Examen par vidéo-capsule

Examen par vidéo-capsule

POURQUOI EFFECTUER UN EXAMEN PAR VIDÉO-CAPSULE ?

La principale indication de cet examen est la détection des maladies de l'intestin grêle qui lui n’est pas accessible avec les endoscopes standards.

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER POUR UN EXAMEN PAR VIDÉO-CAPSULE ?

La veille de l'examen : 

La meilleure méthode consiste à boire 2 litres de préparation (Klean Prep) entre 18h00 et 20h00. Vous devez rester, par la suite à jeun, jusqu'à l'examen. Cette préparation est plus agréable à boire si elle est réfrigérée ou agrémentée d’un sirop non coloré. 

Ne prenez aucun médicament à partir de 2 heures avant l’examen. 

Merci de vous présenter à l’heure au rendez-vous.

COMMENT FONCTIONNE LA VIDÉO-CAPSULE ?

La vidéo-capsule consiste en une gélule qui est un véritable mini-appareil de photographie équipé d'une mini source de lumière et d'une puce électronique capable d'enregistrer les images et de les transmettre vers un enregistreur de données que vous devez porter à la ceinture. 

Cette gélule est alimentée par des piles. Le système transmet, durant 8 heures, les images à un enregistreur contenu dans un boîtier porté à votre ceinture. Par la suite, les images enregistrées sont transférées à un ordinateur équipé d'un logiciel spécifique. Le médecin gastro-entérologue visionne les images afin d’établir un diagnostic et rédiger un compte-rendu qui sera transmis à votre médecin prescripteur. 

Le jour de votre examen, portez des vêtements larges de préférence en coton qui permettent de dégager la taille sans vous déshabiller et d’installer le dispositif d’enregistrement sans difficulté (éviter de porter une robe ou une salopette).

COMMENT SE DÉROULE UN EXAMEN PAR VIDÉO-CAPSULE ?

Durant l'examen : 

  • Deux heures après l’ingestion de la capsule : vous pourrez recommencer à boire des liquides clairs (eau, thés)
  • Quatre heures après l’ingestion de la capsule : vous pourrez prendre une légère collation.
  • Toutes les 15 minutes : vous contrôlez que le voyant bleu, que vous indiquera l’infirmier, clignote deux fois par seconde. S’il cesse de clignoter ou change de couleur de façon prolongée (plus de 5 minutes), vous devrez téléphoner dans le service d’endoscopie digestive.
  • Vous noterez sur le document remis les heures auxquelles vous avez bu ou mangé. Vous rendrez ce document en même temps que l’appareil.
  • Le système d’enregistrement, qui est fragile, est à manipuler avec précautions : évitez les mouvements brusques et les chocs.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À UN EXAMEN PAR VIDÉO-CAPSULE ?

Le seul risque, extrêmement rare, lié à un examen par vidéo-capsule est une obstruction. Cette obstruction se produit en cas de rétrécissement au niveau du tube digestif, le passage de la capsule se révèle impossible. Afin d’éviter cette situation, vous devez prévenir le médecin si vous avez subi une intervention chirurgicale au niveau abdominal. 

Les porteurs de pace-maker cardiaque doivent aussi en informer le médecin, bien que les ondes émises par la capsule n'interfèrent pas avec un fonctionnement normal du pace-maker. 

Pendant l'examen, vous ne pouvez pas faire d’IRM ni vous trouver à proximité d’un champ magnétique intense.

COMMENT DOIS-JE ME COMPORTER APRÈS L'EXAMEN ?

Ne débranchez pas l’appareil, il vous suffira d’enlever tout le système après 8 heures et de les déposer dans un sac. Vous le ramènerez dans le service d’endoscopie selon les recommandations reçues par le personnel soignant. 

Une fois l’examen terminé, vous pourrez reprendre une alimentation normale. 

La capsule est à usage unique, elle est éliminée par voie naturelle en 24 à 48 heures.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition. 

> Si vous souhaitez rencontrer le médecin gastro-entérologue en consultation avant l'examen, merci de prévenir le secrétariat du service.

 

Réf. : Flyer "Examen par Vidéo-capsule Avril 2024"

Services associés
Le CHL recrute PD Nurse – Infirmier Parkinson (m/f/x)

Le CHL recrute PD Nurse – Infirmier Parkinson (m/f/x)

Pour son réseau de compétences des maladies neurodégénératives.
Sous contrat à durée indéterminée, à temps partiel (80% ETP).

