Séjour en chambre 1ère classe

Séjour en chambre 1ère classe

Notre établissement vous offre la possibilité de bénéficier d’une chambre individuelle 1ère classe en fonction de la disponibilité d’une telle chambre. Un séjour en 1ère classe entraîne la facturation d’un supplément par jour en fonction du type de chambre occupée et de la majoration des honoraires médicaux de 66%.

Si vous désirez séjourner en chambre individuelle 1ère classe, nous vous prions de bien vouloir le signaler dès votre prise de rendez-vous d’hospitalisation au secrétariat médical. Différents types de chambres individuelles existent au CHL.

Le CHL étant un hôpital aigu (accueil des urgences et de nombreuses consultations), nous sommes parfois dans l’impossibilité de donner réponse à votre demande de 1ère classe le jour de votre admission ou au cours de votre séjour. Nous vous remercions d’avance pour votre compréhension. 

Les suppléments/jour et par chambre de 1ère classe* (tarifs en vigueur au 01.03.2023):

  • P.CL1C Chambre 1ère classe confort (CHL Eich, CHL Centre - Aile Sud, CHL Maternité): 121 €/jour
  • P.CL1D Chambre 1ère classe douche (CHL Centre): 98 €/jour
  • P.CL1H Chambre 1ère classe standard (CHL Centre - sans douche): 87 €/jour
  • P.CL1L Chambre 1ère classe avec séjour (CHL Maternité): 173 €/jour
  • P.CL1HL Chambre 1ère classe supérieure (CHL Centre): 121 €/jour

Dans ces suppléments les frais de location de téléphone et de TV ainsi que les communications nationales sont incluses. Les communications internationales restent à charge du patient. Un accès WIFI est offert gracieusement sur demande (s’adresser à la réception).

Sont également compris dans ces suppléments les prestations supplémentaires suivantes: Croissant au petit-déjeuner / Eau minérale 1 bouteille par jour / Journal national journalier.

Les suppléments repris ci-dessus ne sont pas remboursés par la caisse de maladie (CNS, RCAM ou autres) mais peuvent être pris en charge par une assurance complémentaire, selon les statuts de cette dernière. 

La majoration des honoraires médicaux de 66% s’applique conformément à l’article 49 de la convention conclue entre la Caisse Nationale de Santé et l’Association des Médecins & Médecins- Dentistes (AMMD).

Facture prestations hospitalières

Facture prestations hospitalières

La facture des prestations hospitalières est envoyée directement à la CNS. Elle est établie selon les tarifs fixés dans le protocole budgétaire annuel entre la CNS et le CHL. Elle s’établit selon les règles du cahier de charges et du Compendium retenus par la CNS et la FHL.

Pour un traitement stationnaire, il reste une participation statutaire CNS journalière à charge du patient CNS (25,50 € par jour au 01.09.2023 en hospitalisation, 12,75 € par jour en hôpital de jour ou place de surveillance), à l’exception pour les séjours d’enfants / adolescents jusqu’à l’âge de 18 ans et des séjours pris en charge directement soit selon les statuts de l’Assurance contre les Accidents et l’Assurance-Maternité, soit par la Caisse Médico-Chirurgicale ou toute autre caisse supplémentaire. La facture y relative vous sera adressée par voie postale. 

Les suppléments liés à un séjour en chambre 1ère classe sont à votre charge ou de votre assurance complémentaire.

* RCAM : Régime Commun d’Assurance Maladie 

Facture honoraires médicaux

Facture honoraires médicaux

Les tarifs et règles appliqués sont définis dans la nomenclature officielle des actes et services des médecins.

Pour un traitement ambulatoire, la facture des honoraires médicaux vous est adressée directement et est à recouvrir par vous-même. Sur votre demande, vous serez remboursés ultérieurement par la CNS.

Pour un traitement stationnaire, la facture est en principe adressée directement à la CNS (tiers payant) lorsque votre séjour à l’hôpital dépasse trois jours ou si la facture des honoraires médicaux par spécialité est supérieure à 100 €.

Les majorations d’honoraires (66%) liés à un séjour en chambre 1ère classe sont à votre charge ou de votre assurance complémentaire.

Pour les travailleurs frontaliers et leur famille des informations complémentaires sont disponibles sous l’onglet « Espace patients non résidents / affiliés au Luxembourg ».

