Le Service de Chirurgie Orthopédique du CHL et le Laboratoire de Recherche en Médecine du Sport du « Luxembourg Institute of Health », (LIH), ont organisé leur 4ème congrès d’ostéotomie au Luxembourg ce 30 novembre et 1er décembre 2018 à l’Amphithéâtre du CHL.
Au Luxembourg comme dans les pays voisins, le sport, les accidents du travail et de la voie publique causant des lésions irréversibles du genou sont nombreux. En 2014, plus de 2900 cas de traumatismes du genou ont été répertoriés dans les services d’urgence de 3 grands hôpitaux luxembourgeois soit environ 8 cas par jour. Bien que certains d’entre eux soient bénins, les traumatismes sévères peuvent laisser des séquelles douloureuses, ce qui sera fréquemment associé à l’abandon des activités sportives et/ou professionnelles. Une grande partie des patients devront avoir recours à une intervention chirurgicale à un moment donné de leur vie pour préserver ou restaurer leurs capacités physiques ou professionnelles.
Parmi les interventions chirurgicales possibles, l’ostéotomie est une des principales armes du chirurgien pour lutter contre l’arthrose du genou et permettre au patient de retrouver ses activités. Cette technique a l’avantage de préserver l’articulation originale du patient et s’est avérée être très utile chez les patients jeunes et actifs. On estime que chez environ un patient sur trois ayant bénéficié d’une prothèse du genou, l’ostéotomie aurait permis d’éviter ou de postposer la prothèse.
L’ostéotomie était quasiment tombée en désuétude dans les années 1980 à 1990 en raison de leur taux élevé de complications et de l’avènement des prothèses du genou. Le développement de nouveaux implants a permis une véritable renaissance de cette technique chirurgicale, permettant aux chirurgiens d’avoir des résultats améliorés et une plus grande sécurité du patient. Ces dernières années, les médecins et scientifiques du Centre Hospitalier de Luxembourg et du LIH ont contribué de façon significative à cette évolution dont profitent une cinquantaine de patients par an au CHL.
Plus de 180 chirurgiens et chercheurs de renommée internationale, originaires de 35 pays différents (dont des pays aussi éloignés la Thaïlande, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, le Ghana, la Russie, le Canada ou les USA) se sont réunis pendant 2 jours au CHL pour débattre de l’état de l’art en la matière. Le congrès permettra d’informer les chirurgiens confirmés ou débutants. Les présentations étaient assurées par des experts internationaux et des ateliers pratiques sont organisés.
L’ostéotomie : c’est quoi au juste ?
Une ostéotomie du genou permet de corriger l’axe du membre inférieur en cas d’arthrose (usure de l’articulation) ne touchant qu’une des parties du genou. Il s’agit d’un procédé chirurgical ne touchant pas à l’articulation même. Elle s’effectue sur le bas du fémur ou le haut du tibia et permet – par opposition aux prothèses – de préserver l’articulation. Réaligner l’axe de la jambe a pour but de diminuer les charges s’exerçant sur la partie usée du genou afin d’améliorer le quotidien du patient et d’éviter ou de retarder l’implantation d’une prothèse.
Le Service de Chirurgie Orthopédique du CHL et le Laboratoire de Recherche en Médecine du Sport du « Luxembourg Institute of Health », (LIH), organisent leur 4ème congrès d’ostéotomie au Luxembourg ce 30 novembre et 1er décembre 2018 à l’Amphithéâtre du CHL.
Au Luxembourg comme dans les pays voisins, le sport, les accidents du travail et de la voie publique causant des lésions irréversibles du genou sont nombreux. En 2014, plus de 2900 cas de traumatismes du genou ont été répertoriés dans les services d’urgence de 3 grands hôpitaux luxembourgeois soit environ 8 cas par jour. Bien que certains d’entre eux soient bénins, les traumatismes sévères peuvent laisser des séquelles douloureuses, ce qui sera fréquemment associé à l’abandon des activités sportives et/ou professionnelles. Une grande partie des patients devront avoir recours à une intervention chirurgicale à un moment donné de leur vie pour préserver ou restaurer leurs capacités physiques ou professionnelles.