Mission :

Les tâches de l’infirmier Parkinson incluent l’information, l’éducation et l’instruction, la gestion de la maladie, le soutien du patient et de ses proches, la prévention, la planification des soins, la collaboration multidisciplinaire, les conseils autour de la gestion des traitements avancés. 
L’infirmier Parkinson soutient ainsi la personne atteinte de la maladie de Parkinson et ses proches dans la prise en charge de leur propre vie.

Tâches principales :

  • Gérer le onboarding (collecte de document, réponse aux questions …).
  • Orienter et assister les patients : Dépister le besoin de prise en charge et prendre les informations sur l’état du patient.
  • Gérer et évaluer l’évolution spécifique de la maladie de Parkinson.
  • Evaluer les signes moteurs et non- moteurs à l’aide d’échelles standardisées.
  • Gérer les paramètres du patient.
  • Gérer les effets indésirables résultants des traitements.
  • Gérer les thérapies avancées : pompe à apomorphine, pompe à Duodopa, stimulation cérébrale profonde (SCP).
  • Gérer les stylos des thérapies avancées.

Profil recherché :

  • Diplôme : Être titulaire d’un diplôme d’infirmier ainsi que d’une autorisation d’exercice au Grand-Duché de Luxembourg.
  • Formation / compétence complémentaire :
    • Connaissance des maladies neurodégénératives ciblées du réseau de compétence et jugement clinique développé.
    • Connaissances des soins de santé et de l’organisation du système de soins au Luxembourg.
    • Capacités d’analyse et de synthèse dans la prise en charge de parcours complexes.
    • Capacités affirmées à travailler en équipe pluridisciplinaire.
    • Compétences d’organisation et de coordination.
    • Aptitudes administratives et rédactionnelles.
  • Expérience professionnelle : 3 ans minimum ainsi que des connaissances en neurologie.
  • Connaissances considérées comme un avantage : Être titulaire d’un diplôme en gestion de la maladie de Parkinson. Le cas échéant, le candidat/la candidate s’engage à suivre des formations y relatives.
  • Connaissances informatiques : SAP, MS Office (Word, Excel, PowerPoint), outils de visioconférence.
  • Connaissances linguistiques : français, anglais et allemand (niveau B2 ou plus du CECR). Toute autre langue parlée au Grand Duché sera considérée comme un atout.
  • Aptitudes particulières et qualités personnelles requises :
    • Capacités relationnelles à travailler en équipe pluridisciplinaire.
    • Capacités de communication écrite et orale.
    • Sens des responsabilités et de l'initiative.
    • Capacités de se remettre en question et ouverture d’esprit, capacité d’adaptation.
    • Discrétion, politesse et disponibilité.
    • Ambition à faire évoluer l’organisation du parcours de soins afin d’améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge.

Horaires : 

8h00-16h30 ; variables selon les besoins du service.

 


Les candidatures (lettre de motivation et CV) sont à envoyer par email à recrutement@chl.lu et n’hésitez pas à visiter notre site www.chl.lu. Merci d’indiquer, en objet de votre lettre de motivation, l’intitulé exact du poste et du service souhaités.

NB : Un casier judiciaire sera demandé au candidat retenu. En nous transmettant votre candidature, vous acceptez que le CHL garde vos données durant 2 ans maximum, sauf indication contraire de votre part.
 

Le CHL recrute un infirmier (m/f/x)

Le CHL recrute un infirmier (m/f/x)

Pour l’unité de dialyse (Hémodialyse conventionnelle. Limited Care et Consultation pré Dialyse et post Transplantation)
Sous contrat à durée déterminée à 80%

Mission :

L’infirmier prévoit organise et dispense des soins de sa propre initiative ou sur prescription médicale. Il fait face à des situations d'urgence et/ou de crise. Il joue un rôle déterminant d'intermédiaire dans la prise en charge du patient et de son entourage que ce soit au niveau de l'équipe pluridisciplinaire ou avec les partenaires extérieurs à l’institution. L’infirmier preste des soins infirmiers préventifs, curatifs ou palliatifs qui sont de nature relationnelle, technique ou éducative. Il participe à l’encadrement et à la formation des nouveaux collaborateurs et des stagiaires. L’exercice du métier d’infirmier est conforme au règlement grand ducal du 21 janvier 1998 portant sur l’exercice de la profession d’infirmier. 

Tâches principales :

  • Elaborer, mettre en œuvre, évaluer un projet de soins individualisé et en pluridisciplinarité.
  • Organiser et gérer les activités de soins en faisant preuve de jugement clinique.
  • Réaliser les soins techniques dans le respect des bonnes pratiques professionnelles.
  • Assurer la maintenance et la logistique liées aux soins.
  • Réaliser les soins éducatifs individualisés et/ou collectifs.
  • Communiquer, mener des soins relationnels.
  • Valoriser la qualité des soins et contribuer à l’amélioration de la pratique professionnelle.