Le Professeur Romain Seil nominé au comité scientifique de l’institut orthopédique de Rizzoli

Le Professeur Romain Seil nominé au comité scientifique de l’institut orthopédique de Rizzoli

En juillet 2017, le Professeur Romain Seil a eu l’honneur d’être nominé au comité scientifique de l’Institut Orthopédique de Rizzoli (Bologne, Italie) pour les 4 prochaines années.

Fondé au 19ème siècle, par le célèbre chirurgien, Francesco Rizzoli, l’institut de Rizzoli est le plus ancien des instituts orthopédiques au monde. Il est aussi le plus renommé en Italie en orthopédie et traumatologie et lie étroitement soins (environ 150 000 patients examinés par an et plus de 20 000 chirurgies en orthopédie) et recherche scientifique (15 laboratoires employants 300 docteurs, biologistes et techniciens).

Pour cette nomination, le Professeur Romain Seil se déplacera 2 fois par an à Bologne pour participer aux réunions du comité scientifique. Celui-ci est dirigé par le directeur scientifique de l’institut accompagné de 4 directeurs de département dont 2 membres du bureau éxecutif et 2 scientifiques externes. Le rôle du Professeur Seil sera d’aider le comité à prendre des décisions concernant les activités de recherche de l’institut, incluant: l’organisation des laboratoires, le lien entre les laboratoires et les cliniques, les stratégiques de recherches à développer, les financements et les contacts à l’international.


Cliquez ici pour en savoir plus sur l’histoire de l’Institut Orthopédique de Rizzoli.

Au confluent entre médecine et technologie

Au confluent entre médecine et technologie

Frank Hertel, médecin neurochirurgien au CHL, vient d’être nommé professeur honoraire au LCSB (Luxembourg Center for Systems Biomedicine), Université de Luxembourg. Cette nomination est une reconnaissance de l’implication riche et constante du Prof. Hertel dans des travaux de recherche.

« Je suis neurochirurgien au CHL depuis 2008. J’ai toujours beaucoup aimé les sciences et la technique, j’ai même commencé ma formation en électrotechnique, en me demandant si je n’allais pas pas m’orienter dans cette voie, mais le contact avec l’humain m’a manqué et je me suis lancé dans la médecine. La neurochirurgie est une discipline médicale très technique, et elle a a représenté la combinaison idéale de mes intérêts. Je suis fasciné par le cerveau et le système nerveux, pour moi points cruciaux du fonctionnement de notre corps. 

Je travaille depuis 2004 en collaboration avec l’Université de Trèves, avec des électrotechniciens et des informaticiens. J’avais un patient informaticien, qui avait une tumeur au cerveau. Je l’ai opéré, et nous avons beaucoup échangé sur ses recherches, ses études, et la neurochirurgie. Il est venu me voir après l’opération avec son professeur d’informatique, chercheur en robotique, spécialisé dans la théorie du chaos. Je lui ai parlé des tumeurs du cerveau, de la stimulation cérébrale. Nous nous sommes rendus compte que nos disciplines avaient en fait de nombreuses choses en commun, et que les questions et problèmes mathématiques pouvaient être transposés au cerveau.

Nous avons alors commencé à travailler ensemble, en intégrant l’Université de Luxembourg et le LCSB et au fil des années, nous avons développé un centre interdisciplinaire pour la recherche et la neuro-technologie. Notre objectif : la modélisation/l’anatomie du cerveau et des « routes » du cerveau, qui restent encore largement inconnues. Nous avons déjà fait de nombreux progrès, nous pouvons mieux opérer les gens, en visualisant mieux les zones que nous devons opérer ou stimuler, et en réduisant le risque de complication ou d’opération non optimale. Nous sommes aussi en lien avec des entreprises qui développent du matériel biomédical et qui sont très intéressées par notre travail, notamment par un nouveau stimulateur, qui pourrait stimuler certaines zones du cerveau et éviter les tremblements liés à des pathologies comme la maladie de Parkinson ou le syndrome de Tourette. Nous travaillons aussi sur le traitement neurologique des symptômes liés à l’arthrose, ou la stimulation du cerveau via le système immunologique.

