesses. L’enfant peut être habillé ou nu.

Vous pouvez également utiliser la position fœtale avant un massage ou un bain; elle vous permet de dialoguer avec votre enfant et de capter son attention.

Couchez l’enfant sur le dos, placez simultanément les deux pieds au niveau de ses mamelons. Une pression de votre pouce sur le petit orteil, permet de fléchir la jambe et de garder la flexion.

•    Tournez l’enfant légèrement sur le côté et placez votre paume de main au niveau du haut du dos et les doigts derrière la tête.

•    Amenez votre bébé en position semi-assise. Dans cette position vous pouvez capter son regard. Sa tête va aller en flexion (tête vers l’avant  «Je suis d’accord...») ou en extension (tête vers l’arrière  «Je n’ai pas envie...») en fonction de ce qu’il veut dire.

Cette technique pour fléchir la jambe pourra être utile plus tard pour enfiler un pantalon.

L'habillage

Pour que l’habillage et le déshabillage soient un plaisir et pour éviter les mouvements brusques de l’enfant, laissez toujours la tête du nourrisson en contact avec le coussin à langer et faites rouler votre enfant doucement d’un côté à l’autre.

Pour le change comme pour l’habillage, soulevez votre bébé par le siège et non par les pieds; cela évite de solliciter les articulations des genoux et des hanches.

Pendant tout l’habillage, laissez la tête de votre enfant en contact avec le coussin à langer.

1. Faites rouler votre bébé sur un côté, laissez-lui le temps de tourner la tête. Glissez le body le plus loin possible sous son dos.

2. Faites le rouler de l’autre côté. S’il fait encore régulièrement de petits mouvements brusques, maintenez sa main.

3. Laissez-lui le temps d’accompagner le mouvement et d’y prendre plaisir.

4. Enfilez l’autre bras.

5. Fléchissez suffisamment le bassin pour aller chercher le body.

Prendre bébé dans vos bras

Il est possible de prendre votre enfant hors du lit, de la table à langer ou du maxi-cosy, sans le réveiller. Faites pivoter le bébé pour que la tête soit fléchie vers l’avant sans effort musculaire. Cela ne présente aucun danger et permet par la suite à votre enfant de développer son tonus cervical.

D’une main saisissez-le par le torse. Mettez l’autre main sous les fesses et la cuisse, ramenez son genou vers le ventre, puis faites rouler votre nourrisson sur le ventre.

Votre bébé apprécie cette position « tête fléchie vers l’avant ».

Installez votre enfant sur l’épaule ou sur votre avant bras. Partagez ce petit moment de détente avec lui.

Recoucher bébé

1. Recoucher votre bébé sans le réveiller est possible. Pour déposer votre bébé, placez une main sous les fesses, décollez légèrement le siège de votre poitrine et placez l’autre main au niveau du torse sous les aisselles.

2. Basculez la tête vers l’avant, ceci n’est pas dangereux.

3. Eposez la tête en premier sur le coussin à langer. Pensez à protéger son bras.

4. Rassurez votre enfant en croisant ses jambes et en fléchissant son bassin (= position « en tailleur »).

Le retournement

Si vous devez mettre votre enfant sur le ventre (p. ex. pour un massage), laissez la tête de votre enfant en contact avec le coussin à langer pendant tout le retournement.

Avec une main, ramenez les  genoux vers le ventre. L’autre main se place contre le torse sous les aisselles.

Pensez à laisser la tête au contact de la table. Orientez le genou que vous avez fléchi vers la table.

Faites-le pivoter.

Les petits bras se retrouvent au milieu du corps sous le torse. Votre enfant sera bientôt capable de les dégager tout seul.

Dans cette position vous pouvez réaliser un massage sans couche.

Pour cela créez une atmosphère calme, douce et chaude qui rappelle le ventre maternel.

Tamisez l’éclairage dans la pièce et pourquoi pas diffuser un peu de musique douce.

Installez-vous confortablement et accordez-vous du temps.

Laissez-vous guider par votre intuition, osez toucher votre bébé, développez avec lui un nouveau langage.