Aspects plus spécifiques à l’unité Hémodialyse :

  • Réaliser des activités techniques : préparation du générateur d’hémodialyse, branchement- débranchement du patient au générateur, surveillance des paramètres du générateur per-dialyse, mise en ordre pour la dialyse suivante.
  • Organiser et réaliser des séances de dialyses péritonéales (DP) avec éducation du patient et de son aidant naturel ; mise en place et gestion du matériel ; évaluation de l’efficacité de la DP et prise en charge des urgences.
  • Organiser les séjours en dialyse à l’étranger pour des patients en déplacements professionnels ou en vacances.
  • Organiser les bilans pour l’inscription sur liste de greffe à l’étranger.
  • Assurer une prise en charge globale du patient insuffisant rénal et de sa famille, lors des consultations pré dialyse et post-greffe.
  • Participer activement à la reconduction de la certification ISO 9001 : 2015 en respectant les protocoles, procédures et processus.

Profil recherché :

  • Autorisation d’exercer la profession d’infirmier au Grand Duché de Luxembourg.
  • Expérience professionnelle de 3 ans en tant qu’infirmier en hospitalisation ou en réanimation.
  • Connaissances et expérience professionnelle en dialyse.
  • Connaissances linguistiques : français, luxembourgeois.
  • Utilisation aisée de l’informatique.
  • Aptitudes, qualités personnelles : 
    • sens relationnel développé, raisonnement clinique.
    • discrétion, politesse, disponibilité, franchise.
    • caractère ferme, patience.
    • maturité affective.
    • sens des responsabilités, sens de l’ordre.
    • esprit d’initiative et d’autonomie.

Horaires : 

06h00-14h00, 6h30-14h30, 07h-15h, 11h00-19h00, 11h30-19h30, 13h00-21h00, 15h00-23h00 selon les besoins du service. Du lundi au samedi. Disponibilité toutes les 8 semaines. 
 


Les candidatures (lettre de motivation et CV) sont à envoyer par email à recrutement@chl.lu et n’hésitez pas à visiter notre site www.chl.lu. Merci d’indiquer, en objet de votre lettre de motivation, l’intitulé exact du poste et du service souhaités.

NB : Un casier judiciaire sera demandé au candidat retenu. En nous transmettant votre candidature, vous acceptez que le CHL garde vos données durant 2 ans maximum, sauf indication contraire de votre part.
 

Le CHL recrute un infirmier en pédiatrie (m/f/x)

Le CHL recrute un infirmier en pédiatrie (m/f/x)

Pour le Service d’Onco Hématologie Pédiatrique (SNOHP) 
Pour une durée indéterminée à temps plein (100%) ou temps partiel (50-60%) 

Votre mission : 

Vous assurez la promotion de la santé de l’enfant de la naissance à l’adolescence, vous le protégez et contribuez à son développement optimal en favorisant son éveil, son autonomie et sa socialisation, en tenant toujours compte de son environnement familial et social. Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, vos activités sont adaptées à l’âge, au développement moteur, psycho affectif et cognitif, à l’autonomie de l’enfant et à celle de son entourage. Dans l’intérêt supérieur de l’enfant, vous agissez en concertation avec celui-ci, ses parents voire avec son entourage élargi en cas de défection parentale.
Vos responsabilités diagnostiques et thérapeutiques s’exercent dans le cadre d’un projet thérapeutique défini par le médecin et spécifiquement le pédiatre avec lequel vous collaborez.

Vos tâches principales : 

  • Evaluer l’état de santé et le développement des enfants et des adolescents.
  • Concevoir et conduire un projet de soins et d’éducation thérapeutique adapté à l’enfant et à son entourage.
  • Réaliser des soins et des activités à visée diagnostique, thérapeutique, préventive et palliative auprès de l’enfant.
  • Accompagner et soutenir l’entourage de l’enfant dans le processus de parentalité.
  • Conduire des actions de promotion de la santé de l’enfant et de protection de l’enfance.
  • Valoriser la qualité des soins et contribuer à l’amélioration de la pratique professionnelle.
  • Former et accompagner les nouveaux collaborateurs. Former et accompagner les stagiaires.