Ma nomination comme professeur honoraire est une vraie reconnaissance de mon engagement et j’en suis très content. Elle va me permettre de dédier une partie de mon temps à la recherche et j’espère, de donner encore plus d’élan aux projets que nous menons depuis plusieurs années » 

La recherche pour mieux comprendre le diabète

La recherche pour mieux comprendre le diabète

Dr Carine de Beaufort, médecin spécialiste en endocrinologie et diabétologie pédiatrique au CHL depuis 1987 est l’un des auteurs d’un article publié dans le magazine Nature Microbiology, l’une des publications de référence pour la recherche médicale. L’occasion de faire le point avec elle sur les différents axes de recherche actuellement menés par l’équipe du centre de diabétologie pédiatrique du CHL.

"L’endocrinologie, c’est la science de la médecine qui étudie les hormones, c’est- à-dire ces messagers qui transitent d’un endroit à l’autre de notre corps pour transmettre des informations. Il arrive parfois que notre corps ne produise pas assez d’hormones, comme par exemple pas assez d’insuline dans le cas du diabète de type 1. Parfois aussi, comme dans le cas du diabète de type 2, nous produisons assez d’hormones, mais elles n’arrivent pourtant pas à réguler le niveau de sucre dans le sang. Pourquoi ? C’est justement l’une des questions que je me suis toujours posées, et qui m’ont poussé à faire de la recherche, en plus de mes activités cliniques. Je me suis demandé non seulement comment on pouvait traiter le diabète de l’enfant, mais aussi quelles en sont les causes, pour mieux comprendre la maladie et, à terme, la prévenir peut-être. 

Depuis des années, avec l’équipe du centre de diabétologie pédiatrique du CHL (DECCP), nous explorons trois directions de recherche :

  • L’amélioration du traitement, par une évaluation constante de ce que nous faisons, pour les enfants diabétiques au Luxembourg. 
  • L’amélioration des technologies de traitement, par exemple en travaillant sur des pompes à insuline. 
  • La compréhension du diabète, ou ses causes.

Nous participons à plusieurs projets de recherche, la plupart du temps en collaboration avec d’autres institutions, soit en Europe, soit au Luxembourg. Dernièrement, nous avons eu l’opportunité rare de publier dans Nature Microbiology (1) les résultats de notre projet MUST (Diabete Multiplex Family Study), mené depuis 2011 en collaboration avec l’IBBL (Integrated BioBank Luxembourg) et le LCSB (Luxembourg Center for Systems Biomedicine, notamment Anna Buschart et Paul Wilmes). Avec ce projet, nous avons cherché à mieux comprendre le rôle du microbiome en analysant les selles de tous les membres de familles dont au moins deux avaient un diabète de type 1. 

Deux points de notre travail ont été particulièrement reconnus : en premier lieu notre méthodologie, c’est à dire la manière dont nous avons analysé les selles. Nous les avons immédiatement congelées à -180 ou -80°C, ce qui a limité les « pertes » de bactéries qui peuvent se produire si les selles sont trop longtemps exposées à l’air. Nous avons ensuite non seulement pu analyser les bactéries et leur type mais aussi leur fonction. Cette analyse, le deuxième point important de notre travail, nous a permis de constater une modification des enzymes secrétées normalement par le pancréas exocrine chez les personnes atteintes de diabète. Elle nous a aussi permis de réaliser que la fonction des bactéries (et pas seulement le type, ie « taxa ») était différente selon les personnes de la famille avec un diabète. C’est une évolution dans notre compréhension de la maladie, une nouvelle piste à explorer pour mieux diagnostiquer et traiter les malades. Il est évident que ces résultats doivent être confirmés mais nous espérons que ceci nous aidera à mieux comprendre la patho-physiologie de la maladie ! "


(1) Integrated multi-omics of the human gut micro- biome in a case study of familial type 1 diabetes. Nat Microbiol. 2016 Oct 10;2:16180. doi: 10.1038/ nmicrobiol.2016.180. 
Heintz-Buschart A, May P, Laczny CC, Lebrun LA, Bellora C, Krishna A, Wampach L, Schneider JG, Hogan A, de Beaufort C, Wilmes P.
 

Symposium de formation en Oncologie: Quand le patient nous met à l'épreuve...

Symposium de formation en Oncologie: Quand le patient nous met à l'épreuve...

Le GSO asbl (Groupe de Soignants en Oncologie) a le plaisir de vous inviter à son symposium de formation en Oncologie dont le thème sera cette année: Quand le patient nous met à l'épreuve...