Cela permet d’établir un contact, de le rassurer, d’atténuer son stress, d’induire l’apaisement (coliques, constipation) et de favoriser le sommeil.

Bref de donner de l’amour à votre enfant.

Les premiers massages du dos sont mieux acceptés (bébé couché sur le ventre), une fois que ce rituel est installé vous pourrez essayer de le masser couché sur le dos.

A la maison vous pouvez disposer un miroir face au bébé pour inciter le bébé à redresser la tête (bébé est couché sur le ventre) afin de développer ses compétences motrices.

Le retournement du dos sur le ventre

Placez un bras étendu le long du corps

 

Avec l’autre main, ramenez son genou vers son nombril.

Tournez votre enfant, il roule sur son épaule

Faites-le pivoter et laissez-lui le temps d’accompagner votre mouvement.

Rassurez votre bébé en le mettant dans la position « en tailleur ».

Porter votre bébé autrement

Osez prendre votre bébé dans différentes positions afin de lui permettre de découvrir son environnement.

Donnez-lui la possibilité d’explorer le monde, décrivez ce qui l’entoure, il y trouvera beaucoup de plaisir.

En maintenant toujours le maximum de contact avec votre corps.

1. Asseyez bébé sur votre main et ramenez ses bras vers l’avant. Maintenez-le avec une prise circulaire au niveau de sa cuisse.

2. Maintenez son dos contre votre ventre. Remontez ses jambes pour l’enrouler.

3. Portez l’enfant sur votre avant-bras, les quatre membres relâchés vers le bas. Accompagnée d’un léger balancement, cette position permet de calmer coliques et pleurs.

4. Placez les bras de bébé au-dessus de votre épaule, bébé se détend. Cette position facilite le rot.

5.Positionnez votre bébé face à vous, sur vos jambes ou dans le coussin d’allaitement.

Rassurez-le en maintenant ses pieds contre votre ventre. Incitez votre bébé à se toucher son visage avec ses mains. Discutez avec lui, regardez-le.

 

 

 

L’alimentation de votre bébé doit être un moment de plaisir partagé. Prenez le temps de vous installer confortablement dans un endroit calme si possible. Les principes à retenir sont : pieds en contact, dos droit, soutenu et épaules détendues. Vous pouvez varier votre position ainsi que celle de votre bébé en observant ces principes.

Comment aider votre enfant à apprendre à boire à la fin de son séjour en néonatalogie:
il est important d’observer l’état d’éveil de votre enfant. S’il est trop endormi, il ne boira pas. Dans ce cas il vaut mieux attendre un peu qu’il soit plus réceptif. 

Le bébé prend la majorité de sa quantité durant les premières minutes. Au-delà de 30 min, il se fatigue et vous aussi. Arrêtez alors la tétée même si il n’a bu qu’une petite partie de sa quantité. Il boira progressivement (parfois après quelques jours) quelques millilitres supplémentaires lors des prochaines tétées. 

Rappelez-vous que votre bébé a besoin de plusieurs semaines pour apprendre à boire toute sa quantité à chaque repas.

Profitez de ces instants pour le regarder et lui parler.

Conclusion

Vous avez découvert une série de techniques tout au long de ce guide en ligne.

Tous ces trucs et astuces vont vous aider à prendre confiance en vous, à renforcer le contact avec votre bébé et à stimuler sa capacité motrice.

Nous vous avons donné un bagage pour démarrer dans la vie avec votre bébé et vous en occuper avec bonheur.

Ceci n’est qu’un départ, ensemble vous allez apprendre à vous découvrir l’un l’autr

Laissez bébé vous montrer le chemin et votre intuition et vos émotions vous guideront.

Vos gestes deviendront naturels, vous apprendrez un nouveau langage fait de partage, d’échange et d’amour.

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L'asthme chez l'enfant et comment le traiter

L'asthme chez l'enfant et comment le traiter

L’asthme est une maladie qui affecte le système respiratoire et se caractérise par l’obstruction des bronches.

​Facteurs déclenchants

  • Virus
  • Allergie (asthme allergique, rhinite allergique, dermatite atopique, allergie alimentaire)
  • Odeurs irritantes
  • Environnement (froid,pollution)
  • Stress, émotions fortes
  • Effort physique

Les facteurs qui provoquent une crise d’asthme

Les facteurs déclenchants sont chez les enfants souvent les infections respiratoires et les allergies (poussière, pollen, poils d’animaux, certains aliments).