Spécificités du service SNOHP : 

  • Effectuer ponctuellement la fonction de Case Manager : accompagner les étapes du parcours clinique, notamment lors de situations complexes, assurer l'efficience et la performance du parcours de soins de l'enfant atteint d'une pathologie onco-hématologique, contribuer au mieux-être de l'enfant et de sa famille en organisant le parcours du patient.
  • Collaborer avec l’équipe pluridisciplinaire, au développement de l’activité du Secteur National d’Onco-Hématologie pédiatrique et des soins palliatifs pédiatriques.
  • Prendre en charge le suivi de l’enfant et sa famille.
  • Coordonner le suivi à domicile.


Votre profil : 

  • Autorisation d’exercer la profession d’infirmier / d’infirmier en pédiatrie au Luxembourg.
  • Expérience professionnelle de 6 mois en milieu hospitalier pédiatrique. 
  • Connaissances linguistiques indispensables : luxembourgeois, français, allemand.
  • Expérience en oncologie est un atout.
  • Aptitudes particulières et qualités personnelles : caractère ferme, patience, sens relationnel développé, capacité à gérer les situations de stress et/ou d’agressivité, discrétion, politesse, disponibilité, franchise, maturité affective, sens des responsabilités et de l’ordre, esprit d’initiative et d’autonomie, capacité de se remettre en question et ouverture d’esprit, tolérance et compliance, travail en équipe et équipe pluridisciplinaire. 
  • Connaissances des techniques de réanimation pédiatriques (PALS)

Horaires :

6h30-14h30, 7h-15h, 8h-16h30, 9h-17h, 10h-18h, 11h-19h, 14-21h30 variables en fonction des besoins du service, de l’évolution de l’activité et du projet de service. 
 


Les candidatures (lettre de motivation et CV) sont à envoyer par email à recrutement@chl.lu et n’hésitez pas à visiter notre site www.chl.lu. Merci d’indiquer, en objet de votre lettre de motivation, l’intitulé exact du poste et du service souhaités.

NB : Un casier judiciaire sera demandé au candidat retenu. En nous transmettant votre candidature, vous acceptez que le CHL garde vos données durant 2 ans maximum, sauf indication contraire de votre part.
 

Création d'espaces « Bien-être » dans les couloirs des étages 2 à 5 du CHL Centre

Création d'espaces « Bien-être » dans les couloirs des étages 2 à 5 du CHL Centre

Poursuivant ses objectifs d’améliorer le bien-être du patient et en réponse aux en- quêtes de satisfaction 2023, la Direction du CHL a soutenu l’initiative du Comité Ex- périence Patient de créer des espaces « bien-être » dans les étages 2 à 5 du bâtiment CHL Centre.

Le choix du mobilier a été pensé en collaboration avec les différentes services soignants concernés et les équipes logistiques pour répondre à différents usages, à la fois pour les patients, les visiteurs mais aussi les collaborateurs. Luminaires leds, panneaux végétaux, décoration anti bruit, ajout de prises électriques, complètent le mobilier aux couleurs variées et contribuent à créer une atmosphère plus cosy et un usage multifonctionnel de ces espaces.

Photo d'un espace bien-être du CHLPhoto d'un espace Bien-êtrePhoto d'un espace bien-êtrePhoto d'un espace bien-être
L’immunothérapie antitumorale, ses effets secondaires et leur prise en charge

L’immunothérapie antitumorale, ses effets secondaires et leur prise en charge

L‘immunothérapie, aussi connue sous le nom d’inhibition du point de contrôle immunitaire, a révolutionné les soins oncologiques. De nombreux cancers métastatiques, comme les mélanomes, le cancer du poumon, de la vessie et du rein, qui étaient auparavant mortels dans les mois suivant le diagnostic, peuvent maintenant être traités au moyen de thérapies qui permettent une survie à long terme.

Comment l’immunothérapie fonctionne-t-elle?

Ils ciblent une protéine précise exprimée sur la membrane des certaines cellules tumorale. Ils bloquent l’interaction entre la cellule tumorale et la cellule immunitaire effectrice (cellule dendritique ou lymphocyte) à l’origine de la réponse immunitaire antitumorale spécifique. Ces médicaments ont pour objectif principal de lever l’inhibition de la réponse immune cytotoxique spécifique que peut être induite par les cellules tumorales. (Figure 1) [1]

Figure 1

Figure 1.


Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire : médicaments existant [2]

Point de contrôle 

Nom du médicament 

Type d’anticorp

Indications

 

 

Les inhibiteurs du CTLA-4 

 

 

Ipilimumab 

 

anticorp monoclonal anti-CTLA-4 entièrement humain (IgG1)

lanome, carcinome à cellules rénales, cancer bronchique non à petites cellules, mésothéliome pleural malin, cancer colorectal carcinome épidermoïde de l’œsophage

 

Tremelimumab 

anticorp monoclonal anti-CTLA-4 entièrement humain (IgG1)

carcinome hépatocellulaire, cancer bronchique non à petites cellules

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les inhibiteurs du PD-1

Pembrolizumab

anticorp monoclonal anti-PD-1 humanisé(IgG4) 

lanome, cancer bronchique non à petites cellules, lymphome de Hodgkin classique, carcinome urothélial, carcinome épidermoïde de la tête et du cou, carcinome à cellules rénales, cancer colorectal,cancers MSI-H ou dMMR,cancer de l'œsophage, cancer du sein triple négatif, cancer de l’endomètre, c.ancer du col de l'utérus

Nivolumab

anticorp monoclonal anti-PD-1 entièrement humain (IgG4)

lanome, cancer bronchiquenon à petites cellules, mésothéliome pleural malin, carcinome à cellules rénales, lymphome de Hodgkin classique, cancer épidermoïde de la tête et du cou, carcinome urothélial, cancer colorectal, carcinome épidermoïde de l’œsophage,adénocarcinome gastrique, de la jonction œso-gastrique ou de l’œsophage

Cémiplimab

anticorp monoclonal anti-PD-1 entièrement humain (IgG4)

carcinome épidermoïde cutané, carcinome basocellulaire, cancer bronchopulmonaire non à petites cellules

 

 

 

 

 

Les inhibiteurs du ligand PD-L1

Atézolizumab

anticorp monoclonal anti-PD-L1 humanisé (IgG1) 

carcinome urothélial métastatique ou localement avancé, du cancer bronchique non à petites cellules

Avélumab

anticorp monoclonal anti-PD-L1 humanisé (IgG1) 

carcinome à cellules de Merkel métastatique de ladulte, carcinome urothélial à un stade localement avancé ou métastatique, carcinome à cellules rénales à un stade avancé

Durvalumab

anticorp monoclonal anti-PD-L1 humanisé (IgG1)

cancer bronchique non à petites cellules  

 


Comment l’immunothérapie est-elle administrée ? 

Les anticorps anti CTLA-4, anti-PD-1 et anti PD-L1 sont administrés par voie intra-veineuse, en cycles de 2 à 6 semaines.


Quels sont les effets secondaires de l’immunothérapie et comment seront-ils prise en charge ?

Les effets indésirables majeurs avec cette classe médicamenteuse consistent en des évènements immuno - induits. Leur mécanisme physiopathologique n'est pas entièrement élucidé, mais comme de nombreuses cellules saines (non tumorales) expriment aussi à leur surface les protéines responsables de ces points de contrôle immunitaire (PD-1, PD-L1, CTLA-4), ces cellules peuvent alors devenir la cible du système immunitaire lors de la réactivation des lymphocytes T. Les effets indésirables immuno- induits les plus fréquemment vus en pratique clinique sont les colites, les thyroïdites, les pneumopathies, les atteintes cutanées. Les myocardites immuno- induites sont parmi les effets immuno- induits les plus rares (probablement <1%), mais sont les plus graves avec une mortalité pouvant atteindre 30 à 50%. [2]

Les effets secondaires des traitements pour le cancer sont classés en fonction de leur degré de sévérité, sur une échelle de 1 à 4, en fonction de leur gravité croissante. Les effets secondaires du 1er degré sont considérés comme légers, ceux du 2e degrés modérés, du 3e degré graves et du 4e degrés très graves. Cependant, le critère précis utilisé pour assigner un degré à un effet secondaire spécifique varie en fonction de l’effet secondaire considéréré. L’objectif est de toujours identifier et traiter tout effet secondaire avant qu’il ne s’aggrave. C’est très important par conséquent toujours de signaler dès que possible tout symptômeôme inquiétant à l’équipe oncologique.

Le tableau ci-dessous fournit un aperçu général des stratégies typiques de prise en charge des effets secondaires liés à l’immunitéé les plus fréquents. Ce tableau ne vise toutefois pas à remplacer l’avis de l‘oncologue qui connaît le dossier médical complet. [3]

Tableau-01

Tableau 2

Tableau 3Tableau 4

Prise en charge des effets secondaires rares

Type de symptômes 

Manifestations 

Prise en charge 

Neurologiques 

faiblesse musculaire, engourdissement, difficultés respiratoires

en cas de symptômes du 2e degré ou plus: corticoïdes par voie orale ou intraveineuse

Rhumatologiques

douleurs musculaires ou articulaires

antalgiques par voie orale (en cas de symptômes allant de légers à modérés), voire sur une faible dose de corticoïdes par voie orale (en cas de symptômes modérés). En cas de symptômes graves, une consultation chez un spécialiste et une forte dose de corticoïdes ou d’immunosuppresseurs par voie intraveineuse pourraient se révéler nécessaires.