Le samedi 25 novembre 2017, de 8h à 17h, amphithéâtre du CHL

PRÉSENTATIONS (PDF)

  1. L’impact du cancer sur le métabolisme - Dr Fady Mokaddem, Hépato-gastro-entérologue & Nutrition - Vivalia
  2. Alimentation, le traitement oublié ? - Asuncion Ballarin, Infirmière stomathérapeute, clinicienne nutrition / Laurence Lefèbvre, Diététicienne - Hôpital Erasme Bruxelles
  3. Nouvelles thérapies activatrices du corps humain - Professeur Jean-François Baurain, Chef de Clinique, Oncologie Médicale - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  4. Quand le soignant devient coach - Ayhan Findik, Infirmier MSc, spécialisé en oncologie et soins palliatifs - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  5. Soignant, pharmacien, patient… en marche vers le développement durable ? Isabelle Riani, Pharmacienne préposée secteur clinique et oncologique - Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM - Esch/Alzette)
  6. Le patient connecté - Patrick Crombez, Infirmier en Chef, Département d’Hématologie - Institut Jules Bordet

 

PROGRAMME :

  • 08h00 : ACCUEIL ET VISITE DES STANDS DE NOS SPONSORS 
  • 09h00 : Allocution de bienvenue
  • 09h15 : L’impact du cancer sur le métabolisme - Dr Fady Mokaddem, Hépato-gastro-entérologue & Nutrition - Vivalia
  • 09h45 : Alimentation, le traitement oublié ? - Asuncion Ballarin, Infirmière stomathérapeute, clinicienne nutrition / Laurence Lefèbvre, Diététicienne - Hôpital Erasme Bruxelles
  • 10h15 : Nouvelles thérapies activatrices du corps humain - Professeur Jean-François Baurain, Chef de Clinique, Oncologie Médicale - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  • 10h45 : PAUSE CAFÉ ET QUIZ AUX STANDS
  • 11h15 : Quand le soignant devient coach - Ayhan Findik, Infirmier MSc, spécialisé en oncologie et soins palliatifs - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  • 11h45 : Soignant, pharmacien, patient… en marche vers le développement durable ? Isabelle Riani, Pharmacienne préposée secteur clinique et oncologique - Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM - Esch/Alzette)
  • 12h30 : REPAS, DESSERT, CAFÉ SUR LES STANDS DE NOS SPONSORS ET FIN DU QUIZ
  • 14h00 : Le patient connecté - Patrick Crombez, Infirmier en Chef, Département d’Hématologie - Institut Jules Bordet 
  • 14h30 : En scène - Troupe d’Arcalande - Nantes
    • Dialogue des maux : Madame Eugénie
    • Entretiens-toi bien :  Monsieur Marand, Madame Mamour
  • 16h30 : Clôture

 

LIEU :

L'évènement se déroulera à l'amphithéâtre du Centre Hospitalier de Luxembourg, 4 rue Barblé, L-1210 Luxembourg.

PRIX :

70 EUR

 

TRANSPORT :

Transport gratuit en autocar (Réservations et informations sur le bulletin d’inscription)

 

INSCRIPTIONS :

Les inscriptions sont clôturées.

 

RENSEIGNEMENTS :

Jeanique Dabe / Patrick Willems : gso.symposium@gmail.com

 

PARTENAIRES :

AFFICHES :

Journée Mondiale du Coeur 2017

Journée Mondiale du Coeur 2017

Journée de sensibilisation publique le samedi 30 septembre 2017, de 10h à 15h, Places d'Armes - Luxembourg Ville.

Ateliers pédagogiques et stands d'informations

• Mesure des facteurs de risque: tension artérielle - glycémie
• Vidéos d’informations: HTA - sport et coeur - diabète - prévention
• Parcours éducatif: arrêt cardiaque - fibrillation auriculaire - tabac... 

Renseignements: +352 691 229 922

 

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

La Journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet 2016, est l’une des quatre journées mondiales officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est l’occasion d’intensifier les efforts nationaux et internationaux contre cette maladie.

Êtes-vous exposé(e) au risque ? 

L’hépatite virale est un groupe de maladies infectieuses d’origine virale dont il existe plusieurs types : A, B, C, D et E. Elle touche 400 millions de personnes dans le monde, provoquant des atteintes hépatiques aiguës et chroniques. Vu l’ampleur de l’épidémie, tout un chacun peut être exposé au risque.