1)Rhume

2)Poussière 

3)Pollen

4)Poils d'animaux

5) Aliments (ex : cacahuètes)

6) Tout une série de substances irritantes peuvent toucher les enfants souffrant d’asthme, surtout le tabac, les odeurs fortes (p.ex. peintures, solvants, parfums)

7) Des facteurs environnementaux, (p.ex. temps froid, pollution)

8) Des facteurs liés à la personnalité (p.ex. émotions intenses, stress)

9) L'effort physique

Les outils pour prendre les médicaments correctement.

Traitement de crise :

savoir traiter une crise aiguë

Traitement de fond :

beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer. Les enfants asthmatiques peuvent avoir une vie parfaitement normale s’ils apprennent à contrôler leur maladie. Ils peuvent jouer, aller à l’école et bien dormir les nuits.

Les médicaments de la crise d'asthme 
  • Les bronchodilatateurs de courte durée d’action (pompe bleue)
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Ventolin® (le plus utilisé), Bricanil®, Airomir®.
  • Effet se fait sentir après quelques minutes.
  • Durée d’action 4-6 heures.
  • Soulagent rapidement en relachant les muscles qui entourent les bronches; cela permet à l’air de mieux rentrer.
  • Sont le plus efficace quand ils sont inhalés.

Les corticoides
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Medrol®, Solupred®.
  • Réduisent l’oedème des muqueuses des voies respiratoires.
  • Existent sous forme de sirop ou de pilule.
  • Mettent souvent 6-8 heures pour agir; votre enfant en a besoin pendant 2-4 jours.
  • Vous avez peut-être entendu parler des effets secondaires de la cortisone; ces effets ne surviennent pas en cas d’utilisation courte de quelques jours seulement.
Les médicaments préventifs - traitement de fond

Beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer :

Les corticoides en inhalation sont le traitement de choix

  • Les effets ne sont pas immédiats, leur effet ne sefait sentir qu’après quelques jours.
  • Il existe plusieurs marques : Flixotideaérosol®, Flixotide Diskus® (poudre sèche), Pulmicort® (poudre sèche).
  • A des doses petites ou moyennes, les effets secondaires sont mineurs (voix rauque, champignon dans la bouche) et peuvent être prévenus en se rinçant la bouche à l’eau.

Les antileucotriènes
  • Ces médicaments sont des anti-inflammatoires d’une autre classe que les corticoïdes et peuvent dans certains cas être utilisés en tant qu’anti-inflammatoire principal dans l’asthme léger. Le médicament le plus utilisé chez l’enfant est le Montelukast® (Singulair®). Il s’agit de comprimés.
Les bronchodilatateurs à longue durée d’action
  • Les bronchodilateurs à longue durée d’action ont une durée d’action de douze heures. Les médicaments disponibles sont le formotérol et le salmétérol.
  • Outre leur longue durée d’action, le formotérol a une action rapide. Ils empêchent la bronchoconstriction induite par le froid et l’effort.
  • Il existe des combinaisons fixes de corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs à longue durée d’action qui sont utilisées chez les enfants où l’administration de corticoïdes inhalés ne suffit pas pour maintenir le contrôle de la maladie.

 

Services associés
Hôpital de jour pédiatrique

Hôpital de jour pédiatrique

Fonctionnement du service 

L’hôpital de jour pédiatrique est ouvert de 7h00 à 19h00 sauf les week-ends et les jours fériés.

En arrivant dans le service, nous vous demandons de vous présenter à notre secrétariat situé à l’entrée du service et si celui-ci est fermé dirigez-vous directement vers les infirmières.

Pendant l’hospitalisation, la présence d’au moins un des deux parents est nécessaire et votre participation active au programme de la journée est largement souhaitée et sollicitée.

Pendant la journée, de nombreux jeux sont à la disposition des enfants mais il est fortement conseillé d’amener la sucette, doudou ou tout autre objet permettant le réconfort de votre enfant. Une salle de jeux, située au niveau +1 de la Maternité permet également d’égayer la journée. Elle est ouverte de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00. Certains jours une visite surprise des clowns est organisée.