 

Rénaux

térioration significative de la fonction rénale

corticoïdes par voie intraveineuse et lintervention dun spécialiste ; parfois nécessaire dinterrompre temporairement ou définitivement le traitement par inhibiteurs de points de contrôle.

Cardio-vasculaires

myocardites, péricardites, vascularites

lintervention rapide d’un cardiologue, traitement à base de corticoïdes ou autres immunosuppresseurs à haute dose

 

Le principe général pour la prise en charge des effets secondaires liées au traitement par des inhibiteurs de points de contrôle est tout d’abord d’identifier rapidement les symptômes et de faire correctement un diagnostic différentiel. C’est très important par conséquent toujours de signaler dès que possible tout symptôme qui pourrait etre lié à l’immunothérapie à l’équipe oncologique. Si les effets secondaires de 1er et 2e degré peuvent être gérés en ambulatoire, par un traitement qui souvent suppose des corticoïdes oraux, initié par le médecin oncologue et surveillé par le médecin de famille, à partir du 3e degré une hospitalisation s’impose. [3] [4] [5] (Figure 2)

Figure 2 3

Figure 2. (3)


CONCLUSIONS

L’immunothérapie a changé irrévocablement le domaine de l’oncologie, mais il en reste beaucoup à apprendre en ce qui concerne l’utilisation optimale de ces agents, sur l’identification, la prise en charge et la prévention de la toxicité. Étant donné l’élargissement des indications de l’immunothérapie et la possibilité que les effets secondaires se produisent des mois après le traitement, les médecins doivent de plus en plus se tenir au fait de ces agents et de la gamme des événements indésirables potentiels afin de pouvoir efficacement prendre en charge leurs patient atteints de cancer, conjointement avec les oncologues.

Dr Corina-Mihaela FILIP, médecin spécialisé en hématologie


Références :

1.    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1773035X22001794#!

2.    https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/immunothe…

3.    https://www.esmo.org/content/download/138227/2546564/1/FR-Guide-pour-le…

4.    Haanen JBAG, Carbonnel F, Robert C, et al. Management of toxicities from immunotherapy: ESMO Clinical Practice Guidelines for diagnosis, treatment and follow-up. Ann Oncol 2017;28(suppl_4):iv119-iv142

5.    Champiat S, Lambotte O, Barreau E, et al. Management of immune checkpoint blockade dysimmune toxicities: a collaborative position paper. Ann Oncol 2016;27(4):559-574.
 

La diversité au CHL

La diversité au CHL

La diversité au CHL désigne la variété de profils humains qui existe au sein de l’institution. Cette année, nous avons souhaité faire le lien entre la diversité du personnel et celle du patient, convaincus de l’enrichissement réciproque de chacune de l’autre.

Elle constitue une richesse humaine pour notre entreprise et s’inscrit dans les différents modèles stratégiques et opérationnels déclinés au niveau de notre organisation.


Découvrez la diversité du Centre Hospitalier de Luxembourg en 24 chiffres clés de 2023.

  • Personnel : 2813
  • Nationalités du personnel : 44
  • Luxembourgeois : 781
  • Non - luxembourgeois : 2032
  • Portugais : 242
  • Français : 1011
  • Belges : 535
  • Allemands : 95
  • Langues parlées : 38
  • Emplois : 96
  • Temps partiel : 1203
  • Femmes : 2101
  • Hommes : 712
  • Personnel de + de 45 ans : 1082
  • Personnel de moins de 30 ans : 474
  • Nombre de salariés en CDI : 2571
  • Nouveaux collaborateurs : 297
  • Mobilité interne : 50
  • Nouveaux collaborateurs de + de 45 ans : 26
  • Nouveaux collaborateurs de - de 25 ans : 38
  • Moyenne d’âge du personnel : 42
  • Moyenne ancienneté : 11 ans
  • Reclassement interne : 73
  • Fonction managériale occupées par une femme : 63%

Découvrez le Booklet "100% diversité - DE CHL ZU LËTZEBUERG" en PDF ici.


Couverture livret diversité 2024Chiffres diversité CHL 2023Chiffres diversité CHL 2023Chiffres diversité 2023
Services associés
Bienvenue  sur le Blog Cancer du sein

Bienvenue sur le Blog Cancer du sein

Pourquoi la création d'un blog Cancer du sein ?