Les hépatites tuent près de 1,4 millions de personnes par an, surtout l’hépatite B et l’hépatite C. 

Bien que la présence d’une hépatite virale soit révélée par une analyse sanguine, la plupart des personnes infectées par le virus des hépatites B et C n’en sont pas conscientes. 

L’OMS estime que seulement 1 personne infectée sur 5 présente des symptômes aigus. Même dans ce cas, des analyses sanguines ne sont souvent pas réalisées, puisque ces symptômes aigus sont souvent bénins ou confondus avec des symptômes pseudo-grippaux. Si elles ne sont pas traitées, les hépatites B et C peuvent devenir chroniques, et être à l’origine d’une morbidité, d’une cirrhose ou d’un cancer du foie.

S’il existe cinq souches d’hépatite virale (types A à E), les types B et C contribuent pour la majeure partie à la charge de morbidité dans la Région européenne de l’OMS, et sont la principale cible des efforts déployés à cet égard.

Si les hépatites A et E sont causées par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, les hépatites B, C et D surviennent habituellement après un contact avec du sang ou des liquides biologiques contaminés (salive). L’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle, de la mère à l’enfant, et par du sang contaminé. L’hépatite C se propage principalement par le sang et moins souvent par contact sexuel.

Devenez actifs ! 

Le ministère de la Santé invite tout un chacun à s’informer sur les hépatites, à se faire dépister pour connaître son statut personnel, et à prendre les traitements prescrits en cas d’infection pour réduire le nombre de cas et de décès dus aux hépatites.

En outre, afin de sensibiliser le grand public sur le risque que représentent les hépatites, ainsi que pour développer l’accès aux services de dépistage et de traitement, des activités ciblées seront organisées à Luxembourg-Ville à l’occasion de cette journée mondiale.

Ainsi, le ministère de la Santé, en collaboration avec la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise, le Luxembourg Institute of Health et le Centre hospitalier du Luxembourg, invite à une journée de tests de dépistage et d’information, organisée le 28 juillet, afin de rappeler l’importance de la prévention et de la détection précoce.

Un stand d’information, depuis lequel seront distribués des préservatifs et des flyers, sera installé sur le parvis de la gare de 13h à 16h. De plus, des experts en la matière seront présents pour répondre à toutes questions relatives aux hépatites. Le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle) sera également sur place et offrira des tests de dépistage rapide, gratuits et anonymes.

Un Quizz sur les hépatites aura également lieu et les participants se verront offrir des gadgets « santé ».

Faites-vous dépister !

Le dépistage est le seul moyen de détecter précocement une infection afin de garantir une prise en charge médicale et psycho-sociale adaptée et ainsi réduire les morbidités et les décès qui peuvent s’en suivre.

La HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise (service spécialisé pour la prévention des Hépatites, des IST et du VIH, ainsi que pour le conseil individuel et le suivi psycho-médico-social des personnes concernées) offre des tests de dépistage rapides, gratuits et anonymes pendant toute l’année dans leurs locaux, au CIGAL et dans le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle). Les lieux et horaires sont consultables sur le site www.dimps.lu. 

La consultation infirmière des IST (infections sexuellement transmissibles) au Centre Hospitalier du Luxembourg offre également la possibilité de vous faire tester pour les Hépatites, ainsi que le HIV par prise de sang, ceci toute l'année 24h sur 24h et 7 jours sur 7. Pour tout renseignement vous pouvez consulter le site internet ou appeler au 4411 8348 ou 4411 2730.

Combattre l’épidémie silencieuse

Un vaccin sûr et efficace contre l’infection par le virus de l’hépatite B est disponible depuis plus de 20 ans. La plupart des pays de la Région européenne pratiquent une vaccination systématique des nouveau- nés et des enfants : une initiative dont les progrès remarquables permettront aux générations d’être exemptes d’hépatite B. Aucun vaccin contre l’hépatite C n’est pour l’instant disponible, de sorte que les efforts actuels se concentrent sur l’amélioration de la prévention, du diagnostic et du traitement.

Suivez un traitement !