Votre enfant reçoit un repas adapté à son âge et à sa pathologie. Par contre, les repas des accompagnants ne sont pas assurés par le service. Pour les plats froids, une cafétéria se trouve au rez-de-chaussée de la Maternité du CHL (ouverte de 7h00 à 19h00), des distributeurs sont à votre disposition au niveau de la passerelle menant à la Maternité. Un self-service situé au niveau -1 du site CHL Centre, vous propose aussi des repas chauds.

Prestations assurées par l'hôpital de jour pédiatrique

La grande majorité des prestations sont organisées sur rendez-vous auprès de notre secrétariat situé à l’entrée de notre service.

1) Les hospitalisations pour une durée d’une demi-journée ou d’une journée permettent la mise à disposition d’un lit pour votre enfant dès son arrivée :

  • une chirurgie ORL, viscérale, orthopédique,
  • des traitements médicamenteux sous surveillance,
  • préparation et surveillance des examens faits sous anesthésie générale,
  • des tests spécifiques aux diverses spécialités médicales.

2) Les activités ambulatoires

  • des tests de laboratoire sur ordonnance,
  • une pose de sonde pour Ph-métrie,
  • l'administration de divers traitements sur prescription médicale,
  • des actes infirmiers sur prescription médicale (réfection
  • de pansement, soins de cathéters centraux,  bilan sanguin…),
  • une consultation préopératoire,
  • une éducation thérapeutique.

Pour toutes ces activités, l’équipe médicale et soignante est particulièrement attentive à réduire autant que possible les sensations douloureuses lors des soins administrés à votre enfant.

Dans ce but et dans la mesure où l’état de l’enfant le permet, un maximum de précautions seront prises en vue d’en atténuer les effets de la douleur par :

  • une anesthésie de contact par patch Emla®,
  • une analgésie au Protoxyde d’azote,
  • des techniques de distraction,
  • une hypno analgésie en fonction de la disponibilité de l’infirmière formée à cette pratique.

Afin d’améliorer le fonctionnement de notre service, nous vous remercions de prendre quelques minutes pour remplir le questionnaire de satisfaction et de le déposer dans la boite aux lettres située près des ascenseurs ou de le laisser dans la chambre.

Merci de votre confiance et de votre collaboration.

Services associés
Les complications du diabète

Les complications du diabète

Les complications du diabète ont une installation progressive et longtemps non ressentie.

Leur fréquence et leur gravité dépendent essentiellement du niveau glycémique moyen au long court. 

Quelles complications?

Le cœur et les gros vaisseaux :

  • Angine de poitrine, infarctus du myocarde.
  • Hémiplégie (accident vasculaire cérébral).
  • Artérite des membres inférieurs.

Les yeux :

  • Rétinopathie diabétique : les petits vaisseaux fragilisés peuvent saigner et entraîner une baisse de la vision.
  • Cataracte : fréquente et gène aussi la vision.

Les reins :

  • Néphropathie diabétique : indolore, le mauvais fonctionnement des reins pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale chronique et la dialyse.

Les pieds :

  • Diminution de la sensibilité. Le risque principal est une plaie longue à cicatriser.

Risque de troubles sexuels

Complications infectieuses :

L’hyperglycémie favorise les infections et les mycoses (urines, poumons, peau, dents).

Attention : toute infection déséquilibre le diabète. 

Quelle prévention? 

Une surveillance médicale régulière est impérative pour pouvoir évaluer l’efficacité du traitement et éviter les complications.