Parmi les interventions chirurgicales possibles, l’ostéotomie est une des principales armes du chirurgien pour lutter contre l’arthrose du genou et permettre au patient de retrouver ses activités. Cette technique a l’avantage de préserver l’articulation originale du patient et s’est avérée être très utile chez les patients jeunes et actifs. On estime que chez environ un patient sur trois ayant bénéficié d’une prothèse du genou, l’ostéotomie aurait permis d’éviter ou de postposer la prothèse.
L’ostéotomie était quasiment tombée en désuétude dans les années 1980 à 1990 en raison de leur taux élevé de complications et de l’avènement des prothèses du genou. Le développement de nouveaux implants a permis une véritable renaissance de cette technique chirurgicale, permettant aux chirurgiens d’avoir des résultats améliorés et une plus grande sécurité du patient. Ces dernières années, les médecins et scientifiques du Centre Hospitalier de Luxembourg et du LIH ont contribué de façon significative à cette évolution dont profitent une cinquantaine de patients par an au CHL.
Plus de 180 chirurgiens et chercheurs de renommée internationale, originaires de 35 pays différents (dont des pays aussi éloignés la Thaïlande, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, le Ghana, la Russie, le Canada ou les USA) sont réunis pendant 2 jours au CHL pour débattre de l’état de l’art en la matière. Le congrès permettra d’informer les chirurgiens confirmés ou débutants. Les présentations sont assurées par des experts internationaux et des ateliers pratiques sont organisés.
L’ostéotomie : c’est quoi au juste ?
Une ostéotomie du genou permet de corriger l’axe du membre inférieur en cas d’arthrose (usure de l’articulation) ne touchant qu’une des parties du genou. Il s’agit d’un procédé chirurgical ne touchant pas à l’articulation même. Elle s’effectue sur le bas du fémur ou le haut du tibia et permet – par opposition aux prothèses – de préserver l’articulation. Réaligner l’axe de la jambe a pour but de diminuer les charges s’exerçant sur la partie usée du genou afin d’améliorer le quotidien du patient et d’éviter ou de retarder l’implantation d’une prothèse.
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Au Luxembourg, les MST sont en augmentation depuis les années 1990, il est donc primordial de vous informer sur les façons de vous protéger, ou de vous faire dépister.
La meilleure prévention face aux maladies sexuellement transmissibles reste le préservatif... et l'information.
Le docteur Philippe Degrell est médecin spécialiste en Cardiologie.
Formation médicale de base :
Premier cycle des études médicales à l’Université du Luxembourg (2004-2005)
Deuxième cycle des études médicales à la faculté de médecine Pitié-Salpêtrière Université Pierre et Marie Curie (UPMC) Paris VI (2005-2010)
Master 1 en Méthodes d’étude en biologie cellulaire (UPMC) Paris VI en 2006
Interne des Hôpitaux de Paris (2010-2015)
Diplôme d’Etat de Docteur en Médecine (Université Paris VI) en 2015
Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris
Spécialisations :
Diplôme d’Etudes Spécialisées de Cardiologie et Maladies vasculaires (Université Paris VI) en 2015
Chef de Clinique - Assistant (CCA) des Hôpitaux de Paris dans le service de Cardiologie Interventionnelle du CHU Cochin (Paris V) et du CHU Bichat (Paris VII) (2015-2018)
Master 2 Vaisseaux & Hémostase à l’Université Paris Diderot (Paris VII) en 2014
Diplôme Interuniversitaire de Cardiologie Interventionnelle à l’Université Paris-Descartes (Paris V) en 2017
Membre de la Société Française de Cardiologie (SFC)
Membre de la Société Luxembourgeoise de Cardiologie (SLC)
Member of the European Society of Cardiology (ESC)
Member of the European Association of Percutaneous Cardiovascular Interventions (EAPCI)
Intérêts particuliers :
Cardiologie interventionnelle coronaire et structurelle
Médecin agréé à l’Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI)
Diplôme Interuniversitaire de Cardiologie Interventionnelle à l’Université Paris-Descartes (Paris V)
Certification TAVI pour les valves Sapien Edwards et Corevalve Medtronic
Certification Mitraclip Abbott
Enseignement :
Formateur au projet iLumens de formation par simulation aux étudiants au sein du département de simulation en santé Paris Descartes
Recherche :
Certificate in Essential Good Clinical Practice (Brookwood International Academy)
Master 2 Vaisseaux & Hémostase à l’Université Paris Diderot (Paris VII)
Participation à plusieurs études randomisées internationales multicentriques en tant que co-investigateur
Auteur de plusieurs publications référencées dans le domaine de la pathologie coronaire, valvulaire et de l’arrêt cardiaque
Le docteur Aïssatou DIAGNE est médecin spécialiste en Gynécologie-Obstétrique
a fait ses études de médecine en Belgique et a obtenu son diplôme de Docteur en Médecine à l’Université de Liège en 2011
a terminé sa formation de médecin spécialiste en gynécologie -obstétrique au Centre Hospitalier Universitaire de Liège au sein de l’équipe du Pr KRIDELKA et a été diplômée en 2016.