À l’échelle mondiale, l’ignorance de leur état ou la difficulté d’accès aux services de soins et de santé expliquent que la plupart des personnes qui en auraient besoin ne bénéficient pas de traitements – moins de 1 % ont accès au traitement. Alors que l’hépatite a guérit spontanément dans la plupart des cas, le traitement approprié pour l’hépatite B et de l’hépatite C permet d’éviter l’apparition des principales complications potentiellement mortelles de l’atteinte chronique : la cirrhose et le cancer du foie. On peut actuellement guérir complètement plus de 90% des personnes atteintes d’hépatite C, en 3 à 6 mois. 

Région européenne 

Une épidémie silencieuse des hépatites virales des types B et C sévit dans la Région européenne de l’OMS où, selon des estimations, 13,3 millions de personnes vivent avec l’hépatite B chronique et 15 millions de personnes avec l’hépatite C.

En raison de l’importante charge de morbidité, l’hépatite virale mérite plus d’attention en Europe. Les hépatites B et C touchent chacune jusqu’à 2 % de la population de la Région européenne de l’OMS, et tuent ensemble plus de 120 000 personnes chaque année. Nous devons réagir sans attendre, en étroite collaboration avec nos partenaires, afin de lutter contre cette épidémie silencieuse et négligée.

Dans le monde, les hépatites B et C provoquent une affection chronique chez environ 500 millions de personnes. Ensemble, elles sont les causes les plus communes de cirrhose et de cancer du foie.

Première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale

Les États membres sont invités à soutenir la première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale, lancée lors de l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2016. Elle couvrira la période 2016-2021.

Cette nouvelle stratégie définit les objectifs suivants : réduction de 30% du nombre des nouveaux cas d’hépatite B et d’hépatite C, et réduction de 10 % de la mortalité d’ici 2020.

Les stratégies proposées consistent à étendre les programmes de vaccination contre l’hépatite B ; à mettre l’accent sur la prévention de la transmission mère-enfant de l’hépatite B ; à améliorer la sécurité des injections, des transfusions et des actes chirurgicaux ; à organiser des services de «réduction des risques» à l’intention des personnes s’injectant des drogues ; et à améliorer l’accès au diagnostic et au traitement de l’hépatite B et de l’hépatite C.

La recherche au Luxembourg

Au Luxembourg, on estime à 3.000 personnes, le nombre de personnes infectées par le virus de l’Hépatite C contre lequel il n’existe aucun vaccin. Face à ce fléau, les chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH) mènent, en partenariat avec le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), des recherches et des études épidémiolgiques pour mieux comprendre et endiguer la maladie.

Si des traitements permettant d’éradiquer le virus de l’Hépatite C existent, ils ne se révèlent pas efficaces pour 10 à 15% des cas. Il est impératif d’étudier et de comprendre ces échecs qui peuvent s’expliquer par l’émergence de résistances.

C’est ce que cherchent à faire l’équipe du Dr Carole Devaux de l’unité Infectious Diseases Research et le Clinical and Epidemiological Investigation Center (CIEC) du LIH au travers de deux études.

La première chez les usagers de drogue, a pour but de mieux connaître leur habitudes de consommation et les facteurs de risques associés, d’évaluer l’efficacité des nouveaux traitements et d’améliorer les actions de prévention. Cette étude est actuellement proposée à l’Abrigado, au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) et à la Jugend-an-Drogenhëllef.

La deuxième étude, menée actuellement dans deux prisons luxembourgeoises, vise quant à elle à réaliser un suivi annuel des patients en détention et à fournir des données descriptives (taux de réinfection, facteurs de risque etc.) qui permettront de mieux comprendre, traiter ou prévenir cette épidémie. Cette étude permet également de mettre en relation les participants et les programmes de traitement de substitution aux opiacés permettant d’arrêter leur consommation.

Un registre répertoriant les cas d’échecs et de résistance aux nouveaux traitements contre les Hépatites C a été créé par le LIH afin de contribuer à la mise en place d’ un programme de surveillance européen. Ce registre regroupera les données de 18 sites provenant de 13 pays européens différents et d’Israel. 

 

Communiqué par le Ministère de la Santé, le LIH, la HIV Berodung et le CHL. 

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

La Journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet 2017, est l’une des quatre journées mondiales officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est l’occasion d’intensifier les efforts nationaux et internationaux contre cette maladie.

Êtes-vous exposé(e) au risque ? 