Tous les 3-6 mois :

  • Contrôle de l’hémoglobine glyquée (HbA1c)
  • Mesure de la tension artérielle
  • Mesure du poids

Tous les ans :

  • Examen des yeux (fond d’œil)
  • Recherche de l’albumine dans les urines et de la créatinine
  • Dosage du cholestérol et des triglycérides
  • Électrocardiogramme
  • Examen des pieds (vasculaire, neurologique, morphologique)

Prévention des complications :

  • Ayez une alimentation équilibrée
  • Agissez contre l’excès de poids si nécessaire
  • Pratiquez une activité physique régulière
  • L’arrêt du tabac est un point très important. Il existe des consultations anti-tabac pour vous aider !
  • Maintenez votre HbA1c dans l’objectif xé avec votre médecin
  • Prenez soin de vos pieds
  • Respectez le traitement prescrit. En cas de problème, parlez-en avec votre médecin
  • Informez-vous sur le diabète

Maintenant vous savez tout sur les complications.
Vous pouvez prendre toutes les mesures nécessaires pour les éviter et les gérer. 

 

Services associés
La colostomie

La colostomie

C’est l’extériorisation d’une extrémité du côlon qui va permettre la sortie des effluents coliques. L'emplacement de votre colostomie sur l’abdomen dépend de la partie du côlon qui est atteinte. Selon l’emplacement de la lésion, la cause de la chirurgie, le traitement envisagé par le chirurgien, une stomie peut être permanente ou temporaire. 

Colostomie descendante gauche 

  • Sur la partie descendante du côlon (section verticale, sur votre gauche).
  • Il s'agit de la colostomie la plus courante.
  • Les selles sont pâteuses, voire moulées, le côlon a assuré son travail de réabsorption de l’eau lors du passage dans le côlon ascendant et dans le côlon transverse.

     

Colostomie sigmoïde 

  • Dans la partie inférieure gauche du gros intestin, sur votre gauche, légèrement avant le rectum.
  • Les selles sont moulées. Toute l'eau a été absorbée dans les zones précédentes de l'intestin. 

 

Changement d'appareillage

L'appareillage 2 pièces se présente avec un support ou plaque collé à la peau sur lequel la poche est adaptée. Le support ou plaque peut être gardé 2-3 jours et les poches peuvent être changées autant que nécessaire.

  • Lavez vos mains avec de l'eau et du savon.
  • Pour une poche vidangeable : videz le contenu de votre poche de stomie dans les toilettes ou dans un sac, sinon retirez votre poche.

  • Si nécessaire : Appliquez le spray détachant sur le sommet ainsi que les rebords et attendez quelques secondes. 

  • Nettoyez à l’eau et au savon l’excès de salissure autour de la stomie et sur la peau environnante (Pas de désinfectant ou d’alcool).

  • Si nécessaire : vérifiez la taille de votre stomie, en utilisant le patron fourni.

  • Si votre poche a besoin d’être ajustée, découpez- la à la taille exigée en utilisant une paire de ciseaux à bout rond.

  • Si nécessaire : Appliquez du spray protecteur sur la peau autour de la stomie. Attendez quelques secondes jusqu'à que cela soit sec. Ceci n'affectera pas l'adhérence de la poche.
  • Appliquez de la pâte protectrice et/ou l’anneau sur le pourtour de la stomie si les selles sont liquides. 
  • Enlevez la couverture protectrice du rebord adhésif du support.

  • Appliquez le support du bas vers le haut de la stomie en vous assurant qu’il n'y a aucun pli qui pourrait causer une fuite.
  • Adaptez la poche sur le support.

  • Placez votre main sur la poche pendant 30 à 50 secondes, la chaleur augmentera l'adhérence à votre peau.
  • Fermez le clamp intégré ou pincez le bas de la poche avec le clamp. 

NOURRITURE ET BOISSONS

En cas de diarrhée ou de constipation :

  • En cas de diarrhée, augmentez les apports de boissons a n de compenser les pertes liquidiennes.
  • En cas de constipation, augmentez les apports de boissons pour hydrater les selles et ainsi résoudre le problème.

Voici comment :

  • Buvez 6 à 8 verres (1,5 à 2 litres) d'eau ou d'autres boissons par jour.
  • Pour augmenter les apports en liquides et en bres et pour satisfaire vos besoins en vitamines, mangez au moins cinq portions de fruits ou légumes par jour. Une bonne façon d'y arriver est de remplir la moitié de votre assiette de fruits et/ou de légumes à chaque repas.

Certains aliments peuvent provoquer des odeurs et/ ou des gaz. Dans la période post-opératoire, vous pouvez très bien essayer ces aliments seuls, en prenant un à la fois et en petites quantités. 