Intègre/ a rejoint le service de Gynécologie -Obstétrique de la maternité Grande Duchesse Charlotte au CHL- comme résidente en chirurgie gynécologique en décembre 2016 puis a été nommée en tant comme médecin hospitalier en 2018.
A eu une solide formation en hystéroscopie opératoire et en laparoscopie (Bachelor in endoscopy -European academy of gynaecological Surgery (ESGE))
Intérêt particulier pour la chirurgie gynécologique endoscopique particulièrement la chirurgie de la fertilité ( fibrome utérin, endométriose, …)
Engagée dans la médecine humanitaire (missions en collaboration avec diverses ONG, direction de la coopération au développement et de l’aide humanitaire du Luxembourg, …)
Chargée de cours depuis septembre 2017 au Lycée Technique pour Professions de Santé (module chirurgie gynécologique)
Parle le wolof, le français, l’anglais et a des notions de néerlandais.
Le CHL participe pour la première fois cette année à « l’Orange Week », une campagne organisée par le Ministère de l’Egalité des chances et la section luxembourgeoise du Zonta International dans le cadre du projet UNiTE d’ONU Femmes. Le but de la campagne est de sensibiliser le grand public par rapport à la violence envers les femmes et pour mettre fin à la violence sexiste.
Une grande marche de solidarité sera organisée le samedi 24 novembre à 11hrs sur la Place du Glacis. Pour connaître l’ensemble des actions organisées à l’occasion de l’ « Orange Week 2018 », vous pouvez consulter la page Facebook : Lët’z say no
En signe de participation à cette initiative, l’entrée principale de la Maternité sera illuminée « en orange » jusqu’au 09 décembre 2018 inclus.
Projet de construction « Nouveau Bâtiment CHL Centre »
2024
22 février : Lancement officiel des travaux de construction du Nouveau Bâtiment Centre avec la pose symbolique de la première pierre
La cérémonie de pose de la première pierre du Nouveau Bâtiment Centre s’est déroulée le jeudi 22 février 2024 en présence notamment de Madame Martine Deprez, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, de Monsieur Maurice Bauer, Premier échevin de la Ville de Luxembourg, les membres de la Commission administrative et de la Direction du Centre Hospitalier de Luxembourg.
Au terme des traditionnels discours, les personnalités présentes ont procédé au scellement symbolique d’une pierre, sous laquelle a été placée une « capsule temporelle » contenant un texte rappelant notamment la date de la cérémonie et les personnes présentes; une façon de transmettre aux générations futures un fragment de l’histoire locale.
Après la démolition de l'ancienne Maternité, qui a débuté en octobre 2021, et le commencement des travaux de terrassement en novembre 2022, la cérémonie officielle de la pose de la première pierre marque le commencement de l’un des projets de construction les plus importants au Luxembourg, celui qui abritera le futur plus grand bâtiment hospitalier du pays : le Nouveau Bâtiment Centre.
M. Paul Mousel, président de la Commission administrative du CHL : « Cette pose de la première pierre est une étape symbolique, lançant officiellement un projet d'envergure qui s'inscrit dans l'histoire de notre institution. Nous sommes impatients de voir ce projet se concrétiser et de contribuer ainsi à l'excellence des soins de santé dans notre pays. »
Le nouveau bâtiment du CHL s’implantera sur l’actuel site de l’ancienne Maternité, le long de la route d’Arlon entre le Val Fleuri et la rue Federspiel. Avec une surface utile de 54.158 m2, le nouveau bâtiment permettra de regrouper, sur un seul site, l’ensemble des activités cliniques aiguës actuellement réparties sur les deux sites CHL Centre et CHL Eich, ainsi que de l’Institut National de Chirurgie cardiaque et de Cardiologie interventionnelle (INCCI). Le nouveau bâtiment sera par ailleurs directement relié par une passerelle à l’annexe 1 de l’actuel bâtiment CHL Centre.