L’hépatite virale est un groupe de maladies infectieuses d’origine virale dont il existe plusieurs types : A, B, C, D et E. Elle touche 400 millions de personnes dans le monde, provoquant des atteintes hépatiques aiguës et chroniques. Vu l’ampleur de l’épidémie, tout un chacun peut être exposé au risque.

Les hépatites tuent près de 1,4 millions de personnes par an, surtout l’hépatite B et l’hépatite C. 

Bien que la présence d’une hépatite virale soit révélée par une analyse sanguine, la plupart des personnes infectées par le virus des hépatites B et C n’en sont pas conscientes. 

L’OMS estime que seulement 1 personne infectée sur 5 présente des symptômes aigus. Même dans ce cas, des analyses sanguines ne sont souvent pas réalisées, puisque ces symptômes aigus sont souvent bénins ou confondus avec des symptômes pseudo-grippaux. Si elles ne sont pas traitées, les hépatites B et C peuvent devenir chroniques, et être à l’origine d’une morbidité, d’une cirrhose ou d’un cancer du foie.

S’il existe cinq souches d’hépatite virale (types A à E), les types B et C contribuent pour la majeure partie à la charge de morbidité dans la Région européenne de l’OMS, et sont la principale cible des efforts déployés à cet égard.

Si les hépatites A et E sont causées par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, les hépatites B, C et D surviennent habituellement après un contact avec du sang ou des liquides biologiques contaminés (salive). L’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle, de la mère à l’enfant, et par du sang contaminé. L’hépatite C se propage principalement par le sang et moins souvent par contact sexuel.

Devenez actifs ! 

Le ministère de la Santé invite tout un chacun à s’informer sur les hépatites, à se faire dépister pour connaître son statut personnel, et à prendre les traitements prescrits en cas d’infection pour réduire le nombre de cas et de décès dus aux hépatites.

En outre, afin de sensibiliser le grand public sur le risque que représentent les hépatites, ainsi que pour développer l’accès aux services de dépistage et de traitement, des activités ciblées seront organisées à Luxembourg-Ville à l’occasion de cette journée mondiale.

Ainsi, le ministère de la Santé, en collaboration avec la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise, le Luxembourg Institute of Health et le Centre hospitalier du Luxembourg, invite à une journée de tests de dépistage et d’information, organisée le 28 juillet, afin de rappeler l’importance de la prévention et de la détection précoce.

Un stand d’information, depuis lequel seront distribués des préservatifs et des flyers, sera installé sur le parvis de la gare de 13h à 16h. De plus, des experts en la matière seront présents pour répondre à toutes questions relatives aux hépatites. Le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle) sera également sur place et offrira des tests de dépistage rapide, gratuits et anonymes.

Un Quizz sur les hépatites aura également lieu et les participants se verront offrir des gadgets « santé ».

Faites-vous dépister !

Le dépistage est le seul moyen de détecter précocement une infection afin de garantir une prise en charge médicale et psycho-sociale adaptée et ainsi réduire les morbidités et les décès qui peuvent s’en suivre.

La HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise (service spécialisé pour la prévention des Hépatites, des IST et du VIH, ainsi que pour le conseil individuel et le suivi psycho-médico-social des personnes concernées) offre des tests de dépistage rapides, gratuits et anonymes pendant toute l’année dans leurs locaux, au CIGAL et dans le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle). Les lieux et horaires sont consultables sur le site www.dimps.lu. 

La consultation infirmière des IST (infections sexuellement transmissibles) au Centre Hospitalier du Luxembourg offre également la possibilité de vous faire tester pour les Hépatites, ainsi que le HIV par prise de sang, ceci toute l'année 24h sur 24h et 7 jours sur 7. Pour tout renseignement vous pouvez consulter le site internet ou appeler au 4411 8348 ou 4411 2730.

Combattre l’épidémie silencieuse

Un vaccin sûr et efficace contre l’infection par le virus de l’hépatite B est disponible depuis plus de 20 ans. La plupart des pays de la Région européenne pratiquent une vaccination systématique des nouveau- nés et des enfants : une initiative dont les progrès remarquables permettront aux générations d’être exemptes d’hépatite B. Aucun vaccin contre l’hépatite C n’est pour l’instant disponible, de sorte que les efforts actuels se concentrent sur l’amélioration de la prévention, du diagnostic et du traitement.