Aliments provoquant des odeurs :

  • Les œufs
  • Certaines épices, comme le curry, le cumin et la poudre de piment
  • L'ail
  • Le poisson
  • Les asperges
  • L'alcool

Aliments générant des gaz :

  • La bière/les boissons gazeuses
  • Les produits laitiers
  • Les oignons
  • Les concombres
  • Les champignons
  • Les haricots
  • Les légumes de la famille des crucifères : choux, brocolis, choux-fleurs, choux de Bruxelles, choux kale

* Note : Un aliment qui génère des gaz le fait au bout d'environ six heures chez une personne porteuse d'une colostomie. 

Conseils pour voyager

Des précautions de sécurité renforcées sont prises dans les aéroports et dans les autres lieux de transit de transport dans le monde.

Quelques conseils supplémentaires pour le voyage :

  • Prenez en bagage à main un peu de matériel (support, poches, compresses, sac poubelle...). Les liquides sont interdits et les flacons aérosols aussi, mais il y a toujours de l’eau dans les avions pour faire votre soin. Mettez dans votre bagage à main le matériel nécessaire pour au moins trois jours.
     
  • Si vous utilisez des appareillages à découper, préparez en quelques-uns à l’avance car vous ne pourrez pas prendre de ciseaux en cabine. Si jamais vos bagages sont égarés lorsque vous arriverez à destination, vous aurez toujours le temps de vous réapprovisionner.
     
  • Prenez du matériel supplémentaire en plus, afin d'anticiper d'éventuels délais prolongés ou la non-disponibilité de matériel à votre destination.
     
  • Pensez à emporter votre ordonnance de matériel pour justifier que vous avez besoin de ce matériel en cabine notamment pour la pâte, la poudre. 

 

Services associés
Chirurgie pédiatrique ambulatoire

Chirurgie pédiatrique ambulatoire

Chers parents,

votre enfant va être hospitalisé à l’hôpital de jour pédiatrique.

L’heure à laquelle il faudra vous présenter dans le service vous sera communiquée par téléphone par le secrétariat du service de chirurgie pédiatrique la veille de l’opération.

Veuillez prévenir ce dernier de toute modi cation de l’état de santé de votre enfant (toux, fièvre, douleur, vomissement, diarrhée, ...) 

Voici les recommandations à suivre lors d'une chirurgie ambulatoire :

Avant l'intervention

Etre À JEUN selon les indications reçues par l’anesthésiste lors de la consultation préopératoire. En règle générale, l'enfant ne peut plus manger à partir de minuit; il peut boire des liquides clairs (eau ou thé sucré, jus de pomme) jusque deux heures avant l'admission à l'hôpital de jour.

Les médicaments habituels autorisés par l’anesthésiste peuvent être pris le matin avec un peu d’eau. Apportez les médicaments habituels à prendre le reste de la journée.

Donnez un bain ou une douche la veille au soir.

Ne pas mettre de crème sur les fesses pour les nourrissons.

Veillez également à ôter les bijoux, appareil orthodontique amovible, verni à ongles.

Pensez à amener des vêtements confortables, des objets qui rassurent (doudou, sucette,...) et pour les plus grands de quoi se distraire (livres, jeux,...)

Le jour de l'intervention 

Veuillez vous présenter directement à l’hôpital de jour pédiatrique sans passer par la réception.

Accueil et installation de votre enfant dans la chambre qui lui est attribuée pour la journée (Il se peut que vous partagiez celle-ci avec un autre enfant et sa famille).

Mesure de la tension artérielle, pulsations, température et poids ainsi que l’application de la crème anes- thésiante (EMLA®) sur prescription médicale. 

Avant de partir au bloc :

Votre enfant enfile une blouse de l’hôpital.

Il reçoit une prémédication : médicament relaxant (suppositoire ou sirop).

Départ vers le bloc opératoire (CHL Centre 3e étage) :

Ici, un seul accompagnent est autorisé à rentrer dans l’unité et il doit se vêtir d’une blouse protec- trice.