De la conception à la réalisation, la construction du nouveau complexe hospitalier est l’occasion unique de créer l’hôpital de demain qui sera résolument tourné vers le bien-être du patient. Il s’agira de créer un environnement hospitalier répondant aux besoins du futur en intégrant les innovations techniques et digitales requises pour soigner au mieux les patients et donner un environnement de travail adéquat à nos professionnels de la santé. Une enveloppe budgétaire à hauteur de 555.857.000 d’euros TTC (basée sur l’Indice des prix de la construction d’octobre 2021 de 924,32) a été allouée par l’État pour la construction de ce nouvel hôpital, dont 480 millions pour l’infrastructure et 75 millions pour les équipements et appareils.
Architectes, ingénieurs et spécialistes ont travaillé de concert durant ces dernières années avec les équipes projet du CHL, et en concertation avec la Direction de la Santé, en vue de développer le meilleur concept possible pour assurer ultérieurement un travail de qualité. Dr Romain Nati, Directeur général du CHL : « Je suis énormément reconnaissant du travail réalisé en équipe entre tous les métiers, des nombreuses heures de travail investies ensemble pour réaliser le futur édifice du CHL Centre. Ce projet reflète l'engagement collectif envers l'excellence et l'innovation dans le domaine de la santé, et je suis convaincu que le Nouveau Bâtiment CHL Centre sera un modèle de référence pour les soins de santé au Luxembourg. »
Développement des maladies chroniques, vieillissement de la population, progression des prises en charge ambulatoires, nouvelles pratiques et technologies médicales, sont autant d’évolutions qui peuvent changer en profondeur le fonctionnement d’un hôpital. Lors de son discours, Mme Martine Deprez, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, souligne l’importance que « le nouvel hôpital soit conçu à la hauteur des ambitions de la médecine de demain, et de manière flexible, afin d’être capable de répondre, au fil du temps, aux nouveaux besoins de la population par une transformation de l’usage des locaux ».
Le projet s’inscrit par ailleurs dans une démarche de haute qualité environnementale. A ce titre, l’hôpital vise pour ce projet une certification DGNB Gold, DGNB étant l’acronyme de « Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen » (Société Allemande pour la Construction Durable). M. Jos Dell, architecte et Administrateur-Délégué chez M3 Architectes S.A, met en évidence l'importance de cette certification en déclarant : « L’avantage de la certification réside dans sa prise en compte globale de tous les aspects du développement durable. Les champs thématiques couverts englobent l’écologie, l’économie, ainsi que des aspects socioculturels et fonctionnels tels que la technique, les processus et le site. »
Les travaux de construction du sous-sol du Nouveau Bâtiment Centre ont récemment débuté. Les premiers éléments en surface seront visibles dès le mois d'avril 2025. La fin des travaux et la mise en service du nouvel hôpital sont actuellement programmées pour la fin 2028.
Mme Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg : « À l’horizon 2028, le nouvel hôpital offrira un tout autre visage à l’entrée Ouest de notre Ville. D'ici 2035, le tram étendra sa liaison, connectant la route d'Arlon au centre-ville via le Glacis. Un arrêt directement situé devant le Nouveau Bâtiment Centre facilitera considérablement l'accès à l’hôpital pour tous les usagers. »
Le nouvel hôpital en quelques chiffres clés :
Budget total: 820.960.000 € TTC (basé sur l’Indice 924,32)
Surface utile: 54.158 m2
Bâtiment de 9 étages hors-sol et de 3 étages sous-terrains
476 lits (y compris 20 lits INCCI)
79 % de chambres individuelles
126 emplacements d’hôpital de jour
18 salles opératoires (15 dans le secteur CHL du bloc opératoire et 3 dans le secteur INCCI)
6 salles d’endoscopie
2 héliports
Parking souterrain de 427 places
Composition du groupement lauréat du concours de planification :
3 mai 2022 : Conférence de presse de présentation du Projet Nouveau CHL Centre
En date du 29 avril 2022, le Conseil de gouvernement a marqué son accord sur le projet de loi «autorisant l'État à participer au financement des travaux de construction du nouveau CHL Centre ».