Ce blog est le fruit de discussions et d’échanges entre différentes professions soignantes et médicales. Il se veut être un lieu dédié à l’information et à l’échange autour du cancer du sein.

Objectifs :

  • Vous informer sur le cancer du sein (recherche, actualités, informations traitements et examens, trucs et astuces ...).

  • Vous donner la possibilité d’échanger avec différents professionnels de la santé sur des thématiques qui vous tiennent à cœur.

  • Vous offrir un espace où poser vos questions et obtenir des réponses pertinentes et professionnelles ( équipe du Blog : Infirmières / Oncologues / Psychologues /  Diététicienne / Radiologues).

À qui s’adresse ce blog ?

Il s’adresse à toute personne désireuse (patiente, famille, proche, professionnel de santé) d’obtenir des informations sur le cancer du sein au Luxembourg.

Il se veut aussi être un lieu d’échange direct avec les professionnelles de santé et les acteurs impliqués dans la prise en charge des patientes et de leurs entourages.

Que contient ce blog ?

Le blog contient de nombreuses rubriques, alimentées d'articles en lien avec les différentes étapes et domaines de prise en charge du cancer du sein au Luxembourg :

  • Cancer du sein

  • Diagnostic/Examen

  • Traitement

  • Effet secondaires

  • Traitement additionnels

  • Sports et cancer

  • Nutrition

  • Mode et beauté

  • Actions solidarité

  • Témoignages

  • Psycho-oncologie

  • Liens pratiques

  • Lexique

Vous y trouverez également un agenda avec les manifestations, conférences, séminaires et portes ouvertes pouvant vous intéresser.

Ce qui nous tient à coeur

Nous vous remercions d'avance de nous faire part de vos réactions, questions, suggestions… dans la langue de votre choix.

  • « Dites-le en français »

  • « Sot eis et op Lëtzebuergesch »

  • « Schreiben Sie uns auf Deutsch »

  • « Say it in English »

  • « Escreva-nos em Português »

Ce blog prendra vie avec vous, grâce à vous !

 

Flyer Blog Sein Avril 2024

Services associés
Conseils après une opération du Rachis

Conseils après une opération du Rachis

Rappels anatomiques et quelques pathologies

La hernie discale

Vous êtes hospitalisé pour la prise en charge neurochirurgicale d’une hernie discale lombaire.

Entre chaque vertèbre se trouve un disque intervertébral. Il est constitué de 2 parties : le noyau gélatineux au centre et à la périphérie un anneau fibreux. Son rôle est d’amortir les chocs et de permettre les mouvements.  La hernie discale se déclare lorsque l’anneau fibreux se fragilise, se rompt et le noyau gélatineux sort de son enveloppe. Les facteurs favorisants sont : le vieillissement, le déséquilibre musculaire entre les muscles du rachis et abdominaux, les mouvements répétitifs, …

Une hernie discale comprime la racine nerveuse lombaire, ce qui entraîne des douleurs (cruralgie, sciatique) et des troubles moteurs et sensitifs.

image hernie discale

La sténose lombaire

Le canal rachidien peut être étroit de façon constitutionnelle ou peut se rétrécir progressivement à cause la plupart du temps de l’arthrose.

Le canal lombaire étroit entraine une compression des racines nerveuses aboutissant à une claudication des membres inférieurs (sciatalgie, cruralgie, crampes) à la marche. Pour diminuer cette douleur, on a tendance à faire une flexion du tronc vers l’avant ou même à s’assoir. Le périmètre de marche tend à réduire au fil de l’augmentation de la sténose, ce qui devient une indication opératoire.

La sténose lombaire
 

Les glissements vertébraux

Le spondylolisthésis désigne le glisse-ment du corps d’une vertèbre par rapport à l’autre.

Ce glissement peut être le résultat de problèmes dégénératifs, infectieux ou tumoraux avec compression des racines nerveuses. S’il y a échec du traitement par infiltration ou port d’un corset, on a recours à la neurochirurgie pour fusionner les vertèbres ensemble avec des plaques, vis ou tiges.

Les glissements vertébraux
 

Les déformations vertébrales

Ces déformations entraînent des troubles de la statique du bassin et du tronc avec déformations costales pouvant entrainer des problèmes respiratoires et des douleurs.

La déformation la plus fréquente est la scoliose.

Les déformations vertébrales

Après votre intervention chirurgicale

Consignes de sécurité

  • Le premier lever sera autorisé le plus tôt possible SAUF consigne médicale contraire, en général le 1er jour post opératoire. Vous serez assisté par une personne de l’équipe soignante.