Suivez un traitement !

À l’échelle mondiale, l’ignorance de leur état ou la difficulté d’accès aux services de soins et de santé expliquent que la plupart des personnes qui en auraient besoin ne bénéficient pas de traitements – moins de 1 % ont accès au traitement. Alors que l’hépatite a guérit spontanément dans la plupart des cas, le traitement approprié pour l’hépatite B et de l’hépatite C permet d’éviter l’apparition des principales complications potentiellement mortelles de l’atteinte chronique : la cirrhose et le cancer du foie. On peut actuellement guérir complètement plus de 90% des personnes atteintes d’hépatite C, en 3 à 6 mois. 

Région européenne 

Une épidémie silencieuse des hépatites virales des types B et C sévit dans la Région européenne de l’OMS où, selon des estimations, 13,3 millions de personnes vivent avec l’hépatite B chronique et 15 millions de personnes avec l’hépatite C.

En raison de l’importante charge de morbidité, l’hépatite virale mérite plus d’attention en Europe. Les hépatites B et C touchent chacune jusqu’à 2 % de la population de la Région européenne de l’OMS, et tuent ensemble plus de 120 000 personnes chaque année. Nous devons réagir sans attendre, en étroite collaboration avec nos partenaires, afin de lutter contre cette épidémie silencieuse et négligée.

Dans le monde, les hépatites B et C provoquent une affection chronique chez environ 500 millions de personnes. Ensemble, elles sont les causes les plus communes de cirrhose et de cancer du foie.

Première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale

Les États membres sont invités à soutenir la première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale, lancée lors de l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2016. Elle couvrira la période 2016-2021.

Cette nouvelle stratégie définit les objectifs suivants : réduction de 30% du nombre des nouveaux cas d’hépatite B et d’hépatite C, et réduction de 10 % de la mortalité d’ici 2020.

Les stratégies proposées consistent à étendre les programmes de vaccination contre l’hépatite B ; à mettre l’accent sur la prévention de la transmission mère-enfant de l’hépatite B ; à améliorer la sécurité des injections, des transfusions et des actes chirurgicaux ; à organiser des services de «réduction des risques» à l’intention des personnes s’injectant des drogues ; et à améliorer l’accès au diagnostic et au traitement de l’hépatite B et de l’hépatite C.

La recherche au Luxembourg

Au Luxembourg, on estime à 3.000 personnes, le nombre de personnes infectées par le virus de l’Hépatite C contre lequel il n’existe aucun vaccin. Face à ce fléau, les chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH) mènent, en partenariat avec le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), des recherches et des études épidémiolgiques pour mieux comprendre et endiguer la maladie.

Si des traitements permettant d’éradiquer le virus de l’Hépatite C existent, ils ne se révèlent pas efficaces pour 10 à 15% des cas. Il est impératif d’étudier et de comprendre ces échecs qui peuvent s’expliquer par l’émergence de résistances.

C’est ce que cherchent à faire l’équipe du Dr Carole Devaux de l’unité Infectious Diseases Research et le Clinical and Epidemiological Investigation Center (CIEC) du LIH au travers de deux études.

La première chez les usagers de drogue, a pour but de mieux connaître leur habitudes de consommation et les facteurs de risques associés, d’évaluer l’efficacité des nouveaux traitements et d’améliorer les actions de prévention. Cette étude est actuellement proposée à l’Abrigado, au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) et à la Jugend-an-Drogenhëllef.

La deuxième étude, menée actuellement dans deux prisons luxembourgeoises, vise quant à elle à réaliser un suivi annuel des patients en détention et à fournir des données descriptives (taux de réinfection, facteurs de risque etc.) qui permettront de mieux comprendre, traiter ou prévenir cette épidémie. Cette étude permet également de mettre en relation les participants et les programmes de traitement de substitution aux opiacés permettant d’arrêter leur consommation.

Un registre répertoriant les cas d’échecs et de résistance aux nouveaux traitements contre les Hépatites C a été créé par le LIH afin de contribuer à la mise en place d’ un programme de surveillance européen. Ce registre regroupera les données de 18 sites provenant de 13 pays européens différents et d’Israel. 

 

Communiqué par le Ministère de la Santé, le LIH, la HIV Berodung et le CHL. 

Subscribe to