Suite à la présentation du projet de loi en question en Commission de la Santé et des Sports de la Chambre des Députés le 03 mai, la Ministre de la Santé a invité à une conférence de presse pour présenter les détails du projet.
(de g. à dr.) Jean-Paul Freichel, commissaire du gouvernement aux hôpitaux ; Paulette Lenert, ministre de la Santé
(de g. à dr.) Paul Meyers, directeur administratif et financier du CHL ; Dr Romain Nati, directeur général du CHL
Le nouveau bâtiment du Centre Hospitalier de Luxembourg s’implantera sur l’actuel site de l’ancienne Maternité, le long de la route d’Arlon entre le Val Fleuri et la rue Federspiel. Avec une surface utile de 54.158 m2, le nouveau bâtiment permettra de regrouper, sur un seul site, l’ensemble des activités cliniques aiguës actuellement réparties sur les deux sites CHL Centre et CHL Eich, ainsi que l’Institut National de Chirurgie cardiaque et de Cardiologie interventionnelle (INCCI).
Selon les plans de construction, le nouveau bâtiment sera directement relié par une passerelle à l’annexe 1 et l’annexe 2 de l’actuel bâtiment CHL Centre. Ensemble avec ces annexes, la nouvelle construction hôpital portera le nom de CHL Centre. A savoir quel’annexe 1 hébergera notamment les services administratifs du CHL et de l’INCCI, ainsi que des chambres de garde pour les médecins. Dans l’annexe 2 seront intégrés l’amphithéâtre, plusieurs salles de formation, des salles de thérapie physique et le laboratoire du CHL.
De la conception à la réalisation, la construction du nouveau complexe hospitalier est l’occasion unique de créer l’hôpital de demain qui sera résolument tourné vers le bien-être du patient. Il s’agira de créer un environnement hospitalier répondant aux besoins du futur en intégrant les innovations techniques et digitales requises pour soigner au mieux les patients et donner un environnement de travail adéquat à nos professionnels de la santé. Une enveloppe budgétaire à hauteur de 555.857.000d’euros TTC (basée sur l’Indice des prix de la construction d’octobre 2021 de 924,32) a été allouée par l’État pour la construction de ce nouvel hôpital, dont 480 millions pour l’infrastructure et 75 millions pour les équipements et appareils.
Architectes, ingénieurs et spécialistes ont travaillé de concert durant ces dernières années avec les équipes projet du CHL, et en concertation avec la Direction de la Santé, en vue de développer le meilleur concept possible pour assurer ultérieurement un travail de qualité.
Le début des travaux de terrassement est prévu pour le quatrième trimestre 2022, après le vote de la loi de financement. Le planning prévisionnel actuel prévoit la fin des travaux et la mise en service du nouvel hôpital pour fin 2028.
Pour la construction du nouvel hôpital, les aspects suivants ont été définis comme prioritaires :
Un établissement modulaire : qui puisse suivre les évolutions de prise en charge (ex : virage ambulatoire).
Une logique de parcours : de manière à ce que nos organisations soient structurées en fonction des besoins des patients.
Un hôpital à caractère humain : qui se veut rassurant et performant pour le patient. Les distances à parcourir devront être courtes, les parcours logiques et fluides. Le respect de l’intimité du patient est également au cœur du projet architectural.
Un CHL attractif et innovant : où la recherche, l’enseignement et l’innovation sont vecteurs d’attractivité.
Un hôpital digital : qui met les technologies modernes au service des patients et du personnel.
Un hôpital socialement responsable : qui fait face aux enjeux de développement durable. (Le CHL vise par ailleurs une certification DGNB – Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen pour ce projet de construction).
La conception du futur hôpital prend également en compte les incidences techniques et fonctionnelles de la gestion de la crise pandémique.
La crise sanitaire est survenue durant la période de transition entre l’Avant-Projet Sommaire (l’APS) et l’Avant-Projet Détaillé (APD). Le retour d’expérience de cette période « covidienne » vécue par les équipes hospitalières a heureusement pu être intégré au projet sous forme d’un « concept de pandémie ». L’objectif est de permettre au CHL de pouvoir être pleinement efficient si, à l’avenir, il devait traverser une crise sanitaire similaire.