  • EVITEZ les mouvements rapides (la douleur doit vous guider).

  • EVITEZ les mouvements de rotation combinés avec un port de charge.

mouvements kine

  • EVITEZ de porter des charges supérieures à 5kg et penser à écarter vos pieds pour augmenter votre base de sustentation.

mouvements à éviter

  • Comment ramasser un objet au sol :

mouvement comment ramasser un objet au sol
 

Assis sur un fauteuil ou une chaise : le dossier doit être incliné à 100°:

femme position assise

La douleur

  • Il est normal d’avoir des douleurs dans les 48 à 72 heures après l’opération.  N’hésitez pas à vous adresser à l’équipe infirmière et à votre médecin afin de pouvoir ajuster le traitement antalgique. Des douleurs peuvent réapparaître la 3ème semaine mais ce n’est pas le même type, la même intensité et la même localisation.

 

Transfert et positionnements

  • Au lit, privilégiez la position :

    • Sur le dos : avec un coussin sous les genoux

    • Sur le côté : avec un coussin entre les genoux

  • Sortir du lit : la technique du «monobloc» :

Mouvement pour sortir du lit

Exercises post-opératoires

  • Correction de votre posture : pensez à détendre vos épaules et votre nuque, pensez aux mouvements de vos bras lors de la marche.

  • Exercices au lit :

    • Dès le lendemain de l’opération pour améliorer la circulation sanguine et modifier les appuis

  1. Effectuez des mouvements circulaires des pieds vingt fois dans un sens et dans l’autre.

  2. Bougez vos chevilles en « talon/pointe » les deux côtés synchronisés et dissociés. A noter que des bas de contention sont en place le jour et non la nuit et ce jusqu’à la sortie de l’hôpital.

  3. Pliez vos jambes en respectant quelques précautions comme une jambe après l’autre en faisant glisser le talon sur le lit  et surtout ne  pas soulever les jambes tendues au-dessus du lit, ce qui augmente le bras de levier et donc la pression exercée au niveau du dos.

  • Couché sur le dos, ramenez les 2 genoux en même temps vers votre poitrine, revenez ensuite à la position initiale.

  • Couché sur le dos, ramenez un genou vers votre poitrine avec vos mains, puis revenez à la position initiale. Faites la même chose de l’autre côté.

  • Couché sur le dos, genoux fléchis, les pieds sur le matelas, serrez les fesses, sans lever le bassin. Tenez 5 secondes puis relâchez. Répétez 10 fois.

  • Dans la même position, soufflez le plus longtemps possible en rentrant le ventre et en plaquant le dos contre le matelas  puis inspirez profondément en gonflant le ventre en relachant la zone lombaire sans cambrer. Répétez 10 fois.

  • Couché sur le dos, jambes tendues, grandissez-vous. L’exercice peut être également réalisé assis sur une chaise ou en position debout.

    • Travail des muscles érecteurs du rachis dans les différentes positions.
       

  • Pensez à réaliser vos exercices quotidiennement, plusieurs fois par jour mais la douleur doit vous guider. Au fil des semaines augmentez le nombre de répétitions : une série de dix répétitions semaine 1, deux séries de dix répétitions semaine 2, trois séries de dix répétitions semaine 3, quatre séries de dix répétitions semaine 4…
     

Et après hospitalisation

  • La prise en charge en kiné se fera sous prescription médicale du neurochirurgien et suivra les consignes médicales (Lien : www.luxkine.lu, association luxembourgeoise des kinésithérapeutes).
     

Quelques conseils pour vos activités quotidiennes

Rentrer ou sortir de sa voiture 

  • Le neurochirurgien vous déconseille de conduire les 3 premières semaines après votre intervention mais ce délai peut varier suivant le type d’opération.
     

Chaussures

  • Evitez le port de chaussures avec des talons supérieurs à 3 cm.
     

Les activités de la vie quotidienne (ménage, jardinage, courses, loisirs, voyages…)

  • Elles seront développées lors de l’atelier proposé par l’équipe de rééducation.
     

La marche

  • Activité conseillée mais notez que la distance est à adapter en fonction de vos limites. Surface plate sans cailloux au début.
     

L’accès à la piscine, le sauna, le hammam

  • Attendre l’autorisation du neurochirurgien lors de la visite de contrôle (risques liés à la cicatrice).
     

Autres sports (course à pied, sports de combat, sports de raquettes, golf, fitness,…)

  • Déconseillés avant 3 mois.

 

 

Brochure A5 Conseils post-OP rachis Avril 2024

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