Lors du départ de votre enfant vers la salle d'opération, vous recevez un téléphone spécial avec lequel on vous avertira du retour de votre enfant en salle de réveil. Vous avez la possibilité de revenir en chambre ou rejoindre la cafétéria du CHL au rez de chaussée.

Pour des raisons d’hygiène et de sécurité, il vous est demandé de ne pas circuler dans le quartier opératoire et d’observer un minimum de discrétion en raison de la présence d’autres patients.

Après l'intervention

Votre enfant reste sous surveillance en salle de réveil jusqu’à l’accord médical de l’anesthésiste pour son retour en chambre. Il conserve sa voie veineuse jusqu'au passage du chirurgien.

Retour à l’hôpital de jour :

Selon le type d’intervention et la prescription médicale, votre enfant peut boire et se réalimenter progressivement. Attention: seul le repas de votre enfant est prévu.

Un réfrigérateur et un micro-ondes sont à votre disposition dans le service. Dans le hall de la clinique pédiatrique une cafétéria est ouverte de 11 à 18h.

Le reste de la journée se déroule dans l’intérêt du bien être de votre enfant. 

La sortie 

Le chirurgien vient vers 18h00 pour évaluer l’état de votre enfant, vous donner les informations nécessaires pour le retour à domicile (ordonnances, congé social, certificat scolaire, rendez-vous de contrôle).

Ce n'est qu'après sa visite et son accord que vous pouvez quitter l'hôpital.

Il est fortement conseillé de prévoir un 2e accompagnant qui pourra rester au côté de l'enfant lors du trajet de retour en voiture à domicile et de s'assurer d'avoir un moyen de transport pour pouvoir revenir à la KannerKlinik si besoin. 

Services associés
Auto-surveillance glycémique

Auto-surveillance glycémique

L’auto-surveillance glycémique est un test qui permet à partir d’une goutte de sang, prélevée au bout du doigt, de mesurer la quantité de sucre dans le sang (glycémie). 

Pourquoi? 

  • Mieux connaitre votre diabète et bien l’équilibrer.
  • Mieux contrôler et adapter votre traitement, votre alimentation et votre activité physique.
  • Vérifier si certains signes (nausées, vertiges, sueurs...) dans des situations particulières corres- pondent à une variation inhabituelle de la glycémie.

Quand?

  • Avant le début des repas*
  • 2h après le début des repas*
  • selon votre traitement le médecin vous indiquera le rythme des mesures à effectuer.

Valeurs normales?

  • À jeun 80 à 120 mg/dl*
  • 2h après le repas 140 à 160 mg/dl* 

Comment? 

  • Lavez-vous les mains au savon et à l’eau tiède. Séchez bien.

Attention : pas d’alcool, pas de crème.

  • Insérez une lancette dans l’auto-piqueur.

Attention : ne pas réutiliser la lancette plusieurs fois. 

  • Vérifiez le réglage de la profondeur de la piqûre.

  • Insérez une bandelette dans le lecteur.

Attention : vérifiez la date de péremption. 

  • Piquez sur la partie latérale des 3 derniers doigts de chaque main. Pensez à changer régulièrement de doigt.

Attention : ne jamais piquer dans le pouce et index et jamais dans la pulpe des doigts. 

  • Faites aspirer la goutte de sang par la bandelette.

  • Attendez le résultat et notez le dans votre carnet d’auto-surveillance.

  • Éliminez bandelette et lancette dans les containers jaune (disponible gratuitement en pharmacie).

Attention : l’auto-piqueur et le lecteur sont personnels et ne se partagent pas. 

Importance du carnet d'auto-surveillance 

  • Votre carnet sera le support de dialogue avec votre médecin.
  • Notez-y tous vos résultats ainsi que des commentaires (repas copieux, activité physique, oubli de traitement...).
  • Certain lecteurs permettent de créer un carnet électronique ou d’entrer des infos importantes (avant, après repas, sports, maladie, dose insuline).

Conseils

  • Le lecteur glycémique doit être changé tous les 5 ans.
  • En cas de problème sur l’appareil vous pouvez le faire vérifier auprès du pharmacien ou de l’infirmier.
  • L’auto-piqueur doit être changé tous les ans. 
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