Composition du groupement lauréat du concours de planification :
Cette année, pour la journée mondiale du diabète, l’équipe du centre de diabétologie pédiatrique (DECCP) du CHL a choisi le thème « Diabète de type 1 et sport : rien n’est impossible ».
A cette occasion, l’équipe du DECCP a initié l’idée d’une exposition avec les plus beaux chefs d’œuvre (dessins, photos, peintures, lettres) réalisés par les jeunes enfants et adolescents concernés par le diabète de type 1, ceci en lien avec le thème « diabète et le sport ». Lors du vernissage, auquel étaient conviés les « jeunes artistes » ensemble avec leurs parents, le Dr Katy Seil-Moreels, pédopsychiatre, a été invitée comme experte pour discuter des « aspects psychologiques du sport chez l’enfant » avec un focus spécifique sur «le sport et diabète ».
Vous pouvez désormais découvrir cette exposition au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL. D'autres photos sont visibles à la fin de cet article.
Diabète de type 1 et sport : rien n’est impossible !
Lors d’un diagnostic de diabète de type 1, des changements apparaissent dans la vie de tous les jours. : apprendre à gérer la maladie, à faire soi-même les injections, à calculer les glucides et adapter les doses au quotidien mais aussi éviter les hypos et les hyperglycémies... Aie ! Beaucoup d’informations à retenir d’un coup. Souvent, dans ces moments là, un sentiment de « trop plein » survient. De nombreuses interrogations sur le train-train quotidien surgissent et notamment celles concernant l’organisation des loisirs sportifs de son enfant. L’idée que son enfant participe à une activité sportive tout en ayant un diabète est souvent une source de stress pour les parents. Est-ce qu’il (elle) pourra continuer à faire du sport ? Comment vais-je pouvoir organiser cela ? Et si une hypoglycémie survenait pendant son heure de sport ? Pourtant, le sport est très bénéfique non seulement pour la santé et l’épanouissement de chacun mais également pour l’équilibre de la maladie.
Les effets du sport sur le diabète
L’activité physique permet de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Au-delà du bienfait physique et métabolique, elle permet un moment de partage, d’échange et peut amener à de bonnes parties de rigolade avec ses amis ☺ Tellement de bonnes choses pour grandir au mieux.
Le sport est donc bénéfique pour la santé mais pas que ! Il a également un effet positif sur le diabète en lui même. En effet, il augmente la sensibilité à l’insuline et permet donc de réduire les doses. L’équilibre glycémique peut se voir ainsi amélioré. Des études ont également montré que la fréquence de l’activité physique est associée à une HbA1c plus basse sans pour autant causer plus d’hypoglycémies (Herbst et al. 2006). Par contre, il est aussi démontré, que trop de temps passé devant les écrans (tablette, télévision, téléphone etc.) augmente l’HbA1c (Galler et al. 2011). Donc plus on fait de sport et mieux c’est !
Qui dit diabète, dit impossible d’être sportif : FAUX !
Il existe d’ailleurs plusieurs célébrités sportives atteintes d’un diabète type 1 : Nacho, le footballeur défenseur du Real Madrid et joueur de l’équipe nationale d’Espagne, Gary Hall Jr., le nageur américain 5x médaillé d’or olympique, Adam Morrison, joueur de la NBA ou encore Anja Renfordt, 6x championne du monde de kickboxing.
Alors… si on récapitule … le sport est bon pour le corps, pour l’esprit et pour le diabète. Alors qu’attendons-nous? Ensemble, faisons bouger le diabète !!!
Préparer au mieux sa séance de sport
Pour faire du sport en toute sécurité, quelques règles sont tout de même à respecter :
Toujours mesurer sa glycémie avant et après le sport mais aussi pendant, si on ne se sent pas bien
Adapter la dose d’insuline avant et après le sport (réduction en fonction de l’intensité et de la durée de l’activité, l’insuline active…) et/ou prendre des snacks supplémentaires
Avoir toujours des sucres rapides et lents sur soi
Informer l’entraineur et éventuellement d’autres participants, qu’on est diabétique et leur expliquer où se trouve le sucre au cas où
En cas d’hyperglycémie + cétonurie : faire une correction, boire beaucoup d’eau et reporter la séance de sport jusqu’au moment où la glycémie est descendue
Le changement de doses d’insuline / des glucides supplémentaires est très individuel. Discute-en lors du prochain RDV avec ton médecin.